Mon Michel, je te présente les forces en présence !!!

Alors que la Ryder Cup n’est plus qu’une question de jours, on s’impatiente, on piaffe… de voir s’affronter en France les meilleurs golfeurs du moment. Alors, bien évidement, on se laisse emporter par un semblant de chauvinisme européen (si si, ça peut exister) et on rêve d’une victoire Européenne sur les stars américaines. Avec comme acteur principal, « notre » parcours du National !!

Nous ne sommes bien évidement pas convaincu de ce scénario. Au vu des forces américaines en présence, il faudra bien plus qu’un parcours préparé spécialement « contre » eux. Cette équipe sera menée par un stratège golfique, Jim Furyk, et ses valeureux et très expérimentés vice-capitaines (David Duval, Zack Johnson, Matt Kuchar, Davis Love III, Steve Stricker). De l’autre côté, le capitaine Thomas Bjorn, a une équipe redoutable avec l’un des meilleurs golfeur du moment l’italien Francesco Molinari. Cette équipe sera aussi accompagné de nombreux et expérimentés vice-capitaines (Luke Donald, Padraig Harrington, Robert Karlgsson, Graeme McDowelle, Lee Westwood) puisque le capitaine n’a pas souhaité retenir notre Thomas Levet…. Mais allons au delà de nos rancœurs et essayons de vous présenter les force en présence :

La dream team des USA !!

On le sait depuis la dernière Ryder Cup, les américains ont bien compris l’importance de l’EQUIPE pour s’imposer dans cette épreuve. Rien d’étonnant donc, d’avoir nommer, un joueur du PGA Tour reconnu et apprécié de ses paires mais aussi un fin stratège, Jim Furyk (15 victoires sur le PGA Tour et 1 majeur).

Ce bon vieux Jim, va avoir une équipe de premier ordre (oui, au moment de la photo Tony Finau était aux toilettes) :

La petite équipe américaine…

Brooks Koepka, le pénible…

Le petit Brooks

Autant le dire tout de suite, même dans un moment d’euphorie, aucun d’entre nous n’aurait envie de se frotter au Brooks en Match Play…

Sa saison 2018 est simplement phénoménal :

  • 3 participations en Majeur (heureusement, il était blessé pour Augusta); deux victoires (US Open et PGA Championship) et une 39ème place à The Open;
  • 1 participation en WGC; un TOP 5 pour le Brooks au Bridgestone invitational ;
  • PGA Tour; une deuxième place derrière Justin Rose au Fort Worth Invitational.

Voila la « petite » saison du floridien qui n’a pas pu complètement s’exprimer, à cause de sa blessure au poignet en début de saison.

Lors de la dernière édition de la Ryder (2016), il avait remporté avec Brandt Snedeker tout ses matches.

En simple, il avait disposé tranquillement du pâle Danny Willett...

Les forces du Brooks :

  • Envoie la balle loin voir très loin et droit !!
  • Petit jeu et putting sans grande faiblesse (voir le dernier US Open);
  • Connait bien l’Europe et le golf européen (à évoluer sur le Challenge et l’European Tour);
  • Semble toujours calme et tranquille.

Les faiblesses du Brooks :

  • Non applicable.

Dustin « Groovy » Johnson !!

Dustin « Groovy » Johnson quand il rentre le putt de la victoire…

Le pote de Brooks, il s’entraîne avec le même préparateur physique, est un joueur qui va être difficile a manier lors de cette Ryder Cup.

Il n’est plus numéro 1 à cause de Justin Rose mais il est toujours aussi bon.

Le floridien le plus cool de la planète avec (Brook Koepka) fait une saison 2018, elle aussi remarquable :

  • PGA Tour, 3 victoires en 2018 (Sentry Tournament of Champions, FedEx St Jude Classic, RBC Canadian Open), ce qui lui permet de s’approcher des 20 victoires (19 pour Dustin) sur le PGA Tour synonyme de membre à vie….
  • Majeurs : 1 Top 10 au Masters et 3ème à l’US Open ;

En ce qui concerne, ses performances en Ryder Cup (sa quatrième à Paris), elles sont la aussi remarquable (sauf peut être en 2012 où il perd ses matches en double) mais il n’a jamais perdu en simple.

Les forces du Dustin :

  • Envoi loin ses balles;
  • La « pression » ne semble pas avoir d’effet sur le garçon;
  • N’a jamais perdu en simple.

Les faiblesses du Dustin :

  • Un des américains qui ne connait pas le National. Mais on peut facilement imaginer que le bon vieux Jim va lui faire un débrief.

Justin Thomas connait le National….

Justin Thomas n’a pas peur du National….

Un autre candidat qu’il ne va pas être facile à manœuvrer lors de cette Ryder Cup, le Justin !!!

Au vu du « petit » palmarès et de sa saison 2018 impressionnante :

  • PGA Tour, vainqueur du Honda Classic sur un des parcours les plus sélectif du circuit;
  • WGC, victoire au WGC-Bridgestone-Invitational avec 4 coups d’avances.

Et la cerise sur le « piece of cake », le garçon a fait le déplacement pour le dernier HNA Open de France.

Résultat, il a indiqué que le parcours n’est pas décevant et il l’a battu lors des trois premiers tours et fait le par lors du derniers.

Certes, il n’a pas d’expérience en Ryder Cup, puisque ça sera sa première fois à Paris. Mais sa haine de la défaite et sa capacité à bien jouer sous pression vont lui être d’une grande aide.

Les forces de Justin :

  • Il est aussi un gros frappeur ;
  • Un putting diabolique;
  • Il sait gagner.

Les faiblesses de Justin :

  • Première fois en Ryder Cup à l’extérieur.

Patrick Reed n’a peur de rien !!

Faut pas le chauffer le Patrick !!

On connaissait déjà le talent du Texan.

Il a confirmé en début d’année en remportant le Master contre Rory Mcllroy et contre l’Amérique entière. En effet, le garçon n’est pas vraiment aimé au USA. En cause, quelque casseroles universitaires qu’il traînerait. Mais peut importe, ce joueur sait se sublimer quand tout le monde est contre lui…

Après sa victoire au Masters, malgré la difficulté de « digérer » se genre d’événement, il a fait 2ème au Valspar Championship et 4ème à l‘US Open. Cette dernière performance reflète tous son talent. Alors que les cadors étaient à la ramasse (sauf Brooks Koepka) il a sorti un dernier tour en 68 sur le terrible parcours de Schinnecock Hills.

Enfin, son talent en Ryder Cup, n’est plus a démontrer. Lors de la dernière édition, il a remporté son match contre Mcllroy et a électrisé le public.

Les forces de Captain America :

  • Un golfeur exceptionnel avec un mental hors norme;
  • Un « wedging » impressionnant;
  • Plus c’est dur, plus il est bon. Le challenge du National devrait lui plaire.

Les faiblesses de Captain America :

  • S’il est pas dans une bonne semaine…

Bubba Watson, le retour du génie !

Bubba !!

On aime ou pas. Mais la question n’est pas vraiment là. Il faut reconnaître que ce golfeur produit un jeu complètement hallucinant avec des trajectoires hors normes et un feeling de folie autour des greens.

Il avait un peu disparu des radars à cause de plusieurs problèmes personnels. Cependant son retour est tout feux tout flammes :

  • PGA Tour, 2 victoires en 2018 (Genesis Open, Travelers Championship);
  • WGC, 1 victoires (WGC-Dell Technologies);
  • Majeurs, un seul T5 au Masters (pas de CUT passé pour les autres).

Certes, il est moins en vu actuellement, mais on a retrouvé le Bubba qui est capable de ce sublimer.

A contrario, la Ryder Cup n’est pas vraiment sa tasse de thé. En effet lors de l’édition de 2014, il avait seulement joué en simple et s’était incliné contre Martin Kaymer. Enfin, le National ne lui a pas laissé un grand souvenir lors de son passage en 2011 à l’Open de France…

Les forces de Bubba :

  • De nouveau en confiance ;
  • Un golfeur difficile à battre lorsqu’il est en confiance ;
  • Envoie la balle loin….

Les faiblesses de Bubba :

  • N’est pas fan des ambiances un peu hostile qu’il risque de rencontrer au National ;
  • N’aime pas le vent…

Jordan Spieth, il était une fois un tueur de sang froid…

Jordan…Spieth !

Moins en vu que les dernières saisons mais ses trois meilleurs résultats 2018 devrait en calmer quelqu’un :

  • 3ème au Masters;
  • 3ème à l’Houston Open;
  • 9ème à The Open;

On peut rajouter sa 12ème place au PGA championship. Certes, il n’a pas gagner depuis 2017 mais il reste un golfeur avec une intelligence de jeu hors norme et un putting de folie.

La Ryder Cup, il connait, il avait fait des étincelles lors de la dernières éditons en double avec son compère Patrick Reed. Il n’a pas gagné en simple puisqu’il a perdu contre Henrik Stenson.

Les forces de Jordan :

  • Une intelligence de jeu qui devrait s’exprimer au National (qu’il a reconnu en Juillet avec son capitaine);
  • Un petit jeu et un putting impressionnant.

Les faiblesses de Jordan :

  • N’a pas complètement retrouvé son Top niveau…Mais il faudrait pas qu’il le retrouve au National…

Rickie, t’es trop sympa !!

Rickie….

