« Non, tout ce dont je rêvais c’était de manger. » A. Cabrera

L’Argentine a perdu son plus talentueux golfeur encore en activité.

Angel Cabrera lors de sa victoire au Masters en 2009

Par la même occasion, les golfeurs du monde entier, se voient privés d’un golfeur de grand talent et au palmarès phénoménal. Les derniers mois, ont été particulièrement désagréables, surtout lorsque vous connaissez le talent de ce golfeur, son petit jeu et ses coups de fers exceptionnels. Le tout mis en perspective par l’histoire du bonhomme.

En effet, toute la presse s’intéressant au golf n’a pas manqué de relater la descente aux enfers du joueur argentin. Pris dans des affaires judiciaires importantes, il semble peu probable que celui-ci s’en remette.

Angel Cabrera lors de son arrestation au Brésil en Janvier 2021

Cependant, il est important de rappeler l’histoire de ce talent golfique qui va disparaitre.

La survie et rien d’autre

Angel Cabrera en 2010

Vivre en étant pauvre on peut s’en sortir. Vivre en étant pauvre et abandonné par ses parents, l’équation parait beaucoup plus complexe. Enfin, si l’unique parent qui reste vous élève en vous faisant clairement comprendre que vous ne comptez pas, vos chances deviennent minimes. Pourtant, c’est le début de l’histoire d’Angel Cabrera dans un quartier de Mendiolaza, en Argentine, une ville au nord de la grande ville de Cordoba.

Cette pauvreté est le socle d’Angel Cabrera, qui a dû se débrouiller seul et se faire seul. Pour commencer, il a appris à être un cuisinier autonome bien avant d’être golfeur :

« Quand vous grandissez plus pauvre que pauvre en Argentine, vous ne possédez pas de réfrigérateur. Vous devez donc acheter de la nourriture tous les jours. Et pour t’aimer, tu dois apprendre à cuisiner pour toi-même. »

Angel Cabrera

Cette construction se retrouvera tout au long de sa carrière de golfeur, puisque ses victoires les plus importantes ont été glanées en « playoff ». La peur qui vous saisit lors de ces moments-là, Angel a appris à la gérer lors de cette période-là aussi :

« Quand tu grandis affamé, tu n’as peur de rien. »

Angel Cabrera

Tout le monde doit avoir une base et la sienne était la rue. Il a dû apprendre à se défendre dans la rue. Bref des choses que vous n’apprenez pas à l’école…

Les débuts golfiques

Comme beaucoup de golfeurs d’une certaine génération, il a commencé comme caddie. A l’âge de 10 ans, il a commencé à caddier au Cordoba Country Club, en marchant quasi 5 kilomètres dans chaque sens pour s’y rendre et revenir. Son premier repas de la journée était le petit pain dur et la tasse de cacao que le club servait aux caddies à leur arrivé.

Dans ce club, il y a un grand nombre de golfeurs. Dans les cours, il y avait un grand nombre de caddies et de golfeurs professionnels. Il n’y avait pas de caméras vidéo à l’époque. Vous vous leviez juste sur le premier tee et jouiez. Vous appreniez à swinguer avec rythme.

A l’opposé de sa rudesse et de ses éclairs de colère issue de cette éducation atypique, il y avait une politesse exagérée, presque une courtoisie, pour laquelle Cabrera était réputé pendant ses jours de caddie à Cordoue. C’était un savant du métrage, mais ses clients valorisaient encore plus le calme qu’il dégageait en quelque sorte et capable de leur transmettre lors des tours de golf.

Alors le parallèle avec l’immense Ballesteros est immédiat puisque ce dernier a grandi comme caddie à Santander et ça tombe bien puisque qu’il a eu une grande influence sur Cabrera. Lorsque Cabrera a joué pour la première fois en Europe, il jouait des tours d’entrainement avec Ballesteros.

« Seve n’était pas un gars qui vous apprenait beaucoup, mais je le regardais, et chaque fois que j’avais l’occasion de jouer avec lui, je le faisais. »

Angel Cabrera

Le professionnalisme

Angel Cabrera, devient golfeur professionnel à 20 ans en 1989. Il commence sur le Tour Européen, il tentera plusieurs fois les Q-Schools (épreuves qualificative) avant de se qualifier en 1996. Il gardera facilement ses droits de jeux les années suivantes. Il remportera sa première victoire l’Argentina Open sanctionné par l’European Tour. Il a d’ailleurs gagné trois fois sur ce Tour. Son plus gros coup en Europe restera sa victoire, en 2025, du BMW Championship à Wentworth.

Il a aussi brillé sur le Latin America où il a gagné sept titres.

En 2005, il atteint son plus haut classement mondial, 9ième. Il est à l’époque le golfeur d’Amérique latine, le mieux classé avant l’émergence d’autre joueur comme Camillo Végas et Andrés Romeo.

Les deux Majeurs

US Open 2007

Angel Cabrera en 2007 lors du dernier tour de l’US Open

Cabrera a obtenu ses droits de jeux complets sur le PGA Tour en 2003. Même s’il n’arrivait pas à s’adapter à la vie américaine, à l’image de son « mentor » Seve, il participait à un minimum de tournois pour garder sa carte.

Avec tous les voyages vers et depuis l’argentine, il est facile de comprendre pourquoi l’irrégularité est une marque de fabrique du jeu de Cabrera.

Dès le British Open 1999 à Carnoustie (T4), Cabrera a commencé à apparaître dans  les « leaders-board » des majeurs.

Son talent lui a permis de remporter cet US Open 2007. Ses aptitudes naturelles à frapper des coups de fers exceptionnels et sa puissance sans effort apparent, illustrée par son légendaire drive de 346 yards sur le 72e trou de l’US Open à Oakmont l’ont mis en bonne position. Bien sûr, sa grande faiblesse le putting aurait pu l’éloigner du graal. Mais comme il l’a si bien expliqué:

« A Oakmont, je n’ai pas eu une bonne semaine de putting, mais les greeens étaient si durs que personne ne faisait de putt. »

Angel Cabrera

Ainsi, Cabrera est devenu le premier joueur argentin à remporter l’US Open et le deuxième à remporter un tournoi majeur, rejoignant Roberto De Vicenzo, qui a remporté le British Open en 1967 au Royal Liverpool (Hoylake). Cabrera a reçu l’Olimpia de Oro 2007 en tant que sportif argentin de l’année.

Masters 2009

La veste verte pour Angel Cabrera

Quelque semaine avant son succès à l’US Open, il a fait la rencontre avec Charlie Epps, coach Texan et disciple du grand Claude Harmon. La faiblesse du jeu d’Angel Cabrera étant le « putting », ils ont spécialement travaillé ce secteur.

Le coach Texan a fait de ce virtuose du golf mais qui ne comprenait pas comment putter un meilleur putter. Comment ? En lui inculquant une certaine discipline de travail sur ce secteur…

Cabrera a commencé à faire des centaines de putt (à 1, 5 mètres), s’il ratait au 79ième il recommençait…

« A Augusta, j’ai passé tellement d’heure sur les greens, toujours un heure sur le putting green avant de jouer, et beaucoup de putting lors des jours de practice. »

Angel Cabrera

Ainsi, après avoir vaincu Oakmont à l’US Open 2007, Cabrera est devenu un double vainqueur majeur à Augusta National en réalisant les putts que Woods fait habituellement lorsqu’il le faut pour faire birdie ou sauver le par. Tout le monde se souviendra de son sauvetage du par au 18, avec un put de 1,2 mètre au 72e trou et de 1, 5 mètre lors du play-offs à trois (avec Chad Campdell et Kenny Perry).

Cabrera etait l’un des trois membres actifs du PGA Tour qui ont remporté à la fois l’US Open et le Masters; comme par exemple Tiger Woods et Jordan Spieth.

Il ne sera pas loin de remettre ça lors du « playoff » en 2013 contre l’australien Adam Scott en sortant presque un « chip-in » sur le premier trou de playoff… On connait la suite, c’est l’australien qui s’est imposé sur le 10.

Angel Cabrera et son fils Angelito lors du Masters 2013

C’est d’ailleurs à Augusta où il a eu les meilleures performances en majeur, 5 Top10 entre 2001 et 2013.

Conclusion

« Quand vous gagnez près de 40 tournois dans le monde, vous pensez que vous devez être assez bon. Mais avec une victoire majeure – non, la deuxième victoire majeure – vient un sentiment de soulagement. Vous étiez bon. Vous êtes bons. Vous comprenez, enfin.« 

Angel Cabrera

THE GOLFIEST

Vœux golfiques pour 2021!!!

La nouvelle année est là, nous vous souhaitons les meilleurs vœux pour cette année 2021. Nous avons une pensée pour tous ce qui ont été touchés par cette maladie et ses conséquences. Alors, comme de doux rêveurs nous avons fait une liste de vœux golfiques pour cette année 2021. Elle n’est pas exhaustive et vous pouvez bien sur la compléter.

Un nouveau Président, de nouvelles ambitions

Pascal Grizot : "Nous ne ferons jamais rien qui irait contre les intérêts  du PGA Tour ou de l'European Tour." - Golf Planète
Pascal Grizot.

Pascal Grizot a été élu à la tête de la fédération pour une durée de quatre ans. Ce n’est pas une surprise mais c’est un énorme atout pour le golf français. Cet homme a brillamment organisé la dernière Ryder Cup (jouée) en 2018 est reconnu à travers toute la galaxie du golf pour son engagement et son professionnalisme. On peut donc imaginer, que sur sa lancée, il va tout faire pour développer le golf français: en termes d’infrastructures, de tournois, de formation ou de résultats chez les jeunes.

Nous avons un souhait, plus précisément sur les petites structures golfiques et les « Pitch and putt ». En effet, l’objectif de la fédération de créer 100 structures de ce type a été atteint en 2019. Elles sont là pour accompagner notre pays qui semblent engranger de plus en plus de golfeurs. Cependant, qui connait ces structures, pas beaucoup de gens !!

De notre point de vue, il faudrait faire un effort de communication, bref faire leur publicité.

Un victoire à l’Evian Championship de Céline Boutier

Celine Boutier lors de la dernière Solheim Cup (2019)

28ème au LPGA Money List, Céline Boutier continue de tracer sa route golfique, essentiellement au USA. Mais aussi en Europe, comme l’illustre sa récente défaite en play-off à Dubaï lors du Omega Dubai Moonlight Classic du LET.

Ou encore sa superbe Solheim Cup 2019 (Captain Pick), où elle a brié en double avec la britannique Georgia Hall. Elles ont gagné leur trois matches (4-0-0), le record du week-end.

Bref, cette joueuse ne cesse d’avoir des résultats impressionnants, 4 TOP 10 sur le LPGA cette année. Bien sur la déception, le CUT manqué, lors du dernier US OPEN a du être importante. Mais ce n’est qu’une question de temps pour que cette championne s’impose en 2021.

Alors, notre souhait pour 2021, serait qu’elle s’impose lors du prochain Evian Campionship, ça serait tellement beau ! Une superbe publicité pour le golf féminin.

