Golf en Touraine

Les week-ends sont propices, aux Parisiens, pour s’échapper de la grisaille et foncer vers de nouvelles terres golfiques. Les derniers week-ends de mars (2024) n’étant pas très engageant en termes de météo, j’ai hésité avant de m’engager sur les routes. C’est toujours le premier pas qui est important. Ainsi, j’ai pris la direction de Tours pour découvrir deux golfs.

Le paysage golfique de Touraine

Dans le temps limité, c’est-à-dire deux jours, l’idée était de sélectionner deux parcours de cette magnifique région. En effet, si je n’oublie personne, il y a quatre golf :

Sachant, qu’en préparant ce séjour, je suis tombé sur une offre que je ne connaissais pas, le golf d’intérieur sur simulateur : Golf et Vous. Bref, jouer sur les plus beaux parcours à travers le monde, mais sur simulateur. Je n’ai pas eu le temps de tester.

Après, comment sélectionner deux parcours ? J’ai simplement tiré au sort, et le destin m’a donc conduit à faire un 18 trous au Golf de Touraine (le samedi) et un 9 trous (le dimanche) au Golf Bluegreen Tours-Ardrée.

Le golf de Touraine

Le par 3, trou n°3

La réservation du « green fee » ainsi que la prise en compte des différentes informations sont très largement facilitées par un site web bien conçu et claire.

La première impression est que ce très bel endroit respire le golf. En effet, il y a des familles, des enfants… un peu partout dans les différentes zones d’entrainement. Ce qui, pour moi, est particulièrement rassurant et semble assurer une certaine pérennité à ce sport que j’aime temps.

J’ai joué seul ce 18 trous, sans m’intégrer dans une partie, pour pouvoir découvrir le parcours par moi-même. Le constat est sans appel, c’est un très beau parcours varié et très bien intégré dans la nature. Une fois ce constat fait qu’est ce que l’on a au menu des golfeurs :

  • Des greens à l’ancienne, c’est à dire petits ;
  • De très beaux par 3 (3, 6, 10 et 16), qui vont tester votre jeux de fer, avec une mention spéciale pour le 16 qui est loin d’être évident à jouer lorsqu’il y a du vent ;
  • Des par 5 (quatre) où manier le driver, avec puissance et précision, est quasi obligatoire ;
  • Des par 4 originaux en « dot-leg » droit ou gauche ou rectiligne dans lesquels il faut surtout faire preuve d’adresse ;
  • Des départ en aveugles sur plusieurs trous qui pimentent le jeu ;
Le green du 12, pour moi, le par 5 « signature » de ce parcours

Bref, une grande variété de trous parfaitement intégrés dans la nature. Par ailleurs, l’entretien est très bon, avec des messages de sensibilisations/rappels de l’étiquette du golfeur, des greens (bien qu’encore un peu gras) et des bunkers parfaitement entretenus. Et surtout les abords des fairways sont très bien entretenus, donc on retrouve rapidement sa balle.

Enfin, comme évoqué plus haut, les zones d’entrainement sont suffisantes et bien entretenues. Mais, le golf propose une originalité que je n’ai pas eu le temps de tester ; une zone privative d’entrainement avec Trackman et zone d’approche. Ca sera pour la prochaine fois.

Le par 3 du 16, un « monstre » à jouer si le vent se lève

Le golf Bluegreen Tours-Ardrée

Le par 3 du trou n°8

J’ai ensuite joué le dimanche, un 9 trous au golf de Tours Ardrée. Ce parcours, au nord de Tours, a un accueil qui est, pour le coup, moins familiale. Dont le practice, assez petit en termes de postes, la zone de « chipping » et le putting green sont séparés du club house par un grand parking. Les zones d’entrainement sont assez petites mais sont suffisantes pour s’échauffer avant un parcours.

Globalement, sur ces 9 trous, je retiendrais surtout les par 3 de l’aller (2, 6 et 8) qui sont intéressant et beaux ; surtout le 8. Après les par 4 m’ont paru assez classiques et rien d’extraordinaire. Sans doute aussi pénalisé par le drainage insuffisant des fortes pluies tombés les dernières semaines. Par exemple, sur le trou 5, le fairway n’avait pas été tondu, donc ce n’a pas été évident de retrouver sa balle. La tonte a du être interrompue à cause des sols détrempés. Enfin, le 4, le par 5 de l’aller est assez impressionnant, avec de l’eau à gauche, la forêt à droite et un dévers à gérer.

Par 3 du trou n°6

Conclusion

Ce séjour en Touraine à porté toutes ces promesses. C’est à dire découvrir de nouveaux parcours avec des tracés variés. Vous l’aurez bien compris, j’ai une préférence pour le golf de Touraine. Cependant, comme je n’ai pas pu faire un 18 trous sur le parcours de Tours-Ardrée, mon avis est quelque peu biaisé. Je vous encourage, de toute façon, a vous faire un avis par vous même en jouant ces deux parcours.

THE GOLFIEST

Le links à la française, le golf de Saint Jean de Monts !!

Golf de Saint Jean de Monts – Green du trou #15 face l’océan atlantique

Lorsque vous atteignez une certaine maturité golfique, s’il elle existe, il n’est pas rare que vos partenaires de jeux vous questionnent sur vos parcours préférés. Puis, la discussion poursuivant son cours, l’inévitable question est posée « Avez-vous déjà joué un Links ? ». Pour une grande partie d’entre nous, la réponse est souvent négative. En effet, les Links sont des parcours qui font le lien entre la mer et la terre, et ils sont beaucoup plus nombreux au Royaume-Unis. Mais notre plus grande chance de Gaulois, il y a quelques Links en France. Lors d’une de mes pérégrinations golfiques, j’ai eu la chance jouer le golf de Saint Jean de Monts le links à la française.