Il y a une interrogation sur sa participation à la Ryder Cup. En effet, il est dans les points et donc qualifié d’office. Mais il vient de se retirer de la deuxième épreuve des « palyoffs » de la FedExCup à cause d’une blessure aux obliques (muscles latéraux au niveau des abdominaux).

Mais en attendant, le Rickie fait une saison 2018 mitigée. Il n’a pas encore gagné cette année mais a fait des performances remarquées dans les majeurs :

  • Masters, 2ème;
  • US Open, 20ème ;
  • The Open, 28ème ;
  • PGA Championship, 12ème.

Et sur le PGA Tour, il termine 2ème au OHL Classic et 4ème au Sentry Tournament of Champions. Bref, moins en vu que les saisons précédentes (saison 2014, 4 TOP 10 dans les Majeurs) mais il reste un joueur toujours aussi dangereux.

Ça sera sa quatrième Ryder Cup (s’il est rétablit) après sa participation aux éditions de 2010, 2014 et 2016. La aussi des résultats mitigés dans cette épreuve mais une expérience importante.

Les forces de Rickie :

  • Il est sympa et il joue bien ;
  • Il aime jouer dans le vent.

Les faiblesses de Rickie

  • Une participation à confirmer ;
  • Il ne connait pas le National.

Webb Simpson, le discret vainqueur du Players 2018 !!!

Webb Simpson et son épouse lors de sa victoire au Players 2018

Encore un golfeur revenu après une période difficile. En effet, la fin des « Belly Putter » l’avait contraint à changer de technique de putting et par conséquent il avait dégringolé au classement mondial….

Jusqu’à cette victoire au Players 2018 avec 4 coups d’avances…. Et avec des statistiques impressionnantes :

  • Driving Accuracy (moyenne sur la semaine) 85%
  • Greens in Regulation (moyenne sur la semaine) 77%

Sur un parcours comme le TPC Sawgrass, ca calme. Le garçon a donc signé son retour au plus haut niveau. Il avait déjà donné quelque signe en terminant 4ème du Sony Open (Hawai) et il a confirmé en faisant 2ème au Whyndham Championship.

Ensuite en Majeurs, ses performances sont constantes :

  • Masters, 20 ème;
  • US Open, 10 ème;
  • The Open, 12 éme;
  • PGA Championship, 19 ème.

Enfin, il connait la Ryder Cup puisqu’il a participé aux éditions 2012 (2 points – 2 victoires – 2 défaites) et 2014 (0.5 point – 0 victoire – 1 nul – 1 défaite).

Les forces de Webby :

  • Joueur précis surtout au Driving et avec ses Hybrides ;
  • Il aime les parcours difficiles (TPC Sawgrass, Schninnecock Hill,…) .
  • Bon putter malgré l’abandon du Belly Putter

Les faiblesses du Webby :

  • Ne connait pas le national ;
  • Expérience mitigé de la Ryder Cup

Les captain’s pick du bon vieux Jim

La presse américaine n’a pas été surprise un poil de voir choisit (au moment de la mise en page, seulement 3) : Bryson Dechambeau, Tiger Woods et Phil Mikelson.

Le bon vieux Jim avait sans doute brouillé les pistes en emmenant, lors de sa reconnaissance du National (Juillet 2018), les Kevin Kisner et compagnie… Mais finalement, il est resté très classique.

Bryson DeChambeau, l’ingénieur du golf !

Bryson et sa casquette vintage !!

Le garçon à fait du chemin depuis son match-play perdu contre Romain Langasque pour l’Open Britanique Amateur. Eh oui, il n’a pas traîné le Bryson !! La comparaison avec l’ex prodige du golf français, Romain Langasque, fait mal !!

Tout de suite remarqué avec ses fers à longueur unique et se swing si particulier. Mais aussi son hyper technicité dans tout ce qu’il entreprend dans le golf (putter fait maison, compas utilisé pour lire le carnet de green,…). Il aussi été décrié. Mais aujourd’hui les résultats sont là :

  • 3 victoires sur le PGA Tour :
    • Vainqueur du tournoi Memorial Tournament de Jack Nicklaus ;
    • Vainqueur du The Northen Trust premier tournoi de la FedEx Cup;
    • Vainqueur du Dell Technologies Championship deuxième tournoi de la FedEx Cup.
  • Sur les Majeurs :
    • Masters, 38ème;
    • US Open, 25ème;
    • The Open, 50ème,
    • PGA Championship, CUT.

La carrière du Bryson est donc lancée. Il sera l’un des « rookies » de la Ryder Cup mais on parle déjà d’une possible association avec The Tiger. En effet, il joue avec les mêmes balles.

Les forces du Bryson :

  • Un état de forme remarquable ;
  • Un hyper préparation des événements.

Les faiblesses du Bryson :

  • Un première Ryder Cup et à l’extérieure…
  • Un putting parfois erratique.

Le Tiger is back !!

Le Tigre est de retour !!
Le Tigre est de retour.

Inutile de faire un point sur son palmarès, l’intérêt n’est pas là. Les armoires sont pleines de trophées.

On piaffait d’impatience pour son retour mais lui même ne savait pas s’il en serait capable. En effet, ses multiples opérations du dos et son manque de compétition ne laissaient présager rien de bon.

Mais c’était sans compter sur sa détermination.

Résultats, on a senti que quelque chose était en marche lors de ses premières sorties mais il n’y avait pas encore la consistance nécessaire pour convaincre. Ce sont des dernière performances en Majeurs qui ont achevé la démonstration (6ème à The Open et 2ème au PGA Championship).

Malgré ça, on sait que son bilan dans cette épreuve (la Ryder Cup) est plutôt négatif (13 victoires en 33 matches en simple, 5 victoires en 8 foursomes, 4 victoires, 8 défaites et 1 nul en fourballs). Alors, est-ce que le retour du Tigre en Ryder sera une bonne chose pour la US Team ?

Les forces du Tigre :

  • Etre le Tigre ;
  • Un jeu et une envie retrouvés.

Les faiblesses du Tigre :

  • La Ryder n’est pas son dada ;
  • Il jouera avec qui ?

Phil Mickelson, le fantasque gaucher !

Phil dit le gauché fou !!

Mis a part la presse américaine, qui croyait à ce pick ?!

Même si le Phil avait remporté le WGC-Mexico Championship  en début d’année et ensuite terminé 2ème au AT&T Pebbel Beach Pro Am et 3ème au Safeway Openet. La suite n’a pas été vraiment à la hauteur du bonhomme… On s’attendait à ce qu’il joue les premières places dans les Majeurs où il n’a pas fait mieux qu’une 24ème place à The Open.

Mais le bon vieux Jim a sans doute voulu éviter de se mettre le public à dos (le Phil est adoré) et renforcer son équipe avec un bon vieux routier de la Ryder-Cup (38 rencontres – 14 victoires / 6 nuls / 18 défaites).

Après, le Captain’ Pick ne t’assure pas de jouer mais donne à l’équipe américaine un atout supplémentaire.

Les forces du Phil :

  • Une expérience en Ryder-Cup ;
  • Une présence golfique qui peut impressionner.

Les faiblesse du Phil :

  • Un niveau de jeu qui parfois peu interpeller ;
  • Un golfeur qui ne joue jamais en Europe (sauf pour The Open).

Alors cette American Team !?!

Si cette équipe a des faiblesses ça serait plutôt du côté de Bubba Watson (par rapport à son rendez-vous manqué avec le National), Jordan Spieth du fait de ses performances récentes et enfin Rickie Fowler qui ne semble pas dans une forme Olympique. Pour le reste, c’est du costaud et ce sont des garçons aguerries aux combats type Match Play et qui ne sont pas vraiment impressionné par les distances proposés par le National… Certains comme Brooks Koepka et son pote Dustin Johnson, ne devraient même pas être impressionné tout court, par le public ou le parcours.

L’équipe européenne va devoir redoubler d’ingéniosité et de courage pour s’imposer.

On le sait depuis peu, le dernier à rejoindre cette dream team n’est autre que Tony Finau (encore un gros frappeur). Un gars solide qui a eu de très bon résultats sur les Majeurs cette année…

Bref, ne vous enfuyez pas tout de suite et prenez connaissance de l’équipe des héros européens.

 

La team des héros européens !!

Le capitaine Thomas Bjorn, on l’a déjà évoqué, a choisit en majorité des vice-capitaines britanniques et n’a pas souhaité s’appuyer sur l’expérience de Thomas Levet… Mais, comme Jim Furyk, il n’a pas à rougir de son équipe. Avec notamment, un petit italien que l’on peut considéré comme le meilleur joueur de cette saison 2018 :

L’équipe, la seule, que l’on se doit de soutenir !!

 

L’immense Francesco Molinari !!

Eh Francesco !!

Il a depuis quelque temps, décidé de se concentrer sur le PGA Tour, bien lui en a pris. Après quelque mois d’adaptation, l’italien installé à Londres, réalise des performances impressionnantes :

  • 4 TOP 10 sur le PGA Tour dont une victoire au Quicken Loan National ;
  • Vainqueur de The Open;
  • European Tour : vainqueur du BMW PGA Championship et de l’Italian Open.

Ça calme les cons ce genre de performances, il gagne sur les deux Tours et en plus gagne le Majeur The Open. Bref, il est le meilleur golfeur européen du moment et il sait battre les américains chez eux.