Une veste verte pour Rory

Rory lors du dernier Masters (Novembre 2020)

Le numéro 4 mondial avait bien lancé sa saison 2020 sur le PGA Tour (qui a commencé en décembre 2019) en réalisant 7 TOP 5 de suite… et en gagnant le WGC-HSBC Champions en décembre 2019.

Après ça été plus compliqué , voir plus irrégulier, même si avec Rory ça veut dire 33ème à l’US PGA, 8ème à l’US Open et 5ème au Masters. Dans tous les majeurs, sauf l’US PGA (un petit jeu défaillant), il a réalisé de très bons scores qui ont été gâchés le lendemain pas des tours horribles (76 à l’US Open et un 75 au Masters). Ce qui laisse entrevoir la marge de ce joueur…

Cette veste verte manque à son palmarès. Son naufrage de 2011 avait semé le doute sur sa capacité à gagner ce tournoi. Mais en 2018, il avait retrouvé l’espoir et était en dernière partie avec Patrick Reed. Malheureusement, un nouvel échec.

Alors en 2021, pour le premier majeur de la saison, Rory devra gagner le Masters pour enfin remporter ce tournoi qui manque à son palmarès.

Un retour dans le cercle des vainqueurs d’Alex Levy

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Alex Levy vainqueur en Chine (Avril 2017)

Alexander Levy nous a habitué à la victoire, à cette passion du golf partagée, à ces moments d’émotions… Dans une volonté d’évolution, d’amélioration, il y a eu un premier changement de coach (Peter Cohen) puis un deuxième (Sean Foley) avec des résultats qui ne suivent plus et une descente au classement mondiale. Pour agrémenter cette période difficile, il a été positif au COVID-19 en août, l’obligeant à se retirer du Celtic Classic, à s’isoler et manquer un tournoi…

Une petit signe, un Top10 lors du  dernier Dunhill Championship en novembre dernier. Il a sans doute engrangé une confiance qui lui fait encore défaut et aussi plus de 50 places au classement mondial (352°).

Alors, pour 2021, nous aimerions que le jovial Alex Levy retrouve le cercle des vainqueurs pour pouvoir exprimer son potentiel.

Retrouver un MLV d’attaque

MLV

Mike Lorenzo-Vera à fait une saison 2020 assez irrégulière, pratiquement 50% des CUT manqués dans les 10 tournois auxquels il a participé. Il avait bien commencé l’année en faisant un TOP 10 à l’Omega Dubai Desert Classic et ensuite ça a été beaucoup plus difficile au-delà des 40ième place…

Mais il a participé à deux Majeurs, l’US PGA Championship et l’US Open. Il a franchi le CUT à l’US PGA en postant un 66 lors du premier tour.

Alors, notre souhait pour 2021 est de retrouver le MLV des grands jours qui a réalisé une saison 2019 exceptionnel !! Bref une victoire du basque pour 2021, nous souhaitons.

Des coups de fers de folie de l’artiste intermittent : Victor Dubuisson

Victor Dubuisson en Arabie-Saoudite au début 2020

Victor Dubuisson est-il toujours golfeur ? Nous le souhaitons de tous notre cœur. Ce joueur à un talent exceptionnel !

Sa saison 2020, très certainement perturbée par le COVID-19, est à l’image du bonhomme. Sept tournois joués, deux CUT manqués et 106èeme à la Race to Dubaï.

Lors des premiers mois de 2020, il a participé à 5 tournois et fait un Top 10 en Arabie Saoudite. Ensuite, plus rien pendant environ sept mois, suivi d’un retour incroyable à la hauteur de son talent : Top 10 au Scottish Open.

Nous souhaitons revoir ce golfeur en 2021 et pas juste sur quelques tournois. Il a cette capacité à faire des coups incroyables et à nous faire rêver des plus grands exploits golfiques.

Sergio Garcia remporte l’Open de 2021

Sergio Garcia à Hawai lors du Sentry Tournament for Champions 2021

Même si parfois le comportement de ce joueur nous laisse perplexe, sans doute une des caractéristiques des génies.  Sergio Garcia s’est toujours illustré dans The Open.

Sa dernière victoire, Vivint Houston Open (PGA Tour), en novembre montre qu’il est toujours aussi performant et qu’il sait gagner sur tous les parcours du monde. Par sa nouvelle vie américaine, il joue de plus en plus sur le PGA Tour mais il reste un joueur très important de Ryder Cup (record de point – à Paris).

Alors, ça serait un cadeau pour le retour de The Open cette année, une victoire de l’espagnol !

Une nouvelle victoire de Tiger et un agenda plus conséquent

Tiger

Les dernières saisons de Tiger Woods était relativement légère en matière d’agenda golfique. Bien évidemment, il a participé à tous les majeurs. Mais il y arrivait souvent sans avoir jouer aucun tournoi avant. Ça nous a toujours paru assez étrange. En effet, comment se mettre ou remettre dans le rythme. Ou encore, faire les derniers réglages. Même, tout Tiger qu’il est, ses récents résultats dans les majeurs, devraient l’inciter à changer un peu le planning des prochains mois.

Oui ,voir plus souvent ce monstre du Golf est un de nos souhait pour 2021. Le temps presse…. Nous savons que, plus il jouera, plus il aura de chances de remporter une victoire !!

Une victoire européenne en Ryder Cup

Whistling – Straits

La prochaine Ryder Cup se déroulera du 21 au 26 septembre 2021 à Whistling Straits (Wisconsin) en bordure du Lac Michigan. Ce parcours est une réplique des anciens links d’Angleterre et d’Irlande. L’architecte de ce petit bijou n’est autre que Pete Dye.

On imagine assez bien que le public américain va être chaud bouillant. La dernière édition jouée à Paris ne leur a pas laissé un souvenir impérissable…

Mais les européens, seront présents, avec un capitaine particulièrement populaire au USA et connaissant parfaitement les joueurs européens et américains.

Alors, pour 2021, les européens s’imposeront à nouveau sur les sol américain.

Conclusion

Notre propre imagination doublée de plusieurs périodes de délires, nous ont conduits à faire cette liste de souhaits golfiques pour 2021. Elle est bien sur incomplète. On aurait pu ajouter, aussi notre souhait, de voir d’autres français et françaises briller sur les différents Tours, une victoire de Thomas Levet sur le Champion Tour… Alors n’hésitez pas à nous faire par de vos souhaits golfiques, nous les ajouterons à cette liste.

THE GOLFIEST

Mon Michel, je te présente les forces en présence !!!

Alors que la Ryder Cup n’est plus qu’une question de jours, on s’impatiente, on piaffe… de voir s’affronter en France les meilleurs golfeurs du moment. Alors, bien évidement, on se laisse emporter par un semblant de chauvinisme européen (si si, ça peut exister) et on rêve d’une victoire Européenne sur les stars américaines. Avec comme acteur principal, « notre » parcours du National !!

Nous ne sommes bien évidement pas convaincu de ce scénario. Au vu des forces américaines en présence, il faudra bien plus qu’un parcours préparé spécialement « contre » eux. Cette équipe sera menée par un stratège golfique, Jim Furyk, et ses valeureux et très expérimentés vice-capitaines (David Duval, Zack Johnson, Matt Kuchar, Davis Love III, Steve Stricker). De l’autre côté, le capitaine Thomas Bjorn, a une équipe redoutable avec l’un des meilleurs golfeur du moment l’italien Francesco Molinari. Cette équipe sera aussi accompagné de nombreux et expérimentés vice-capitaines (Luke Donald, Padraig Harrington, Robert Karlgsson, Graeme McDowelle, Lee Westwood) puisque le capitaine n’a pas souhaité retenir notre Thomas Levet…. Mais allons au delà de nos rancœurs et essayons de vous présenter les force en présence :

La dream team des USA !!

On le sait depuis la dernière Ryder Cup, les américains ont bien compris l’importance de l’EQUIPE pour s’imposer dans cette épreuve. Rien d’étonnant donc, d’avoir nommer, un joueur du PGA Tour reconnu et apprécié de ses paires mais aussi un fin stratège, Jim Furyk (15 victoires sur le PGA Tour et 1 majeur).

Ce bon vieux Jim, va avoir une équipe de premier ordre (oui, au moment de la photo Tony Finau était aux toilettes) :

La petite équipe américaine…

Brooks Koepka, le pénible…

Le petit Brooks

Autant le dire tout de suite, même dans un moment d’euphorie, aucun d’entre nous n’aurait envie de se frotter au Brooks en Match Play…

Sa saison 2018 est simplement phénoménal :

  • 3 participations en Majeur (heureusement, il était blessé pour Augusta); deux victoires (US Open et PGA Championship) et une 39ème place à The Open;
  • 1 participation en WGC; un TOP 5 pour le Brooks au Bridgestone invitational ;
  • PGA Tour; une deuxième place derrière Justin Rose au Fort Worth Invitational.

Voila la « petite » saison du floridien qui n’a pas pu complètement s’exprimer, à cause de sa blessure au poignet en début de saison.

Lors de la dernière édition de la Ryder (2016), il avait remporté avec Brandt Snedeker tout ses matches.

En simple, il avait disposé tranquillement du pâle Danny Willett...

Les forces du Brooks :

  • Envoie la balle loin voir très loin et droit !!
  • Petit jeu et putting sans grande faiblesse (voir le dernier US Open);
  • Connait bien l’Europe et le golf européen (à évoluer sur le Challenge et l’European Tour);
  • Semble toujours calme et tranquille.

Les faiblesses du Brooks :

  • Non applicable.

Dustin « Groovy » Johnson !!

Dustin « Groovy » Johnson quand il rentre le putt de la victoire…

Le pote de Brooks, il s’entraîne avec le même préparateur physique, est un joueur qui va être difficile a manier lors de cette Ryder Cup.

Il n’est plus numéro 1 à cause de Justin Rose mais il est toujours aussi bon.

Le floridien le plus cool de la planète avec (Brook Koepka) fait une saison 2018, elle aussi remarquable :

  • PGA Tour, 3 victoires en 2018 (Sentry Tournament of Champions, FedEx St Jude Classic, RBC Canadian Open), ce qui lui permet de s’approcher des 20 victoires (19 pour Dustin) sur le PGA Tour synonyme de membre à vie….
  • Majeurs : 1 Top 10 au Masters et 3ème à l’US Open ;

En ce qui concerne, ses performances en Ryder Cup (sa quatrième à Paris), elles sont la aussi remarquable (sauf peut être en 2012 où il perd ses matches en double) mais il n’a jamais perdu en simple.

Les forces du Dustin :

  • Envoi loin ses balles;
  • La « pression » ne semble pas avoir d’effet sur le garçon;
  • N’a jamais perdu en simple.

Les faiblesses du Dustin :

  • Un des américains qui ne connait pas le National. Mais on peut facilement imaginer que le bon vieux Jim va lui faire un débrief.

Justin Thomas connait le National….

Justin Thomas n’a pas peur du National….

Un autre candidat qu’il ne va pas être facile à manœuvrer lors de cette Ryder Cup, le Justin !!!