Dans mon royaume, les Links sont dans le nord…

Les chiffres parlent d’eux même ; 247 vrai links ont été dénombrés au Royaume-Unis dont 85 en Ecosse, 53 en Angleterre, 58 en Irlande et 15 au Pays de Galles. Pendant ce temps, il y a une petite vingtaine en Europe continentale. Ça laisse peu d’espoir pour la France mais tous de même, on en dénombre… 8 qui sont les suivants :

Pour certains golfeurs, les links sont l’essence même du golf. Des parcours sablonneux, situés entre mer et dunes. En fait, pour qu’un parcours soit défini comme Links il doit répondre à quatre critères : se situer en bord de mer, proposer un sol sablonneux, offrir une végétation naturelle et assurer des fairways et des greens très roulants. Par conséquents, votre imagination des coups est poussée à l’extrême.

St Jean de Monts Golf Club

Golf de Saint Jean de Monts – Green du trou #5

Rentrons tous de suite dans le vif du sujet, pour certains puristes, ce parcours est un mixte pinède-links. En effet, l’aller se joue en forêt (pins maritime) et le retour en bord de mer. C’est là que le golfeur va en prendre plein les yeux. L’enchainement des trous 10 (par 3), 11 (par 4) et 12 (par 5) est magnifique avec une vue splendide sur l’île d’Yeu (i.e. lorsque le ciel est dégagé). Ce sont des sensations garanties.

Ce parcours est technique et intéressant avec une variation des coups plus que nécessaires. Il n’y a pas nécessité d’être particulièrement long mais d’avoir un jeu de fer précis et bien sûr un petit jeu au point. Alors, lorsque le vent se lève… il se révèle être redoutable. Et lorsque vous partagez une partie avec des locaux, ils ont tous des souvenirs de parties venteuses qui ont mis à mal leur carte.

L’entretien est remarquable, il n’y a rien à dire. Les départs, fairways, bunkers et greens sont en excellent état.

Bref, la variété des trous et donc des sensations visuelles est grande. Ce qui vous obligera à être beaucoup plus créatif que sur d’autre parcours.

Golf de Saint Jean de Monts – green #6

C’est l’un des spots de la côte atlantique nord qu’il faut avoir joué au moins une fois dans sa vie de golfeur.

Saint-Jean-de-Monts, la sculpture sur sol à grande échelle par Yves Bureau

Golf de Saint Jean de Monts – green #12

L’architecte de ce parcours (réalisé en 1986), Yves Bureau, est particulièrement discret. Il se décrit de la façon suivante :

« Généralement, il s’agit d’excellent golfeurs qui font de l’architecture. Moi je suis meilleur architecte que golfeur.« 

Yves Bureau

Il a tout de même réalisé une quarantaine de golf, du 9 au 36 trous (dont 7 à l’étranger). Pour renforcer l’idée que le Links est l’essence du golf, même l’architecte s’y met :

« Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le sable est le meilleur support pour un terrain de golf. À Katameya, à l’ouest du Caire, on a ramené de la matière organique et le gazon a poussé à merveille. Pas besoin d’apporter de terre végétale.« 

Yves Bureau

Mais au-delà de cette réalisation, Yves Bureau fait partie de ces architectes, qui au travers de leur réalisations de parcours plus compact, s’interrogent sur la viabilité des 18 trous. En effet, dans beaucoup de projet le foncier est insuffisant pour faire un 18 trous :

« Un parcours plus court ne devra pas raboter certains trous mais offrir aux joueurs un équilibre entre chaque trou, avec un maximum de greens, car la finalité de ce sport, c’est bien de poser la balle sur le green et rentrer son putt après analyse des pentes. Dans ce cas, la conception du parcours plus court devra mettre en évidence la stratégie du petit jeu, la stratégie d’approche où le joueur pourra s’initier, s’entraîner, se perfectionner.« 

Yves Bureau

Par conséquent, il faut se demander si à l’avenir, la conception des golfs avec moins de trous apportera une réponse aux joueurs qui ne disposent pas suffisamment de temps pour jouer 18 trous (ex: les joueurs du LIV Tour…🤣🤣), sachant qu’au bout de 9 trous, si on s’arrête là, il y a souvent un  sentiment de frustration . Le parcours idéal pourrait-être de 12 à 14 trous, avec recherche de  variétés dans le jeu, trous  joués en dogleg gauche ou droite, avec des obstacles naturels ( arbres, étangs, ruisseaux,…), des bunkers frontaux , latéraux…..autour d’un green.

L’accueil, le service et les tarifs

Golf de Saint Jean de Monts

Là encore ce lieu se distingue de bien d’autres, par l’accueil des golfeurs (i.e. à l’accueil du golf) ainsi que par les partenaires de jeux rencontrés (i.e. toujours aimables et aidant sur le parcours). Mais aussi par le service et la qualité du Club House. Enfin, le rapport qualité du « green-fee » est quasi imbattable lorsque l’on connait les tarifs parisiens de certains golf… le parcours est magnifique et les airs d’entrainement sont à la hauteur.

The Golfiest

CELINE QUI?… CELINE BOUTIER !!!

Celine Boutier lisant un putt sur le green du 17 lors du second tour durant le « CME Group Tour Championship ».

Alors que le monde médiatique du Golf, ne s’intéresse qu’au « LIV Tour Exhibition », et ses golfeurs déjà millionnaires. Il m’a semblé beaucoup plus intéressant d’essayer de connaître un peu mieux cette championne française : Celine Boutier. D’une grande discrétion médiatique, cette golfeuse n’a cessé de progresser et d’obtenir des résultats probants. Elle fait maintenant partie des meilleurs joueuses du monde, elle est 23ième mondiale.

La naissance d’une championne

Céline Boutier (2020) qui échoue en playoff face à Minjee Lee. (Photo Christopher Pike)

Céline Boutier est née à Clamart le 10 novembre 1993, elle a une sœur jumelle (qui ne fait pas de golf) et un jeune frère. Comme beaucoup d’enfant de son âge, c’est un de ses parents, fondu de la balle blanche, qui l’initie à ce sport.