Enfin, il connait bien la Ryder Cup…. Il va participer à sa troisième édition après 2010 (0.5 points 0 victoires – 2 nulls – 1 défaite) et 2012 (0.5 points 0 victoire –  2 nuls – 1 défaite).

Les forces de Francesco Molinari :

  • Avec ses performances, il va porter l’équipe européenne;
  • Pas de faiblesse identifiés sur les derniers mois.

Les faiblesse de Francesco Molinari :

  • NA.

Le Numero 1, Justin Rose !!!

Justin the machine..

Cet anglais est une machine, qui réalise des performance à la fois sur le PGA Tour et le Tour Européen.

  • PGA Tour, 1 victoire en 2018 (Forth Worth Invitational devant le Brooks Koepka) ;
  • Majeurs:
    • Masters 12ème ;
    • US Open 10ème;
    • The Open 2ème;
    • PGA Champonship 19ème
  • European Tour, 2 TOP 10 (Aberdeen Standard Investissemet ….)

Un pilier de l’équipe européenne depuis bien longtemps. Ce garçon connait très bien la Ryder Cup, ça sera sa cinquième édition. Il détient un record de point en Ryder Cup, 12 points (2008 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 4 points ; 2016 – 2 points).

Les forces de Rosey :

  • Pas vraiment de faiblesse des performances constantes depuis des années;
  • Une expérience de la Ryder Cup inestimable;
  • Un leader pour l’équipe.

Les faiblesses de Rosey :

  • Il est anglais, mauvaise blague…
  • NA

Tyrell Hatton, the crazy one !!

Le psychopathe du golf…

On ne peut pas dire que le garçon est un élément typiquement britannique.  Son attitude sur un parcours va quelque fois à l’encontre du célèbre flegme britannique… Il parle, crie, s’énerve sur un parcours sans compter le nombre de fois où il maugrée suite à des putts qui ne rentrent pas. Son caddie doit en voir de toutes les couleurs… Bon c’est un pote d’enfance mais quand même !!

Bref, une partie avec le bonhomme est quelque chose de rafraîchissant. L’homme est bouillant et dans une épreuve comme la Ryder Cup ça peut être intéressant…

Malgré ce caractère bien trempé les résultats sont là et bien là en 2018 :

  • Majeurs (en 2017, il n’avait pas passé le CUT dans aucun des 4 majeurs…)
    • Masters 44ème
    • US Open 6ème
    • The Open 51 ème
    • PGA Championship 10ème
  • WGC
    • Mexico Golf Championship T3
    • Dell Technologies Match Play – T9
  • European Tour
    • Aberdeen Standard Investments Scottish Open, 9ème ;
    • HNA Open de France, 16ème ;
    • Abu Dhabi HSBC Championship presented by EGA, 15ème.

Les résultats parlent pour lui. Certes il n’a aucune expérience en Ryder Cup mais au vu de ses performances en Majeurs ça devrait l’aider. Par ailleurs, avec l’armada de vice-capitaine, il devrait être au point pour le rendez-vous.

Les forces du gaillard :

  • Un tempérament de feux ;
  • On se demande parfois de qui a peur Tyrell ;
  • Un jeu de fer au point.

Les faiblesse du gaillard :

  • Première Ryder Cup ;
  • Un tempérament de feux.

Tommy Fleetwood, l’homme qui aurait pu battre Brooks Koepka….

Tommy dans le rôle de Robinson…

 

Installé depuis presque un an en Floride avec sa petite famille, l’anglais n’est pas passé loin de remporter son premier Majeur lors du dernier US Open (Schinnecock Hill). En effet, jusqu’au 18ème trou il était en mesure de pousser le Brooks en « playoff » après, qui sait…

Avec son style reconnaissable à des kilomètres (grip court, coups tenus) cet anglais est un véritable « robot » lorsqu’il s’agit des mises en jeu. Il a complété cette force par une maîtrise du putting… Lors du dernier US Open, on l’a vu rentrer des ficelles monstrueuses.

Il a commencé la saison 2018 en s’imposant de nouveau au Abu Dhabi HBSC Championship puis :

  • Majeurs
    • Masters 17ème;
    • US Open 2ème;
    • The Open 12ème;
    • PGA Championship 35ème.
  • WGC (World Golf Championship)
    • Mexico Championship, 14ème;
    • Match Play, 17ème;
    • Bridgestone Invitational, 14ème.

Et comme sa volonté est de s’installer sur le PGA Tour, eh bien le garçon à terminé 4ème du Honda Classic (Gros teste du PGA Tour) et 4ème du Zurich Classic of New Orleans….

Certes, il n’a encore jamais participé à une Ryder Cup mais il a gagné sur le National et ses performances en Majeurs démontres ses qualités.

Les forces de Robinson :

  • Une machine au driving;
  • Un putting de classe mondiale;
  • Il connait le National.

Les faiblesses de Robinson :

  • Première Ryder Cup…

Jon Rahm, la nouvelle star du golf européen ?

La nouvelle star !!

On le sait, ce golfeur a un talent de dingue et les américains ne sont pas tromper en n’en faisant une de leur tête de gondole pour leur PGA Tour

Le garçon a gagné deux fois cette année et sur chacun des deux tours :

  • PGA Tour: CarreerBuilder Challenge;
  • European Tour : Open de Espana.

Ses performances dans les Majeurs ont été plus irrégulière même s’il elles restent très bonnes :

  • Masters, 4ème ;
  • US Open, CUT;
  • The Open Championship,  CUT;
  • PGA Championship, 4ème.

Enfin, ses performances en WGC sont plus ternes puisqu’il n’a jamais fait mieux que la 17ème place mais à passé à toujours passé le CUT.

Sa puissance et son petit jeu mais surtout son esprit de compétition lui permette de s’imposer contre n’importe qui et n’importe où. Après, il peut comme à The Open cette année complètement perdre les pédales et perdre son golf très rapidement….

Les forces de la nouvelle star :

  • Une puissance et un petit jeu impressionnant ;
  • Un esprit de compétition, un grinta comme dirait les fouteux, hors norme.

Les faiblesses de la nouvelle star:

  • Une capacité à péter un plomb qui peut inquiéter ;
  • Première participation à la Ryder.

Rory Mcllroy, le patient nord irlandais…

Ou es tu Rory ?

Le talent du nord irlandais n’est plus a démontré mais depuis son loupé du Masters, il semble perdu… Nous pensons qu’il lui faudrait un vrai caddie…

Son échec au Masters ne semble pas avoir été digéré. Depuis, les résultats sont assez erratiques. A tel point, que le Captain Thomas Bjorn a du déclarer que Rory reste son meilleur joueur, histoire de le protéger.

Pourtant, le début de saison a été couronné de succès par une victoire au Arnold Palmer Invitational qui laissait entrevoir une saison brillante. Mais le Texan Patrick Reed est venu gâcher la fête.

La suite a vu « seulement » une deuxième place à The Open, mais pour un joueur de ce calibre c’est largement insuffisant.

Le nord irlandais connait bien évidement la Ryder Cup et y a été initié par le grand Graeme McDowell. Et de quelle manière puisqu’il a gagné en 4 participations un total de 11 points (2010 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 3 points ; 2016 – 3 points). C’est donc une pièce maîtresse de l’équipe européenne.

Les points forts du Rors :

  • Lorsqu’il drive normalement, il est injouable (demander à Rickie…);
  • Ses performances en Ryder-Cup.

Les points faibles de Rors :

  • Un putting qui peut être vraiment mauvais;
  • Des résultats qui laisses perplexes.

Le stakhanoviste du Golf, Alex Noren !!

Alex Noren, le travailleur !!

Cet homme ne s’arrête jamais de travailler et les résultats finissent par tomber en 2017 puis sont confirmés 2018 :

  • European Tour:
    • 1 victoire au HNA Open de France
  • PGA Tour :
    • 2ème au Farmers Insurance Open (après un paly off d’anthologie avec Jason Day)
    • 3ème au Honda Classic
  • WGC :
    • 3ème au Dell Technologies Match Play

Bref, un golfeur européen capable de s’imposer n’importe où.

Sa sera sa première Ryder Cup mais au vu de ses performances en match play lors du WGC sa devrait aller.

Les forces du Noren :

  • Des performances constantes sur les deux tours ;
  • Un européen qui aime le match play;
  • Un gros caractère.

Les faiblesses du Noren :

  • Il en a pas montré dernièrement ;
  • Sa premier Ryder Cup.

Thorbjorn Olesen, le promesse européenne…

La promesse…

Le golfeur danois est la promesse d’un golf européen florissant, passé professionnel en 2009 et passé par le Challenge Tour, il s’est rapidement installé dans l’élite du golf Européen. Il avait du sauver sa carte, il y a deux ans mais semble habité par une nouvelle dynamique et une plus grande implication dans son golf…

Pas de grosse performance dans les Majeurs cette année excepté une 12ème place à The Open. Mais une victoire dans un Rolex Series, l’Italian Open et des bons résultats sur le Tour Européen ont scellés sa qualification direct dans les huit.

Çà sera aussi sa première participation à la Ryder Cup.

Les forces du Danois :

  • Un jeu qui semble être plus constant ;
  • Une résistance à la pression ;
  • Il connait le National.

Les faiblesses du Danois :

  • Sa première Ryder Cup.