Au vu du « petit » palmarès et de sa saison 2018 impressionnante :

  • PGA Tour, vainqueur du Honda Classic sur un des parcours les plus sélectif du circuit;
  • WGC, victoire au WGC-Bridgestone-Invitational avec 4 coups d’avances.

Et la cerise sur le « piece of cake », le garçon a fait le déplacement pour le dernier HNA Open de France.

Résultat, il a indiqué que le parcours n’est pas décevant et il l’a battu lors des trois premiers tours et fait le par lors du derniers.

Certes, il n’a pas d’expérience en Ryder Cup, puisque ça sera sa première fois à Paris. Mais sa haine de la défaite et sa capacité à bien jouer sous pression vont lui être d’une grande aide.

Les forces de Justin :

  • Il est aussi un gros frappeur ;
  • Un putting diabolique;
  • Il sait gagner.

Les faiblesses de Justin :

  • Première fois en Ryder Cup à l’extérieur.

Patrick Reed n’a peur de rien !!

Faut pas le chauffer le Patrick !!

On connaissait déjà le talent du Texan.

Il a confirmé en début d’année en remportant le Master contre Rory Mcllroy et contre l’Amérique entière. En effet, le garçon n’est pas vraiment aimé au USA. En cause, quelque casseroles universitaires qu’il traînerait. Mais peut importe, ce joueur sait se sublimer quand tout le monde est contre lui…

Après sa victoire au Masters, malgré la difficulté de « digérer » se genre d’événement, il a fait 2ème au Valspar Championship et 4ème à l‘US Open. Cette dernière performance reflète tous son talent. Alors que les cadors étaient à la ramasse (sauf Brooks Koepka) il a sorti un dernier tour en 68 sur le terrible parcours de Schinnecock Hills.

Enfin, son talent en Ryder Cup, n’est plus a démontrer. Lors de la dernière édition, il a remporté son match contre Mcllroy et a électrisé le public.

Les forces de Captain America :

  • Un golfeur exceptionnel avec un mental hors norme;
  • Un « wedging » impressionnant;
  • Plus c’est dur, plus il est bon. Le challenge du National devrait lui plaire.

Les faiblesses de Captain America :

  • S’il est pas dans une bonne semaine…

Bubba Watson, le retour du génie !

Bubba !!

On aime ou pas. Mais la question n’est pas vraiment là. Il faut reconnaître que ce golfeur produit un jeu complètement hallucinant avec des trajectoires hors normes et un feeling de folie autour des greens.

Il avait un peu disparu des radars à cause de plusieurs problèmes personnels. Cependant son retour est tout feux tout flammes :

  • PGA Tour, 2 victoires en 2018 (Genesis Open, Travelers Championship);
  • WGC, 1 victoires (WGC-Dell Technologies);
  • Majeurs, un seul T5 au Masters (pas de CUT passé pour les autres).

Certes, il est moins en vu actuellement, mais on a retrouvé le Bubba qui est capable de ce sublimer.

A contrario, la Ryder Cup n’est pas vraiment sa tasse de thé. En effet lors de l’édition de 2014, il avait seulement joué en simple et s’était incliné contre Martin Kaymer. Enfin, le National ne lui a pas laissé un grand souvenir lors de son passage en 2011 à l’Open de France…

Les forces de Bubba :

  • De nouveau en confiance ;
  • Un golfeur difficile à battre lorsqu’il est en confiance ;
  • Envoie la balle loin….

Les faiblesses de Bubba :

  • N’est pas fan des ambiances un peu hostile qu’il risque de rencontrer au National ;
  • N’aime pas le vent…

Jordan Spieth, il était une fois un tueur de sang froid…

Jordan…Spieth !

Moins en vu que les dernières saisons mais ses trois meilleurs résultats 2018 devrait en calmer quelqu’un :

  • 3ème au Masters;
  • 3ème à l’Houston Open;
  • 9ème à The Open;

On peut rajouter sa 12ème place au PGA championship. Certes, il n’a pas gagner depuis 2017 mais il reste un golfeur avec une intelligence de jeu hors norme et un putting de folie.

La Ryder Cup, il connait, il avait fait des étincelles lors de la dernières éditons en double avec son compère Patrick Reed. Il n’a pas gagné en simple puisqu’il a perdu contre Henrik Stenson.

Les forces de Jordan :

  • Une intelligence de jeu qui devrait s’exprimer au National (qu’il a reconnu en Juillet avec son capitaine);
  • Un petit jeu et un putting impressionnant.

Les faiblesses de Jordan :

  • N’a pas complètement retrouvé son Top niveau…Mais il faudrait pas qu’il le retrouve au National…

Rickie, t’es trop sympa !!

Rickie….

Il y a une interrogation sur sa participation à la Ryder Cup. En effet, il est dans les points et donc qualifié d’office. Mais il vient de se retirer de la deuxième épreuve des « palyoffs » de la FedExCup à cause d’une blessure aux obliques (muscles latéraux au niveau des abdominaux).

Mais en attendant, le Rickie fait une saison 2018 mitigée. Il n’a pas encore gagné cette année mais a fait des performances remarquées dans les majeurs :

  • Masters, 2ème;
  • US Open, 20ème ;
  • The Open, 28ème ;
  • PGA Championship, 12ème.

Et sur le PGA Tour, il termine 2ème au OHL Classic et 4ème au Sentry Tournament of Champions. Bref, moins en vu que les saisons précédentes (saison 2014, 4 TOP 10 dans les Majeurs) mais il reste un joueur toujours aussi dangereux.

Ça sera sa quatrième Ryder Cup (s’il est rétablit) après sa participation aux éditions de 2010, 2014 et 2016. La aussi des résultats mitigés dans cette épreuve mais une expérience importante.

Les forces de Rickie :

  • Il est sympa et il joue bien ;
  • Il aime jouer dans le vent.

Les faiblesses de Rickie

  • Une participation à confirmer ;
  • Il ne connait pas le National.

Webb Simpson, le discret vainqueur du Players 2018 !!!

Webb Simpson et son épouse lors de sa victoire au Players 2018

Encore un golfeur revenu après une période difficile. En effet, la fin des « Belly Putter » l’avait contraint à changer de technique de putting et par conséquent il avait dégringolé au classement mondial….

Jusqu’à cette victoire au Players 2018 avec 4 coups d’avances…. Et avec des statistiques impressionnantes :

  • Driving Accuracy (moyenne sur la semaine) 85%
  • Greens in Regulation (moyenne sur la semaine) 77%

Sur un parcours comme le TPC Sawgrass, ca calme. Le garçon a donc signé son retour au plus haut niveau. Il avait déjà donné quelque signe en terminant 4ème du Sony Open (Hawai) et il a confirmé en faisant 2ème au Whyndham Championship.

Ensuite en Majeurs, ses performances sont constantes :

  • Masters, 20 ème;
  • US Open, 10 ème;
  • The Open, 12 éme;
  • PGA Championship, 19 ème.

Enfin, il connait la Ryder Cup puisqu’il a participé aux éditions 2012 (2 points – 2 victoires – 2 défaites) et 2014 (0.5 point – 0 victoire – 1 nul – 1 défaite).

Les forces de Webby :

  • Joueur précis surtout au Driving et avec ses Hybrides ;
  • Il aime les parcours difficiles (TPC Sawgrass, Schninnecock Hill,…) .
  • Bon putter malgré l’abandon du Belly Putter

Les faiblesses du Webby :

  • Ne connait pas le national ;
  • Expérience mitigé de la Ryder Cup

Les captain’s pick du bon vieux Jim

La presse américaine n’a pas été surprise un poil de voir choisit (au moment de la mise en page, seulement 3) : Bryson Dechambeau, Tiger Woods et Phil Mikelson.

Le bon vieux Jim avait sans doute brouillé les pistes en emmenant, lors de sa reconnaissance du National (Juillet 2018), les Kevin Kisner et compagnie… Mais finalement, il est resté très classique.

Bryson DeChambeau, l’ingénieur du golf !

Bryson et sa casquette vintage !!

Le garçon à fait du chemin depuis son match-play perdu contre Romain Langasque pour l’Open Britanique Amateur. Eh oui, il n’a pas traîné le Bryson !! La comparaison avec l’ex prodige du golf français, Romain Langasque, fait mal !!

Tout de suite remarqué avec ses fers à longueur unique et se swing si particulier. Mais aussi son hyper technicité dans tout ce qu’il entreprend dans le golf (putter fait maison, compas utilisé pour lire le carnet de green,…). Il aussi été décrié. Mais aujourd’hui les résultats sont là :

  • 3 victoires sur le PGA Tour :
    • Vainqueur du tournoi Memorial Tournament de Jack Nicklaus ;
    • Vainqueur du The Northen Trust premier tournoi de la FedEx Cup;
    • Vainqueur du Dell Technologies Championship deuxième tournoi de la FedEx Cup.
  • Sur les Majeurs :
    • Masters, 38ème;
    • US Open, 25ème;
    • The Open, 50ème,
    • PGA Championship, CUT.

La carrière du Bryson est donc lancée. Il sera l’un des « rookies » de la Ryder Cup mais on parle déjà d’une possible association avec The Tiger. En effet, il joue avec les mêmes balles.

Les forces du Bryson :

  • Un état de forme remarquable ;
  • Un hyper préparation des événements.

Les faiblesses du Bryson :

  • Un première Ryder Cup et à l’extérieure…
  • Un putting parfois erratique.

Le Tiger is back !!

Le Tigre est de retour !!
Le Tigre est de retour.

Inutile de faire un point sur son palmarès, l’intérêt n’est pas là. Les armoires sont pleines de trophées.

On piaffait d’impatience pour son retour mais lui même ne savait pas s’il en serait capable. En effet, ses multiples opérations du dos et son manque de compétition ne laissaient présager rien de bon.

Mais c’était sans compter sur sa détermination.

Résultats, on a senti que quelque chose était en marche lors de ses premières sorties mais il n’y avait pas encore la consistance nécessaire pour convaincre. Ce sont des dernière performances en Majeurs qui ont achevé la démonstration (6ème à The Open et 2ème au PGA Championship).

Malgré ça, on sait que son bilan dans cette épreuve (la Ryder Cup) est plutôt négatif (13 victoires en 33 matches en simple, 5 victoires en 8 foursomes, 4 victoires, 8 défaites et 1 nul en fourballs). Alors, est-ce que le retour du Tigre en Ryder sera une bonne chose pour la US Team ?

Les forces du Tigre :

  • Etre le Tigre ;
  • Un jeu et une envie retrouvés.

Les faiblesses du Tigre :

  • La Ryder n’est pas son dada ;
  • Il jouera avec qui ?

Phil Mickelson, le fantasque gaucher !

Phil dit le gauché fou !!

Mis a part la presse américaine, qui croyait à ce pick ?!

Même si le Phil avait remporté le WGC-Mexico Championship  en début d’année et ensuite terminé 2ème au AT&T Pebbel Beach Pro Am et 3ème au Safeway Openet. La suite n’a pas été vraiment à la hauteur du bonhomme… On s’attendait à ce qu’il joue les premières places dans les Majeurs où il n’a pas fait mieux qu’une 24ème place à The Open.

