« Non, tout ce dont je rêvais c’était de manger. » A. Cabrera

L’Argentine a perdu son plus talentueux golfeur encore en activité.

Angel Cabrera lors de sa victoire au Masters en 2009

Par la même occasion, les golfeurs du monde entier, se voient privés d’un golfeur de grand talent et au palmarès phénoménal. Les derniers mois, ont été particulièrement désagréables, surtout lorsque vous connaissez le talent de ce golfeur, son petit jeu et ses coups de fers exceptionnels. Le tout mis en perspective par l’histoire du bonhomme.

En effet, toute la presse s’intéressant au golf n’a pas manqué de relater la descente aux enfers du joueur argentin. Pris dans des affaires judiciaires importantes, il semble peu probable que celui-ci s’en remette.

Angel Cabrera lors de son arrestation au Brésil en Janvier 2021

Cependant, il est important de rappeler l’histoire de ce talent golfique qui va disparaitre.

La survie et rien d’autre

Angel Cabrera en 2010

Vivre en étant pauvre on peut s’en sortir. Vivre en étant pauvre et abandonné par ses parents, l’équation parait beaucoup plus complexe. Enfin, si l’unique parent qui reste vous élève en vous faisant clairement comprendre que vous ne comptez pas, vos chances deviennent minimes. Pourtant, c’est le début de l’histoire d’Angel Cabrera dans un quartier de Mendiolaza, en Argentine, une ville au nord de la grande ville de Cordoba.

Cette pauvreté est le socle d’Angel Cabrera, qui a dû se débrouiller seul et se faire seul. Pour commencer, il a appris à être un cuisinier autonome bien avant d’être golfeur :

« Quand vous grandissez plus pauvre que pauvre en Argentine, vous ne possédez pas de réfrigérateur. Vous devez donc acheter de la nourriture tous les jours. Et pour t’aimer, tu dois apprendre à cuisiner pour toi-même. »

Angel Cabrera

Cette construction se retrouvera tout au long de sa carrière de golfeur, puisque ses victoires les plus importantes ont été glanées en « playoff ». La peur qui vous saisit lors de ces moments-là, Angel a appris à la gérer lors de cette période-là aussi :

« Quand tu grandis affamé, tu n’as peur de rien. »

Angel Cabrera

Tout le monde doit avoir une base et la sienne était la rue. Il a dû apprendre à se défendre dans la rue. Bref des choses que vous n’apprenez pas à l’école…

Les débuts golfiques

Comme beaucoup de golfeurs d’une certaine génération, il a commencé comme caddie. A l’âge de 10 ans, il a commencé à caddier au Cordoba Country Club, en marchant quasi 5 kilomètres dans chaque sens pour s’y rendre et revenir. Son premier repas de la journée était le petit pain dur et la tasse de cacao que le club servait aux caddies à leur arrivé.

Dans ce club, il y a un grand nombre de golfeurs. Dans les cours, il y avait un grand nombre de caddies et de golfeurs professionnels. Il n’y avait pas de caméras vidéo à l’époque. Vous vous leviez juste sur le premier tee et jouiez. Vous appreniez à swinguer avec rythme.

A l’opposé de sa rudesse et de ses éclairs de colère issue de cette éducation atypique, il y avait une politesse exagérée, presque une courtoisie, pour laquelle Cabrera était réputé pendant ses jours de caddie à Cordoue. C’était un savant du métrage, mais ses clients valorisaient encore plus le calme qu’il dégageait en quelque sorte et capable de leur transmettre lors des tours de golf.

Alors le parallèle avec l’immense Ballesteros est immédiat puisque ce dernier a grandi comme caddie à Santander et ça tombe bien puisque qu’il a eu une grande influence sur Cabrera. Lorsque Cabrera a joué pour la première fois en Europe, il jouait des tours d’entrainement avec Ballesteros.

« Seve n’était pas un gars qui vous apprenait beaucoup, mais je le regardais, et chaque fois que j’avais l’occasion de jouer avec lui, je le faisais. »

Angel Cabrera

Le professionnalisme

Angel Cabrera, devient golfeur professionnel à 20 ans en 1989. Il commence sur le Tour Européen, il tentera plusieurs fois les Q-Schools (épreuves qualificative) avant de se qualifier en 1996. Il gardera facilement ses droits de jeux les années suivantes. Il remportera sa première victoire l’Argentina Open sanctionné par l’European Tour. Il a d’ailleurs gagné trois fois sur ce Tour. Son plus gros coup en Europe restera sa victoire, en 2025, du BMW Championship à Wentworth.

Il a aussi brillé sur le Latin America où il a gagné sept titres.

En 2005, il atteint son plus haut classement mondial, 9ième. Il est à l’époque le golfeur d’Amérique latine, le mieux classé avant l’émergence d’autre joueur comme Camillo Végas et Andrés Romeo.

Les deux Majeurs

US Open 2007

Angel Cabrera en 2007 lors du dernier tour de l’US Open

Cabrera a obtenu ses droits de jeux complets sur le PGA Tour en 2003. Même s’il n’arrivait pas à s’adapter à la vie américaine, à l’image de son « mentor » Seve, il participait à un minimum de tournois pour garder sa carte.