Les captain’s pick du Thomas

Il restait un espoir pour qu’un frenchie se glisse dans la dernière porte ouverte. Mais, c’était en vain…

L’homme à déclaré, en direct de Londres (sic), qu’il cherchait de l’expérience. Donc à part Ian Poulter pour lequel il n’y avait pas de doute (victoire cette année sur le PGA Tour), les trois autres sont des concentrés d’expérience de Ryder Cup; Paul CaseySergio Garcia et Henrik Stenson.

Myster Ryder-Cup, Ian Poulter !!

Myster Ryder-Cup !!

Cet homme est un symbole pour toute l’Europe du golf !! Jamais nous douterons de l’engagement sans limite de Ian Poulter pour la Ryder Cup.

Depuis son installation en Floride et sa blessure à l’épaule ses performances n’étaient pas suffisantes mais sa saison 2018 signe sans doute un retour au plus haut niveau :

  • PGA Tour
    • 1 victoire à l’Houston Open
    • 7ème place au RBC Heritage
  • WGC
    • Dell Technologies Match Play, 5ème

Malheureusement, dans les Majeurs les résultats n’ont pas été à la hauteur. C’est pour ça que le garçon n’était pas initialement dans les huit.  Mais avoir une telle expérience de la Ryder-Cup et être capable de s’imposer chez les américains, ça a de la valeur. Voila donc les principales raison de son « pick ».

Les forces de Ian Poulter :

  • C’est le Myster Ryder-Cup ;
  • De belles performances sur le circuit américain.

Les faiblesses de Ian Poulter :

  • NA en Ryder-Cup.

Paul Casey, l’européen du PGA TOUR

Paul Casey !!

La encore un joueur qui sait « performer » sur les deux circuits bien qu’il soit installé depuis longtemps sur le circuit américain :

  • PGA Tour :
    • une victoire au Valspar Championship devant le Tigre ;
    • deuxième au Travelers Championship ;
    • cinquième au Wells Fargo Championship.
  • European Tour:
    • neuvième à l’Abu Dhabi HSBC Championship;
    • septième au Porsche European Open.
  • WGC :
    • T12 au Mexico Championship
    • T17 au Match Play Dell Championship

Bien évidement, les performances de l’anglais en majeur n’ont pas vraiment été à la hauteur de ses attentes à part une 15ème place au Masters. C’est la aussi pourquoi, il n’était pas dans les huit.

Mais l’anglais connait bien la Ryder Cup, ça sera sa troisième édition.

Les forces du Paul Casey :

  • Un grosse frappe de balle;
  • Golfeur européen qui s’est déjà imposé face aux américains;
  • Expérience de la Ryder Cup.

Les faiblesses Paul Casey :

  • Est capable de passer complètement à coté…
  • Ne connait pas le National.

Le frère de Sergio Garcia…

Le frère de Sergio Garcia …

Sur le coup, ce pick nous étonnes, voir nous fait un peur. En effet, les résultats de l’espagnol en 2018 sont catastrophiques…

Aucun CUT passés dans les Majeurs en 2018 !! Certes des places d’honneur sur le PGA Tour et quelque lumières lors des WGC. Mais pour le reste, Sergio Garcia est fantomatique et traverse cette saison comme un zombie.

Il est maintenant Papa et a de nouvelles responsabilités mais son niveau de jeux est particulièrement inquiétant.

Les forces du frère de Sergio :

  • Un joueur de classe mondiale ;
  • Une expérience et une « grinta » très utile en Ryder.

Les faiblesse du frère de Sergio :

  • Une saison 2018 catastrophique ;
  • Un niveau de jeu qui ne semble pas se redresser.

Henrik Stenson, dit Ice man !!

Ice Man !!

Un des pilier de l’équipe européenne mais qui n’était pas dans les points donc rattrapé par le Captain…

Après une victoire à The Open en 2017 et une opération au genou en fin de saison dernière, sa saison 2018 est plus difficile.

Cependant, il termine en Majeurs 5ème au Masters et 6ème à l’US Open. Il a confirmé ces bons résultats avec une 4ème place au Arnold Palmer Invitational et une 2ème place au WGC HSBC Champions.

Enfin, il a gagné un total de 8 points en Ryder-Cup, depuis sa première participation en 2006.

Les forces du Ice Man :

  • Un niveau de jeu plus que bon;
  • Un expérience de la Ryder-Cup ;
  • Il connait le National.

Les faiblesse du Ice Man :

  • Est-ce qu’il sera en forme ?

Alors ces héros européens, il te donne envie ?!?

Cette équipe est véritablement impressionnante avec le meilleur joueur du monde en 2018, Francesco Molinari. Elle est très bien complétée par des gars plus que solide, Justin Rose, Tyrell Hatton, Tommy Fleetwood, Jon Rahm ou encore Alex Noren. Certes, il n’ont pas tous l’expérience de Justin Rose en Ryder Cup mais ils sont capables de tenir la dragée haute aux joueurs américains. Est-ce que sa sera suffisant ? 

La réponse pourrait se trouver dans les éléments suivants :

  • Si Rory Mcllroy arrive a retrouver un niveau de jeu plus proche de son standing ça devrait grandement aider et être bénéfique aux joueurs européens ;
  • Le rôle des Captain’s Pick seront déterminant, comment vont ils être utilisés ? Est ce qu’il seront là pour coacher, conseiller ou jouer ? Au risque de créer des tensions dans l’équipe ?!? Si Ian Poulter joue, c’est un des huit qui ne jouera pas…

Enfin, la gestion et la stratégie de l’équipe seront aussi déterminantes.

The Golfiest

 

 

Le golf européen se balade !!!

Le festin européen est pour Francesco !!

 

Les golfeurs européens n’ont laissé que des miettes à leur collègues américains, Sud-Africains… En effet, cette semaine de compétition a vue deux européens s’imposer sur les deux plus gros circuits l’European Tour et le PGA Tour. Ce sont des nouvelles plutôt rassurantes pour les prochains tournois du Grand Chlem et la prochaine Ryder Cup. Des deux côtés de l’atlantique la bataille a été intense mais elle n’a pas forcément livrée les vainqueurs attendus… Par ailleurs, est-ce que d’autre golfeurs se sont révélés ? Est ce que les têtes d’affiches ont répondu présent ? Quid des petits frenchies ? La réponse de suite…

La fête du golf européen, remporté par Francesco Molinari !

Le BMW PGA Championship était le premier tournoi des Rolex Series de la saison 2018, il fait partie des 8 tournois les plus dotés du Tour. Tout le gratin de l‘European Tour était présent sauf Justin Rose et Jon Rahm engagés sur le PGA Tour. Même Ian Poulter était là alors qu’il n’aime pas particulièrement ce parcours de la banlieue ouest de Londres.

L’événement revêt une tel importance pour le Tour que le capitaine de la Ryder Cup en a profité pour faire des petites annonces… Ses vices capitaines sont donc… que des britaniques (sauf un suédois pour l’ambiance de la back-room) :

Les anglais en force… qui pensent à Thomas Levet !!

Le « cocu » de l’histoire est donc le golfeur français le plus expérimenté, Thomas Levet. Nous avons une pensé pour lui cas nous pensons qu’il a beaucoup fait pour le golf et la Ryder Cup en particulier. Mais bon, Thomas Bjorn en a décidé autrement et il a donné une petite pièce aux français en nommant deux assistant français qui n’ont par vraiment le palmarès de Thomas Levet…

Mais revenons à la compétition. Rory Mcllroy était attendu comme le messie et il n’a pas déçu sur les deux premiers tours (67 et 65) avant de marquer le pas lors du troisième tour en voyageant dans le « rough » et bien évidement en faisant des petites virgules au putting :

L’objectif était bien évidement de laisser revenir dans la course l’autre homme en forme du moment, l’italien Francesco Molinari, qui réalise un somptueux troisième tour (66) avec des approches et un petit jeu magnifique :

Malgré un troisième tour très médiocre Rory allait donc aborder le dimanche dans la dernière partie avec Francesco Molinari. Malheureusement, il n’a jamais vraiment fait illusion et est resté sur son jeu du troisième tour et par conséquent n’a pas pu empêcher l’italien de l’emporter :

Avec cette victoire l’italien :

  • remporte son cinquième titre (en 310 participations sur le Tour);
  • il va intégrer le TOP 20 mondial;
  • sa première victoire depuis celle de l’open d’Italie en 2016.

Par opposition, le « pauvre » Rory n’y arrive toujours pas le dimanche et ce malgré une très belle chemise rose…

C’est rose pour Rory le dimanche… mais ça marche pas !!

Et sinon les autres …

Le gars Noren, tenant du titre, termine troisième pendant que le Thailandais, Kiradech Aphibarnat termine cinquième avec le surpuissant sud africain, Branden Grace.

On observe aussi quelque revenant dans le TOP20 comme Rafa-Cabrera Bello (8 ème), Graeeme McDowell (12 ème) et Shane Lowry (15ème)… Bref des bons golfeurs que l’on avait perdu de vu depuis un certain moment et qui reviennent progressivement sur le devant de la scène. A cause de la Ryder Cup ? May be !

Pour le reste, le champs de joueur étant énorme, on retiendra la petite déception Tommy Fleetwood après un deuxième tour en 66, l’espoir était là. Mais un vilain troisième tour (77) a définitivement gâché les chances du joueur anglais. Tout comme l’ancien, Lee Westwood, qui n’avait plus joué depuis plusieurs mois (impératifs familiaux) était lui dans le TOP10 samedi soir et  avant de finir avec très mauvais quatrième tour (74) et terminé en 27ème position…

Enfin, le Ian Poulter, qui n’apprécie vraiment pas le parcours a terminé à 20ème place !!

