Mon Michel, je te présente les forces en présence !!!

Alors que la Ryder Cup n’est plus qu’une question de jours, on s’impatiente, on piaffe… de voir s’affronter en France les meilleurs golfeurs du moment. Alors, bien évidement, on se laisse emporter par un semblant de chauvinisme européen (si si, ça peut exister) et on rêve d’une victoire Européenne sur les stars américaines. Avec comme acteur principal, « notre » parcours du National !!

Nous ne sommes bien évidement pas convaincu de ce scénario. Au vu des forces américaines en présence, il faudra bien plus qu’un parcours préparé spécialement « contre » eux. Cette équipe sera menée par un stratège golfique, Jim Furyk, et ses valeureux et très expérimentés vice-capitaines (David Duval, Zack Johnson, Matt Kuchar, Davis Love III, Steve Stricker). De l’autre côté, le capitaine Thomas Bjorn, a une équipe redoutable avec l’un des meilleurs golfeur du moment l’italien Francesco Molinari. Cette équipe sera aussi accompagné de nombreux et expérimentés vice-capitaines (Luke Donald, Padraig Harrington, Robert Karlgsson, Graeme McDowelle, Lee Westwood) puisque le capitaine n’a pas souhaité retenir notre Thomas Levet…. Mais allons au delà de nos rancœurs et essayons de vous présenter les force en présence :

La dream team des USA !!

On le sait depuis la dernière Ryder Cup, les américains ont bien compris l’importance de l’EQUIPE pour s’imposer dans cette épreuve. Rien d’étonnant donc, d’avoir nommer, un joueur du PGA Tour reconnu et apprécié de ses paires mais aussi un fin stratège, Jim Furyk (15 victoires sur le PGA Tour et 1 majeur).

Ce bon vieux Jim, va avoir une équipe de premier ordre (oui, au moment de la photo Tony Finau était aux toilettes) :

La petite équipe américaine…

Brooks Koepka, le pénible…

Le petit Brooks

Autant le dire tout de suite, même dans un moment d’euphorie, aucun d’entre nous n’aurait envie de se frotter au Brooks en Match Play…

Sa saison 2018 est simplement phénoménal :

  • 3 participations en Majeur (heureusement, il était blessé pour Augusta); deux victoires (US Open et PGA Championship) et une 39ème place à The Open;
  • 1 participation en WGC; un TOP 5 pour le Brooks au Bridgestone invitational ;
  • PGA Tour; une deuxième place derrière Justin Rose au Fort Worth Invitational.

Voila la « petite » saison du floridien qui n’a pas pu complètement s’exprimer, à cause de sa blessure au poignet en début de saison.

Lors de la dernière édition de la Ryder (2016), il avait remporté avec Brandt Snedeker tout ses matches.

En simple, il avait disposé tranquillement du pâle Danny Willett...

Les forces du Brooks :

  • Envoie la balle loin voir très loin et droit !!
  • Petit jeu et putting sans grande faiblesse (voir le dernier US Open);
  • Connait bien l’Europe et le golf européen (à évoluer sur le Challenge et l’European Tour);
  • Semble toujours calme et tranquille.

Les faiblesses du Brooks :

  • Non applicable.

Dustin « Groovy » Johnson !!

Dustin « Groovy » Johnson quand il rentre le putt de la victoire…

Le pote de Brooks, il s’entraîne avec le même préparateur physique, est un joueur qui va être difficile a manier lors de cette Ryder Cup.

Il n’est plus numéro 1 à cause de Justin Rose mais il est toujours aussi bon.

Le floridien le plus cool de la planète avec (Brook Koepka) fait une saison 2018, elle aussi remarquable :

  • PGA Tour, 3 victoires en 2018 (Sentry Tournament of Champions, FedEx St Jude Classic, RBC Canadian Open), ce qui lui permet de s’approcher des 20 victoires (19 pour Dustin) sur le PGA Tour synonyme de membre à vie….
  • Majeurs : 1 Top 10 au Masters et 3ème à l’US Open ;

En ce qui concerne, ses performances en Ryder Cup (sa quatrième à Paris), elles sont la aussi remarquable (sauf peut être en 2012 où il perd ses matches en double) mais il n’a jamais perdu en simple.

Les forces du Dustin :

  • Envoi loin ses balles;
  • La « pression » ne semble pas avoir d’effet sur le garçon;
  • N’a jamais perdu en simple.

Les faiblesses du Dustin :

  • Un des américains qui ne connait pas le National. Mais on peut facilement imaginer que le bon vieux Jim va lui faire un débrief.

Justin Thomas connait le National….

Justin Thomas n’a pas peur du National….

Un autre candidat qu’il ne va pas être facile à manœuvrer lors de cette Ryder Cup, le Justin !!!

Au vu du « petit » palmarès et de sa saison 2018 impressionnante :

  • PGA Tour, vainqueur du Honda Classic sur un des parcours les plus sélectif du circuit;
  • WGC, victoire au WGC-Bridgestone-Invitational avec 4 coups d’avances.

Et la cerise sur le « piece of cake », le garçon a fait le déplacement pour le dernier HNA Open de France.

Résultat, il a indiqué que le parcours n’est pas décevant et il l’a battu lors des trois premiers tours et fait le par lors du derniers.

Certes, il n’a pas d’expérience en Ryder Cup, puisque ça sera sa première fois à Paris. Mais sa haine de la défaite et sa capacité à bien jouer sous pression vont lui être d’une grande aide.

Les forces de Justin :

  • Il est aussi un gros frappeur ;
  • Un putting diabolique;
  • Il sait gagner.

Les faiblesses de Justin :

  • Première fois en Ryder Cup à l’extérieur.

Patrick Reed n’a peur de rien !!

Faut pas le chauffer le Patrick !!

On connaissait déjà le talent du Texan.

Il a confirmé en début d’année en remportant le Master contre Rory Mcllroy et contre l’Amérique entière. En effet, le garçon n’est pas vraiment aimé au USA. En cause, quelque casseroles universitaires qu’il traînerait. Mais peut importe, ce joueur sait se sublimer quand tout le monde est contre lui…

Après sa victoire au Masters, malgré la difficulté de « digérer » se genre d’événement, il a fait 2ème au Valspar Championship et 4ème à l‘US Open. Cette dernière performance reflète tous son talent. Alors que les cadors étaient à la ramasse (sauf Brooks Koepka) il a sorti un dernier tour en 68 sur le terrible parcours de Schinnecock Hills.

Enfin, son talent en Ryder Cup, n’est plus a démontrer. Lors de la dernière édition, il a remporté son match contre Mcllroy et a électrisé le public.

Les forces de Captain America :

  • Un golfeur exceptionnel avec un mental hors norme;
  • Un « wedging » impressionnant;
  • Plus c’est dur, plus il est bon. Le challenge du National devrait lui plaire.

Les faiblesses de Captain America :

  • S’il est pas dans une bonne semaine…

Bubba Watson, le retour du génie !