Avec tous les voyages vers et depuis l’argentine, il est facile de comprendre pourquoi l’irrégularité est une marque de fabrique du jeu de Cabrera.

Dès le British Open 1999 à Carnoustie (T4), Cabrera a commencé à apparaître dans  les « leaders-board » des majeurs.

Son talent lui a permis de remporter cet US Open 2007. Ses aptitudes naturelles à frapper des coups de fers exceptionnels et sa puissance sans effort apparent, illustrée par son légendaire drive de 346 yards sur le 72e trou de l’US Open à Oakmont l’ont mis en bonne position. Bien sûr, sa grande faiblesse le putting aurait pu l’éloigner du graal. Mais comme il l’a si bien expliqué:

« A Oakmont, je n’ai pas eu une bonne semaine de putting, mais les greeens étaient si durs que personne ne faisait de putt. »

Angel Cabrera

Ainsi, Cabrera est devenu le premier joueur argentin à remporter l’US Open et le deuxième à remporter un tournoi majeur, rejoignant Roberto De Vicenzo, qui a remporté le British Open en 1967 au Royal Liverpool (Hoylake). Cabrera a reçu l’Olimpia de Oro 2007 en tant que sportif argentin de l’année.

Masters 2009

La veste verte pour Angel Cabrera

Quelque semaine avant son succès à l’US Open, il a fait la rencontre avec Charlie Epps, coach Texan et disciple du grand Claude Harmon. La faiblesse du jeu d’Angel Cabrera étant le « putting », ils ont spécialement travaillé ce secteur.

Le coach Texan a fait de ce virtuose du golf mais qui ne comprenait pas comment putter un meilleur putter. Comment ? En lui inculquant une certaine discipline de travail sur ce secteur…

Cabrera a commencé à faire des centaines de putt (à 1, 5 mètres), s’il ratait au 79ième il recommençait…

« A Augusta, j’ai passé tellement d’heure sur les greens, toujours un heure sur le putting green avant de jouer, et beaucoup de putting lors des jours de practice. »

Angel Cabrera

Ainsi, après avoir vaincu Oakmont à l’US Open 2007, Cabrera est devenu un double vainqueur majeur à Augusta National en réalisant les putts que Woods fait habituellement lorsqu’il le faut pour faire birdie ou sauver le par. Tout le monde se souviendra de son sauvetage du par au 18, avec un put de 1,2 mètre au 72e trou et de 1, 5 mètre lors du play-offs à trois (avec Chad Campdell et Kenny Perry).

Cabrera etait l’un des trois membres actifs du PGA Tour qui ont remporté à la fois l’US Open et le Masters; comme par exemple Tiger Woods et Jordan Spieth.

Il ne sera pas loin de remettre ça lors du « playoff » en 2013 contre l’australien Adam Scott en sortant presque un « chip-in » sur le premier trou de playoff… On connait la suite, c’est l’australien qui s’est imposé sur le 10.

Angel Cabrera et son fils Angelito lors du Masters 2013

C’est d’ailleurs à Augusta où il a eu les meilleures performances en majeur, 5 Top10 entre 2001 et 2013.

Conclusion

« Quand vous gagnez près de 40 tournois dans le monde, vous pensez que vous devez être assez bon. Mais avec une victoire majeure – non, la deuxième victoire majeure – vient un sentiment de soulagement. Vous étiez bon. Vous êtes bons. Vous comprenez, enfin.« 

Angel Cabrera

THE GOLFIEST

Brooks Koepka, la victoire en sifflotant…

La victoire !!!

L’US Open 2018 s’est déroulé du 11 au 17 juillet au Schinnecock Hills Golf Club. dans la banlieue de New-York. Pour ce deuxième Majeur de la saison, toutes les attentes étaient permises. Mais la surprise a été de taille puisque vainqueur de l’édition 2017, Brooks Koepka, s’est a nouveau imposé. Un exploit de taille, déjà réalisé il y a maintenant une trentaine d’année par un certain Curtis Strange.

Mais quant est-il des autres « candidats » ? Est-ce que Tiger Woods a été à la hauteur de ses bons résultats lors de ses dernières sorties ? Est-ce que Dustin « Groovy » Jonhson était prêt a montrer que son retour sur la plus haute marche n’était pas du à un hasard ? Est ce que Rory Mcllroy et les européens ont réussi une performance ? Est ce que les « Young Guns » américains ont pris le contrôle ? Et les deux seuls « frenchies », qu’ont-ils fait ?

Quand Brooks Koepka calme tout le monde !!

Le petit Brooks au départ…

On avait perdu le garçon depuis sa blessure au poignet de début de saison, il en avait même raté le Masters. Il est revenu doucement pour faire un très bon résultat au Texas au Fort Worth Invitational en terminant deuxième derrière le « british », Justin Rose. Au vu de ce résultat, on savait qu’il était en grande forme. En effet, le parcours de Fort Worth est particulièrement exigeant (un peu comme le National…).

Après on connait les qualités du garçon, une puissance d’extra terrestre qui lui permet d’envoyer des coups à des distances incroyables (mais droits) et surtout un caractère à toutes épreuves. Sans doute, une confiance à la Floridienne !!