What about les frogs ?!?

Douze français engagés dans ce tournoi. Seul 50% du cheptel a passer le CUT :

  • Sebastien GROS, 27 ème : grosse performance du français malgré deux derniers tours moyens…
  • Adrien SADDIER, 35ème : un 69 pour le dernier tour pour un solide performance ;
  • Mike LORENZO-VERA, 43ème : eh bien voila, le Mikey a passé le CUT à Wenworth !! Bravo !
  • Alexander LEVY, 52ème : c’est la déception, et pas vraiment une bonne nouvelle pour une éventuelle sélection ;
  • Matthieu PAVON, 64ème : un retour dans le grand bain après quelque CUT manqué (5). Bravo !!

Le reste est resté devant sa TV avec ou sans bière à regarder les autres. Eh oui, les Bourdy, Jacquelin, Havret,… ont raté la marche !!

Les bidons de la semaine

L’inquiétude est grande pour le belge Nicolas COLSAERTS qui ne passe plus de CUT, ne parlons plus de l’anglais Danny WILLETT qui lui s’enfonce de plus en plus, pas de CUT non plus…

Par ailleurs, Martin KAYMER, Joost LUITEN et Tyrell HATTON rejoignent le peloton des bidons, il n’ont pas non plus passé le CUT.

 

Eh c’est qui qui WIN, c’est Rosey !!

Pendant ce temps là, sur le PGA Tour, Justin Rose remporte son neuvième titre !!

Le FORT WORTH INVITATIONAL est le tournoi qui conclut le TEXAS SWING (série de 3 tournois se déroulant au Texas). Il a été fondé en 1946 ce qui lui donne un peu de légitimité. Mais surtout, c’est le parcours de l’immense champion Ben Hogan le local de l’étape qui a remporté ce tournoi seulement cinq fois…

Le petit Ben et son club !!

Une autre particularité de ce tournoi du PGA Tour est qu’il a autorisé la joueuse Annika Sörenstam à le jouer en 2003. Elle n’a malheureusement pas passé le CUT. Enfin, ce tournoi est hébergé sur le même parcours depuis le début. Ce par 70 d’un peu plus de 6,4 km a été « désigné » par les architectes John Bredemus et Perry Maxwell. C’est un parcours à l’ancienne avec des petits greens très bien défendus et qui ne nécessitent pas de sortir la « babatte » à chaque mise en jeux.

Deux stars du circuit européens étaient engagés sur ce tournoi, l’anglais Justin Rose et l’espagnol Jon Rahm. Le reste du champs de joueurs était majoritairement américains avec les quelques Sud-Africain habituels.

Le suspens n’a pas durée longtemps, l’anglais a rapidement pris les commandes du tournoi en appliquant son plan de jeu (i.e. les fairways et les fairways). Ces scores (66-64-66-64) reflètent qu’il ne s’est pas trompé. Par ailleurs, ses statistiques sur la semaine révèlent une qualité de jeu exceptionnelle : 306 yards de distance moyenne au drive (279 mètres), 80% de greens en régulation…

Il a donc conclut sa victoire par un quatrième tour magnifique :

Justin Rose égale le record de victoire sur le PGA Tour d‘un certain Nick Faldo… Il remonte à la troisième place du classement mondiale et n’est finalement jamais sorti du TOP20 mondial depuis 2012. La balade du Rosey !!!

Quid des autres ?

La première bonne surprise vient de Brooks Koepka qui revient à son meilleur niveau après sa blessure (292 mètres en distance de driving moyenne, 59% de précisions au driving et 70% de greens en régulation). Le floridien s’est baladé, il n’y a qu’a regardé son deuxième tour (63) :

Malgré un quatrième tour brillant (encore 63) il n’a pas pu empêcher l’anglais de s’imposer.

La deuxième surprise est sud américaine, il y a d’abord Emiliano Grillo l’argentin n’est plus vraiment un nouveau sur le PGA Tour et termine à la troisième place. Il a été à la lutte jusqu’au bout mais l’anglais était trop fort. Et la petite dernière merveille chilienne, Joaquim Niemann (ancien n°1 amateur) qui termine à la 8ème place. Ce fantastique résultat lui permet de se qualifier pour le Mémorial, le tournoi de Jack Niklaus qui commence cette semaine.

Enfin, le Rambo Jon Rahm termine à la 5ème place mais avec beaucoup trop de déchets pour espérer l’emporter.

Et les bidons de la semaine sont…

Plusieurs vainqueurs des semaines précédentes n’ont pas réussit à passer le CUT, sans soute un relâchement naturel : Aaron Wise, Webb Simpson, …

Enfin Zach Johnson n’a pas non plus réussit à passer le CUT alors que ce parcours est plutôt fait pour son type de jeux.

The Golfiest

 

 

 

Captain America, alias Patrick Reed, remporte le Masters !!

Patrick dans les bras de sa mère… Non, je déconne, de son « caddie » !!

 

Le Masters d’Augusta (Georgie – USA) s’est terminé par la victoire de l’américain Patrick Reed, plus connu sous le pseudo Captain America !!

Captain America, le vrai !!

Alors, oui, le Texan à une réputation (passée) sulfureuse mais son jeu, durant ce Masters, a été exceptionnelle. En effet, produire 3 premiers tours (69, 66, 67) d’un tel niveau à Augusta est tout simplement incroyable. Son dernier tour, dimanche, la tension aidant, n’a pas été aussi bon mais lui a permit de l’emporter. Il s’est imposé grâce à  ses mises en jeux, la qualité de son « wedging » et bien sur avec un putting royal. Enfin, sa force mentale a été déterminante dans le dernier tour, puisqu’une grande partie du public a affiché, sans l’ombre d’un doute, son soutien à Rory McllroyPatrick Reed s’est sans doute servi de cette adversité (comme celle d’une partie des médias) à son encontre pour trouver plus facilement la motivation nécessaire !!

Au delà de la performance du Texan, il y a ce détail particulier sur son équipement… En effet, Patrick Reed n’a pas de contrat avec un équipementier pour ses clubs ou ses balles. Il n’a pas renouvelé son précédant contrat avec Callaway. Il l’a très bien expliqué, CNBC, le lendemain de sa victoire :

« Je voulais essayer quelque chose de différent cette année », a déclaré Reed. « Il y a tellement de grand équipementiers. Quand vous faites un « deal » comme celui-ci (sous entendu avec un équipementier), vous êtes bloqué, vous devez utiliser le même équipement. Il est difficile de croire qu’il y a une entreprise qui fabrique 14 clubs parfaits et une balle de golf parfaite pour chaque joueur. » 

« Donc, ce que j’ai fait cette année, j’ai signé un partenariat avec Nike uniquement pour les vêtements, cela m’a libéré pour utiliser tout l’équipement que je veux. Je suis en mesure de mettre 14 clubs et une balle de golf dans mon sac de golf qui, selon moi, me conviennent parfaitement. »

Et sinon, le Patrick avait quoi dans son sac pour gagner ce Masters :

Driver: Ping G400 LST (Aldila Rogue Silver 125MSI 70-X), 9.2 degrees

Bois-3 : Nike VR Pro, 15 degrees

Fer(3): Titleist 716 T-MB; (4): Callaway X Forged 13; (5-PW): Callaway MB1

Wedges: Artisan Golf (51, 56 degrees); Titleist Vokey SM5 (61 degrees)

Putter: Odyssey White Hot 3

Balles: Titleist Pro V1

Et là, normalement, si tu es un « aficionados du matos », tu te dis, mais je ne connais pas ces Wedges Artisan Golf. Nous non plus.

Pour ceux qui ne sont pas familiers d’Artisan Golf, c’est une nouvelle société fondé par Mike Taylor, un ancien de Nike. Taylor a presque 30 ans d’expérience dans l’industrie et a fait des wedges pour Reed quand les deux étaient avec Nike. Taylor a également fait des wedges pour Tiger Woods et Rory McIlroy, entre autres (rien que ça). Les clubs sont réalisés dans l’ancien centre Nike Oven à Fort Worth et, selon Taylor, ils ont travaillé ensemble pendant l’inter saison sur son équipement.

 

Pendant ce temps là, le prétendant au « Grand Slam », le nord-irlandais Rory Mclloy s’est complètement écroulé !!

Pourtant, il avait réalisé un troisième tour plein de promesses (65) avec des approches et un « putting » de grande classe.

Ce troisième tour était annonciateur d’une belle bataille puisqu’il le terminait par un birdie sur le 18. Ainsi, Rory était assuré d’être en dernière partie avec le Texan et n’était plus qu’à quelques coups de celui-ci avant le dernier « round ». Bref, un scénario idéal pour Rory, qui lui donnait la possibilité d’imposer son rythme et ainsi de se rapprocher de son « graal »…

Lors de la conférence de presse du samedi soir, Rory avait même joué au petit jeu « C’est P.Reed qui va à subir la pression… ». Bref, le grand classique, je n’ai rien à craindre il sera (le texan) beaucoup plus nerveux que moi…

Et bien, au vu du résultat, le nord-irlandais s’est complètement fait bouffer par l’enjeux et n’a pas réussit à produire un partie de grande qualité. Les mises en jeux ont été erratiques (la première sur le 1 était symptomatique), les coups de fers de plus en plus à gauche de la cible et un putting vraiment pas bon.