Bubba !!

On aime ou pas. Mais la question n’est pas vraiment là. Il faut reconnaître que ce golfeur produit un jeu complètement hallucinant avec des trajectoires hors normes et un feeling de folie autour des greens.

Il avait un peu disparu des radars à cause de plusieurs problèmes personnels. Cependant son retour est tout feux tout flammes :

  • PGA Tour, 2 victoires en 2018 (Genesis Open, Travelers Championship);
  • WGC, 1 victoires (WGC-Dell Technologies);
  • Majeurs, un seul T5 au Masters (pas de CUT passé pour les autres).

Certes, il est moins en vu actuellement, mais on a retrouvé le Bubba qui est capable de ce sublimer.

A contrario, la Ryder Cup n’est pas vraiment sa tasse de thé. En effet lors de l’édition de 2014, il avait seulement joué en simple et s’était incliné contre Martin Kaymer. Enfin, le National ne lui a pas laissé un grand souvenir lors de son passage en 2011 à l’Open de France…

Les forces de Bubba :

  • De nouveau en confiance ;
  • Un golfeur difficile à battre lorsqu’il est en confiance ;
  • Envoie la balle loin….

Les faiblesses de Bubba :

  • N’est pas fan des ambiances un peu hostile qu’il risque de rencontrer au National ;
  • N’aime pas le vent…

Jordan Spieth, il était une fois un tueur de sang froid…

Jordan…Spieth !

Moins en vu que les dernières saisons mais ses trois meilleurs résultats 2018 devrait en calmer quelqu’un :

  • 3ème au Masters;
  • 3ème à l’Houston Open;
  • 9ème à The Open;

On peut rajouter sa 12ème place au PGA championship. Certes, il n’a pas gagner depuis 2017 mais il reste un golfeur avec une intelligence de jeu hors norme et un putting de folie.

La Ryder Cup, il connait, il avait fait des étincelles lors de la dernières éditons en double avec son compère Patrick Reed. Il n’a pas gagné en simple puisqu’il a perdu contre Henrik Stenson.

Les forces de Jordan :

  • Une intelligence de jeu qui devrait s’exprimer au National (qu’il a reconnu en Juillet avec son capitaine);
  • Un petit jeu et un putting impressionnant.

Les faiblesses de Jordan :

  • N’a pas complètement retrouvé son Top niveau…Mais il faudrait pas qu’il le retrouve au National…

Rickie, t’es trop sympa !!

Rickie….

Il y a une interrogation sur sa participation à la Ryder Cup. En effet, il est dans les points et donc qualifié d’office. Mais il vient de se retirer de la deuxième épreuve des « palyoffs » de la FedExCup à cause d’une blessure aux obliques (muscles latéraux au niveau des abdominaux).

Mais en attendant, le Rickie fait une saison 2018 mitigée. Il n’a pas encore gagné cette année mais a fait des performances remarquées dans les majeurs :

  • Masters, 2ème;
  • US Open, 20ème ;
  • The Open, 28ème ;
  • PGA Championship, 12ème.

Et sur le PGA Tour, il termine 2ème au OHL Classic et 4ème au Sentry Tournament of Champions. Bref, moins en vu que les saisons précédentes (saison 2014, 4 TOP 10 dans les Majeurs) mais il reste un joueur toujours aussi dangereux.

Ça sera sa quatrième Ryder Cup (s’il est rétablit) après sa participation aux éditions de 2010, 2014 et 2016. La aussi des résultats mitigés dans cette épreuve mais une expérience importante.

Les forces de Rickie :

  • Il est sympa et il joue bien ;
  • Il aime jouer dans le vent.

Les faiblesses de Rickie

  • Une participation à confirmer ;
  • Il ne connait pas le National.

Webb Simpson, le discret vainqueur du Players 2018 !!!

Webb Simpson et son épouse lors de sa victoire au Players 2018

Encore un golfeur revenu après une période difficile. En effet, la fin des « Belly Putter » l’avait contraint à changer de technique de putting et par conséquent il avait dégringolé au classement mondial….

Jusqu’à cette victoire au Players 2018 avec 4 coups d’avances…. Et avec des statistiques impressionnantes :

  • Driving Accuracy (moyenne sur la semaine) 85%
  • Greens in Regulation (moyenne sur la semaine) 77%

Sur un parcours comme le TPC Sawgrass, ca calme. Le garçon a donc signé son retour au plus haut niveau. Il avait déjà donné quelque signe en terminant 4ème du Sony Open (Hawai) et il a confirmé en faisant 2ème au Whyndham Championship.

Ensuite en Majeurs, ses performances sont constantes :

  • Masters, 20 ème;
  • US Open, 10 ème;
  • The Open, 12 éme;
  • PGA Championship, 19 ème.

Enfin, il connait la Ryder Cup puisqu’il a participé aux éditions 2012 (2 points – 2 victoires – 2 défaites) et 2014 (0.5 point – 0 victoire – 1 nul – 1 défaite).

Les forces de Webby :

  • Joueur précis surtout au Driving et avec ses Hybrides ;
  • Il aime les parcours difficiles (TPC Sawgrass, Schninnecock Hill,…) .
  • Bon putter malgré l’abandon du Belly Putter

Les faiblesses du Webby :

  • Ne connait pas le national ;
  • Expérience mitigé de la Ryder Cup

Les captain’s pick du bon vieux Jim

La presse américaine n’a pas été surprise un poil de voir choisit (au moment de la mise en page, seulement 3) : Bryson Dechambeau, Tiger Woods et Phil Mikelson.

Le bon vieux Jim avait sans doute brouillé les pistes en emmenant, lors de sa reconnaissance du National (Juillet 2018), les Kevin Kisner et compagnie… Mais finalement, il est resté très classique.

Bryson DeChambeau, l’ingénieur du golf !

Bryson et sa casquette vintage !!

Le garçon à fait du chemin depuis son match-play perdu contre Romain Langasque pour l’Open Britanique Amateur. Eh oui, il n’a pas traîné le Bryson !! La comparaison avec l’ex prodige du golf français, Romain Langasque, fait mal !!

Tout de suite remarqué avec ses fers à longueur unique et se swing si particulier. Mais aussi son hyper technicité dans tout ce qu’il entreprend dans le golf (putter fait maison, compas utilisé pour lire le carnet de green,…). Il aussi été décrié. Mais aujourd’hui les résultats sont là :

  • 3 victoires sur le PGA Tour :
    • Vainqueur du tournoi Memorial Tournament de Jack Nicklaus ;
    • Vainqueur du The Northen Trust premier tournoi de la FedEx Cup;
    • Vainqueur du Dell Technologies Championship deuxième tournoi de la FedEx Cup.
  • Sur les Majeurs :
    • Masters, 38ème;
    • US Open, 25ème;
    • The Open, 50ème,
    • PGA Championship, CUT.

La carrière du Bryson est donc lancée. Il sera l’un des « rookies » de la Ryder Cup mais on parle déjà d’une possible association avec The Tiger. En effet, il joue avec les mêmes balles.