Il n’en fallait pas plus pour que le Brooks après un premier tour difficile plante un 66 lors du deuxième tour :

Avec un tel jeu de fer et un putting à toute épreuve, il ne pouvait plus rien lui arriver… Sauf un troisième tour cauchemardesque en 78, à cause d’un vent plus que capricieux et des drapeaux positionnés (par l’USGA) de façon très limites. Mais on va pas revenir sur ce débat, puisque l’idée même de l’USGA, c’est que personne ou presque ne batte le parcours lors de la semaine de l’US Open.

Le dernier tour a été une démonstration de Brooks Koepka et une victoire sur son pote DJ (Dustin « Groovy » Johnson) qui n’a pas réussit à rentrer les putts importants.

Au delà de ses qualités de frappeurs, l’américain a montré une qualité de petit jeu exceptionnel. Il s’est sortie de situations plus que compliquées en réalisant des approches ou des sorties de « rough » hors normes. Pour enfoncer le clou, il a rentré un nombre de putt très important… Bref, dès la mi parcours, on a sentie que les jeux étaient fait et que Brooks Koepka avait prie l’ascendant sur son pote DJ, sur les éventuels autres prétendant (ex: Tony Finau, Daniel Berger) et sur le parcours. Résultat un nouvel US Open mais avec le style et la classe :

Le garçon a donc fait mentir ses derniers détracteurs qui ne voyaient qu’en lui un « bourrin » uniquement capable d’envoyer des missiles avec son Drive… Il a clairement envoyé un message et risque de gagner d’autres « Majeurs » dans les prochaines années. Mais surtout, il va être l’une des pièces mairesses de l’équipe américaine de Ryder-Cup. Il risque de ne faire qu’une bouché du parcours du Golf National…

En effet, il connait très bien le golf européen puisqu’il n’a pas hésité à se former sur le Challenge Tour puis l’European Tour pour finir sur le PGA Tour. Il a bien évidement aussi fait pas mal de musculation et augmenter son volume musculaire depuis ses jeunes années européennes (regarde la « diff » au niveau de bras du garçon…) :

Le petit Brooks lorsqu’il jouait en Europe….

Malgré les critiques incessantes sur les golfeurs qui font de la musculation, les gens commencent à comprendre qu’ils font ça pour être plus performants sur les parcours de plus en plus difficiles et exigeant physiquement (ex: distances plus importantes, « rough » très épais). Mais surtout, ça ne leur enlève pas leur feeling autour des greens, la preuve en est, Brook Koepka et ses approches magiques ou ses putts de fous. Donc, il est possible d’avoir un physique de troisième ligne et de jouer plus que correctement au golf !!

Tiger Woods n’a pas fait le poids…

Tiger in the dark zone !!

Le parcours a clairement gagné dans cette confrontation et dès le premier trou du premier tour, le Tigre était en difficulté. Il ressort du trou n°1 avec un TRIPLE BOGEY !! Suivi d’un DOUBLE… Bref, il ne reviendra jamais dans la course et finira assez éloigné du CUT avec un +10.

Un US Open 2018 a oublié pour le Tigre sauf peut être au niveau de l’ambiance et l’accueil du public.

Pourtant, les statistiques des deux tours ne sont pas mauvaises sauf pour les greens en régulations :

  • 71% de fairway touchés (la moyenne du champs de joueurs est à 70%) ;
  • 44% de greens en régulation (contre 53% pour le champs de joueurs );
  • 308 yards ( xx mètre) de distance au driving (contre 298 pour le champs de joueurs);
  • nombre de putts 1.61 (contre 1,75)

Bref un résultat très loin des attentes au vu des dernières sorties du Tigre….

Rory Mcllroy sombre à Schinnecock !!

Le naufrage….

Le nord irlandais n’a pas été l’ombre d’une menace pour ce parcours. Malgré une campagne de communication très bien orchestrée, le résultat est catastrophique. Même s’il a expliqué avoir un plan de jeu très bien défini (i.e. plutôt conservateur). Il ne passe pas le CUT. Quel aurait été le résultat s’il avait attaqué ? On ne sera jamais. Mais il termine avec un +10 !!

On peut seulement se demander si Rory Mcllroy s’est bien remis de son échec au Masters. Et on reviendra pas sur le fait qu’il ne semble toujours pas vouloir changer de caddie…

Bref, un naufrage !!

Tommy Fleetwood, le flamboyant 63 !!

La deception du Tommy sur le 18 lors du dernier tour !

Il avait annoncé la couleur avec un 66 planté lors du deuxième tour. Il était ainsi revenu dans le TOP 10. Bien évidement, il a subit comme les autres le troisième tour mais restait à porté des leaders à la veille du dernier tour.

Le dimanche a été brillant, des coups superbes et des « ficelles » rentrées dans tous les sens. Le résultat, il lui restait en arrivant au 18 à faire un « birdie » pour revenir à +1 et pousser éventuellement l’américain Brooks Koepka en « playoff ».

Grace à un coup d’approche impressionnant au 18, un « draw » de 180 mètres, planté à moins de trois mètres du drapeau les espoirs étaient permis. Malheureusement, l’anglais ne rentrera pas le dernier « putt » synonyme de prolongation :

Il restera à Tommy Fleetwood une impressionnante ovation du public sur le 18 pour ce superbe tour. C’est sur, ce garçon va gagner un majeur, la seul incertitude est quand…

Bravo Monsieur Fleetwood, voila un vrai plus pour l’équipe européenne !!