Enfin, dans ce sport si professionnel et demandant une grande résistance au « stress », on se demande pourquoi Rory Mcllroy est toujours accompagné d’un caddie amateur… Pour la lecture de certains putts ou la réalisation de certains coups ça ne doit pas aider…

Et sinon, les autres…

Je vous rassure tout de suite, il n’y avait pas de français engagé dans ce majeur !!

Rickie dans son jardin !!

Mais d’autres américains et deux européens se sont largement distingués. Commençons par le second (Rory termine 5ème), Rickie Fowler, a jusqu’au bout essayer, de pousser Patrick Reed à la faute. Il a terminé sur le 18 par un birdie  :

Mais ca na pas suffit, malgré deux derniers très bons tours de Rickie (65 et 67), l’écart creusé par le Texan n’a pas pu être rattrapé. Cependant, à la remonté du 18 par Rickie, on prend conscience que le chouchou du public était certainement pas le vainqueur Texan…

Le podium a été complété par l’inévitable, autre Texan, Jordan Spieth !!! Un dernier tour commencé sur les chapeaux de roue avec 2 birdies d’entrée… La suite, un 64 produit lors du dernier tour d’Augusta, une véritable performance… qui aurait été exceptionnelle sans ce « boggey » au 18 :

Enfin, l’inévitable suédois Henrik Stenson qui faisait son grand retour a terminé 5ème avec Rory Mclroy… Ce qui  sa meilleur performance dans cette épreuve !!

Vous constatez, comme nous, que le Masters a été dominé par les américains. Il reste encore 3 tournois du Grand Chlem pour voir les européens briller et constituer les forces vives de l’équipe Européenne pour la Ryder Cup.

Ah oui, nous allions oublié, l’un des favoris des « bookmakers », Bubba Watson, a terminé à la 6ème place.

Bubba Golf !!

Vivement le prochain Masters !!

The Golfiest.

 

 

Arnold Palmer Invitational (PGA)

Bay Hill Golf Club du 15 au 18 Mars 

Dans la banlieue d’Orlando (Floride USA) s’est joué l’un des plus important tournoi (médiatiquement parlant) du lucratif PGA Tour. En effet, c’est le tournoi du King, alias Arnold Palmer, disparu il y a maintenant presque 2 ans. L’événement était encore plus attendu du fait de la présence de Tiger Woods (vainqueur 8 fois de cet épreuve) et d’un champs de joueurs impressionnant (presque tous les 50 premiers mondiaux étaient là). Bref, le golf était à la fête !!

C’est l’Irlandais, Rory Mcllroy qui s’est imposé avec panache et cela malgré un cutt raté la semaine dernière…. et surtout, comme par hasard, un putting de fou !!

Bien évidement, Tiger Woods avait lancé une charge dont il a le secret… Tout allait bien, jusqu’au 15 où il a envoyé son Drive à gauche en hors-limite… C’était terminé pour la gagne, il ne lui restait plus que les places d’honneurs. Il terminera à la 5ième place. Toujours « Work in Progress ». Çà prochaine apparition sera au Masters !!

Les européens ont encore brillé. En effet, ils font 3 TOP 10 (avec Rory) :

  • Justin Rose (ENG) T3 ;
  • Henrik Stenson (Suède) T4.

Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup. Il faut noter aussi, que d’autres européens participaient à cette épreuve :

  • Sam Horsfield (ENG) T14;
  • Graeme McDowell (ENG) T22;
  • Martain Laird (SCO) T26;
  • Tommy Fleetwood (ENG) T26;
  • Ian Poulter (ENG) T36.

Un mention spécial au golfeur ingénieur Bryson Dechambeau qui termine deuxième à 3 coups de Rory. Mais il a joué la gagne avec ses clubs spéciaux tous à la même longueurs…

Enfin les deux bidons de la semaine sont aussi européens à savoir Luke Donald et Danny Willett qui n’y arrivent pas.

The Golfiest.

 

 

Pour qui la RACE TO DUBAI ?!?

Une semaine après le « WGC-HSBC Shangai« , le petit canaillou, Justin Rose a remis ça en s’imposant en Turquie pour le « Turkish Airlines Open ».

JR lors du derniers tours « Turkish Airlines Open »

Il était en course avec le  « Belgian Bomber«  (BB), Nicolas Colsaert, pour le titre jusqu’à la fin. En effet, les deux golfeurs avaient déposés leurs approches, sur le 18, à 2,5 mètres du drapeau pour faire un « birdie » et remporter le titre. Mais, seul, le joueur britannique a réussi à garder ses nerfs, pour rentrer le « putt » et remporter un 10ème trophée et se rapprocher de son compatriote Tommy Fleetwood.

Cela fait de Justin Rose, le troisième joueur à remporter un titre une semaine après une victoire au « WGC-HSBC Shangai« , après Tiger Woods et Rory Mcllroy.

Par conséquent, on peut se demander qui va remporter la RACE TO DUBAI ?

Il reste encore deux épreuves, le « Nedbank Golf Challenge«  et la finale à Dubai  « DP World Tour Championsip« . Ces deux épreuves vont se dérouler dans les quinze prochains jours et détermineront le meilleur joueur européen de la saison 2017.

Dès cette semaine, à partir du 9 novembre, le « Nedbank Golf Challenge » va lancer les hostilités. Ce tournoi, hébergé sur les terres et le Golf de Gary Player à Sin City (Afrique du Sud), va être le premier test.

Le parcours de 7831 yards (8535 mètres environ), ouvert en 1979,  a été « designé » par Gary Player « himself » et installé dans un ancien cratère volcanique. Il est entouré du Parc National de Pilanesberg ou gambadent des lions, éléphant, léopard… Bref, un endroit de toute beauté où un plateau déjà bien relevé va s’affronter dans cette avant dernière manche de la RACE TO DUBAI.

Le 18 du golf de Sin City.

Un absent de marque, tout de même, Justin Rose. L’anglais marque une pause d’un semaine pour faire un point avec son « coach » Sean Folley et son physiothérapeute, histoire d’arriver en forme à la « DP World Tour Championsip ».

L’an dernier, Alex Noren s’était imposé en revenant de six coups de retard après 3 tours. Il avait fini par s’imposer avec six coups d’avance…

Alex Noren, félicité pour sa victoire en 2016 !

Bien évidemment, son « putting » était au rendez-vous avec des « putts » magnifiques aux 1, 6, 7, 8 et 10 qu’il a complété avec un « Chip in » au 11 ! Un dernier tour d’anthologie pour Alex Noren.

Qui pourrait lui succéder ?

Bien difficile à dire étant donné les hommes en formes du moment. Cependant, je miserais bien sur le BB, Nicolas Colsaert.  Comme l’enjeux qui a augmenté au cours des dernières semaines les performances du Belge également. Avec quatre TOP 25 dans les cinq derniers événements dont la deuxième place au « Turkish Airlines Open » la semaine dernière, son jeux semble en place. Le BB essayera de convertir ses très belles performances en une première victoire, recherché depuis 3 ans.

Reconnu pour sa longueur de balles, Colsaert devrait être comme chez lui à Sin City avec ce parcours de 7831 yards (8535 mètres environ) et sera une vrai menace s’il continue à déployer son jeux du « tee-to-green » cette semaine. Classé 6ème en terme de distance au « Driving » (305.3 yards / 332 mètres) et cinquième en terme de « greens » en régulations (72%), tous semble régler pour voir une nouvelle belle semaine du BB.  So, Nicolas, Go, Fight, Win !!!

Nicolas Colsaert, BB !

Bon d’accord, mais qui peut encore gagner la RACE TO DUBAI ?

Alors que Tommy Fleetwood mène la RACE TO DUBAI de plus d’un million de points sur son poursuivant direct Justin Rose, 30 joueurs peuvent toujours mathématiquement remporter le trophée. La liste va jusqu’à l’anglais Lee Westwood qui occupe la 30ème place de la RACE.

Et qui peut finir dans les 10 premier ?

Chaque joueur dans le top 60 de la RACE TO DUBAI a une chance mathématique de terminer l’année dans le TOP 10. Il est a noté que Rory Mcllroy, ayant terminé son année en vue de se remettre d’une blessure à la côte il y a un an, sera très probablement éliminé des dix premiers. Il occupe actuellement la dixième place, dans la dernière place éligible pour une part du « BONUS POOL » de cinq millions de dollars. Ce sera seulement la deuxième année depuis 2010 que McIlroy a terminé à l’extérieur du TOP 10 des classements de fin de saison, ayant terminé 35ème en 2013.

Cependant, c’est toujours l’anglais Tommy Fleetwood qui reste à la tête du classement avec 4.114.088 points, tandis que Rose est désormais deuxième avec un total de 3.979.249 points et Sergio Garcia troisième avec 3.184.581 points.

 

JUSTIN THOMAS, from the back nine !

Le vainqueur du dernier Grand Chelem de la saison, le PGA Championship, est donc l’imprévisible Justin Thomas !!

Ce jeune américain de 24 ans, originaire de Louisville dans le Kentucky rejoint donc ses illustres aînés, Tiger Woods, Jack Nicklaus,… en s’imposant aussi jeune dans un tournoi Majeur.