« J’ai débuté le golf grâce à mon père, qui était fou de ce sport. Il a commencé à nous emmener au club avec mon frère et ma sœur dès l’âge de 6, 7 ans. »

Celine Boutier (Forbes France)

Dès le début, elle a pratiqué le golf en parallèle d’autres activités comme la danse, la natation voire le piano. Il semble de plus en plus important, dans la formation des jeunes, d’éviter toute forme de spécialisation trop précoce (cf. le livre Range de David Epstein). Pour pimenter le challenge, il ne semble pas que ses débuts golfiques aient été tonitruants notamment parce qu’elle n’était pas forcément bonne. Et puis, au fur et à mesure de sa croissance, elle a commencé à faire des compétitions de façon plus régulière et devenir bien meilleure. Elle s’est alors concentrée uniquement sur le golf en en faisant 2 à 3 fois par semaine. Ensuite, elle rentrera assez tardivement en sport étude (16 ans) pour ensuite rejoindre le pôle France (à 17 ans). Les entrainements quasi quotidiens lui ont permis de passer un cap et d’obtenir d’excellent résultat, les principaux (son palmarès est déjà impressionnant) :

  • 2009, elle est championne de France U-16 ;
  • 2010, elle gagne deux titres en junior ;
  • 2011 est une année riche, puisqu’elle réalise en autre les performances suivantes :
    • Elle remporte l’AJGA Annika Invitational (tournoi junior pour les filles regroupant chaque année depuis 2009 les meilleurs espoirs), avec notamment un tour en 66 !!
    • Elle est finaliste de la « British Girls Cup » ;
    • Elle est membre de l’équipe Européenne Junior et participe à la Junior Solheim Cup (victoire des US en Ireland) ;
    • Avec l’équipe européenne, elle remporte le trophée Vagliano, opposition entre l’Europe et les Britanniques.
  • 2012, elle remporte les internationaux de France Junior, elle perdra au deuxième tour du « Ladies British Open » et sera éliminée au troisième tour de l’US Open par une certaine Lydia Ko.

Ces chiffres sont impressionnants, d’autant plus qu’elle a commencé le golf relativement tardivement par rapport à ses concurrentes. Par ailleurs, étant donné ses résultats, elle a été plusieurs fois membre de l’équipe de France et de l’équipe européenne comme évoqué plus haut.

Celine Boutier l’américaine !

Celine-Boutier-Duke | Golfweek
Céline Boutier lors d’un match avec l’université Duke

En 2012, ou un peu après, elle rejoint l’université US de Duke. Comme elle l’a très bien expliqué :

« Il y a vraiment plusieurs raisons. Tout d’abord, en France, après le baccalauréat, il faut choisir entre le sport et les études supérieures. Or, je voulais avoir un bagage académique solide et anticiper une potentielle reconversion, pour des raisons de santé ou de performance. Je souhaitais me développer en tant que joueuse, étoffer ma technique et renforcer mon mental. Les Etats-Unis offrent ce cadre, mêlant travail académique exigeant et préparation sportive de haut niveau. J’aspirais également à rejoindre le circuit américain parce qu’il est le plus prestigieux et le plus difficile au monde.« 

Céline Boutier (Forbes France)

Au-delà de la volonté, in fine, de rejoindre le circuit américain ; il y a cette possibilité offerte par les universités US de repousser le plus longtemps possible le choix entre le sport et les études. Ce qui est un luxe, surtout lorsque l’on veut faire une carrière sportive qui est par définition très aléatoire. L’originalité vient du fait que cette talentueuse golfeuse française est une des rare à afficher ses ambitions pour rejoindre l’élite américaine. Ça impressionne et c’est assez rare pour être souligné.

L’université de DUKE a de très bons résultats en Golf avec 7 titres NCAA (championnat par équipe) et 22 ACC (championnat par équipe de la cote est – atlantique). Elle y restera jusqu’en 2016, avec là encore des résultats impressionnants.

Je ne sais pas si elle a bénéficier du programme d’aide de la fédération française de golf qui va jusqu’à financer une petite centaine d’espoir du golf français, ou c’est sa famille qui s’est débrouillée seule.

Ses résultats, durant ses quatre années américaines, parlent d’eux-mêmes : elle a été une des meilleures joueuses du championnat de la côte Est, elle a aidé les « Blues Devil » (équipe de Duke) à gagner le titre national en 2014 et elle a également remporté le titre de meilleur joueuse universitaire cette année-là !!

Bref, Celine Boutier a réalisé ce qu’aucun golfeur français (sauf erreur de ma part) n’a réalisé. C’est-à-dire, avoir des résultats probants en junior et les confirmer, un fois au sein de l’élite universitaire américaine.

La suite, que l’on a tendance à oublier, elle rejoint le Symetra Tour pendant deux ans. Ce Tour est la seconde division américaine avec (en 2021) 20 tournois pour un « prize money » de 200 000$ environ par tournoi. Bref, un excellent apprentissage pour les futures professionnelles du LPGA Tour. Elle gagnera deux titres sur ce Tour (Self Regional Healthcare Foundation Classic et Sioux Falls GreatLIFE Challenge) et fera 8 TOP 10. Elle est la troisième de la promotion (de 2017) à avoir gagné en une seule saison plus de 100 000$. Enfin, elle a été la première joueuse française (depuis 2013) à monter sur le LPGA Tour depuis le Symetra.

Des résultats rien que des résultats

ISPS LPGA Handa Vic Open - Day 3
Céline Boutier lors de sa victoire à l’ISPS Handa Vic Open en 2019 (Photo – Michael Dodge)

Bien évidement, les résultats obtenus sur le Symetra Tour ce sont confirmés sur le LPGA Tour et sur le circuit Européen se. A ce jour, Celine Boutier est membre du TOP 25 mondial. Là encore, c’est une performance exceptionnelle. A titre de rappel, Victor Perez (un des meilleurs golfeurs français) n’a jamais dépassé la 30ième place (2020) au classement mondial.