Dustin « Groovy » Johnson craque dans le dernier tour…

L’outil de malheur de Dustin, le putteur !

Il avait impressionné et rassuré le public avec ses deux premiers tours sous le par. Il était d’ailleurs le seul à avoir réalisé cette performance. Annoncé donc comme le grand favori pour le « moving day »… On connait la suite, du vent, des drapeaux placés dans des endroits très limites avec pour résultat, la majorité des joueurs qui exploseront en vol. Donc, malgré un troisième tour, comme les autres, mauvais. Il avait toutes ses chances de pouvoir s’imposer le dimanche en partageant les premières places et en partant avec son pote, Brooks Koepka.

Mais, il n’a pas fait illusion bien longtemps en ratant les putts qu’il fallait rentrer et en ayant des coups d’approche moyens… La messe était dite au trou n°16 (par 5) où il a un troisième coup facile pour faire birdie et essayer de troubler Brooks Koepka… Malheureusement, son coup est trop court de quelque mètre et ressort du green, il ne fera que par et abandonnera toutes chances de s’imposer…

Cependant, il faut constater que le nouveau numéro 1 mondial est à nouveau présent avec un podium l’US Open 2018 et une victoire juste avant.

Bravo Dustin « Groovy » Johnson ! Et maintenant, il faut retourner au putting green…

Les « young guns » américains !!

Faut pas chauffer le Patrick … surtout le dimanche !!

On attendait, Jordan Spieth, Justin Thomas, Rickie Fowler… mais c’est le texan Patrick Reed qui a sonner la charge !! Et de quelle manière, 5 birdies sur le 7 premiers trous… De quoi donner des sueurs froides aux floridiens Koepka et Jonhson !! En fait plus c’est difficile, plus Patrick Reed est bon, l’adversité il adore ça !!

Capt’ain America a impressionné par son niveau de jeu lors du dernier tour avec des drive monstrueux, des long fers énormes, le wedging comme d’habitude… et un putting de fou. Merci Capt’ain America pour ce spectacle !!

Pour les autres, ont a donc frôlé la grosse « marade ». En effet, Jordan Spieth n’a pas passé le CUT à cause d’une approche-putt très mal négocié au 18 lors du deuxième tour. Et son pote, Justin Thomas, a livré une semaine bien fade puisqu’il termine à la 25ème place. Enfin, Rickie Fowler à fait le « yoyo » avec sa carte de score; 73 – 69 – 84 – 65. Les chiffres parlent d’eux même.

Mais c’est sans compté sur l’immense réservoir du golf américain. En effet, les deux « petits » nouveaux ,Tony Finau et Daniel Berger (le fils du Tennis Man et qui envoie la balle a des kilomètres…), ont réalisé un troisième tour de qualité (66) qui leur a donné la possibilité de se mêler à la bataille du dimanche. Malheureusement, ils n’ont pas fait vraiment illusion face au monstre floridien.

Enfin, on ne va pas reparler du Phil Mickelson Gate… et qui n’a pas été disqualifié à cause d’une mystérieuse raison. Par conséquent, il a pu jouer le dimanche avec le petit Rickie :

Si t’es pas disqualifié le samedi.. tu peux jouer le dimanche !!

Les autres européens.

Au delà, de la performance de classe mondiale de Tommy Fleetwood, d’autres européens se sont distingués. Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup étant donné la force actuelle de l’armée américaine.

La première surprise est venue de Mister Ryder Cup, Ian Poulter, qui a occupé la premier place de l’US Open jusqu’au n°8 du deuxième tour… Où là, une horrible sortie de bunker lui a coûté un triple « bogey » et il ne s’en est jamais remis. Il terminera à la 25ème place de cet US Open si brillamment commencé. Mais l’homme est en forme !!

En parlant de Ryder Cup, la paire Justin Rose-Henrik Stenson a de nouveau terminé dans le TOP 10 d’un Majeur. C’est d’abord le britannique qui a perdu son fantastique putting des deux premiers tours au plus mauvais moment et ensuite le suédois n’a pas non plus été en réussite dans ce secteur de jeux lors du dernier tour.

Le putting je te dis, le putting !!!

Mais l’autre bonne surprise, vient encore d’un britannique, Tyrrell Hatton, qui termine à la 6ème place !! Sans s’énerver, il est en train de s’installer progressivement mais surement dans le « gratin » des joueurs européens !!

Et les frenchies…

Commençons par le sujet qui fâche, Alexander Levy !!

Il était qualifié directement, grâce à son classement. On espérait donc une performance à la hauteur de ses espoirs de selection en équipe européenne de Ryder Cup… En effet, il a démontré sa capacité à être performant sur le circuit européen (5 victoires déjà) mais il fallait absolument qu’il arrive à « performer » au niveau supérieur, c’est à dire dans les événements du type Majeur !!

Est-ce que l’enjeu était trop important ? Est ce qu’il n’était pas bien physiquement ? Le résultat n’est clairement pas à la hauteur, CUT manqué et de beaucoup puisqu’il termine à +17 (le CUT était à +8).  Ce résultat arrive au plus mauvais moment. C’est maintenant le « money time » pour la sélection. Il y aura sans doute d’autre moment mais çà risque d’être difficile après cette déception et celle du PLAYERS.