Mais le bon vieux Jim a sans doute voulu éviter de se mettre le public à dos (le Phil est adoré) et renforcer son équipe avec un bon vieux routier de la Ryder-Cup (38 rencontres – 14 victoires / 6 nuls / 18 défaites).

Après, le Captain’ Pick ne t’assure pas de jouer mais donne à l’équipe américaine un atout supplémentaire.

Les forces du Phil :

  • Une expérience en Ryder-Cup ;
  • Une présence golfique qui peut impressionner.

Les faiblesse du Phil :

  • Un niveau de jeu qui parfois peu interpeller ;
  • Un golfeur qui ne joue jamais en Europe (sauf pour The Open).

Alors cette American Team !?!

Si cette équipe a des faiblesses ça serait plutôt du côté de Bubba Watson (par rapport à son rendez-vous manqué avec le National), Jordan Spieth du fait de ses performances récentes et enfin Rickie Fowler qui ne semble pas dans une forme Olympique. Pour le reste, c’est du costaud et ce sont des garçons aguerries aux combats type Match Play et qui ne sont pas vraiment impressionné par les distances proposés par le National… Certains comme Brooks Koepka et son pote Dustin Johnson, ne devraient même pas être impressionné tout court, par le public ou le parcours.

L’équipe européenne va devoir redoubler d’ingéniosité et de courage pour s’imposer.

On le sait depuis peu, le dernier à rejoindre cette dream team n’est autre que Tony Finau (encore un gros frappeur). Un gars solide qui a eu de très bon résultats sur les Majeurs cette année…

Bref, ne vous enfuyez pas tout de suite et prenez connaissance de l’équipe des héros européens.

 

La team des héros européens !!

Le capitaine Thomas Bjorn, on l’a déjà évoqué, a choisit en majorité des vice-capitaines britanniques et n’a pas souhaité s’appuyer sur l’expérience de Thomas Levet… Mais, comme Jim Furyk, il n’a pas à rougir de son équipe. Avec notamment, un petit italien que l’on peut considéré comme le meilleur joueur de cette saison 2018 :

L’équipe, la seule, que l’on se doit de soutenir !!

 

L’immense Francesco Molinari !!

Eh Francesco !!

Il a depuis quelque temps, décidé de se concentrer sur le PGA Tour, bien lui en a pris. Après quelque mois d’adaptation, l’italien installé à Londres, réalise des performances impressionnantes :

  • 4 TOP 10 sur le PGA Tour dont une victoire au Quicken Loan National ;
  • Vainqueur de The Open;
  • European Tour : vainqueur du BMW PGA Championship et de l’Italian Open.

Ça calme les cons ce genre de performances, il gagne sur les deux Tours et en plus gagne le Majeur The Open. Bref, il est le meilleur golfeur européen du moment et il sait battre les américains chez eux.

Enfin, il connait bien la Ryder Cup…. Il va participer à sa troisième édition après 2010 (0.5 points 0 victoires – 2 nulls – 1 défaite) et 2012 (0.5 points 0 victoire –  2 nuls – 1 défaite).

Les forces de Francesco Molinari :

  • Avec ses performances, il va porter l’équipe européenne;
  • Pas de faiblesse identifiés sur les derniers mois.

Les faiblesse de Francesco Molinari :

  • NA.

Le Numero 1, Justin Rose !!!

Justin the machine..

Cet anglais est une machine, qui réalise des performance à la fois sur le PGA Tour et le Tour Européen.

  • PGA Tour, 1 victoire en 2018 (Forth Worth Invitational devant le Brooks Koepka) ;
  • Majeurs:
    • Masters 12ème ;
    • US Open 10ème;
    • The Open 2ème;
    • PGA Champonship 19ème
  • European Tour, 2 TOP 10 (Aberdeen Standard Investissemet ….)

Un pilier de l’équipe européenne depuis bien longtemps. Ce garçon connait très bien la Ryder Cup, ça sera sa cinquième édition. Il détient un record de point en Ryder Cup, 12 points (2008 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 4 points ; 2016 – 2 points).

Les forces de Rosey :

  • Pas vraiment de faiblesse des performances constantes depuis des années;
  • Une expérience de la Ryder Cup inestimable;
  • Un leader pour l’équipe.

Les faiblesses de Rosey :

  • Il est anglais, mauvaise blague…
  • NA

Tyrell Hatton, the crazy one !!

Le psychopathe du golf…

On ne peut pas dire que le garçon est un élément typiquement britannique.  Son attitude sur un parcours va quelque fois à l’encontre du célèbre flegme britannique… Il parle, crie, s’énerve sur un parcours sans compter le nombre de fois où il maugrée suite à des putts qui ne rentrent pas. Son caddie doit en voir de toutes les couleurs… Bon c’est un pote d’enfance mais quand même !!

Bref, une partie avec le bonhomme est quelque chose de rafraîchissant. L’homme est bouillant et dans une épreuve comme la Ryder Cup ça peut être intéressant…

Malgré ce caractère bien trempé les résultats sont là et bien là en 2018 :

  • Majeurs (en 2017, il n’avait pas passé le CUT dans aucun des 4 majeurs…)
    • Masters 44ème
    • US Open 6ème
    • The Open 51 ème
    • PGA Championship 10ème
  • WGC
    • Mexico Golf Championship T3
    • Dell Technologies Match Play – T9
  • European Tour
    • Aberdeen Standard Investments Scottish Open, 9ème ;
    • HNA Open de France, 16ème ;
    • Abu Dhabi HSBC Championship presented by EGA, 15ème.

Les résultats parlent pour lui. Certes il n’a aucune expérience en Ryder Cup mais au vu de ses performances en Majeurs ça devrait l’aider. Par ailleurs, avec l’armada de vice-capitaine, il devrait être au point pour le rendez-vous.

Les forces du gaillard :

  • Un tempérament de feux ;
  • On se demande parfois de qui a peur Tyrell ;
  • Un jeu de fer au point.

Les faiblesse du gaillard :

  • Première Ryder Cup ;
  • Un tempérament de feux.

Tommy Fleetwood, l’homme qui aurait pu battre Brooks Koepka….

Tommy dans le rôle de Robinson…

 

Installé depuis presque un an en Floride avec sa petite famille, l’anglais n’est pas passé loin de remporter son premier Majeur lors du dernier US Open (Schinnecock Hill). En effet, jusqu’au 18ème trou il était en mesure de pousser le Brooks en « playoff » après, qui sait…

Avec son style reconnaissable à des kilomètres (grip court, coups tenus) cet anglais est un véritable « robot » lorsqu’il s’agit des mises en jeu. Il a complété cette force par une maîtrise du putting… Lors du dernier US Open, on l’a vu rentrer des ficelles monstrueuses.

Il a commencé la saison 2018 en s’imposant de nouveau au Abu Dhabi HBSC Championship puis :

  • Majeurs
    • Masters 17ème;
    • US Open 2ème;
    • The Open 12ème;
    • PGA Championship 35ème.
  • WGC (World Golf Championship)
    • Mexico Championship, 14ème;
    • Match Play, 17ème;
    • Bridgestone Invitational, 14ème.

Et comme sa volonté est de s’installer sur le PGA Tour, eh bien le garçon à terminé 4ème du Honda Classic (Gros teste du PGA Tour) et 4ème du Zurich Classic of New Orleans….

Certes, il n’a encore jamais participé à une Ryder Cup mais il a gagné sur le National et ses performances en Majeurs démontres ses qualités.

Les forces de Robinson :

  • Une machine au driving;
  • Un putting de classe mondiale;
  • Il connait le National.

Les faiblesses de Robinson :

  • Première Ryder Cup…

Jon Rahm, la nouvelle star du golf européen ?

La nouvelle star !!

On le sait, ce golfeur a un talent de dingue et les américains ne sont pas tromper en n’en faisant une de leur tête de gondole pour leur PGA Tour

Le garçon a gagné deux fois cette année et sur chacun des deux tours :

  • PGA Tour: CarreerBuilder Challenge;
  • European Tour : Open de Espana.

Ses performances dans les Majeurs ont été plus irrégulière même s’il elles restent très bonnes :

  • Masters, 4ème ;
  • US Open, CUT;
  • The Open Championship,  CUT;
  • PGA Championship, 4ème.

Enfin, ses performances en WGC sont plus ternes puisqu’il n’a jamais fait mieux que la 17ème place mais à passé à toujours passé le CUT.

Sa puissance et son petit jeu mais surtout son esprit de compétition lui permette de s’imposer contre n’importe qui et n’importe où. Après, il peut comme à The Open cette année complètement perdre les pédales et perdre son golf très rapidement….

Les forces de la nouvelle star :

  • Une puissance et un petit jeu impressionnant ;
  • Un esprit de compétition, un grinta comme dirait les fouteux, hors norme.

Les faiblesses de la nouvelle star:

  • Une capacité à péter un plomb qui peut inquiéter ;
  • Première participation à la Ryder.

Rory Mcllroy, le patient nord irlandais…

Ou es tu Rory ?

Le talent du nord irlandais n’est plus a démontré mais depuis son loupé du Masters, il semble perdu… Nous pensons qu’il lui faudrait un vrai caddie…

Son échec au Masters ne semble pas avoir été digéré. Depuis, les résultats sont assez erratiques. A tel point, que le Captain Thomas Bjorn a du déclarer que Rory reste son meilleur joueur, histoire de le protéger.

Pourtant, le début de saison a été couronné de succès par une victoire au Arnold Palmer Invitational qui laissait entrevoir une saison brillante. Mais le Texan Patrick Reed est venu gâcher la fête.

La suite a vu « seulement » une deuxième place à The Open, mais pour un joueur de ce calibre c’est largement insuffisant.

Le nord irlandais connait bien évidement la Ryder Cup et y a été initié par le grand Graeme McDowell. Et de quelle manière puisqu’il a gagné en 4 participations un total de 11 points (2010 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 3 points ; 2016 – 3 points). C’est donc une pièce maîtresse de l’équipe européenne.

Les points forts du Rors :

  • Lorsqu’il drive normalement, il est injouable (demander à Rickie…);
  • Ses performances en Ryder-Cup.

Les points faibles de Rors :

  • Un putting qui peut être vraiment mauvais;
  • Des résultats qui laisses perplexes.

Le stakhanoviste du Golf, Alex Noren !!

Alex Noren, le travailleur !!

Cet homme ne s’arrête jamais de travailler et les résultats finissent par tomber en 2017 puis sont confirmés 2018 :

  • European Tour:
    • 1 victoire au HNA Open de France
  • PGA Tour :
    • 2ème au Farmers Insurance Open (après un paly off d’anthologie avec Jason Day)
    • 3ème au Honda Classic
  • WGC :
    • 3ème au Dell Technologies Match Play

Bref, un golfeur européen capable de s’imposer n’importe où.

Sa sera sa première Ryder Cup mais au vu de ses performances en match play lors du WGC sa devrait aller.

Les forces du Noren :

  • Des performances constantes sur les deux tours ;
  • Un européen qui aime le match play;
  • Un gros caractère.