Ses victoires sont les suivantes :

DateTournoiScoreVictoire deFinalistesTour
118 novembre 2017Sanya Ladies Open124 coupsSolar LeeLadies European Tour
29 septembre 2018Australian Ladies Classic-102 coupsKatie BurnettLadies European Tour
310 Février 2019ISPS Handa Vic Open-82 coupsSarah Kemp Su-Hyun Oh Charlotte ThomasLPGA Tour
418 Septembre 2021Lacoste Ladies Open de France-111 coupsKylie HenryLadies European Tour
53 Octobre 2021ShopRite LPGA Classic-141 coupsBrooke Henderson Ko-Jin Young Inbee ParkLPGA Tour

Sur les majeurs, Celine Boutier fait 4 Top 10 depuis 2018 :

  • US Women’s Open, T5 en 2019
  • Women’s British Open, T6 en 2019
  • Women’s PGA Championship, T7 en 2021
  • The Chevron Championship, T4 en 2022

Malheureusement, l’Evian Championship ne semble pas lui réussir pour le moment. En effet, elle n’a jamais fait mieux que la 29ième place (2021). Est-ce que l’enjeu d’être une française sur « son » majeur la fait déjouer ? Est-ce que c’est le parcours qui ne lui convient pas ?

SOLHEIM CUP 2019, la performance !!

Georgia Hall et Céline Boutier – Gleneagles, Scotland (Photo David Cannon)

Mais ce qui a, semble-t-il, sceller son aura international sont ses performances en Solheim Cup. C’est surtout lors de sa première sélection (2019) qu’elle marquera les esprit en remportant 4 points dont 2 foursomes et 1 fourball avec l’Angalise Georgia Hall. Elle remportera de nouveau le titre avec l’équipe européeene en 2021.

Mais, sa performance en 2019 (en Ecosse) n’a pas été suffisamment mise en avant. C’est sûr que tous le monde se souvient du dernier « putt » de Suzanne Petterson lui donnant birdie sur le 18 et la victoire aux européennes. Ensuite, l’espace médiatique a été fortement occupé par l’annonce de retrait du golf professionnel de la même Suzanne Pettersen (9ième participation à la Solheim Cup). Cependant, deux joueuse européennes ont gagné à elles seules 14-1/2 points à Gleneagles, Céline Boutier et Geogia Hall. Elles ont fait un 4-0-0 record pour la semaine.

Un petit rappel, Boutier et Petterson étaient des choix du capitaine…

Le duo Boutier-Hall a été un succès, remportant les trois matchs qu’elles ont joué ensemble.

« Pour venir faire ça dans sa première Solheime Cup, chapeau bas et une formidable performance, Celine. Bravo! »

Catriona Matthews capitaine de l’équipe européenne 2019 et 2021

L’idée derrière cette paire diabolique, était d’associé le très bon petit jeux et le putting de Celine Boutier à la qualité de jeux de fer de Geogia Hall.

CONCLUSION

Il est évident qu’on aimerait la voir remporter un Majeur !

Oui ce n’est pas évident. Mais elle a tout pour y parvenir : un investissement à 100%, une gestion du stress dans ce type de grands évènements, une habitude de la gagne et des performances sur le circuit le plus prestigieux, une équipe de coach au « top »…

Bref, les éléments nécessaires sont là, il ne reste plus qu’à saisir les opportunités. Je sais, j’entends déjà les cassandre me rappeler, justement, qu’elle n’a pas passer le CUT lors du dernier Majeur… C’est exact ! Mais combien de finales à perdu André Agassi avant de s’imposer ?

Un belle quinzaine pour le golf français !!

The faboulous Victor Dubuisson is back on track !!!

Victor Dubuisson sur le départ du 18 à St Andrews !!

Ses apparitions sont de moins en moins nombreuses sur les parcours de Golf… Mais, il s’en était expliqué en insistant sur la nécessité de se préserver et surtout garder l’envie de golfer !!

Alors quand, il est réapparu au « Alfred Dunhill Links Championship« , les attentes étaient grandes. Le résultat ne s’est pas fait attendre, Victor Dubuisson, termine 3e. Après un dernier tour grandiose (63) :

« C’est bien sûr très spécial de signer 63 dans un dernier tour du Dunhill Links à St Andrews. J’ai vraiment bien joué toute la semaine, mais ce dimanche c’est mon putting qui a fait toute la différence. Tous mes putts en dessous de 3m sont rentrés. J’ai au le 59 en tête sur la fin de partie oui… Mais au 16, je joue un coup de wedge que je pensais bon et qui a un peu trop volé, suivi d’un 3 putts, mais ce n’est vraiment pas important au final. (source European Tour) »

Bref, il n’y a pas grand chose à rajouter, ce golfeur à un talent fou. On le savait déjà, mais il nous le rappelle de temps en temps…

Malheureusement, le Talent s’est éclipsé rapidement une semaine plus tard à l’Open d’Italie… il a abandonné (après un premier tour à 72) pour un raison inconnue.

Victor, revient vite s’il te plait !!

Gegory Bourdy était juste derrière !!

Grégory Bourdy !!

Derrière le mousquetaire (Victor Dubuisson), on retrouve le bordelais, Gregory Bourdy qui termine sa semaine à St Andrews à la 4e place !!!

Parti en dernière partie lors du dernier tour, le Bordelais n’a pas réussit à surfer sur ses neuf premiers trous sans faille (aller en -3). Le Bordelais postait deux « bogeys » sur le retour et signait 71 pour une 4e place finale.

La encore, la semaine suivante (Open d’Italie – un nouveau top 30) ne confirmera pas complètement ce magnifique résultat à St Andrews. Ce qui permet au Bordelais d’être dans les soixante premier de la « Race to Dubai ».

Go, Fight, Win, Mister Bourdy !!

MLV, the greatest !!

MLV the greatest !!

Ça fait déjà plusieurs  mois que Mike Lorenzo-Vera et son équipe ont mis des choses en places, entrainement physiques poussés, un alimentation plus précises, un changement de coach, un coach mental …

Les résultats ne sont pas venus tout de suite mais Mike à continué d’y croire et son superbe résultat lors « HNA Open » (T3) a validé ces changements.