La bonne surprise vient du bordelais Mathieu Pavon (le fils du footballeur) qui termine 25ème !! Après s’être qualifié en Angleterre, il a réussit l’exploit d’être le seul français a passer le CUT et finit dans les 30 premiers. C’est simplement extraordinaire. Au delà, de son niveau de jeu que l’on connait et qu’il est capable d’élever pour jouer les troubles fêtes sur le Tour Européen. C’est l’interaction qu’il a eu avec le public de cet US Open 2018. Il semblait enjouer de jouer devant un tel publique. Bravo Monsieur Pavon !!

Un petit cadeau pour finir : les meilleurs coups de l’US Open 2018 !

The Golfiest

 

Captain America, alias Patrick Reed, remporte le Masters !!

Patrick dans les bras de sa mère… Non, je déconne, de son « caddie » !!

 

Le Masters d’Augusta (Georgie – USA) s’est terminé par la victoire de l’américain Patrick Reed, plus connu sous le pseudo Captain America !!

Captain America, le vrai !!

Alors, oui, le Texan à une réputation (passée) sulfureuse mais son jeu, durant ce Masters, a été exceptionnelle. En effet, produire 3 premiers tours (69, 66, 67) d’un tel niveau à Augusta est tout simplement incroyable. Son dernier tour, dimanche, la tension aidant, n’a pas été aussi bon mais lui a permit de l’emporter. Il s’est imposé grâce à  ses mises en jeux, la qualité de son « wedging » et bien sur avec un putting royal. Enfin, sa force mentale a été déterminante dans le dernier tour, puisqu’une grande partie du public a affiché, sans l’ombre d’un doute, son soutien à Rory McllroyPatrick Reed s’est sans doute servi de cette adversité (comme celle d’une partie des médias) à son encontre pour trouver plus facilement la motivation nécessaire !!

Au delà de la performance du Texan, il y a ce détail particulier sur son équipement… En effet, Patrick Reed n’a pas de contrat avec un équipementier pour ses clubs ou ses balles. Il n’a pas renouvelé son précédant contrat avec Callaway. Il l’a très bien expliqué, CNBC, le lendemain de sa victoire :

« Je voulais essayer quelque chose de différent cette année », a déclaré Reed. « Il y a tellement de grand équipementiers. Quand vous faites un « deal » comme celui-ci (sous entendu avec un équipementier), vous êtes bloqué, vous devez utiliser le même équipement. Il est difficile de croire qu’il y a une entreprise qui fabrique 14 clubs parfaits et une balle de golf parfaite pour chaque joueur. » 

« Donc, ce que j’ai fait cette année, j’ai signé un partenariat avec Nike uniquement pour les vêtements, cela m’a libéré pour utiliser tout l’équipement que je veux. Je suis en mesure de mettre 14 clubs et une balle de golf dans mon sac de golf qui, selon moi, me conviennent parfaitement. »

Et sinon, le Patrick avait quoi dans son sac pour gagner ce Masters :

Driver: Ping G400 LST (Aldila Rogue Silver 125MSI 70-X), 9.2 degrees

Bois-3 : Nike VR Pro, 15 degrees

Fer(3): Titleist 716 T-MB; (4): Callaway X Forged 13; (5-PW): Callaway MB1

Wedges: Artisan Golf (51, 56 degrees); Titleist Vokey SM5 (61 degrees)

Putter: Odyssey White Hot 3

Balles: Titleist Pro V1

Et là, normalement, si tu es un « aficionados du matos », tu te dis, mais je ne connais pas ces Wedges Artisan Golf. Nous non plus.

Pour ceux qui ne sont pas familiers d’Artisan Golf, c’est une nouvelle société fondé par Mike Taylor, un ancien de Nike. Taylor a presque 30 ans d’expérience dans l’industrie et a fait des wedges pour Reed quand les deux étaient avec Nike. Taylor a également fait des wedges pour Tiger Woods et Rory McIlroy, entre autres (rien que ça). Les clubs sont réalisés dans l’ancien centre Nike Oven à Fort Worth et, selon Taylor, ils ont travaillé ensemble pendant l’inter saison sur son équipement.

 

Pendant ce temps là, le prétendant au « Grand Slam », le nord-irlandais Rory Mclloy s’est complètement écroulé !!

Pourtant, il avait réalisé un troisième tour plein de promesses (65) avec des approches et un « putting » de grande classe.

Ce troisième tour était annonciateur d’une belle bataille puisqu’il le terminait par un birdie sur le 18. Ainsi, Rory était assuré d’être en dernière partie avec le Texan et n’était plus qu’à quelques coups de celui-ci avant le dernier « round ». Bref, un scénario idéal pour Rory, qui lui donnait la possibilité d’imposer son rythme et ainsi de se rapprocher de son « graal »…

Lors de la conférence de presse du samedi soir, Rory avait même joué au petit jeu « C’est P.Reed qui va à subir la pression… ». Bref, le grand classique, je n’ai rien à craindre il sera (le texan) beaucoup plus nerveux que moi…

Et bien, au vu du résultat, le nord-irlandais s’est complètement fait bouffer par l’enjeux et n’a pas réussit à produire un partie de grande qualité. Les mises en jeux ont été erratiques (la première sur le 1 était symptomatique), les coups de fers de plus en plus à gauche de la cible et un putting vraiment pas bon.