Les faiblesses du Noren :

  • Il en a pas montré dernièrement ;
  • Sa premier Ryder Cup.

Thorbjorn Olesen, le promesse européenne…

La promesse…

Le golfeur danois est la promesse d’un golf européen florissant, passé professionnel en 2009 et passé par le Challenge Tour, il s’est rapidement installé dans l’élite du golf Européen. Il avait du sauver sa carte, il y a deux ans mais semble habité par une nouvelle dynamique et une plus grande implication dans son golf…

Pas de grosse performance dans les Majeurs cette année excepté une 12ème place à The Open. Mais une victoire dans un Rolex Series, l’Italian Open et des bons résultats sur le Tour Européen ont scellés sa qualification direct dans les huit.

Çà sera aussi sa première participation à la Ryder Cup.

Les forces du Danois :

  • Un jeu qui semble être plus constant ;
  • Une résistance à la pression ;
  • Il connait le National.

Les faiblesses du Danois :

  • Sa première Ryder Cup.

Les captain’s pick du Thomas

Il restait un espoir pour qu’un frenchie se glisse dans la dernière porte ouverte. Mais, c’était en vain…

L’homme à déclaré, en direct de Londres (sic), qu’il cherchait de l’expérience. Donc à part Ian Poulter pour lequel il n’y avait pas de doute (victoire cette année sur le PGA Tour), les trois autres sont des concentrés d’expérience de Ryder Cup; Paul CaseySergio Garcia et Henrik Stenson.

Myster Ryder-Cup, Ian Poulter !!

Myster Ryder-Cup !!

Cet homme est un symbole pour toute l’Europe du golf !! Jamais nous douterons de l’engagement sans limite de Ian Poulter pour la Ryder Cup.

Depuis son installation en Floride et sa blessure à l’épaule ses performances n’étaient pas suffisantes mais sa saison 2018 signe sans doute un retour au plus haut niveau :

  • PGA Tour
    • 1 victoire à l’Houston Open
    • 7ème place au RBC Heritage
  • WGC
    • Dell Technologies Match Play, 5ème

Malheureusement, dans les Majeurs les résultats n’ont pas été à la hauteur. C’est pour ça que le garçon n’était pas initialement dans les huit.  Mais avoir une telle expérience de la Ryder-Cup et être capable de s’imposer chez les américains, ça a de la valeur. Voila donc les principales raison de son « pick ».

Les forces de Ian Poulter :

  • C’est le Myster Ryder-Cup ;
  • De belles performances sur le circuit américain.

Les faiblesses de Ian Poulter :

  • NA en Ryder-Cup.

Paul Casey, l’européen du PGA TOUR

Paul Casey !!

La encore un joueur qui sait « performer » sur les deux circuits bien qu’il soit installé depuis longtemps sur le circuit américain :

  • PGA Tour :
    • une victoire au Valspar Championship devant le Tigre ;
    • deuxième au Travelers Championship ;
    • cinquième au Wells Fargo Championship.
  • European Tour:
    • neuvième à l’Abu Dhabi HSBC Championship;
    • septième au Porsche European Open.
  • WGC :
    • T12 au Mexico Championship
    • T17 au Match Play Dell Championship

Bien évidement, les performances de l’anglais en majeur n’ont pas vraiment été à la hauteur de ses attentes à part une 15ème place au Masters. C’est la aussi pourquoi, il n’était pas dans les huit.

Mais l’anglais connait bien la Ryder Cup, ça sera sa troisième édition.

Les forces du Paul Casey :

  • Un grosse frappe de balle;
  • Golfeur européen qui s’est déjà imposé face aux américains;
  • Expérience de la Ryder Cup.

Les faiblesses Paul Casey :

  • Est capable de passer complètement à coté…
  • Ne connait pas le National.

Le frère de Sergio Garcia…

Le frère de Sergio Garcia …

Sur le coup, ce pick nous étonnes, voir nous fait un peur. En effet, les résultats de l’espagnol en 2018 sont catastrophiques…

Aucun CUT passés dans les Majeurs en 2018 !! Certes des places d’honneur sur le PGA Tour et quelque lumières lors des WGC. Mais pour le reste, Sergio Garcia est fantomatique et traverse cette saison comme un zombie.

Il est maintenant Papa et a de nouvelles responsabilités mais son niveau de jeux est particulièrement inquiétant.

Les forces du frère de Sergio :

  • Un joueur de classe mondiale ;
  • Une expérience et une « grinta » très utile en Ryder.

Les faiblesse du frère de Sergio :

  • Une saison 2018 catastrophique ;
  • Un niveau de jeu qui ne semble pas se redresser.

Henrik Stenson, dit Ice man !!

Ice Man !!

Un des pilier de l’équipe européenne mais qui n’était pas dans les points donc rattrapé par le Captain…

Après une victoire à The Open en 2017 et une opération au genou en fin de saison dernière, sa saison 2018 est plus difficile.

Cependant, il termine en Majeurs 5ème au Masters et 6ème à l’US Open. Il a confirmé ces bons résultats avec une 4ème place au Arnold Palmer Invitational et une 2ème place au WGC HSBC Champions.

Enfin, il a gagné un total de 8 points en Ryder-Cup, depuis sa première participation en 2006.

Les forces du Ice Man :

  • Un niveau de jeu plus que bon;
  • Un expérience de la Ryder-Cup ;
  • Il connait le National.

Les faiblesse du Ice Man :

  • Est-ce qu’il sera en forme ?

Alors ces héros européens, il te donne envie ?!?

Cette équipe est véritablement impressionnante avec le meilleur joueur du monde en 2018, Francesco Molinari. Elle est très bien complétée par des gars plus que solide, Justin Rose, Tyrell Hatton, Tommy Fleetwood, Jon Rahm ou encore Alex Noren. Certes, il n’ont pas tous l’expérience de Justin Rose en Ryder Cup mais ils sont capables de tenir la dragée haute aux joueurs américains. Est-ce que sa sera suffisant ? 

La réponse pourrait se trouver dans les éléments suivants :

  • Si Rory Mcllroy arrive a retrouver un niveau de jeu plus proche de son standing ça devrait grandement aider et être bénéfique aux joueurs européens ;
  • Le rôle des Captain’s Pick seront déterminant, comment vont ils être utilisés ? Est ce qu’il seront là pour coacher, conseiller ou jouer ? Au risque de créer des tensions dans l’équipe ?!? Si Ian Poulter joue, c’est un des huit qui ne jouera pas…

Enfin, la gestion et la stratégie de l’équipe seront aussi déterminantes.

The Golfiest

 

 

Le golf européen se balade !!!

Le festin européen est pour Francesco !!

 

Les golfeurs européens n’ont laissé que des miettes à leur collègues américains, Sud-Africains… En effet, cette semaine de compétition a vue deux européens s’imposer sur les deux plus gros circuits l’European Tour et le PGA Tour. Ce sont des nouvelles plutôt rassurantes pour les prochains tournois du Grand Chlem et la prochaine Ryder Cup. Des deux côtés de l’atlantique la bataille a été intense mais elle n’a pas forcément livrée les vainqueurs attendus… Par ailleurs, est-ce que d’autre golfeurs se sont révélés ? Est ce que les têtes d’affiches ont répondu présent ? Quid des petits frenchies ? La réponse de suite…

La fête du golf européen, remporté par Francesco Molinari !

Le BMW PGA Championship était le premier tournoi des Rolex Series de la saison 2018, il fait partie des 8 tournois les plus dotés du Tour. Tout le gratin de l‘European Tour était présent sauf Justin Rose et Jon Rahm engagés sur le PGA Tour. Même Ian Poulter était là alors qu’il n’aime pas particulièrement ce parcours de la banlieue ouest de Londres.

L’événement revêt une tel importance pour le Tour que le capitaine de la Ryder Cup en a profité pour faire des petites annonces… Ses vices capitaines sont donc… que des britaniques (sauf un suédois pour l’ambiance de la back-room) :

Les anglais en force… qui pensent à Thomas Levet !!

Le « cocu » de l’histoire est donc le golfeur français le plus expérimenté, Thomas Levet. Nous avons une pensé pour lui cas nous pensons qu’il a beaucoup fait pour le golf et la Ryder Cup en particulier. Mais bon, Thomas Bjorn en a décidé autrement et il a donné une petite pièce aux français en nommant deux assistant français qui n’ont par vraiment le palmarès de Thomas Levet…

Mais revenons à la compétition. Rory Mcllroy était attendu comme le messie et il n’a pas déçu sur les deux premiers tours (67 et 65) avant de marquer le pas lors du troisième tour en voyageant dans le « rough » et bien évidement en faisant des petites virgules au putting :

L’objectif était bien évidement de laisser revenir dans la course l’autre homme en forme du moment, l’italien Francesco Molinari, qui réalise un somptueux troisième tour (66) avec des approches et un petit jeu magnifique :

Malgré un troisième tour très médiocre Rory allait donc aborder le dimanche dans la dernière partie avec Francesco Molinari. Malheureusement, il n’a jamais vraiment fait illusion et est resté sur son jeu du troisième tour et par conséquent n’a pas pu empêcher l’italien de l’emporter :

Avec cette victoire l’italien :

  • remporte son cinquième titre (en 310 participations sur le Tour);
  • il va intégrer le TOP 20 mondial;
  • sa première victoire depuis celle de l’open d’Italie en 2016.

Par opposition, le « pauvre » Rory n’y arrive toujours pas le dimanche et ce malgré une très belle chemise rose…

C’est rose pour Rory le dimanche… mais ça marche pas !!

Et sinon les autres …

Le gars Noren, tenant du titre, termine troisième pendant que le Thailandais, Kiradech Aphibarnat termine cinquième avec le surpuissant sud africain, Branden Grace.

On observe aussi quelque revenant dans le TOP20 comme Rafa-Cabrera Bello (8 ème), Graeeme McDowell (12 ème) et Shane Lowry (15ème)… Bref des bons golfeurs que l’on avait perdu de vu depuis un certain moment et qui reviennent progressivement sur le devant de la scène. A cause de la Ryder Cup ? May be !

Pour le reste, le champs de joueur étant énorme, on retiendra la petite déception Tommy Fleetwood après un deuxième tour en 66, l’espoir était là. Mais un vilain troisième tour (77) a définitivement gâché les chances du joueur anglais. Tout comme l’ancien, Lee Westwood, qui n’avait plus joué depuis plusieurs mois (impératifs familiaux) était lui dans le TOP10 samedi soir et  avant de finir avec très mauvais quatrième tour (74) et terminé en 27ème position…

Enfin, le Ian Poulter, qui n’apprécie vraiment pas le parcours a terminé à 20ème place !!

What about les frogs ?!?

Douze français engagés dans ce tournoi. Seul 50% du cheptel a passer le CUT :

  • Sebastien GROS, 27 ème : grosse performance du français malgré deux derniers tours moyens…
  • Adrien SADDIER, 35ème : un 69 pour le dernier tour pour un solide performance ;
  • Mike LORENZO-VERA, 43ème : eh bien voila, le Mikey a passé le CUT à Wenworth !! Bravo !
  • Alexander LEVY, 52ème : c’est la déception, et pas vraiment une bonne nouvelle pour une éventuelle sélection ;
  • Matthieu PAVON, 64ème : un retour dans le grand bain après quelque CUT manqué (5). Bravo !!