Il termine meilleur français (10e) de la semaine italienne. Le Basque termine sa semaine milanaise par un 66 (-5), sa meilleure carte du tournoi. Cette 10e place lui permet d’intégrer le top 30 de la Race, qui le qualifie pour le « WGC-HSBC de Shanghai » en fin de mois. Il est également en course pour se qualifier directement au British Open de l’an prochain.

Une superbe nouvelle !!! Et un rêve…MLV à la Ryder en 2018 !!

Les autres…

Gregory Havret s’est sauvé et  jouera donc l’an prochain sa 18e saison consécutive sur le circuit européen. Seul Raphaël Jacquelin fait mieux côté français, avec 20 saisons bouclées, série en cours.

Malgré une « double-boggey » sans conséquence au 18 dimanche, Grégory Havret a validé sa carte sur le Tour européen pour la saison prochaine.

Auteur d’un 65 sur le parcours milanais, le girondin a réussi à intégrer le top 25 de cet Open d’Italie. Placé à la 99e place à l’aube du 5e tournoi des Rolex Series et désormais 89e, il va empocher un peu plus de 60 000 euros, pour un total de gains atteignant les 410 000 points.

Benjamin Hébert termine à la 15e place avec un superbe 64 final (sans « bogey »!!!).

Avec des résultats moyens depuis début septembre, le Tricolore intègre ainsi le top 60 de la Race (59e), à un tournoi de la fin de la saison régulière. Il est donc dans l’objectif qu’il s’était fixé en début de saison, participer à la finale de la Race…

En effet, seuls les 60 meilleurs du Tour verront la finale de la Race, à Dubai fin novembre.

Ensuite, Alexander Levy termine 26e (-13), alors que Grégory Bourdy signe un nouveau top 30.

Enfin, Julien Quesne, 50e cette semaine et hors du top 100 européen, devra signer un gros coup la semaine prochaine en Espagne pour garder ces droits de jeux…

The dough for Justin Thomas !!!

Le vainqueur de la dernière FedEx Cup, Justin Thomas !!

La « FedEx final Cup » s’est donc terminée avec la victoire de…. Justin Thomas !!!

En effet, à l’issue des 3 premiers tournois de la FedEX, seuls 30 joueurs restaient en lice pour s’affronter dans le dernier tournoi à Atlanta sur le parcours d’East-Lake.

Les trois premiers tournois ont été remportés par :

  • David Leishman, remporte le troisième tournoi, le BMW Championship ;
  • Justin Thomas (déjà lui), remporte le deuxième tournoi, le Dell Tech ;
  • Dustin Jonhson le premier tournoi The Northen Trust.

A l’issue de ces trois tournois, 30 joueurs restaient donc pour se disputer d’une part le titre du « Tour Championship » (quatrième et dernier tournoi) et d’autre part la « FedEx Cup » ou la première place de ces « playoffs » !!

Si on regarde plus précisément la liste de ces 30 derniers joueurs (du PGA Tour) retenus pour cette finale de fin de saison, on retrouve bien évidement une majorité d’américains, quelques européens et des joueurs internationaux (australiens, sud-africain, japonais et vénézuélien). En ce qui concerne les joueurs européens, on a a pu admirer les espagnols (John Ram, Sergio Garcia), les anglais (Justin Rose, Paul Casey). C’est à dire les deux nations majeurs du golf européens. Le meilleur européen, l’espagnol John Ram, réalise un cinquième place !!!

L’espagnol, John Ram, lors du deuxième tours !!

Par ailleurs, le « Tour Championship » à été remporté par un « rookie », Xander Schauffle. Ce jeune californien de 23 ans avait déjà fait une apparition remarqué lors du premier tours. On avait alors pensé que c’était le point culminant de sa saison. Mais c’était bien vite oublié qu’il avait déjà remporté un titre lors de la saison régulière, le « Greenbrier Classic » en Juillet dernier.

Il a remporté le « Tour Championship » avec un dernier tours en 68. Cela ne lui a pas suffit pour gagner la « FedExCup », mais il est entré dans l’histoire de la PGA.

On retiendra aussi, sa personnalité vraiment rafraîchissante !!

Enfin, il repart avec un chèque de 3,5 millions de dollars et une troisième place à la « FedEx Cup ».

Xander Schauffele jutste après son avoir réaliser son dernier put du « Tour Chapionship »

Sinon, quoi d’autre :

  • Paul Casey, l’anglais aurait du éviter ses commentaires sur son incapacité à « fermer » les tournois en réalisant un bon dernier tour le dimanche… En effet, le leader du « Tour Championship » depuis 54 trous a perdu le tournoi dès le début de son dernier tour. Il a fait des « bogeys » sur trois des 9 premiers trous… Enfin, un « bogey » sur le par 3 du 15, en envoyant sa mise en jeu dans l’eau, a définitivement mis fin à son espoir de s’imposer à « East Lake ». Il pouvait ainsi dire en revoir aussi à la « FedEx Cup ». Sa cinquième place est décevante dans le sens ou il était le seul dans le TOP 10 a avoir réalisé un score au dessus du par lors du dernier tour.
  • Jordan Spieth, il avait juste besoin de rentrer un « putt » d’environ 4 mètres pour faire « birdie » au 18 et se mettre en position de remporter la « FedEx Cup » sans avoir remporter aucune des quatre épreuves. Mais pour la première fois, le roi du « putting » n’a pas réussit à faire tomber ce dernier « putt » et a laissé la victoire à son copain, Justin Thomas. Le dernier tour de Jordan Spieth a été un  beau spectacle (67) mais cela n’a pas suffit pour remporter le titre, il pourra regretter son deuxième tour à 70…
  • Hideki Matsuyama, la star japonaise, n°2 mondial, a réalisé pour la quatrième fois consécutive, un « finish » plus que décevant (26 ème). Ses espoirs de gagner la « FedEx Cup » se sont envolés dès son premier tour à 75… Ce fut un fin décevante malgré une solide saison réalisée par le Japonnais. C’est un inquiétant pour l’équipe international qui va affronter la grosse « US Team » lors de la « Président Cup ».