Il faut savoir, que très tôt, cet américain s’est illustré en devenant le troisième plus jeune joueur (16 ans 3 mois et 24 jours) à passer le « cut » d’un tournoi de la PGA en août 2009 (i.e. Wyndham Championship). Il est aussi le fils du « Head Pro » du « Harmony Country Club » à Ghosen dans le Kentucky.

Il est passé professionnel en 2013 et a obtenu sa carte sur le Web.com Tour via les « qualifying school ». Il a gagné son premier titre professionnel au « National Children’s Hospital Championship » en 2014. Justin Thomas finira cinquième de la saison régulière 2014 du Web.com Tour, et troisième après les Web.com Tour Finals, et obtiendra ainsi sa carte pour le PGA Tour pour la saison 2015.

Il obtiendra sa première victoire, sur le PGA Tour, le 1st novembre 2015 en remportant le « CIMB Classic » de Kuala Lumpur, Malaisie. Le tout, en devançant d’un coup l’australien Adam Scott. Thomas a défendu avec succès son titre en 2016 pour son second titre sur le PGA Tour.

Il faisait partie des potentiels favoris choisis par la presse américaine pour ce dernier majeur. En effet, il s’était imposé deux semaines de suite en début de saison:

  • 8 janvier 2017, il remporte le « SBS Tournament of Champions », avec 3 coups d’avance sur le japonais Hideki Matsuyama ;
  • 15 janvier 2017, il remporte le « Sony Hawai Open », avec 7 coups d’avance sur l’anglais Justin Rose.

Sinon, que connait-on du bonhomme :

  • Justin Thomas est en fait un « enfant » de Tiger Woods… il rêve de jouer sur le PGA Tour depuis qu’il a vu, à 7 ans, le grand Tiger s’imposer en 2000 au « PGA Championship » de Vahalla. Justin Thomas a une cassette VHS du tournoi qu’il estime avoir regardé une cinquantaine de fois ;
  •  Justin Thomas passait la plupart de ses journées d’été a jouer au golf pendant que son père de professeur de golf, travaillait. A la fin de la journée, ils jouaient en faisant des petits challenges pour un dollar ;
  • Il pourrait être déjà le joueur de l’année 2017, avec 3 victoires (déjà) sur le PGA Tour, incluant un 59 lors de sa victoire au « Sony Open » et ensuite un 63 à l’US Open de Erin Hills. La victoire au PGA Championship, lui permet d’être le joueur avec le plus de victoires parmi tous les vainqueurs de majeur cette année (i.e. Sergio Garcia, Bruce Koepka, Jordan Spieth) ;
  • Avec seulement 145 « pounds » ( 65 Kg), Justin Thomas est l’un des plus gros frappeurs sur le Tour. C’est complètement dingue de penser que Justin Thomas puisse envoyer la balle aussi loin. Il est classé premier en distance au « Driving » lors de cette semaine Quail Hollow (328 yards = 299 mètres) et 7 ème sur le PGA Tour cette année (310 Yards = 283 mètres, 10 yards de mieux que la moyenne). Je vous invite à regarder cette petite vidéo, vous allez halluciner :

  • C’est un des «potos » de Jordan Spieth et cela depuis qu’ils ont fait l’Evian Junior Masters en France quand il avaient 14 et 13 ans.

Et sinon comment s’est dessinée la victoire de l’extra terrestre…

Au départ du dernier tour, Justin Thomas étaient dans le Top 10 (4ème) à 2 coups de la tête (comme Luis Oosthuizen), occupée par l’américain Kevin Kisner à – 7 sous le part. Par ailleurs, plusieurs fins limiers n’étaient pas loin comme Chris Stroud, Hideki Matsuyama (à 1 coup) Francesco Molinari, Gary Woodland, Patrick Reed… étaient eux à 5 coups de la tête, donc rien n’étaient joué….

Malgré un début de partie mitigée, 2 « bogeys » lors des 3 premiers trous, la suite sera beaucoup plus lumineuse. Il a reconnu, que son début (i.e. Drive dans le bunker) était sans doute du à l’adrénaline et à sa volonté d’en découdre….

Ensuite, les choses sont rentrées dans l’ordre puisque il a fait « birdie » au 7 et au 9, ce qui lui a permis de revenir à – 6 et d’être placé pour la dernière ligne droite. Enfin, il a enchaîné un « back-nine » de folie avec 3 birdies dont un superbe sur le par-3 du 17 (de 221 yards) avec un drapeau particulièrement difficile. Il a suffit à Justin Thomas un « petit » coup de fer 7 et d’un putt et il était ainsi « leader » avec 3 coups d’avance… Ainsi, il a pu finir avec un « bogey » au 18 et de remporter la mise.

Pendant ce temps, Kevin Kisner sombrait à + 3 pour la journée (cruel après avoir mené durant les 3 premiers jours) et Hideki Matsuyama à +1 échouait à nouveau dans sa quête de premier majeur :

TOP 10 du PGA Championship 2017

On peut donc tirer le bilan suivant de ce dernier majeur :

  • Patrick Reed (Captain America) : un dernier tour à 67 avec ses « fist – pumps » habituelement réservés à la Ryder Cup… ont enchanté les spectateurs. Malheureusement, un  » bogey » pour finir lui coûte la deuxième place en « solo ».
  • Luis Oosthuizen : malgré un dernier tour à 70, il termine 2 ème, encore une fois d’un majeur…En effet, le Sud Africain a terminé deuxième dans les quatre majeurs…
  • Rickie Fowler : lors du dernier tours, il a fait quatre « birdies » consécutivement entre le 12 et le 15 pour se rapprocher momentanément des « leaders ». Cela s’est avéré trop court et trop tardif. Mais son 67, lui a donné son septième TOP 5 dans un majeur… S’il regarde en arrière, pour savoir pourquoi il n’est pas vainqueur cette semaine, il doit juste se retourner vers son premier tour et ce TRIPLE « bogey » sur le 5…
  • Rory Mcllroy : Il a eu un solide dimanche pour passer dans le Top 25, mais après cette blessure à la côte qui l’a dérangé toute l’année, quoi faire ? Le quadruple vainqueur de majeur a déclaré qu’il retourne en Irlande du Nord pou voir son entraîneur et évaluer son planning pour le reste de la saison : « Je ne sais pas ce que je vais faire. Vous pourriez ne pas me voir jusqu’à l’année prochaine. Vous pourriez me voir dans quelques semaines » (source GolfDigest).

Bien évidement, on ne va pas oublier notre petit Frenchy, Alexander Levy, qui n’a malheureusement pas passé le « cut »… Pourquoi ? Difficile à dire… Son « driving », un de ses points forts n’était pas au rendez-vous. Mais comment expliquer qu’un déjà multiple vainqueur sur le Tour Européen ne passe pas le « Cut », je ne comprends pas. Un problème mental  ?

Cela met encore plus en valeur la performance de Mike Lorenzo-Vera, qui a passé le « Cut » à l’Open…

Alors, félicitations à Justin Thomas que l’on devrait voir briller (encore) dans peu de temps…

2017 PGA Championship, pour qui ?!?

Alors que le dernier majeur de la saison va se jouer cette semaine, la presse américaine se lance dans ses habituels pronostics. Vous trouverez ci-dessous leurs prédictions :

Tournament Predictions: 2017 PGA Championship

On a d’un côté les « experts » qui choisissent les favoris suivants: Rickie Fowler, Hideki Matsuyama, Xander Schauffele, Kevin Kisner et Jordan Spieth. De  l’autre côté les « professeurs » qui eux choisissent leur poulain: Dustin JohnsonRory McIlroyJordan Spieth, Henrik Stenson et Jon Rahm. Et enfin, les « lecteurs » (les gars comme toi et moi) ont désigné leur chouchou: Hideki MatsuyamaRickie FowlerJordan Spieth, Dustin JohnsonJustin Thomas.

Pour ma part, je mettrai bien une pièce sur D. Johnson (si il retrouve son groove…), Rory Mcllroy (s’il retrouve de la justesse avec ses « wedges » et son « putting », évidement), Jordan Spieth (pour l’histoire)  et l’imprévisible Justin Thomas.

 Les autres me semblent pas vraiment dans le coup ou un peu fatigués.
Allez, rajoutons quand même, le belge Pieters Thomas.
Qui vivra verra ! Alors rendez-vous dimanche 13 voir lundi 14 août….

ブラボー, Hideki Matsuyama !!!

Le joueur japonais, Hideki Matsuyama , n°3 mondial s’est donc imposé lors du dernier  « Bridgestone Invitational », une des épreuves du Championnat du Monde de Golf (World Golf Championship). Celle-ci se déroulait sur le parcours sud du « Firestone Country Club” à Akron dans l’Ohio :

Le joueur japonais a remporté le tournoi avec brio puisqu’il a égalé le record du parcours (61 coups) lors du dernier tour. Il rejoint ainsi un illustre champion qui s’est imposé 8 fois sur ce même parcours, Tiger WoodsTiger qui ?!?

Hideki Matsuyama n’est plus un inconnu des fans de golf. C’est un joueur qui n’a cessé de progresser pour finalement s’installer dans le top 10 des joueurs mondiaux.