Le reste est resté devant sa TV avec ou sans bière à regarder les autres. Eh oui, les Bourdy, Jacquelin, Havret,… ont raté la marche !!

Les bidons de la semaine

L’inquiétude est grande pour le belge Nicolas COLSAERTS qui ne passe plus de CUT, ne parlons plus de l’anglais Danny WILLETT qui lui s’enfonce de plus en plus, pas de CUT non plus…

Par ailleurs, Martin KAYMER, Joost LUITEN et Tyrell HATTON rejoignent le peloton des bidons, il n’ont pas non plus passé le CUT.

 

Eh c’est qui qui WIN, c’est Rosey !!

Pendant ce temps là, sur le PGA Tour, Justin Rose remporte son neuvième titre !!

Le FORT WORTH INVITATIONAL est le tournoi qui conclut le TEXAS SWING (série de 3 tournois se déroulant au Texas). Il a été fondé en 1946 ce qui lui donne un peu de légitimité. Mais surtout, c’est le parcours de l’immense champion Ben Hogan le local de l’étape qui a remporté ce tournoi seulement cinq fois…

Le petit Ben et son club !!

Une autre particularité de ce tournoi du PGA Tour est qu’il a autorisé la joueuse Annika Sörenstam à le jouer en 2003. Elle n’a malheureusement pas passé le CUT. Enfin, ce tournoi est hébergé sur le même parcours depuis le début. Ce par 70 d’un peu plus de 6,4 km a été « désigné » par les architectes John Bredemus et Perry Maxwell. C’est un parcours à l’ancienne avec des petits greens très bien défendus et qui ne nécessitent pas de sortir la « babatte » à chaque mise en jeux.

Deux stars du circuit européens étaient engagés sur ce tournoi, l’anglais Justin Rose et l’espagnol Jon Rahm. Le reste du champs de joueurs était majoritairement américains avec les quelques Sud-Africain habituels.

Le suspens n’a pas durée longtemps, l’anglais a rapidement pris les commandes du tournoi en appliquant son plan de jeu (i.e. les fairways et les fairways). Ces scores (66-64-66-64) reflètent qu’il ne s’est pas trompé. Par ailleurs, ses statistiques sur la semaine révèlent une qualité de jeu exceptionnelle : 306 yards de distance moyenne au drive (279 mètres), 80% de greens en régulation…

Il a donc conclut sa victoire par un quatrième tour magnifique :

Justin Rose égale le record de victoire sur le PGA Tour d‘un certain Nick Faldo… Il remonte à la troisième place du classement mondiale et n’est finalement jamais sorti du TOP20 mondial depuis 2012. La balade du Rosey !!!

Quid des autres ?

La première bonne surprise vient de Brooks Koepka qui revient à son meilleur niveau après sa blessure (292 mètres en distance de driving moyenne, 59% de précisions au driving et 70% de greens en régulation). Le floridien s’est baladé, il n’y a qu’a regardé son deuxième tour (63) :

Malgré un quatrième tour brillant (encore 63) il n’a pas pu empêcher l’anglais de s’imposer.

La deuxième surprise est sud américaine, il y a d’abord Emiliano Grillo l’argentin n’est plus vraiment un nouveau sur le PGA Tour et termine à la troisième place. Il a été à la lutte jusqu’au bout mais l’anglais était trop fort. Et la petite dernière merveille chilienne, Joaquim Niemann (ancien n°1 amateur) qui termine à la 8ème place. Ce fantastique résultat lui permet de se qualifier pour le Mémorial, le tournoi de Jack Niklaus qui commence cette semaine.

Enfin, le Rambo Jon Rahm termine à la 5ème place mais avec beaucoup trop de déchets pour espérer l’emporter.

Et les bidons de la semaine sont…

Plusieurs vainqueurs des semaines précédentes n’ont pas réussit à passer le CUT, sans soute un relâchement naturel : Aaron Wise, Webb Simpson, …

Enfin Zach Johnson n’a pas non plus réussit à passer le CUT alors que ce parcours est plutôt fait pour son type de jeux.

The Golfiest

 

 

 

The Players (PGA Tour) – Rocco Forte Sicilian Open (European Tour)

Le retour du Webb !

Webb Simpson remporte, avec une avance confortable, The Players !

C’est la grand messe du PGA Tour voir le cinquième Majeur pour certain. En effet, The Players (TPC Saw Grass – Floride) par sa dotation globale de plus de 10 millions de dollars et son nombre de spectateurs (plus de 200 000 sur la semaine) est un tournoi « majeur » pour de nombreux américains. Enfin, le champs de joueur est particulièrement impressionnant puisque pratiquement tous les 50 meilleurs joueurs mondiaux étaient là.

Cette édition était très attendue puisque le Tigre y faisait son grand retour après un Wells Fargo assez décevant. Par ailleurs, nous autre gaulois avions le regard tourné vers notre seul représentant, Alexander Levy. En effet, celui-ci ayant intégré le TOP 50 mondial à l’issu de sa dernière victoire sur l’European Tour et intégrait donc directement le champs des participants.

La victoire sans appel de Webb Simpson.

Un petit rappel sur le Webb… Quatre victoires sur le PGA Tour et un Majeur, l’US Open en 2012 !!

Mais surtout, ce qui caractérise ce joueur au Swing si atypique est qu’il faisait partie de cette « secte » des utilisateurs des « Belly Putter » (i.e. long putter que l’on pouvait encrer sur le plexus solaire…). Malheureusement pour cette « secte », ils ont été interdit en 2016. Le résultat ne s’est pas fait attendre pour Webb Simpson, un sortie du TOP 50 mondial… Et puis, plus rien, l’ancien brillant joueur n’est plus… En 2016, il termine à la 174ème place au putting…

Heureusement, à force de travail et d’une remise en question grâce à son caddie, Sam Tesori, il se lance dans la reconstruction de son putting. Ensuite, en 2017, les résultats vont s’enchaîner avec 10 TOP 10, jusqu’à la victoire au Players :

Drive for show and putt for dough !!

Webb Simpson n’est pas le joueur le plus long. En effet, sa longueur moyenne lors du Players est 280 yards (soit 256 mètres) ce qui le situe derrière (de 13 yards, soit 11 mètres) la moyenne des joueurs du champs. Mais là ou il calme tous le monde c’est sur sa précision avec un taux de 82,14% de fairways touchés sur la semaine. Eh oui, 82,14% de fairways touchés, tu as bien lu !! Et après, bien évidement, Web Simpson a eu un putting de fou, puisqu’il était le premier dans ce secteur lors du Players.

Alors, bravo Webb Simpson !! Voila un américain que l’on devrait voir fin septembre à Paris et qui sera redoutable.

L’echec d’Alexander Levy

Pendant ce temps là, la France que dis-je, les abonnées de Golf+, scrutaient leur écrans pour voir d’éventuelles images des premiers tours d’Alexander Levy.  Malheureusement, aucune image et un CUT râté.  On ne sait pas qui remercier pour le manque d’image Golf+ ou les américains…

On imagine assez bien la déception du Français, qui misait sur une performance dans ce type de tournoi pour augmenter ses chances de sélection à la Ryder Cup. Il n’en à rien été, le Marseillais n’a pas réussit à mettre la balle régulièrement sur le fairway (40% de fairway touchés), il n’y a donc pas eu de week-end en Floride. En fait, si, mais sur le practice !!

Nous l’avion déjà évoqué, Alexander Levy est la meilleur chance française pour la Ryder Cup, après le forfait de Victor Dubuisson, mais il n’arrive toujours pas à performer sur le sol américain…

Le retour du Tigre

Le retour de notre petit chat rouge !!

Il était bien évidement attendu, le double vainqueur du Players. Mais ses deux premiers tours ont été poussif et il a passé le CUT de justesse.

Il ne fallait pas énerver le TIGRE, le lendemain il éclatait son record sur un tournoi du PGA Tour en signant un 65 :

Ce qui le remettait dans le « mix » comme disent les américains, c’est à dire dans le haut du « leaderboard ». Et le lendemain, il réalisait une charge comme il en a le secret pour essayer de prendre seul la deuxième place…puisque Webb Simpson était à moins 19… Cette charge était parfaite jusqu’au 17  (première fois que Tiger met la balle dans l’eau sur ce trou) :

Il finira finalement 11 ème, ce qui est une réussite après les deux premiers tours du Players très moyens. Le Tigre a envoyé un message à tous le monde, il est de retour pour se mêler à la gagne.

Le bidon de la semaine…

Il est européen et pas français, il s’agit de Rory Mcllroy. Il n’a pas du se remettre complètement de sa défaite au Masters et n’a pas passé le CUT au Players. Son driving manquait clairement de précision et il est toujours accompagné du même caddie…

Le nouveau Suedois à la mode…

Un jeune suédois s’impose en Sicile et remporte le Rocco Forte Sicilian Open…

devant le français Mike Lorenzo-Vera en « playoff ». Il aura fallut un unique trou de « playoff » pour que le jeune suédois s’impose :

Les français

Belle semaine pour deux de nos frenchies :

  • Mike Lorenzo-Vera termine 2 ème;
  • Julien Guerrier termine 6 ème.

Nos deux bleus ont animé la semaine. D’abord Julien Guerrier a occupé les premières places du « leader board » puis Mike Lorenzo-Vera a prit, seul, la tête du tournoi le samedi soir.

Mikey !!

 

Juju !

Malheureusement, la victoire nétait pas au bout : « J’ai eu ma chance mais Joakim a tout simplement été meilleur que moi. Je ne me suis sans doute pas mis assez près des drapeaux, c’était donc compliqué de scorer bas. À moi de travailler encore plus, pour être capable de finir le job. » déclarait Mike Lorenzo-Vera (source European Tour).

En ce qui concerne, Julien Guerrier, il empoche 35 000 euros et signe aussi son 3 ème top 10 cette saison. Après sa 3eme place à Oman et son joli 9ème rang en Espagne le mois dernier, Guerrier intègre dès aujourd’hui le top 50 européen (il passe 49e, deux rangs derrière MLV) !!!

Bravo les gars !!

Le bidon de la semaine

Il est aussi français, Julien Quesne, qui termine à +11 et ne passe donc pas le CUT….

Les Bordelais n’y sont plus !!

 

The Golfiest

Wells Fargo (PGA Tour) – Golfsixes (European Tour)

Le nouveau Jason Day, bondissant comme jamais !!

Jason Day revient fort et s’impose au Wells Fargo Champonship !!

Alors que tous le monde attendait le retour de Tiger Woods, après son Masters très moyen, c’est son fils spirituel qui s’est imposé !!