Enfin, le parcours de « East Lake » semble être le grand vainqueur de ce « Tour Championship ». En effet, depuis 2016, et l’inversement du parcours (i.e. les neufs derniers trous sont devenus les premiers), le spectacle est au rendez-vous.  La fin du parcours avec le par 3 du trou n°15, suivi des difficiles par 4 du 16 et du 17 et pour finir le par 5 du 18 qui est atteignable en 2 coups (pour les pro !!!) donnent un finish plein d’excitation !!!

Le par 5 du 18 qui illustre bien le « risk and reward » !!

 

Cocorico, deux français s’imposent sur le circuit Européen !

Ce weekend est historique !!

En effet, deux français se sont imposés sur le circuit Européen. Il me semble que c’est une première. Ils se sont certes imposés dans deux divisions différentes, mais cela n’enlève rien à leur performance.

Le première et la plus prestigieuse (sur l’European Tour), revient à Romain Wattel !!

Avec, un dernier tour en 69, Romain WATTEL décroche son premier titre avec un coup d’avance sur le jeune et brillant golfeur canadien, Austin Connelly (on en reparlera très bientôt).

Avec cette victoire, ce jeune golfeur (26 ans) français  :

  • décroche sa première victoire sur l’European Tour en 187 participations aux épreuves de ce Tour ;
  • grimpe dans le Top 60 de la Race to Dubai ;
  • rentre dans les deux cent premier joueurs mondiaux du « Official World Golf Ranking » alors qu’il était 451 ème ;
  • vient après sa 7ème participation au KLM Open et il bat sa meilleur performance dans ce tournoi qui était une cinquième place en 2014. A part cette semaine, c’est la seul fois où il a aussi passez le « cut » sur ce tournoi ;
  • est le troisième français à s’imposer sur cette épreuve après Marcel Dallemagne (1933) et Auguste Boyer (1932) ;
  • est la deuxième victoire française sur le Tour en 2017, après celle d’Alexander Levy au Volvo China Open ;
  • lui permet enfin, d’obtenir une exemption sur l’European Tour jusqu’en 2019.

 

La deuxième victoire (sur le Challenge Tour), revient à Julien Guerrier !

  • Julien Guerrier

    Julien Guerrier s’impose pour la deuxième fois sur le Challenge Tour (après Haut-de-France Open), avec six coup d’avances, à l’Irish Challenge. 

    Mais cette fois ci, il a été impressionnant en Irlande en délivrant un dernier tour (5 en dessous du par) et sans aucun « bogey ». Ce qui fait de lui un joueur qui n’a pas perdu un coup sur les 48 derniers trous réalisés !!

Julien Guerrier est assuré de remonter sur l’European Tour à la fin de l’année. Il maintenant second de la « Road to Oman » à 19 000 points derrière le leader Aaron Raïs.

VIVE LA FRANCE !!

La quête solitaire de Hunter Mahan pour retrouver son jeu !!!

Nous le savons, même si nous avons tendance à vouloir l’oublier (i.e. les golfeurs du week-end, les semi-pros et les professionnels ) ce sport est sans pitié !!

Alors que les meilleurs joueurs américains sont en train d’en finir avec la « FedEx Cup Playsoffs » (déjà deux épreuves terminées sur les quatre), un homme mais surtout un illustre golfeur se bat pour retrouver ses droits de jeux.

Cet homme, Hunter Mahan (passé professionnel en 2003), a été n°4 mondial avec 6 victoires sur le PGA Tour et entre 2010 et 2014 plusieurs TOP 10 dans les Majeurs :

  • Masters, T8 en 2010 ;
  • US Open, T4 en 2013 ;
  • The Open, T6 en 2007 ;
  • USPGA, T7 en 2014.

Sans compter ses deux participations au Ryder Cup 2008 et 2010 !!!

Bref, un palmarès déjà bien rempli et des gains confortables (29 millions de dollars de 2003 à 2015) chaque année jusqu’à 2015. Mais pour une raison que je ne m’explique pas, à partir de 2015, un lente descente vers la seconde division… pour arriver au delà de la 700ème place au classement mondial !!

L’ancien élève de Sean Folley, le célèbre et illustre « coach » de Tiger (Tiger qui??), est donc dans la bataille pour retrouver ses droits de jeux. A l’occasion de cette chute vertigineuse, il s’est tourné vers un nouveau « coach » et s’est donc adjugé les services de Chris O’Connell. Ce « Coach », qui s’occupe entre autre de Matt Kuchar, déclarait : « J’ai d’abord dit à Mahan, je ne veux pas vous enseigner tout ce que vous ne connaissiez pas ou ne faisait pas. Je veux simplement rétablir ce que vous faisiez lorsque vous étiez très apprécié comme l’un des meilleurs frappeurs du PGA Tour » (source GolfDigest).

Le processus de restauration consiste à reconstruire la confiance. Mahan a manqué sept « Cuts » dans les premiers stades de la transition, mais il a fait une 16ème place au Wyndham Championship. Il a donc sauté de la 791ème à la 731ème place au classement mondial.

Il s’est ainsi présenter en meilleur forme aux « Playoffs », mais ceux du « Web.com Tour » qui donnent accès aux 25 dernières places pour le « PGA Tour ». Ces « Playsoffs » se déroulent sur quatre tournois à l’image des « FedEx Cup Playsoffs » :

Pour l’instant, dans la première épreuve, Hunter Mahan s’est classé 13ème. Cela lui permet de continuer l’aventure. Il a réussit à faire un 68 lors du premier tour, il était ainsi à 3 coups de la tête.

Il ne reste plus qu’à espérer que cette confiance perdue va complètement se restaurer lors des 3 dernières épreuves de ces « Playoffs » et qu’Hunter Mahan va pouvoir lancer sa deuxième carrière.