Les forces du Bryson :

  • Un état de forme remarquable ;
  • Un hyper préparation des événements.

Les faiblesses du Bryson :

  • Un première Ryder Cup et à l’extérieure…
  • Un putting parfois erratique.

Le Tiger is back !!

Le Tigre est de retour !!
Le Tigre est de retour.

Inutile de faire un point sur son palmarès, l’intérêt n’est pas là. Les armoires sont pleines de trophées.

On piaffait d’impatience pour son retour mais lui même ne savait pas s’il en serait capable. En effet, ses multiples opérations du dos et son manque de compétition ne laissaient présager rien de bon.

Mais c’était sans compter sur sa détermination.

Résultats, on a senti que quelque chose était en marche lors de ses premières sorties mais il n’y avait pas encore la consistance nécessaire pour convaincre. Ce sont des dernière performances en Majeurs qui ont achevé la démonstration (6ème à The Open et 2ème au PGA Championship).

Malgré ça, on sait que son bilan dans cette épreuve (la Ryder Cup) est plutôt négatif (13 victoires en 33 matches en simple, 5 victoires en 8 foursomes, 4 victoires, 8 défaites et 1 nul en fourballs). Alors, est-ce que le retour du Tigre en Ryder sera une bonne chose pour la US Team ?

Les forces du Tigre :

  • Etre le Tigre ;
  • Un jeu et une envie retrouvés.

Les faiblesses du Tigre :

  • La Ryder n’est pas son dada ;
  • Il jouera avec qui ?

Phil Mickelson, le fantasque gaucher !

Phil dit le gauché fou !!

Mis a part la presse américaine, qui croyait à ce pick ?!

Même si le Phil avait remporté le WGC-Mexico Championship  en début d’année et ensuite terminé 2ème au AT&T Pebbel Beach Pro Am et 3ème au Safeway Openet. La suite n’a pas été vraiment à la hauteur du bonhomme… On s’attendait à ce qu’il joue les premières places dans les Majeurs où il n’a pas fait mieux qu’une 24ème place à The Open.

Mais le bon vieux Jim a sans doute voulu éviter de se mettre le public à dos (le Phil est adoré) et renforcer son équipe avec un bon vieux routier de la Ryder-Cup (38 rencontres – 14 victoires / 6 nuls / 18 défaites).

Après, le Captain’ Pick ne t’assure pas de jouer mais donne à l’équipe américaine un atout supplémentaire.

Les forces du Phil :

  • Une expérience en Ryder-Cup ;
  • Une présence golfique qui peut impressionner.

Les faiblesse du Phil :

  • Un niveau de jeu qui parfois peu interpeller ;
  • Un golfeur qui ne joue jamais en Europe (sauf pour The Open).

Alors cette American Team !?!

Si cette équipe a des faiblesses ça serait plutôt du côté de Bubba Watson (par rapport à son rendez-vous manqué avec le National), Jordan Spieth du fait de ses performances récentes et enfin Rickie Fowler qui ne semble pas dans une forme Olympique. Pour le reste, c’est du costaud et ce sont des garçons aguerries aux combats type Match Play et qui ne sont pas vraiment impressionné par les distances proposés par le National… Certains comme Brooks Koepka et son pote Dustin Johnson, ne devraient même pas être impressionné tout court, par le public ou le parcours.

L’équipe européenne va devoir redoubler d’ingéniosité et de courage pour s’imposer.

On le sait depuis peu, le dernier à rejoindre cette dream team n’est autre que Tony Finau (encore un gros frappeur). Un gars solide qui a eu de très bon résultats sur les Majeurs cette année…

Bref, ne vous enfuyez pas tout de suite et prenez connaissance de l’équipe des héros européens.

 

La team des héros européens !!

Le capitaine Thomas Bjorn, on l’a déjà évoqué, a choisit en majorité des vice-capitaines britanniques et n’a pas souhaité s’appuyer sur l’expérience de Thomas Levet… Mais, comme Jim Furyk, il n’a pas à rougir de son équipe. Avec notamment, un petit italien que l’on peut considéré comme le meilleur joueur de cette saison 2018 :

L’équipe, la seule, que l’on se doit de soutenir !!

 

L’immense Francesco Molinari !!

Eh Francesco !!

Il a depuis quelque temps, décidé de se concentrer sur le PGA Tour, bien lui en a pris. Après quelque mois d’adaptation, l’italien installé à Londres, réalise des performances impressionnantes :

  • 4 TOP 10 sur le PGA Tour dont une victoire au Quicken Loan National ;
  • Vainqueur de The Open;
  • European Tour : vainqueur du BMW PGA Championship et de l’Italian Open.

Ça calme les cons ce genre de performances, il gagne sur les deux Tours et en plus gagne le Majeur The Open. Bref, il est le meilleur golfeur européen du moment et il sait battre les américains chez eux.

Enfin, il connait bien la Ryder Cup…. Il va participer à sa troisième édition après 2010 (0.5 points 0 victoires – 2 nulls – 1 défaite) et 2012 (0.5 points 0 victoire –  2 nuls – 1 défaite).

Les forces de Francesco Molinari :

  • Avec ses performances, il va porter l’équipe européenne;
  • Pas de faiblesse identifiés sur les derniers mois.

Les faiblesse de Francesco Molinari :

  • NA.

Le Numero 1, Justin Rose !!!

Justin the machine..

Cet anglais est une machine, qui réalise des performance à la fois sur le PGA Tour et le Tour Européen.

  • PGA Tour, 1 victoire en 2018 (Forth Worth Invitational devant le Brooks Koepka) ;
  • Majeurs:
    • Masters 12ème ;
    • US Open 10ème;
    • The Open 2ème;
    • PGA Champonship 19ème
  • European Tour, 2 TOP 10 (Aberdeen Standard Investissemet ….)

Un pilier de l’équipe européenne depuis bien longtemps. Ce garçon connait très bien la Ryder Cup, ça sera sa cinquième édition. Il détient un record de point en Ryder Cup, 12 points (2008 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 4 points ; 2016 – 2 points).

Les forces de Rosey :

  • Pas vraiment de faiblesse des performances constantes depuis des années;
  • Une expérience de la Ryder Cup inestimable;
  • Un leader pour l’équipe.

Les faiblesses de Rosey :

  • Il est anglais, mauvaise blague…
  • NA

Tyrell Hatton, the crazy one !!

Le psychopathe du golf…

On ne peut pas dire que le garçon est un élément typiquement britannique.  Son attitude sur un parcours va quelque fois à l’encontre du célèbre flegme britannique… Il parle, crie, s’énerve sur un parcours sans compter le nombre de fois où il maugrée suite à des putts qui ne rentrent pas. Son caddie doit en voir de toutes les couleurs… Bon c’est un pote d’enfance mais quand même !!