On a retrouvé le véritable Jason Day, avec un driving redoutable, une petit jeu diabolique et un putting de fer :

  • un distance moyenne (au driving) sur la semaine de 325 yards, soit 297 mètres !!!
  • avec deux drives à 380 yards, soit 347 mètres, un lors du 3ème tours et un lors du 4ème tours ;
  • des sorties de bunker magnifiques, bref un petit jeux solide. Il a cette capacité à mettre beaucoup d’effet dans sa balle sans pour autant utiliser ses poignets ;
  • plus de 60% des greens en régulations lors du 2ème et 3ème tours;
  • un putting de fou qui lui permet d’être le premier au « PUTT PER GIR » sur les quatre tours, ça calme !!

Voila ce que ça donne un Jason Day un peu énervé :

Et sinon…

Un petit prometteur, Aaron Wise !!

Un petit nouveau, Aaron Wise, jeune américain née et élevé en Afrique du Sud (Cape Town) a tenu la distance jusqu’à la fin…Le petit est passé professionnel en 2016 après avoir remporté en individuel et par équipe les championnats universitaires. Un garçon calme et avec des nerfs d’acier qui va faire de grandes choses sur le circuit US.

Son quatrième tour en images :

Le gamin a fait son quatrième tour avec Paul Casey (dit PoPeye) le seul européen dans le TOP 10 !! En effet, Rory Mcllroy termine à la 16ème place à cause d’un putting défaillant et d’un caddie toujours pas à la hauteur.

Le bidon de la semaine…

Plusieurs européen qui n’ont pas passé le CUT comme Alex Noren, Tommy Fleetwood… Mais surtout, Tiger Woods qui n’a fait qu’un seul troisième tour correct (68). La cause, un putting véritablement mauvais.

Tiger lors du seul bon « round », le troisième !!

 

L’Irlande s’impose dans la nouvelle compétition par équipe du Tour Européen, les GolfSixes !!

Les irlandais (Moynihan et Dunne) se sont imposés face au français représentés par Mike-Lorenzo Vera et Romain Wattel, les images de la finales :

Bravo les petits français qui ont successivement éliminé les anglais (super important) puis les australiens (en demi) pour atteindre la finale !!

« That was very tough, » a déclaré Wattel. « Congratulations to Ireland. We beat them earlier yesterday but today, that was the damage. » « It was really fun to play with Mike. Thank you, Mike. »

Lorenzo-Vera a ajouté: « On the second I was just walking to the green and I turned and I’m like, ‘whoa, that’s much more people than I thought’. That’s nice, having the people next to you and you’re really not thinking about asking for silence or whatever. You just have to focus. Anything can happen. That’s really cool. » (source European Tour).

The Golfiest

Zurich Classic (PGA Tour) – Volvo China Open (European Tour) – Medihal Championship (LPGA)

Billy Horshel et son pote Scott Piercy remportent le Zurich Classic à la Nouvelle Orléans !!

Cette nouvelle édition du Zurich Classic (Nouvelle Orléans) était toute nouvelle…

Une compétition par équipes de deux, une première sur le PGA Tour. Comment ça marche ?

  • Premier et troisième tour, en quatre balles (MatchPlay en duo, donc 2 contre 2. Chaque joueur de la paire joue sa balle et seul le score le plus bas de chaque équipe est retenu);
  • Deuxième et quatrième tour, en « Foursomes » (Deux camps (équipes) de deux joueurs s’affrontent mais chaque camp ne joue qu’une seule  balle. Les deux joueurs de chaque camp jouent alternativement la balle jusqu’au trou et ainsi de suite de trou en trou).

La champ de joueur cette année était de nouveau en hausse avec de grands noms. Avec Justin Thomas, Jordan Spieth, Jon Rahm et Justin Rose, il y avait quatre des cinq meilleurs joueurs du monde à la Nouvelle-Orléans. Brooks Koepka (en reprise), Patrick Reed, Sergio Garcia, Tommy Fleetwood, Jason Day, Henrik Stenson et Bubba Watson étaient parmi les 20 meilleurs joueurs du monde !! Les principales paires « médiatiques » étaient les suivantes :

  • Sergio Garcia et Rafael Cabrera Bello (les « spaniards »);
  • Ian Poulter et Grahem McDowell (un double possible pour la Ryder Cup);
  • Justin Rose et Henrik Stenson (un air de Ryder Cup);
  • Bubba Watson et Matt Kuchar (une association possible sur le National);
  • Charl Schwartzel et Luis Oosthuizen (les SudAfs).

Bref, des belles parties avec de bons joueurs sur un parcours du TPC Louisiana désigné par Pete Dye, un grand spectacle qui a ravie les spectateurs et téléspectateurs !!

On a longtemps cru que la victoire se dessinerait pour la paire Kevin Kisner et Scott Brown mais le quatrième tour n’a pas été à la hauteur et la paire Billy Horshel et Scott Piercy en a profité à partir du trou n°10 pour ne plus lâcher jusqu’à la fin :

Et sinon…

La paire Jason Dufner et Patt Perez y a cru jusqu’au bout puisque Dufner avait un putt pour aller en playoff… mais qu’il a raté…

Des grosses pointures sont restés à quai (i.e. manqué le CUT), Sergio Garcia, Jon Rahm, Jordan Spieth, Justin Thomas. Aucun français n’a manqué le CUT, normal il y en avait pas au départ de cette compétition.

Le nouveau petit suédois qui s’est imposé en chine !!

Alexander Bjork, un suédois s’impose pour la première fois sur l’Européan Tour !!

Alors que plusieurs français étaient bien placés à l’issue du troisième tour (si si…), c’est un ancien vainqueur du Vaudreuil Golf Challenge (en 2016) qui a remporté le Volvo China Open.  Cet inconnu Suédois, ou presque, avait aussi occupé, un moment la tête de l’Open de France en 2017…

Mais cette fois ci, il s’est imposé chez les grands en prenant le dessus sur deux anglais (Matt Wallace et Jordan Smith) et deux espagnols (Jorgé Campillo et Adrian Otaegui). Comment ? En produisant un dernier tour de folie (65) :

Ce suédois intègre donc le TOP 100 mondial (74 ème) et intègre le TOP 10 de la Race To Dubai.

Il faut savoir que Bjork a été le premier golfeur à se financer (sa campagne sur le circuit professionnel) via la plateforme « Trade in Sport » en promettant 10% de gains aux investisseurs… Sa victoire est donc la bienvenue !

Et sinon…

On a cru, jusqu’au troisième tour, à une nouvelle victoire française… En effet, trois français étaient particulièrement bien placés à la veille du troisième tour (Alexander Levy, Julien Guerrier et Clément Sordet). La performance était encore à mettre au profit d’un autre Alexander. Levy en l’occurrence, puisqu’il a réalisé un troisième tour de fou (65). Et cela, malgré un intoxication alimentaire la veille. Malheureusement, le dernier tour n’a pas été aussi brillant et ils terminent tous assez loin :

  • Alexander Levy (T14)
  • Julien Guerrier (T20)
  • Clement Sordet (T45)

Le bidon de la semaine

Et encore, Nicolas Colsaerts qui ne passe toujours pas le CUT (devenir papa doit fatiguer) et Gregory Bourdy qui ne le passe pas non plus. Que se passe-t-il du côté du bordelais ?

 

La petite NeoZ est de retour !

Lydia Ko est de retour !!

Après une période un peu compliqué (changement de caddie, de coach et d’équipement), la prodige de Nouvelle Zélande, s’est de nouveau imposée en remportant le Mediheal Championship en Californie. Cette victoire s’appuie sur un petit jeux retrouvé et surtout un magnifique coup de bois 3 sur le 18 lors du dernier tour…pour arracher un playoff et s’imposer.

Sa principale concurrente, Minjee Lee (Australie) a réussit à rattraper Lydia Ko mais a perdu en playoff lors du premier trou…

Nous vous laissons apprécier le dernier tour de Minjee Lee :

Pour Lydia Ko, c’est la troisième fois qu’elle s’impose sur ce parcours. En effet, elle avait déjà remporté les éditions de 2014 et 2015 à « Daly City ». Enfin, cette victoire met fin à un disette qui durait depuis 2016…

Et sinon…

Celine Boutier termine à la 15ème place !! Bravo !!

Et Celine Herbien termine à la 28ème place !! Bravo pour la deuxième fois !! Elle n’avait pas passé le CUT depuis plusieurs tournois…

Et aussi Perinne Delacourt qui termine à la 58ème place !!! Bravo pour la troisième fois !!!

Enfin, Karine Isher termine beaucoup plus loin à la 73ème place…

Les françaises se sont particulièrement bien comportées sur ce tournoi. Mais malheureusement, on a pas d’image…

The Golfiest

 

RBC Heritage (PGA Tour) – Open de Espana (European Tour) – Lotte Championship (LPGA)

La semaine dernière, se sont déroulées plusieurs compétitions sur les différents TOURS à travers le monde… Vous trouverez ci-dessous, un petit résumé de ce qu’il s’est vraiment passé.

Première participation à un tournoi du PGA Tour, première victoire pour Satoshi Kodaira !!

Le RBC Héritage (du 12 au 15 avril 2018) fêtait ses 50 ans d’existence !!

Ce tournoi hébergé sur le superbe parcours d’Harbour Town (Caroline du Sud) et « désigné » par Pete Dye a tenu toutes ses promesses. Malgré un champs de joueur moins médiatique, à cause de sa programmation, juste après le Masters. Le spectacle golfique était au rendez-vous. En effet, ce parcours oblige les joueurs à avoir une véritable stratégie et a bien choisir leurs zones sous peine de sanctions. Les anciens vainqueurs de ce tournoi illustrent la difficulté de gagné à Harbour Town.

La victoire finale est donc revenue à un petit nouveau, Satoshi Kodaira. Et de quelle façon !! Il est revenu de 6 coups de retards et a survécu à un « playoff » de trois trous….

Et au vu du dernier tours du « petit » gars, vous avez le droit au résumé de SON dernier tour :

Bref, une victoire pleine de panache qui lance la carrière de ce japonnais. On devrait le revoir très rapidement sur le PGA Tour.

Et sinon les autres …

On a eu des leaders successifs au fur à mesure des journées, d’abord Rory Sabattini puis Ian Poulter et enfin le sud-coréen Si Woo Kim (vainqueur du Player – 2017). Beaucoup d’observateur s ont pensé, un moment seulement, que Ian Poulter pouvait refaire le coup d’Houston. Mais c’était sans compter sur Si Woo Kim qui a pris la tête le Samedi pour la perdre seul… le Dimanche en « playoff ». Son mental et son putting l’ont abandonné. Quant à Ian Poulter , la fatigue sans doute, a lâché complètement sur le retour en produisant 5 « bogeys »…

On pourra noter que l’américain Luke List (à suivre dans les prochains tournois, puissant et avec un petit jeux de grande classe) n’était pas loin non plus. Mais des erreurs trop grosses ont plombé sa carte.