Hunter Mahan en 2014, lors de sa victoire au Barclays (FedEx Cup Playoffs)

Qui es-tu, Ollie Schniederjans ?

Ollie Schniederjans

Alors que la « FedEx Cup Playsoffs » vient de commencer sur le « PGA Tour » (avec une victoire de Dustin « Groovy » Johnson dans le premier des quatre tournois) et que le « Made In Danemark » s’est terminé sur l’European Tour, les semaines précédentes ont vu la presque victoire du jeune joueur américain Ollie Schniederjans.

En effet, le jeune néo-pro s’est incliné de justesse au Wyndham Championship (PGA Tour – 20 août 2017 – Greensboro, NC) face au grand Henrik Stenson… qui était quant à lui à la recherche d’une victoire depuis son majeur de 2016 (i.e. The Open) :

Ce jeune américain, devenu professionnel en 2015 et passé par le Web.com Tour, avait réalisé une saison prometteuse en 2016 sur le « PGA Tour » (ex: 38ème au Shriners Hospitals for Children Open, 48ème au Frys.com Open, 49ème au Farmers Insurance Open). Mais la saison 2017, ne laisse plus de doute sur le talent de ce joueur (ex : 6ème au RSM Classic, 3ème au RBC Heritage, 2ème Wyndham Championship) avec un total de 5 Top 10, il est actuellement 42ème au classement Fed-Ex… et par conséquent a sécurisé sa carte pour l’an prochain.

Née à Dallas et élévé à Powder Spring en Géorgie, il a joué comme beaucoup de jeunes américains au football (américain), au Basketball et au Baseball avant de choisir le golf.

Il a rejoint, en 2010, la fameuse université « Georgia Tech«  pour y parfaire son apprentissage. Cette université est connue pour « produire » de grands golfeurs. En effet, David Duval (ancien n°1 mondial) à joué à « Georgia Tech » tout comme Matt Kuchar et Cameron Tringale. Mais plus anciennement le vainqueur du Masters Larry Mize est aussi issue de cette université. Enfin, l’illustre Bobby Jones, fondateur du Masters, a fait ses classes à la « Georgia Tech ».

La suite pour ce golfeur américain (1 mètre 85 cm pour 76 Kg) est limpide. Il va devenir n°1 mondial amateur et y rester pendant 41 semaines…avant d’être détrôner par un certain John Ram

Au delà de ses nombreux titre amateurs (et distinctions) et participations aux épreuves internationales (ex : Palmer Cup, Junior Ryder Cup), il a marqué le monde du Golf par ses performances, en tant qu’amateur, dans les deux majeurs auxquels il a participé en 2015 :

  • 42ème à l’US Open, il passe donc le « cut », ce qui est déjà une performance en soit ;

  • 12ème à The Open, il a « posté » un 67 à St Andrews lors du dernier tour.

Avec ces deux performance, en majeur, il rejoint, Tiger Woods et Phil Mickelson qui sont les deux seuls joueurs amateurs depuis 1960 à avoir joué le weekend dans ces deux majeurs, l’US Open et The Open.

Depuis qu’il est diplômé de l’université, il s’est consacré pleinement au golf et se fait « coacher » depuis ses débuts en professionnel par Sean Foley (i.e. Coach de Justin Rose et ancien coach de Tiger…). Les résultats des années 2016 et 2017 sont là pour le démontrer !!

Il ne lui reste plus qu’a rentrer dans les 30 premiers au classement de la « FedEx Cup Playsoffs » pour pouvoir atteindre son objectif, participer au dernier tournoi de ces « play-offs » à « East Lake Golf Club » (Atlanta – Géorgie) où il sera presque comme chez lui….

Pour finir, cette future étoile du Golf utilise :

Driver:  Callaway GBB Epic (9 degrés) avec un « shaft » Mitsubishi Rayon Diamana S+ Limited Edition 70TX ;

Bois 3: Callaway GBB Epic (15 degrés) avec un « shaft » Mitsubishi Rayon Diamana S+ Limited Edition 80TX ;

Fers: Callaway Apex (Fer 3), Callaway Apex Pro 2016 (Fer 4-PW) avec des « shafts » Nippon N.S. Pro Modus3 Tour 120TX ;

Wedges : Callaway Mack Daddy Forged (52-10, 58-08, 60-08) avec des « shafts » True Temper Dynamic Gold Tour Issue S400 ;

Putter: Odyssey Metal-X Milled 2-Ball ;

Golf Ball: Callaway Chrome Soft X.

Mais surtout, il ne porte pas de casquette lorsqu’il joue, je trouve ça plus classe.

JUSTIN THOMAS, from the back nine !

Le vainqueur du dernier Grand Chelem de la saison, le PGA Championship, est donc l’imprévisible Justin Thomas !!

Ce jeune américain de 24 ans, originaire de Louisville dans le Kentucky rejoint donc ses illustres aînés, Tiger Woods, Jack Nicklaus,… en s’imposant aussi jeune dans un tournoi Majeur.

Il faut savoir, que très tôt, cet américain s’est illustré en devenant le troisième plus jeune joueur (16 ans 3 mois et 24 jours) à passer le « cut » d’un tournoi de la PGA en août 2009 (i.e. Wyndham Championship). Il est aussi le fils du « Head Pro » du « Harmony Country Club » à Ghosen dans le Kentucky.

Il est passé professionnel en 2013 et a obtenu sa carte sur le Web.com Tour via les « qualifying school ». Il a gagné son premier titre professionnel au « National Children’s Hospital Championship » en 2014. Justin Thomas finira cinquième de la saison régulière 2014 du Web.com Tour, et troisième après les Web.com Tour Finals, et obtiendra ainsi sa carte pour le PGA Tour pour la saison 2015.

Il obtiendra sa première victoire, sur le PGA Tour, le 1st novembre 2015 en remportant le « CIMB Classic » de Kuala Lumpur, Malaisie. Le tout, en devançant d’un coup l’australien Adam Scott. Thomas a défendu avec succès son titre en 2016 pour son second titre sur le PGA Tour.