Bref, une partie avec le bonhomme est quelque chose de rafraîchissant. L’homme est bouillant et dans une épreuve comme la Ryder Cup ça peut être intéressant…

Malgré ce caractère bien trempé les résultats sont là et bien là en 2018 :

  • Majeurs (en 2017, il n’avait pas passé le CUT dans aucun des 4 majeurs…)
    • Masters 44ème
    • US Open 6ème
    • The Open 51 ème
    • PGA Championship 10ème
  • WGC
    • Mexico Golf Championship T3
    • Dell Technologies Match Play – T9
  • European Tour
    • Aberdeen Standard Investments Scottish Open, 9ème ;
    • HNA Open de France, 16ème ;
    • Abu Dhabi HSBC Championship presented by EGA, 15ème.

Les résultats parlent pour lui. Certes il n’a aucune expérience en Ryder Cup mais au vu de ses performances en Majeurs ça devrait l’aider. Par ailleurs, avec l’armada de vice-capitaine, il devrait être au point pour le rendez-vous.

Les forces du gaillard :

  • Un tempérament de feux ;
  • On se demande parfois de qui a peur Tyrell ;
  • Un jeu de fer au point.

Les faiblesse du gaillard :

  • Première Ryder Cup ;
  • Un tempérament de feux.

Tommy Fleetwood, l’homme qui aurait pu battre Brooks Koepka….

Tommy dans le rôle de Robinson…

 

Installé depuis presque un an en Floride avec sa petite famille, l’anglais n’est pas passé loin de remporter son premier Majeur lors du dernier US Open (Schinnecock Hill). En effet, jusqu’au 18ème trou il était en mesure de pousser le Brooks en « playoff » après, qui sait…

Avec son style reconnaissable à des kilomètres (grip court, coups tenus) cet anglais est un véritable « robot » lorsqu’il s’agit des mises en jeu. Il a complété cette force par une maîtrise du putting… Lors du dernier US Open, on l’a vu rentrer des ficelles monstrueuses.

Il a commencé la saison 2018 en s’imposant de nouveau au Abu Dhabi HBSC Championship puis :

  • Majeurs
    • Masters 17ème;
    • US Open 2ème;
    • The Open 12ème;
    • PGA Championship 35ème.
  • WGC (World Golf Championship)
    • Mexico Championship, 14ème;
    • Match Play, 17ème;
    • Bridgestone Invitational, 14ème.

Et comme sa volonté est de s’installer sur le PGA Tour, eh bien le garçon à terminé 4ème du Honda Classic (Gros teste du PGA Tour) et 4ème du Zurich Classic of New Orleans….

Certes, il n’a encore jamais participé à une Ryder Cup mais il a gagné sur le National et ses performances en Majeurs démontres ses qualités.

Les forces de Robinson :

  • Une machine au driving;
  • Un putting de classe mondiale;
  • Il connait le National.

Les faiblesses de Robinson :

  • Première Ryder Cup…

Jon Rahm, la nouvelle star du golf européen ?

La nouvelle star !!

On le sait, ce golfeur a un talent de dingue et les américains ne sont pas tromper en n’en faisant une de leur tête de gondole pour leur PGA Tour

Le garçon a gagné deux fois cette année et sur chacun des deux tours :

  • PGA Tour: CarreerBuilder Challenge;
  • European Tour : Open de Espana.

Ses performances dans les Majeurs ont été plus irrégulière même s’il elles restent très bonnes :

  • Masters, 4ème ;
  • US Open, CUT;
  • The Open Championship,  CUT;
  • PGA Championship, 4ème.

Enfin, ses performances en WGC sont plus ternes puisqu’il n’a jamais fait mieux que la 17ème place mais à passé à toujours passé le CUT.

Sa puissance et son petit jeu mais surtout son esprit de compétition lui permette de s’imposer contre n’importe qui et n’importe où. Après, il peut comme à The Open cette année complètement perdre les pédales et perdre son golf très rapidement….

Les forces de la nouvelle star :

  • Une puissance et un petit jeu impressionnant ;
  • Un esprit de compétition, un grinta comme dirait les fouteux, hors norme.

Les faiblesses de la nouvelle star:

  • Une capacité à péter un plomb qui peut inquiéter ;
  • Première participation à la Ryder.

Rory Mcllroy, le patient nord irlandais…

Ou es tu Rory ?

Le talent du nord irlandais n’est plus a démontré mais depuis son loupé du Masters, il semble perdu… Nous pensons qu’il lui faudrait un vrai caddie…

Son échec au Masters ne semble pas avoir été digéré. Depuis, les résultats sont assez erratiques. A tel point, que le Captain Thomas Bjorn a du déclarer que Rory reste son meilleur joueur, histoire de le protéger.

Pourtant, le début de saison a été couronné de succès par une victoire au Arnold Palmer Invitational qui laissait entrevoir une saison brillante. Mais le Texan Patrick Reed est venu gâcher la fête.

La suite a vu « seulement » une deuxième place à The Open, mais pour un joueur de ce calibre c’est largement insuffisant.

Le nord irlandais connait bien évidement la Ryder Cup et y a été initié par le grand Graeme McDowell. Et de quelle manière puisqu’il a gagné en 4 participations un total de 11 points (2010 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 3 points ; 2016 – 3 points). C’est donc une pièce maîtresse de l’équipe européenne.

Les points forts du Rors :

  • Lorsqu’il drive normalement, il est injouable (demander à Rickie…);
  • Ses performances en Ryder-Cup.

Les points faibles de Rors :

  • Un putting qui peut être vraiment mauvais;
  • Des résultats qui laisses perplexes.

Le stakhanoviste du Golf, Alex Noren !!

Alex Noren, le travailleur !!

Cet homme ne s’arrête jamais de travailler et les résultats finissent par tomber en 2017 puis sont confirmés 2018 :

  • European Tour:
    • 1 victoire au HNA Open de France
  • PGA Tour :
    • 2ème au Farmers Insurance Open (après un paly off d’anthologie avec Jason Day)
    • 3ème au Honda Classic
  • WGC :
    • 3ème au Dell Technologies Match Play

Bref, un golfeur européen capable de s’imposer n’importe où.

Sa sera sa première Ryder Cup mais au vu de ses performances en match play lors du WGC sa devrait aller.

Les forces du Noren :

  • Des performances constantes sur les deux tours ;
  • Un européen qui aime le match play;
  • Un gros caractère.

Les faiblesses du Noren :

  • Il en a pas montré dernièrement ;
  • Sa premier Ryder Cup.

Thorbjorn Olesen, le promesse européenne…

La promesse…

Le golfeur danois est la promesse d’un golf européen florissant, passé professionnel en 2009 et passé par le Challenge Tour, il s’est rapidement installé dans l’élite du golf Européen. Il avait du sauver sa carte, il y a deux ans mais semble habité par une nouvelle dynamique et une plus grande implication dans son golf…

Pas de grosse performance dans les Majeurs cette année excepté une 12ème place à The Open. Mais une victoire dans un Rolex Series, l’Italian Open et des bons résultats sur le Tour Européen ont scellés sa qualification direct dans les huit.