Mais les Européens…

Et bien, excepté Ian Poulter, aucun dans le TOP 10. Après, on a le « petit » Matthew Fitzpatrick (T 14) qui fait son trou petit à petit au USA et un revenant, le suédois Jonas Blixt (T14). Ensuite, c’est beaucoup plus loin, à partir de la 30ème place, Martin Laird, Russell Knox, Francesco Molinari…

Et le bidon de la semaine…

Est encore Luke Donald qui n’y arrive plus…un premier tour en +6 suivit d’un deuxième sous le par mais qui ne suffit pas à passer le CUT !!

 

Et le roi d’Espagne s’appelle, Jon Rahm !!

Le nouveau roi d’Espagne !!

Pendant ce temps là, de l’autre côté de l’atlentique, se déroulait l’Open d’Espagne à Madrid.

La star européenne, Jon Rahm, avait fait le déplacement juste après le Masters !!! Nous ne reviendrons pas sur ce joueur que nous avons déjà présenté (voir notre publication : Jon Rahm, la nouvelle merveille du golf européen ?!?).

Le basque revenait donc en terre promise puisqu’il connaissait ce parcours comme sa poche. En effet, il avait remporté toutes les épreuves de jeunes qui se déroulaient sur ce parcours. Il restait juste à savoir si le joueur allait gérer la fameuse « pression » (non pas la bière mais le stress généré par l’événement).

Malgré une entame plus que correcte, le basque n’était pas leader le Samedi mais seulement à quelque longueur. En effet, le jeune Paul Dunne menait le tournoi au Samedi soir. Il a fallut une sacré dose d’énergie à Jon Rahm et surtout des nerfs d’acier pour aller chercher cette victoire finale devant un public nombreux :

Jon Rahm rentre donc un peu plus dans l’histoire…

Et sinon les français…

Eh bien, c’est la bonne surprise de cette semaine :

  • Julien Guerrier (T 9) qui fait une superbe performance en produisant deux bons premiers tours dans des conditions climatiques pas évidentes. Son dernier tour (64) sans boggey lui permet d’effacer son Samedi assez moyen. Bravo !!
  • Sébastien Gros (T 12) qui était un peu sur l’alternatif (73, 67, 71, 64) mais qui fait une belle performance. Bravo pour la deuxième fois (c’est rare) !!!

Ensuite, c’est beaucoup plus loin, à partir de la 34ème place, Mike Lorenzo-Verra (T 34), Gegory Bourdy (T 46). Les autres n’ont malheureusement pas passé le CUT.

Et le perdu de vue de la semaine…

Bien sur, Victor Dubuisson. Nous étions content et impatient de le revoir jouer au golf. Malheureusement, ça n’a duré que deux petit tours (74, 72). Bien évidement, ça ne suffisait pas pour passer le CUT. En tous cas, c’est rassurant de savoir que Victor Dubuisson n’a pas changé de métier et est bien toujours golfeur !!

 

La merveille canadienne s’impose sur le LPGA !!

La merveille canadienne, Brook Henderson !!

A Hawaï, pour le Lotte Championship du 8 au 14 avril a vu la victoire de la canadienne Brook Henderson.

Elle s’impose avec 4 coups d’avance sur l’espagnol Azahara Munoz. Elle a mené du premier au dernier jour sans laisser ses adversaires espérer quoique ce soit !! Même si le vent n’a pas rendu la partie facile, elle a su putter de très belle façon !!

Ce qui porte son compteur personnel à 6 victoires sur le LPGA Tour.  Well done Brook Henderson !!

The Golfiest

Arnold Palmer Invitational (PGA)

Bay Hill Golf Club du 15 au 18 Mars 

Dans la banlieue d’Orlando (Floride USA) s’est joué l’un des plus important tournoi (médiatiquement parlant) du lucratif PGA Tour. En effet, c’est le tournoi du King, alias Arnold Palmer, disparu il y a maintenant presque 2 ans. L’événement était encore plus attendu du fait de la présence de Tiger Woods (vainqueur 8 fois de cet épreuve) et d’un champs de joueurs impressionnant (presque tous les 50 premiers mondiaux étaient là). Bref, le golf était à la fête !!

C’est l’Irlandais, Rory Mcllroy qui s’est imposé avec panache et cela malgré un cutt raté la semaine dernière…. et surtout, comme par hasard, un putting de fou !!

Bien évidement, Tiger Woods avait lancé une charge dont il a le secret… Tout allait bien, jusqu’au 15 où il a envoyé son Drive à gauche en hors-limite… C’était terminé pour la gagne, il ne lui restait plus que les places d’honneurs. Il terminera à la 5ième place. Toujours « Work in Progress ». Çà prochaine apparition sera au Masters !!

Les européens ont encore brillé. En effet, ils font 3 TOP 10 (avec Rory) :

  • Justin Rose (ENG) T3 ;
  • Henrik Stenson (Suède) T4.

Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup. Il faut noter aussi, que d’autres européens participaient à cette épreuve :

  • Sam Horsfield (ENG) T14;
  • Graeme McDowell (ENG) T22;
  • Martain Laird (SCO) T26;
  • Tommy Fleetwood (ENG) T26;
  • Ian Poulter (ENG) T36.

Un mention spécial au golfeur ingénieur Bryson Dechambeau qui termine deuxième à 3 coups de Rory. Mais il a joué la gagne avec ses clubs spéciaux tous à la même longueurs…

Enfin les deux bidons de la semaine sont aussi européens à savoir Luke Donald et Danny Willett qui n’y arrivent pas.

The Golfiest.

 

 

QUE VAUT TRUMP, LE GOLFEUR ?

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Le président Trump en plein « Swing ».

Depuis son élection comme 45ième président des Etats-Unis, Donald Trump s’attire régulièrement les foudres des bons gaulois… Les critiques sont peut être justifiées. Mais en France, elles n’ont encore jamais portées sur le passe-temps favoris du Président Trump, le golf. En effet, comme tous ses prédécesseurs ainsi que bon nombre d’américains, il joue au golf !!!  Alors que vaut Donald Trump comme golfeur ? Est-il aussi crédible qu’en tant que président ?

LE « BUSINESS » DE TRUMP, C’EST AUSSI DE GÉRER DES GOLFS !!

Oui, le nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, est avant tout un homme d’affaire qui n’a cessé de développer son entreprise « The Trump Organization ». Cette entreprise regroupe plusieurs activités comme le développement immobilier, l’hôtellerie, le tourisme, les tours résidentielles et la gestion de terrain de golf !!

Aujourd’hui, l’entreprise « The Trump Organization » ou le président Trump, lui même, détiennent 19 golfs à travers le monde. Certains d’entre eux hébergent des compétitions importantes du PGA Tour ou du Senior Tour.

Parmi tous ces golfs, un lot de 3 terrains ressort particulièrement pour leur beauté et leur intérêt golfique :

  • Trump International G.C., West Palm Beach

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Trump International G.C., West Palm Beach.

D’après plusieurs expert, c’est le plus beau parcours « Trump ». Il est cependant classé à la 156ième place au niveau des parcours américain.

  • Trump National G.C., Washington, D.C.

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Trump National G.C., Washington, D.C.

Ce golf héberge en fait deux parcours, le « Championship » et « Riverview ». Le « Championship » a accueilli le « Senior PGA Championship ».

  • Trump National G.C., Bedminster (Old)

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Trump National G.C., Bedminster (Old)

Le parcour « Old course » du  « Trump National Bedminster » a accueilli l’US Open féminin en 2017.

LE « SWING » DU PRÉSIDENT TRUMP.

A la vue de cette petite vidéo, on peut dire que son « Swing » n’est pas académique mais certainement efficace !

Le mouvement non-conformiste dans son « backswing » est rafraîchissant. Nous sommes au milieu d’une ère d’instruction où les gens cherchent le « swing » parfait. Le président Trump ne suit pas cette tendance.

Il y a beaucoup de golfeurs avec de jolis « swing » qui n’arrivent pas à scorer. Ne préféreriez-vous pas être le genre de joueur qui peut scorer, mais sans avoir un « swing » qui fait que les gens s’arrêtent pour le regarder jalousement?

Pour finir, il y a des similitudes avec Bobby Jones et Sam Snead dans la façon dont il déplace le club. Son « backswing » est arrondi, il a un tour d’épaule très plat, et il se balance. Son « downswing » vient de très haut, mais il le compense très bien en descendant. Ce n’est pas joli, mais c’est fiable.

LE PRÉSIDENT TRUMP JOUE-T-IL SOUVENT AU GOLF

trump golf
Le président Donald Trump

En novembre 2017, le fameux site TrumpGolfCount.com (qui a remplacé le ObamaGolfCounter.com) a estimé, sur les premiers mois de sa présidence, entre 60 et 80, le nombre de partie de golf jouées par le président Trump. En effet, il faut parfois distinguer le fait que le président visite des golfs mais sans avoir la certitude qu’il a fait une partie…

Aux USA, il y a 24 millions de golfeurs qui ont joué en moyenne 20 parties en 2016. En comparaison, le président Trump joue environ quatre fois plus que le golfeur moyen.

Une plus petite secte de la population (de 3,8 millions de membres) fait en moyenne 38,6 parties par an, ce qui signifie que Trump joue toujours plus de deux fois que ces américains.

Le président Trump joue donc énormément au Golf.

LE VRAI NIVEAU DE DONALD TRUMP

Le président Trump a parfois tendance à s’arranger avec la vérité… Alors bien évidement les gens s’interrogent légitiment sur le niveau de Trump, le golfeur. En effet, les scores, les classements… en golf ne sont pas faciles à comprendre pour le simple profane.

Mais le premier novembre 2017, le président Trump a enregistré un score de 68 sur le GHIN (Golf Handicap Information Network) pour une partie réalisé en Octobre. C’est donc la premier partie enregistrée officiellement depuis son élection en juin 2016.

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Le score du président Trump enregistré officielement.

Alors évidement, ca reste un score « posté » par le président lui-même… Par ailleurs, on ne sait pas avec qui il a joué…

Mais ça reste, un bon score et avec le nombre de fois où le président joue au golf, c’est assez logique.

LES PETITS ARRANGEMENTS DE DONALD TRUMP

Malgré son bon niveau golfique, le président a quand même une petite casserole golfique.

En effet, Donald Trump a installé une plaque commémorative d’une bataille de la guerre de sécession sur un de ses Golf. Mais malheureusement cette bataille n’a jamais existé.

trump golf
La plaque commémorative en question.

Sur cette plaque, le président Trump à fait écrire :

« Many great American soldiers, both of the North and South, died at this spot. The casualties were so great that the water would turn red and thus became known as ‘The River of Blood.’ It is my great honor to have preserved this important section of the Potomac River! »

Plein de bon sentiments, mais petit problème, cette bataille n’a apparemment pas existé.

DONALD TRUMP EST-IL UN BON GOLFEUR ?

Malgré son « swing » atypique et sa démarche particulière le président Trump est un bon golfeur. Il est efficace et semble « scorer » régulièrement. En effet, jouer plus de 60 fois par an aide très certainement.

Maintenant, il est aussi soutenu par la très grande majorité des golfeurs professionnels américains. Ils le trouvent bon et doté d’un swing efficace. Ce n’est pas illogique puisque Trump, via un de ses « business » entretien, en partie, le monde du golf professionnel.