Il faisait partie des potentiels favoris choisis par la presse américaine pour ce dernier majeur. En effet, il s’était imposé deux semaines de suite en début de saison:

  • 8 janvier 2017, il remporte le « SBS Tournament of Champions », avec 3 coups d’avance sur le japonais Hideki Matsuyama ;
  • 15 janvier 2017, il remporte le « Sony Hawai Open », avec 7 coups d’avance sur l’anglais Justin Rose.

Sinon, que connait-on du bonhomme :

  • Justin Thomas est en fait un « enfant » de Tiger Woods… il rêve de jouer sur le PGA Tour depuis qu’il a vu, à 7 ans, le grand Tiger s’imposer en 2000 au « PGA Championship » de Vahalla. Justin Thomas a une cassette VHS du tournoi qu’il estime avoir regardé une cinquantaine de fois ;
  •  Justin Thomas passait la plupart de ses journées d’été a jouer au golf pendant que son père de professeur de golf, travaillait. A la fin de la journée, ils jouaient en faisant des petits challenges pour un dollar ;
  • Il pourrait être déjà le joueur de l’année 2017, avec 3 victoires (déjà) sur le PGA Tour, incluant un 59 lors de sa victoire au « Sony Open » et ensuite un 63 à l’US Open de Erin Hills. La victoire au PGA Championship, lui permet d’être le joueur avec le plus de victoires parmi tous les vainqueurs de majeur cette année (i.e. Sergio Garcia, Bruce Koepka, Jordan Spieth) ;
  • Avec seulement 145 « pounds » ( 65 Kg), Justin Thomas est l’un des plus gros frappeurs sur le Tour. C’est complètement dingue de penser que Justin Thomas puisse envoyer la balle aussi loin. Il est classé premier en distance au « Driving » lors de cette semaine Quail Hollow (328 yards = 299 mètres) et 7 ème sur le PGA Tour cette année (310 Yards = 283 mètres, 10 yards de mieux que la moyenne). Je vous invite à regarder cette petite vidéo, vous allez halluciner :

  • C’est un des «potos » de Jordan Spieth et cela depuis qu’ils ont fait l’Evian Junior Masters en France quand il avaient 14 et 13 ans.

Et sinon comment s’est dessinée la victoire de l’extra terrestre…

Au départ du dernier tour, Justin Thomas étaient dans le Top 10 (4ème) à 2 coups de la tête (comme Luis Oosthuizen), occupée par l’américain Kevin Kisner à – 7 sous le part. Par ailleurs, plusieurs fins limiers n’étaient pas loin comme Chris Stroud, Hideki Matsuyama (à 1 coup) Francesco Molinari, Gary Woodland, Patrick Reed… étaient eux à 5 coups de la tête, donc rien n’étaient joué….

Malgré un début de partie mitigée, 2 « bogeys » lors des 3 premiers trous, la suite sera beaucoup plus lumineuse. Il a reconnu, que son début (i.e. Drive dans le bunker) était sans doute du à l’adrénaline et à sa volonté d’en découdre….

Ensuite, les choses sont rentrées dans l’ordre puisque il a fait « birdie » au 7 et au 9, ce qui lui a permis de revenir à – 6 et d’être placé pour la dernière ligne droite. Enfin, il a enchaîné un « back-nine » de folie avec 3 birdies dont un superbe sur le par-3 du 17 (de 221 yards) avec un drapeau particulièrement difficile. Il a suffit à Justin Thomas un « petit » coup de fer 7 et d’un putt et il était ainsi « leader » avec 3 coups d’avance… Ainsi, il a pu finir avec un « bogey » au 18 et de remporter la mise.

Pendant ce temps, Kevin Kisner sombrait à + 3 pour la journée (cruel après avoir mené durant les 3 premiers jours) et Hideki Matsuyama à +1 échouait à nouveau dans sa quête de premier majeur :

TOP 10 du PGA Championship 2017

On peut donc tirer le bilan suivant de ce dernier majeur :

  • Patrick Reed (Captain America) : un dernier tour à 67 avec ses « fist – pumps » habituelement réservés à la Ryder Cup… ont enchanté les spectateurs. Malheureusement, un  » bogey » pour finir lui coûte la deuxième place en « solo ».
  • Luis Oosthuizen : malgré un dernier tour à 70, il termine 2 ème, encore une fois d’un majeur…En effet, le Sud Africain a terminé deuxième dans les quatre majeurs…
  • Rickie Fowler : lors du dernier tours, il a fait quatre « birdies » consécutivement entre le 12 et le 15 pour se rapprocher momentanément des « leaders ». Cela s’est avéré trop court et trop tardif. Mais son 67, lui a donné son septième TOP 5 dans un majeur… S’il regarde en arrière, pour savoir pourquoi il n’est pas vainqueur cette semaine, il doit juste se retourner vers son premier tour et ce TRIPLE « bogey » sur le 5…
  • Rory Mcllroy : Il a eu un solide dimanche pour passer dans le Top 25, mais après cette blessure à la côte qui l’a dérangé toute l’année, quoi faire ? Le quadruple vainqueur de majeur a déclaré qu’il retourne en Irlande du Nord pou voir son entraîneur et évaluer son planning pour le reste de la saison : « Je ne sais pas ce que je vais faire. Vous pourriez ne pas me voir jusqu’à l’année prochaine. Vous pourriez me voir dans quelques semaines » (source GolfDigest).

Bien évidement, on ne va pas oublier notre petit Frenchy, Alexander Levy, qui n’a malheureusement pas passé le « cut »… Pourquoi ? Difficile à dire… Son « driving », un de ses points forts n’était pas au rendez-vous. Mais comment expliquer qu’un déjà multiple vainqueur sur le Tour Européen ne passe pas le « Cut », je ne comprends pas. Un problème mental  ?

Cela met encore plus en valeur la performance de Mike Lorenzo-Vera, qui a passé le « Cut » à l’Open…

Alors, félicitations à Justin Thomas que l’on devrait voir briller (encore) dans peu de temps…