Çà sera aussi sa première participation à la Ryder Cup.

Les forces du Danois :

  • Un jeu qui semble être plus constant ;
  • Une résistance à la pression ;
  • Il connait le National.

Les faiblesses du Danois :

  • Sa première Ryder Cup.

Les captain’s pick du Thomas

Il restait un espoir pour qu’un frenchie se glisse dans la dernière porte ouverte. Mais, c’était en vain…

L’homme à déclaré, en direct de Londres (sic), qu’il cherchait de l’expérience. Donc à part Ian Poulter pour lequel il n’y avait pas de doute (victoire cette année sur le PGA Tour), les trois autres sont des concentrés d’expérience de Ryder Cup; Paul CaseySergio Garcia et Henrik Stenson.

Myster Ryder-Cup, Ian Poulter !!

Myster Ryder-Cup !!

Cet homme est un symbole pour toute l’Europe du golf !! Jamais nous douterons de l’engagement sans limite de Ian Poulter pour la Ryder Cup.

Depuis son installation en Floride et sa blessure à l’épaule ses performances n’étaient pas suffisantes mais sa saison 2018 signe sans doute un retour au plus haut niveau :

  • PGA Tour
    • 1 victoire à l’Houston Open
    • 7ème place au RBC Heritage
  • WGC
    • Dell Technologies Match Play, 5ème

Malheureusement, dans les Majeurs les résultats n’ont pas été à la hauteur. C’est pour ça que le garçon n’était pas initialement dans les huit.  Mais avoir une telle expérience de la Ryder-Cup et être capable de s’imposer chez les américains, ça a de la valeur. Voila donc les principales raison de son « pick ».

Les forces de Ian Poulter :

  • C’est le Myster Ryder-Cup ;
  • De belles performances sur le circuit américain.

Les faiblesses de Ian Poulter :

  • NA en Ryder-Cup.

Paul Casey, l’européen du PGA TOUR

Paul Casey !!

La encore un joueur qui sait « performer » sur les deux circuits bien qu’il soit installé depuis longtemps sur le circuit américain :

  • PGA Tour :
    • une victoire au Valspar Championship devant le Tigre ;
    • deuxième au Travelers Championship ;
    • cinquième au Wells Fargo Championship.
  • European Tour:
    • neuvième à l’Abu Dhabi HSBC Championship;
    • septième au Porsche European Open.
  • WGC :
    • T12 au Mexico Championship
    • T17 au Match Play Dell Championship

Bien évidement, les performances de l’anglais en majeur n’ont pas vraiment été à la hauteur de ses attentes à part une 15ème place au Masters. C’est la aussi pourquoi, il n’était pas dans les huit.

Mais l’anglais connait bien la Ryder Cup, ça sera sa troisième édition.

Les forces du Paul Casey :

  • Un grosse frappe de balle;
  • Golfeur européen qui s’est déjà imposé face aux américains;
  • Expérience de la Ryder Cup.

Les faiblesses Paul Casey :

  • Est capable de passer complètement à coté…
  • Ne connait pas le National.

Le frère de Sergio Garcia…

Le frère de Sergio Garcia …

Sur le coup, ce pick nous étonnes, voir nous fait un peur. En effet, les résultats de l’espagnol en 2018 sont catastrophiques…

Aucun CUT passés dans les Majeurs en 2018 !! Certes des places d’honneur sur le PGA Tour et quelque lumières lors des WGC. Mais pour le reste, Sergio Garcia est fantomatique et traverse cette saison comme un zombie.

Il est maintenant Papa et a de nouvelles responsabilités mais son niveau de jeux est particulièrement inquiétant.

Les forces du frère de Sergio :

  • Un joueur de classe mondiale ;
  • Une expérience et une « grinta » très utile en Ryder.

Les faiblesse du frère de Sergio :

  • Une saison 2018 catastrophique ;
  • Un niveau de jeu qui ne semble pas se redresser.

Henrik Stenson, dit Ice man !!

Ice Man !!

Un des pilier de l’équipe européenne mais qui n’était pas dans les points donc rattrapé par le Captain…

Après une victoire à The Open en 2017 et une opération au genou en fin de saison dernière, sa saison 2018 est plus difficile.

Cependant, il termine en Majeurs 5ème au Masters et 6ème à l’US Open. Il a confirmé ces bons résultats avec une 4ème place au Arnold Palmer Invitational et une 2ème place au WGC HSBC Champions.

Enfin, il a gagné un total de 8 points en Ryder-Cup, depuis sa première participation en 2006.

Les forces du Ice Man :

  • Un niveau de jeu plus que bon;
  • Un expérience de la Ryder-Cup ;
  • Il connait le National.

Les faiblesse du Ice Man :

  • Est-ce qu’il sera en forme ?

Alors ces héros européens, il te donne envie ?!?

Cette équipe est véritablement impressionnante avec le meilleur joueur du monde en 2018, Francesco Molinari. Elle est très bien complétée par des gars plus que solide, Justin Rose, Tyrell Hatton, Tommy Fleetwood, Jon Rahm ou encore Alex Noren. Certes, il n’ont pas tous l’expérience de Justin Rose en Ryder Cup mais ils sont capables de tenir la dragée haute aux joueurs américains. Est-ce que sa sera suffisant ? 

La réponse pourrait se trouver dans les éléments suivants :

  • Si Rory Mcllroy arrive a retrouver un niveau de jeu plus proche de son standing ça devrait grandement aider et être bénéfique aux joueurs européens ;
  • Le rôle des Captain’s Pick seront déterminant, comment vont ils être utilisés ? Est ce qu’il seront là pour coacher, conseiller ou jouer ? Au risque de créer des tensions dans l’équipe ?!? Si Ian Poulter joue, c’est un des huit qui ne jouera pas…

Enfin, la gestion et la stratégie de l’équipe seront aussi déterminantes.

The Golfiest

 

 

Brooks Koepka, la victoire en sifflotant…

La victoire !!!

L’US Open 2018 s’est déroulé du 11 au 17 juillet au Schinnecock Hills Golf Club. dans la banlieue de New-York. Pour ce deuxième Majeur de la saison, toutes les attentes étaient permises. Mais la surprise a été de taille puisque vainqueur de l’édition 2017, Brooks Koepka, s’est a nouveau imposé. Un exploit de taille, déjà réalisé il y a maintenant une trentaine d’année par un certain Curtis Strange.

Mais quant est-il des autres « candidats » ? Est-ce que Tiger Woods a été à la hauteur de ses bons résultats lors de ses dernières sorties ? Est-ce que Dustin « Groovy » Jonhson était prêt a montrer que son retour sur la plus haute marche n’était pas du à un hasard ? Est ce que Rory Mcllroy et les européens ont réussi une performance ? Est ce que les « Young Guns » américains ont pris le contrôle ? Et les deux seuls « frenchies », qu’ont-ils fait ?