Enfin, dans ce sport si professionnel et demandant une grande résistance au « stress », on se demande pourquoi Rory Mcllroy est toujours accompagné d’un caddie amateur… Pour la lecture de certains putts ou la réalisation de certains coups ça ne doit pas aider…

Et sinon, les autres…

Je vous rassure tout de suite, il n’y avait pas de français engagé dans ce majeur !!

Rickie dans son jardin !!

Mais d’autres américains et deux européens se sont largement distingués. Commençons par le second (Rory termine 5ème), Rickie Fowler, a jusqu’au bout essayer, de pousser Patrick Reed à la faute. Il a terminé sur le 18 par un birdie  :

Mais ca na pas suffit, malgré deux derniers très bons tours de Rickie (65 et 67), l’écart creusé par le Texan n’a pas pu être rattrapé. Cependant, à la remonté du 18 par Rickie, on prend conscience que le chouchou du public était certainement pas le vainqueur Texan…

Le podium a été complété par l’inévitable, autre Texan, Jordan Spieth !!! Un dernier tour commencé sur les chapeaux de roue avec 2 birdies d’entrée… La suite, un 64 produit lors du dernier tour d’Augusta, une véritable performance… qui aurait été exceptionnelle sans ce « boggey » au 18 :

Enfin, l’inévitable suédois Henrik Stenson qui faisait son grand retour a terminé 5ème avec Rory Mclroy… Ce qui  sa meilleur performance dans cette épreuve !!

Vous constatez, comme nous, que le Masters a été dominé par les américains. Il reste encore 3 tournois du Grand Chlem pour voir les européens briller et constituer les forces vives de l’équipe Européenne pour la Ryder Cup.

Ah oui, nous allions oublié, l’un des favoris des « bookmakers », Bubba Watson, a terminé à la 6ème place.

Bubba Golf !!

Vivement le prochain Masters !!

The Golfiest.

 

 

JUSTIN THOMAS, from the back nine !

Le vainqueur du dernier Grand Chelem de la saison, le PGA Championship, est donc l’imprévisible Justin Thomas !!

Ce jeune américain de 24 ans, originaire de Louisville dans le Kentucky rejoint donc ses illustres aînés, Tiger Woods, Jack Nicklaus,… en s’imposant aussi jeune dans un tournoi Majeur.

Il faut savoir, que très tôt, cet américain s’est illustré en devenant le troisième plus jeune joueur (16 ans 3 mois et 24 jours) à passer le « cut » d’un tournoi de la PGA en août 2009 (i.e. Wyndham Championship). Il est aussi le fils du « Head Pro » du « Harmony Country Club » à Ghosen dans le Kentucky.

Il est passé professionnel en 2013 et a obtenu sa carte sur le Web.com Tour via les « qualifying school ». Il a gagné son premier titre professionnel au « National Children’s Hospital Championship » en 2014. Justin Thomas finira cinquième de la saison régulière 2014 du Web.com Tour, et troisième après les Web.com Tour Finals, et obtiendra ainsi sa carte pour le PGA Tour pour la saison 2015.

Il obtiendra sa première victoire, sur le PGA Tour, le 1st novembre 2015 en remportant le « CIMB Classic » de Kuala Lumpur, Malaisie. Le tout, en devançant d’un coup l’australien Adam Scott. Thomas a défendu avec succès son titre en 2016 pour son second titre sur le PGA Tour.

Il faisait partie des potentiels favoris choisis par la presse américaine pour ce dernier majeur. En effet, il s’était imposé deux semaines de suite en début de saison:

  • 8 janvier 2017, il remporte le « SBS Tournament of Champions », avec 3 coups d’avance sur le japonais Hideki Matsuyama ;
  • 15 janvier 2017, il remporte le « Sony Hawai Open », avec 7 coups d’avance sur l’anglais Justin Rose.

Sinon, que connait-on du bonhomme :

  • Justin Thomas est en fait un « enfant » de Tiger Woods… il rêve de jouer sur le PGA Tour depuis qu’il a vu, à 7 ans, le grand Tiger s’imposer en 2000 au « PGA Championship » de Vahalla. Justin Thomas a une cassette VHS du tournoi qu’il estime avoir regardé une cinquantaine de fois ;
  •  Justin Thomas passait la plupart de ses journées d’été a jouer au golf pendant que son père de professeur de golf, travaillait. A la fin de la journée, ils jouaient en faisant des petits challenges pour un dollar ;
  • Il pourrait être déjà le joueur de l’année 2017, avec 3 victoires (déjà) sur le PGA Tour, incluant un 59 lors de sa victoire au « Sony Open » et ensuite un 63 à l’US Open de Erin Hills. La victoire au PGA Championship, lui permet d’être le joueur avec le plus de victoires parmi tous les vainqueurs de majeur cette année (i.e. Sergio Garcia, Bruce Koepka, Jordan Spieth) ;
  • Avec seulement 145 « pounds » ( 65 Kg), Justin Thomas est l’un des plus gros frappeurs sur le Tour. C’est complètement dingue de penser que Justin Thomas puisse envoyer la balle aussi loin. Il est classé premier en distance au « Driving » lors de cette semaine Quail Hollow (328 yards = 299 mètres) et 7 ème sur le PGA Tour cette année (310 Yards = 283 mètres, 10 yards de mieux que la moyenne). Je vous invite à regarder cette petite vidéo, vous allez halluciner :

  • C’est un des «potos » de Jordan Spieth et cela depuis qu’ils ont fait l’Evian Junior Masters en France quand il avaient 14 et 13 ans.