Il fait partie de ces joueurs qui ont commencés très tôt le golf (à 4 ans) grâce à son père. Ensuite, bien après en 2010, il a gagné le Asian Amateur Championship sur un score de 68-69-65-67=269. Ce qui lui a permis de participer en tant qu’amateur à son premier Masters en 2011. Il est devenu, ainsi, le premier amateur japonnais à participer à un tel événement. Durant cette même année 2011, Matsuyama a gagné la médaille d’or des jeux mondiaux universitaire et aussi défendu avec succès son titre de Asian Amateur Championship…

Bref, en 2012, il devient n°1 mondial amateur et passe professionnel dans la foulée. Les résultats ne vont pas tarder à arriver et dès 2014, il décroche sont premier titre :

  1. Juin  2014, remporte le Memorial Tournament en Playoff contre Kevin Na ;
  2. Février 2016, remporte le  Waste Management Phoenix Open en Playoff contre Rickie Fowler ;
  3. Octobre 2016, remporte le WGC-HSBC Champions avec 7 coups d’avance sur Daniel BergerHenrik Stenson ;
  4. Février 2017, remporte à nouveau le Waste Management Phoenix Open en Playoff contre Webb Simpson.

Par ailleurs, il s’adjugera en 2015 la cinquième place du Masters 2015, ce qui reste sa plus grande performance en Majeur !

Le “top 10″ de la dernière victoire de Matsuyama au WGC est donc le suivant :

Lors de ce tournoi, le belge Thomas Pieters (finalement 4ème) aurait pu s’imposer. En effet, celui-ci est parti en dernière partie avec l’américain Zach Johnson (qui n’a plus gagné depuis 2016). Mais à mi-parcours, le belge à continuer à égarer ses mises en jeux dans le “rough” particulièrement difficile. Le résultat ne s’est pas fait attendre, “bogey” aux trous 8 et 9 et un agacement du belge particulièrement visible… Cela, bien évidement, ne lui a pas permis de revenir dans la partie. 

Il est a noté que son partenaire du jour, Zach Johnson, avait des “putts” (au 15 et au 16) qui auraient dû lui donner une occasion d’accrocher un Palyoff avec le japonais. Mais l’américain n’était pas dans un bon jour, il a manqué ces “putts”.

Par ailleurs, on a pu observer avec bonheur, la précision des « drives » monstrueux de Rory Mcllroy. L’irlandais se présentait avec un nouveau « caddy » sur son sac. En fait, un ami de longue date. Le résultat est sans appelle, 52 des 56 mises en jeux (hors par 3) ont dépassé les 300 yards (274 mètres). Il est sur cette semaine le premier « driver » avec une distance moyenne de 328 yards, un peu plus de 10 yards de plus que Jason Day à “seuleument” 319 yards.

Mais le “driving” ne fait pas tout. Même si Rory a dominé les débats aux départs de ce tournoi, Zach Johnson finit à la 53 ème place sur cet exercice (296 yards) mais termine 4 coups devant l’irlandais !!

Le retour des “driving irons” !?!

Alors que le numéro 1 mondial, Dustin
Johnson
a « claqué » le plus long drive depuis 2013 (493 yards = 450 mètres), ce jeudi :

Des clubs sont réapparus
lors du précédant The Open. Je veux parler des « driving
irons ».
Même, si par exemple, la maque PXG (Parsons Xtrems
Golf) les a remis au goût du jours, il y a quelque semaines, avec la
sortie des PXG 0311X :

Ces « driving
irons » étaient plutôt le standard, notamment sur le PGA
Tour,
mais ils ont commencé à disparaître dans les années 1980.
En effet, l’arrivé des clubs dit « hybrides » dans les
années 1990 et 2000 ont poussé les clubs « Fer 1 » et
« Fer2 » (i.e. « driving irons ») vers
l’oubli. Et comme les clubs et les balles se sont améliorés – et
les « lofts » sont devenus plus forts sur l’ensemble des fers – les joueurs puissants frappaient leur « fer 3 »
et « fer 4 » alors que les générations précédentes
frappaient les « fer 1 ».

Mais il y a quelque
années, certains joueurs ont commencé a utiliser à nouveau, ces
« driving irons » (i.e. « fer 2 et 3 »))
mais avec des « lofts » plus important.

Alors pourquoi un soudain
regain pour ces fers ?
Les fabricants ont amélioré leur
capacité à manipulé le centre de gravité dans ces fers. Ainsi,
ils peuvent générer plus de vitesse de balle avec les fers
d’aujourd’hui.

Contrairement aux
illustres ancien Arnold Palmer, Jack Nicklaus and Ben Hogan qui
jouaient des « Fer 1 et 2 » limitent injouable
aujourd’hui.
La plupart des fers 1 et 2 modernes ont une « masse »
supplémentaire positionnée au niveau de la tête.
Bien souvent sous
forme de vis de poids, de tungstène ou de masse ajoutée. Cela
facilite l’élévation de la balle.

Cependant, le vol de la
balle des « driving irons » reste plus bas que celui des
« hybrides » ou des « bois de parcours », par
conséquent les coups dans le vent restent dans la ligne et vont plus
loin après atterrissage.

Ces fers modernes sont creux, de sorte
que la zone de frappe fléchit plus efficacement à l’impact et
produise plus de vitesse de balle :

Enfin des avancements
dans les « shafts » ont également rendu plus faciles
l’utilisation de ces « driving irons ».
En effet, la
plupart des joueurs professionnel utilisent pour ces types de fers,
des « shafts » en graphites qui sont plus légers.

Ainsi, l’irlandais Rory
Mcllroy
a commencé le premier tour de The Open avec le club de
TalorMade le « Tour Preferred UDI 1-iron » monté avec un
« shaft » graphite (Project X HZRDUS). Sur le
« practice » du tournoi, l’ancien numéro un mondiale a
enchaîné des balles tendues avec son nouveau jouet. Ces balles
basses ont quand même atteint les 250 mètres.

On a vu aussi, plutôt dans l’année,
l’australien Jason Day jouer un « driving iron » (i.e.
Fer 2) lors de l’US Open 2017 :

Alors que ces « driving
irons » ne sont pas une réelle nouveauté, ils ont le
mérite de faire réfléchir ceux qui ont la fâcheuse tendance à
arroser avec leur « driver » ou bois de parcours, et ceux
qui aiment le jeu de fers longs.

En
effet, le « driving iron » (i.e. Fer 1) de Mcllroy est
beaucoup plus facile à frapper que les clubs de Nicklaus et ses
pairs utilisés dans les années 1970, mais ce n’est pas pour tous le
monde. 

Les « driving irons » sont réservés aux golfeurs qui ont une vitesse de swing élevée et avec un bon contact de balle !!

 

200 mètres tout droit depuis le tee, beaucoup plus
facilement… ça reste à voir. Et ça pourrait servir depuis le
“rought” propre, lors de bons lies…Why not ?

Si
jamais vous avez besoin de plus de détails techniques, je vous invite
à allez voir des tests très détaillés basés sur
des données Trackman :

ARE
YOU A CANDIDATE FOR A DRIVING IRON ?

A la fin, c’est Jordan Spieth qui gagne !!!

Encore une fois, l’Open Britanique (The Open) nous a réservé un dénouement sans pareil.

Au départ de la dernière partie, l’avance confortable du jeune Texan, Jordan Spieth, par rapport à ses adversaires ne laissait guère de doute sur l’issue. Bref, un nouveau tournoi du Grand Chelem allait orner son palmarès déjà prometteur (i.e. 2 tournois du Grand Chelem à 24 ans) !!

Mais c’était sans compter sur l’enjeux d’une dernière partie lors d’un dernier tour d’un tournoi du Grand Chelem. En effet, rapidement Jordan Spieth est apparu nerveux et pas dans le coup. Des mises en jeux approximatives et des « putts » faciles ratés, ce qui n’est pas dans l’habitude du meilleur « putter » du monde. Il a même semblé blessé à un moment dans cette partie.

Ainsi, à mi partie, Matt Kuchar, son partenaire de jeux et concurrent direct est revenu à sa hauteur (8 coups sous le par). Tout était à refaire !!

Puis, comme l’avait laisser présage son début de partie, Jordan Spieth envoya sa mise en jeux du 13 dans le décor… (i.e. le « rough » ou les hautes herbes, le début des problèmes pour le golfeur).

Tous les témoins de ce fait de jeux, on immédiatement fait le parallèle avec ce qui est arrivé à Jordan Spieth lors du Masters 2016.  Tous laissait croire qu’il était à nouveau en train de perdre « mentalement » un nouveau tournoi du Grand Chelem.

Mais s’était sans compter sur l’immense champion qu’est Jordan Spieth. Après avoir limité les dégâts sur ce trou n°13, un « bogey » (i.e. 1 coup au-dessus du par) seulement, il a enchaîné une grande performance !!!  En quatre trous (14,15,16,17), il a repris le contrôle du tournoi et s’est assuré la victoire: « birdie », « eagle », « birdie », « birdie » !!!

Son adversaire du jour ne pouvait plus qu’assister impuissant à l’exploit.

Sinon, les autres :

–  Rory Mcllory, après un début de tournoi catastrophique comme on pouvait imaginer (cf. précédant post). Il termine 4ème en jouant su mode alternatif !! Étonnant, avec la tenue de TITI (et Grosminet) pour le dernier jour :

–  Michaël Lorenzo-Vera, seul français qui était qualifie pour le weekend termine à la 62ème place mais a engrangé des points et de expérience.