Quand Brooks Koepka calme tout le monde !!

Le petit Brooks au départ…

On avait perdu le garçon depuis sa blessure au poignet de début de saison, il en avait même raté le Masters. Il est revenu doucement pour faire un très bon résultat au Texas au Fort Worth Invitational en terminant deuxième derrière le « british », Justin Rose. Au vu de ce résultat, on savait qu’il était en grande forme. En effet, le parcours de Fort Worth est particulièrement exigeant (un peu comme le National…).

Après on connait les qualités du garçon, une puissance d’extra terrestre qui lui permet d’envoyer des coups à des distances incroyables (mais droits) et surtout un caractère à toutes épreuves. Sans doute, une confiance à la Floridienne !!

Il n’en fallait pas plus pour que le Brooks après un premier tour difficile plante un 66 lors du deuxième tour :

Avec un tel jeu de fer et un putting à toute épreuve, il ne pouvait plus rien lui arriver… Sauf un troisième tour cauchemardesque en 78, à cause d’un vent plus que capricieux et des drapeaux positionnés (par l’USGA) de façon très limites. Mais on va pas revenir sur ce débat, puisque l’idée même de l’USGA, c’est que personne ou presque ne batte le parcours lors de la semaine de l’US Open.

Le dernier tour a été une démonstration de Brooks Koepka et une victoire sur son pote DJ (Dustin « Groovy » Johnson) qui n’a pas réussit à rentrer les putts importants.

Au delà de ses qualités de frappeurs, l’américain a montré une qualité de petit jeu exceptionnel. Il s’est sortie de situations plus que compliquées en réalisant des approches ou des sorties de « rough » hors normes. Pour enfoncer le clou, il a rentré un nombre de putt très important… Bref, dès la mi parcours, on a sentie que les jeux étaient fait et que Brooks Koepka avait prie l’ascendant sur son pote DJ, sur les éventuels autres prétendant (ex: Tony Finau, Daniel Berger) et sur le parcours. Résultat un nouvel US Open mais avec le style et la classe :

Le garçon a donc fait mentir ses derniers détracteurs qui ne voyaient qu’en lui un « bourrin » uniquement capable d’envoyer des missiles avec son Drive… Il a clairement envoyé un message et risque de gagner d’autres « Majeurs » dans les prochaines années. Mais surtout, il va être l’une des pièces mairesses de l’équipe américaine de Ryder-Cup. Il risque de ne faire qu’une bouché du parcours du Golf National…

En effet, il connait très bien le golf européen puisqu’il n’a pas hésité à se former sur le Challenge Tour puis l’European Tour pour finir sur le PGA Tour. Il a bien évidement aussi fait pas mal de musculation et augmenter son volume musculaire depuis ses jeunes années européennes (regarde la « diff » au niveau de bras du garçon…) :

Le petit Brooks lorsqu’il jouait en Europe….

Malgré les critiques incessantes sur les golfeurs qui font de la musculation, les gens commencent à comprendre qu’ils font ça pour être plus performants sur les parcours de plus en plus difficiles et exigeant physiquement (ex: distances plus importantes, « rough » très épais). Mais surtout, ça ne leur enlève pas leur feeling autour des greens, la preuve en est, Brook Koepka et ses approches magiques ou ses putts de fous. Donc, il est possible d’avoir un physique de troisième ligne et de jouer plus que correctement au golf !!

Tiger Woods n’a pas fait le poids…

Tiger in the dark zone !!

Le parcours a clairement gagné dans cette confrontation et dès le premier trou du premier tour, le Tigre était en difficulté. Il ressort du trou n°1 avec un TRIPLE BOGEY !! Suivi d’un DOUBLE… Bref, il ne reviendra jamais dans la course et finira assez éloigné du CUT avec un +10.

Un US Open 2018 a oublié pour le Tigre sauf peut être au niveau de l’ambiance et l’accueil du public.

Pourtant, les statistiques des deux tours ne sont pas mauvaises sauf pour les greens en régulations :

  • 71% de fairway touchés (la moyenne du champs de joueurs est à 70%) ;
  • 44% de greens en régulation (contre 53% pour le champs de joueurs );
  • 308 yards ( xx mètre) de distance au driving (contre 298 pour le champs de joueurs);
  • nombre de putts 1.61 (contre 1,75)

Bref un résultat très loin des attentes au vu des dernières sorties du Tigre….

Rory Mcllroy sombre à Schinnecock !!

Le naufrage….

Le nord irlandais n’a pas été l’ombre d’une menace pour ce parcours. Malgré une campagne de communication très bien orchestrée, le résultat est catastrophique. Même s’il a expliqué avoir un plan de jeu très bien défini (i.e. plutôt conservateur). Il ne passe pas le CUT. Quel aurait été le résultat s’il avait attaqué ? On ne sera jamais. Mais il termine avec un +10 !!

On peut seulement se demander si Rory Mcllroy s’est bien remis de son échec au Masters. Et on reviendra pas sur le fait qu’il ne semble toujours pas vouloir changer de caddie…

Bref, un naufrage !!

Tommy Fleetwood, le flamboyant 63 !!

La deception du Tommy sur le 18 lors du dernier tour !

Il avait annoncé la couleur avec un 66 planté lors du deuxième tour. Il était ainsi revenu dans le TOP 10. Bien évidement, il a subit comme les autres le troisième tour mais restait à porté des leaders à la veille du dernier tour.

Le dimanche a été brillant, des coups superbes et des « ficelles » rentrées dans tous les sens. Le résultat, il lui restait en arrivant au 18 à faire un « birdie » pour revenir à +1 et pousser éventuellement l’américain Brooks Koepka en « playoff ».

Grace à un coup d’approche impressionnant au 18, un « draw » de 180 mètres, planté à moins de trois mètres du drapeau les espoirs étaient permis. Malheureusement, l’anglais ne rentrera pas le dernier « putt » synonyme de prolongation :

Il restera à Tommy Fleetwood une impressionnante ovation du public sur le 18 pour ce superbe tour. C’est sur, ce garçon va gagner un majeur, la seul incertitude est quand…

Bravo Monsieur Fleetwood, voila un vrai plus pour l’équipe européenne !!

Dustin « Groovy » Johnson craque dans le dernier tour…

L’outil de malheur de Dustin, le putteur !

Il avait impressionné et rassuré le public avec ses deux premiers tours sous le par. Il était d’ailleurs le seul à avoir réalisé cette performance. Annoncé donc comme le grand favori pour le « moving day »… On connait la suite, du vent, des drapeaux placés dans des endroits très limites avec pour résultat, la majorité des joueurs qui exploseront en vol. Donc, malgré un troisième tour, comme les autres, mauvais. Il avait toutes ses chances de pouvoir s’imposer le dimanche en partageant les premières places et en partant avec son pote, Brooks Koepka.