Et sinon comment s’est dessinée la victoire de l’extra terrestre…

Au départ du dernier tour, Justin Thomas étaient dans le Top 10 (4ème) à 2 coups de la tête (comme Luis Oosthuizen), occupée par l’américain Kevin Kisner à – 7 sous le part. Par ailleurs, plusieurs fins limiers n’étaient pas loin comme Chris Stroud, Hideki Matsuyama (à 1 coup) Francesco Molinari, Gary Woodland, Patrick Reed… étaient eux à 5 coups de la tête, donc rien n’étaient joué….

Malgré un début de partie mitigée, 2 « bogeys » lors des 3 premiers trous, la suite sera beaucoup plus lumineuse. Il a reconnu, que son début (i.e. Drive dans le bunker) était sans doute du à l’adrénaline et à sa volonté d’en découdre….

Ensuite, les choses sont rentrées dans l’ordre puisque il a fait « birdie » au 7 et au 9, ce qui lui a permis de revenir à – 6 et d’être placé pour la dernière ligne droite. Enfin, il a enchaîné un « back-nine » de folie avec 3 birdies dont un superbe sur le par-3 du 17 (de 221 yards) avec un drapeau particulièrement difficile. Il a suffit à Justin Thomas un « petit » coup de fer 7 et d’un putt et il était ainsi « leader » avec 3 coups d’avance… Ainsi, il a pu finir avec un « bogey » au 18 et de remporter la mise.

Pendant ce temps, Kevin Kisner sombrait à + 3 pour la journée (cruel après avoir mené durant les 3 premiers jours) et Hideki Matsuyama à +1 échouait à nouveau dans sa quête de premier majeur :

TOP 10 du PGA Championship 2017

On peut donc tirer le bilan suivant de ce dernier majeur :

  • Patrick Reed (Captain America) : un dernier tour à 67 avec ses « fist – pumps » habituelement réservés à la Ryder Cup… ont enchanté les spectateurs. Malheureusement, un  » bogey » pour finir lui coûte la deuxième place en « solo ».
  • Luis Oosthuizen : malgré un dernier tour à 70, il termine 2 ème, encore une fois d’un majeur…En effet, le Sud Africain a terminé deuxième dans les quatre majeurs…
  • Rickie Fowler : lors du dernier tours, il a fait quatre « birdies » consécutivement entre le 12 et le 15 pour se rapprocher momentanément des « leaders ». Cela s’est avéré trop court et trop tardif. Mais son 67, lui a donné son septième TOP 5 dans un majeur… S’il regarde en arrière, pour savoir pourquoi il n’est pas vainqueur cette semaine, il doit juste se retourner vers son premier tour et ce TRIPLE « bogey » sur le 5…
  • Rory Mcllroy : Il a eu un solide dimanche pour passer dans le Top 25, mais après cette blessure à la côte qui l’a dérangé toute l’année, quoi faire ? Le quadruple vainqueur de majeur a déclaré qu’il retourne en Irlande du Nord pou voir son entraîneur et évaluer son planning pour le reste de la saison : « Je ne sais pas ce que je vais faire. Vous pourriez ne pas me voir jusqu’à l’année prochaine. Vous pourriez me voir dans quelques semaines » (source GolfDigest).

Bien évidement, on ne va pas oublier notre petit Frenchy, Alexander Levy, qui n’a malheureusement pas passé le « cut »… Pourquoi ? Difficile à dire… Son « driving », un de ses points forts n’était pas au rendez-vous. Mais comment expliquer qu’un déjà multiple vainqueur sur le Tour Européen ne passe pas le « Cut », je ne comprends pas. Un problème mental  ?

Cela met encore plus en valeur la performance de Mike Lorenzo-Vera, qui a passé le « Cut » à l’Open…

Alors, félicitations à Justin Thomas que l’on devrait voir briller (encore) dans peu de temps…

2017 PGA Championship, pour qui ?!?

Alors que le dernier majeur de la saison va se jouer cette semaine, la presse américaine se lance dans ses habituels pronostics. Vous trouverez ci-dessous leurs prédictions :

Tournament Predictions: 2017 PGA Championship

On a d’un côté les « experts » qui choisissent les favoris suivants: Rickie Fowler, Hideki Matsuyama, Xander Schauffele, Kevin Kisner et Jordan Spieth. De  l’autre côté les « professeurs » qui eux choisissent leur poulain: Dustin JohnsonRory McIlroyJordan Spieth, Henrik Stenson et Jon Rahm. Et enfin, les « lecteurs » (les gars comme toi et moi) ont désigné leur chouchou: Hideki MatsuyamaRickie FowlerJordan Spieth, Dustin JohnsonJustin Thomas.