Mais, il n’a pas fait illusion bien longtemps en ratant les putts qu’il fallait rentrer et en ayant des coups d’approche moyens… La messe était dite au trou n°16 (par 5) où il a un troisième coup facile pour faire birdie et essayer de troubler Brooks Koepka… Malheureusement, son coup est trop court de quelque mètre et ressort du green, il ne fera que par et abandonnera toutes chances de s’imposer…

Cependant, il faut constater que le nouveau numéro 1 mondial est à nouveau présent avec un podium l’US Open 2018 et une victoire juste avant.

Bravo Dustin « Groovy » Johnson ! Et maintenant, il faut retourner au putting green…

Les « young guns » américains !!

Faut pas chauffer le Patrick … surtout le dimanche !!

On attendait, Jordan Spieth, Justin Thomas, Rickie Fowler… mais c’est le texan Patrick Reed qui a sonner la charge !! Et de quelle manière, 5 birdies sur le 7 premiers trous… De quoi donner des sueurs froides aux floridiens Koepka et Jonhson !! En fait plus c’est difficile, plus Patrick Reed est bon, l’adversité il adore ça !!

Capt’ain America a impressionné par son niveau de jeu lors du dernier tour avec des drive monstrueux, des long fers énormes, le wedging comme d’habitude… et un putting de fou. Merci Capt’ain America pour ce spectacle !!

Pour les autres, ont a donc frôlé la grosse « marade ». En effet, Jordan Spieth n’a pas passé le CUT à cause d’une approche-putt très mal négocié au 18 lors du deuxième tour. Et son pote, Justin Thomas, a livré une semaine bien fade puisqu’il termine à la 25ème place. Enfin, Rickie Fowler à fait le « yoyo » avec sa carte de score; 73 – 69 – 84 – 65. Les chiffres parlent d’eux même.

Mais c’est sans compté sur l’immense réservoir du golf américain. En effet, les deux « petits » nouveaux ,Tony Finau et Daniel Berger (le fils du Tennis Man et qui envoie la balle a des kilomètres…), ont réalisé un troisième tour de qualité (66) qui leur a donné la possibilité de se mêler à la bataille du dimanche. Malheureusement, ils n’ont pas fait vraiment illusion face au monstre floridien.

Enfin, on ne va pas reparler du Phil Mickelson Gate… et qui n’a pas été disqualifié à cause d’une mystérieuse raison. Par conséquent, il a pu jouer le dimanche avec le petit Rickie :

Si t’es pas disqualifié le samedi.. tu peux jouer le dimanche !!

Les autres européens.

Au delà, de la performance de classe mondiale de Tommy Fleetwood, d’autres européens se sont distingués. Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup étant donné la force actuelle de l’armée américaine.

La première surprise est venue de Mister Ryder Cup, Ian Poulter, qui a occupé la premier place de l’US Open jusqu’au n°8 du deuxième tour… Où là, une horrible sortie de bunker lui a coûté un triple « bogey » et il ne s’en est jamais remis. Il terminera à la 25ème place de cet US Open si brillamment commencé. Mais l’homme est en forme !!

En parlant de Ryder Cup, la paire Justin Rose-Henrik Stenson a de nouveau terminé dans le TOP 10 d’un Majeur. C’est d’abord le britannique qui a perdu son fantastique putting des deux premiers tours au plus mauvais moment et ensuite le suédois n’a pas non plus été en réussite dans ce secteur de jeux lors du dernier tour.

Le putting je te dis, le putting !!!

Mais l’autre bonne surprise, vient encore d’un britannique, Tyrrell Hatton, qui termine à la 6ème place !! Sans s’énerver, il est en train de s’installer progressivement mais surement dans le « gratin » des joueurs européens !!

Et les frenchies…

Commençons par le sujet qui fâche, Alexander Levy !!

Il était qualifié directement, grâce à son classement. On espérait donc une performance à la hauteur de ses espoirs de selection en équipe européenne de Ryder Cup… En effet, il a démontré sa capacité à être performant sur le circuit européen (5 victoires déjà) mais il fallait absolument qu’il arrive à « performer » au niveau supérieur, c’est à dire dans les événements du type Majeur !!

Est-ce que l’enjeu était trop important ? Est ce qu’il n’était pas bien physiquement ? Le résultat n’est clairement pas à la hauteur, CUT manqué et de beaucoup puisqu’il termine à +17 (le CUT était à +8).  Ce résultat arrive au plus mauvais moment. C’est maintenant le « money time » pour la sélection. Il y aura sans doute d’autre moment mais çà risque d’être difficile après cette déception et celle du PLAYERS.

La bonne surprise vient du bordelais Mathieu Pavon (le fils du footballeur) qui termine 25ème !! Après s’être qualifié en Angleterre, il a réussit l’exploit d’être le seul français a passer le CUT et finit dans les 30 premiers. C’est simplement extraordinaire. Au delà, de son niveau de jeu que l’on connait et qu’il est capable d’élever pour jouer les troubles fêtes sur le Tour Européen. C’est l’interaction qu’il a eu avec le public de cet US Open 2018. Il semblait enjouer de jouer devant un tel publique. Bravo Monsieur Pavon !!

Un petit cadeau pour finir : les meilleurs coups de l’US Open 2018 !

The Golfiest

 

RACE TO DUBAI, Day 4 : Tommy Fleetwood et John Ram !!

Tommy Fleetwood, meilleur joueur européen de l’année 2017 !

Le suspens a été total, jusqu’au dernier tour du « DP World Tour Championship »…

Finalement, c’est l’anglais Tommy Fleetwood, qui remporte le titre de meilleur joueur européen de l’année 2017. Il termine premier de la RACE TO DUBAI 2017 après une saison pleine.

En effet, il a disputé 24 épreuves sur le circuit européen et remporté deux épreuves : le « Abu Dhabi HSBC Championship » et le « HNA Open de France ». Par ailleurs, il a réalisé sept TOP 10 et gagné environ 5 M€ (sans compter les primes de la RACE TO DUBAI).

La victoire finale a mit du temps à se dessiner puisque son dernier tour a été très moyen, il a joué deux au dessus du par (74). Son salut est venu de la mauvaise performance de son rival direct Justin Rose

Justin Rose lors du dernier tour.

Justin Rose, devait gagner l’épreuve « DP World Tour Championship » pour remporter la RACE TO DUBAI.

Malheureusement, son retour lui a été fatal. Il a fait trois « bogeys » sur le 12, 14 et 16. Même s’il finit sur un « birdie », la messe était dite. Il termine 4ème et laisse donc la RACE TO DUBAI à Tommy Fleetwood.

Sinon, les autres… les français et deux espagnols !!

Alors que la bataille faisait rage pour le titre du meilleur joueur européen, le « rookie » de l’année a remporté le tournoi « DP World Tour Championship ».

John Ram fraîchement désigné « rookie » de l’année a réalisé un dernier tour sans « bogey » avec cinq birdies » (67 soit cinq sous le par). L’espagnol a produit un jeu de grande beauté et d’efficacité. Son jeu de fer a été impressionnant de puissance et de précision. Il a complété cette force avec un petit jeu de grande classe.