Pour ma part, je mettrai bien une pièce sur D. Johnson (si il retrouve son groove…), Rory Mcllroy (s’il retrouve de la justesse avec ses « wedges » et son « putting », évidement), Jordan Spieth (pour l’histoire)  et l’imprévisible Justin Thomas.

 Les autres me semblent pas vraiment dans le coup ou un peu fatigués.
Allez, rajoutons quand même, le belge Pieters Thomas.
Qui vivra verra ! Alors rendez-vous dimanche 13 voir lundi 14 août….

A la fin, c’est Jordan Spieth qui gagne !!!

Encore une fois, l’Open Britanique (The Open) nous a réservé un dénouement sans pareil.

Au départ de la dernière partie, l’avance confortable du jeune Texan, Jordan Spieth, par rapport à ses adversaires ne laissait guère de doute sur l’issue. Bref, un nouveau tournoi du Grand Chelem allait orner son palmarès déjà prometteur (i.e. 2 tournois du Grand Chelem à 24 ans) !!

Mais c’était sans compter sur l’enjeux d’une dernière partie lors d’un dernier tour d’un tournoi du Grand Chelem. En effet, rapidement Jordan Spieth est apparu nerveux et pas dans le coup. Des mises en jeux approximatives et des « putts » faciles ratés, ce qui n’est pas dans l’habitude du meilleur « putter » du monde. Il a même semblé blessé à un moment dans cette partie.

Ainsi, à mi partie, Matt Kuchar, son partenaire de jeux et concurrent direct est revenu à sa hauteur (8 coups sous le par). Tout était à refaire !!

Puis, comme l’avait laisser présage son début de partie, Jordan Spieth envoya sa mise en jeux du 13 dans le décor… (i.e. le « rough » ou les hautes herbes, le début des problèmes pour le golfeur).

Tous les témoins de ce fait de jeux, on immédiatement fait le parallèle avec ce qui est arrivé à Jordan Spieth lors du Masters 2016.  Tous laissait croire qu’il était à nouveau en train de perdre « mentalement » un nouveau tournoi du Grand Chelem.

Mais s’était sans compter sur l’immense champion qu’est Jordan Spieth. Après avoir limité les dégâts sur ce trou n°13, un « bogey » (i.e. 1 coup au-dessus du par) seulement, il a enchaîné une grande performance !!!  En quatre trous (14,15,16,17), il a repris le contrôle du tournoi et s’est assuré la victoire: « birdie », « eagle », « birdie », « birdie » !!!

Son adversaire du jour ne pouvait plus qu’assister impuissant à l’exploit.

Sinon, les autres :

–  Rory Mcllory, après un début de tournoi catastrophique comme on pouvait imaginer (cf. précédant post). Il termine 4ème en jouant su mode alternatif !! Étonnant, avec la tenue de TITI (et Grosminet) pour le dernier jour :

–  Michaël Lorenzo-Vera, seul français qui était qualifie pour le weekend termine à la 62ème place mais a engrangé des points et de expérience.

KOEPKA THE CHAMP !!!

Le 117ème US Open tient son nouveau lauréat, Brooks Koepka !!

Avec un score de 272 (-16), il rejoint dans l’histoire Rory McIlroy,
détenteur depuis 2011 au Congressional
Country Club
du score le plus bas dans un US Open. Il n’a laissé aucune chance à ces concurrents lors du dernier tour. Avec notamment, une  grande régularité sur ses mises en jeu – 86 % de fairways touchés – mais aussi dans son jeu de fers – 94 % de greens en régulation.

http://www.usopen.com/watch/highlights/2017/06/18/brooks-koepka-s-sunday-in-2-minutes-5475953569001.html

Au delà de cette belle performance, Mister Brooks, est un golfeur très particulier. En effet, comme beaucoup d’américains il a d’abord été un grand fan et pratiquant de « Baseball ». La pratique de ce sport a très certainement aidé ce champion à acquérir sa vitesse de « Swing » actuelle.

Mais de façon générale, le garçon s’est intéressé à plusieurs sports jusqu’à son adolescence (i.e. base-ball, football américain, tennis) pour ensuite se déterminer assez tardivement pour le golf. La pratique de ces différents sports n’est sans doute pas étrangère à la vitesse et la puissance de son « Swing » actuel.

Ensuite, avant d’exercer à plein temps sur le lucratif PGA Tour, il a fait ses classes sur le Challenge (2012 et 2013) et l’European Tour. Ce qui n’est pas très fréquent pour les golfeurs américains.

Enfin, son « set » de club utilisés lors de cet US Open est plus que particulier :

Balles: Titleist Pro V1x

Driver: TaylorMade M2 (Mitsubishi Diamana+ White 70TX), 9.5 degrees

Bois 3: TaylorMade M2 2017, 16.5 degrees

Fers (3): Nike Vapor Fly Pro; (4-PW): Mizuno JPX 900 Tour

Wedges: Titleist Vokey SM5 (52, 56 degrees); Titleist Vokey SM4 TVD (60 degrees)

Putter: Scotty Cameron by Titleist Newport 2 SLT T10

Sinon, quand est-il des Français engagés ? Les chiffres parlent d’eux même
malheureusement :

Le « putting » (souvent au dessus de la moyenne – surtout pour Alexander Levy) ne leur permet pas de passer le « CUT ».