John Ram avec le trophée du « DP World Tour Championship ».

Un autre espagnol a montré sa grande classe, Sergio Garcia. Il a fait un début de quatrième tour supersonique. En effet, il a réalisé quatre « birdies » sur les quatre premiers trous, impressionnant. Malheureusement, un « bogey » sur le 18 a gâché un peu la fête. Mais finir sur un 65 a rappelé à tous le monde que le vainqueur du Masters 2017 était toujours aussi performant.

Belle performance groupée des français ! Victor Dubuisson, Mathieu Pavon et Mike Lorenzo-Vera terminent à la treizième place du « DP World Tour Championship ». La performance du jour est pour Victor Dubuisson qui termine en force avec un 65 (huit « birdies » et un « bogey »). Ensuite, Mathieu Pavon et Mike Lorenzo-Vera ont eux aussi produit du jeux (67 et 68).

Quand à Alexander Levy, il termine en 36ème position…

RACE TO DUBAI, Day 3 : Justin Rose !!!

Jusitn Rose lors du 3ème tours.

Eh bien voila ! Après avoir tourné autour du pot pendant les deux tours précédant, Justin Rose l’a fait.

Le britannique a livré, jusqu’à maintenant, son tour le plus aboutit. Un 65 sans aucun « bogey », c’est à dire sept « birdies »… dont trois « birdies » de suite au 12, 13 et 14 !!!

Le Justin Rose est en position idéal pour en découdre (ce dimanche) avec son rival direct, Tommy Fleetwood !!

Tommy Fleetwoood lors du troisième tours..

Tommy Fleetwood, n’a toujours pas abdiqué. Il a lui aussi produit un troisième tours de qualité. En effet, il a posté un 65 avec huit « birdies » et un « bogey »… Il est donc quatrième et reste en course pour la « RACE TO DUBAI ».

Le dernier tour, ce dimanche, va donc déterminer qui de Justin Rose ou de Tommy Fleetwood va remporter le titre de meilleur joueur européen, passionnant !

John Ram lors du troisième tour.

L’espagnol, John Ram, a lui aussi produit un score de 65 lors de ce troisième tour (huit « birdies » et un « bogey ») pour ce positionner en deuxième place du « DP World Tour Championship ». Ce tour est d’autant plus impressionnant qu’il avait commencé par un « bogey » dès le premier trou…

Kiradech Aphibarnrat, le thaïlandais, lors du troisième tour.

En ce qui concerne le thaïlandais, Kiradech Aphibarnrat, il continue son petit bonhomme de chemin. Il a nouveau réalisé un score sous le par de 67 (sept « birdies » et deux « bogeys ») avec un « finish » de malade. En effet, il réalise cinq « birdies » sur les cinq derniers trous.

Et sinon, les français ??

La belle surprise vient de Mike Lorenzo-Vera qui a produit un 65 dont huit « birdies » et un « bogey ». Il est donc seizième. Woo !! Bravo MLV !!

A la vingt deuxième place, le bordelais, Mathieu Pavon a réussit un 67 avec huit « birdies » et trois « bogeys ». Ensuite, arrive Victor Dubuisson (à la 31ème place) avec 7 « birdies », un « bogey » et un double…

Enfin Alexander Levy, remonte doucement à la 41ème place avec un 70 dont quatre « birdies » et deux « bogeys ».

 

 

RACE TO DUBAI, Day 2 : It’s Brits time !!

Matthew Fitzpatrick lors du deuxième tours.

Deuxième tours du « DP World Tour Championship », les « Brits » arrivent en force !!

Au trois premières places, on retrouve trois britanniques dont le vainqueur de l’an dernier, Matthew Fitzpatrick, Tyrrell Hatton (déjà double vainqueur sur le Tour Européen cette année) et Justin Rose (vainqueur cette année sur le Tour Européen et d’un WGC).

Matthew Fitzpatrick, réalise un deuxième tours en 67 dont cinq « birdies », un « bogey » et un « eagle »… Il prend ainsi la première place provisoire de ce deuxième tours. Le garçon est particulièrement en forme. Il a réalisé un magnifique coup de bois 3 sur le par 5 du 14 pour « eagle » donné et un dernier « putt » pour birdie au 18. Matthew is on fire !

Tyrrell Hatton, tout sourire lors du deuxième tours.

En seconde position, un autre britannique, au tempérament de feux, Tyrrell Hatton.

Il a réalisé un second tours de fou en 63 dont huit « birdies » un « bogey » et un « eagle »… L’anglais s’est particulièrement bien rattrapé après un premier tour dans le par.

Justin Rose en chasse lors du deuxième tours.

Le très sérieux, Justin Rose a réalisé un bon deuxième tours en 70 dont quatre « birdies » et deux « bogeys ». Ça lui permet de toujours pouvoir décrocher la RACE TO DUBAI…sauf que…

Tommy Fleetwood lors de son très bon deuxième tours.

Tommy Fleetwood, son concurrent direct pour la RACE TO DUBAI, a fait un deuxième tour de grande classe.

Il a posté un 65 dont huit « birdies » et un « bogey ». Ce score le replace complètement dans la course à la RACE TO DUBAI. En effet, il est maintenant 11ème et a gagné plus de 35 places… Go Tommy, Go !!

Sinon, les autres… les français !!

Les français sont encore loin. Mathieu Pavon, le premier français est 26ème (en 70 avec quatre « birdies » et quatre « bogeys » mais un « eagle » au 18…), suivit de Mike Lorenzo-Vera 30ème (dans le par en 72) puis vient Victor Dubuisson avec un très beau 67 (dont six « birdies » et un « bogey ») qui le font remonter à la 30ème place (il gagne 24 places) enfin  Alexander Levy termine la marche (39ème) avec un douloureux 76…

Enfin, quelque autres golfeurs se sont illustrés dans ce deuxième tours :

  • le thaïlandais Kiradech Aphibarnrat a produit un 67, soit son deuxième tour sans « bogey »…
  • John Rham, enchaîne un deuxième tour sous le par et se place en 6ème position ;
  • l’américain (qui m’est inconnu), Julian Suri, après un prometteur 68 enchaîne par un deuxième 68…et se place en 3ème position derrière Justin Rose.

RACE TO DUBAI, Day 1 : Captain America is back !!

Captain America, Patrick Reed lors du premier tours de la RACE TO DUBAI.

« Captain America » (alias Patrick Reed) est de retour. Un premier tour en 65 avec pas moins de 7 « birdies » sans aucun « bogey ». Il prend donc, provisoirement, la tête de la « DP World Tour Championship ». Les hostilités avec les Européens sont clairement lancées !! Welcome back Captain !!

Un autre joueur se distingue et on l’avait un peu oublié, Scott Hend. Le surpuissant joueur australien. Toujours capable de faire des grandes choses. Un tour en 66 avec 7 « birdies » mais un « bogey ». Il prend donc la deuxième place provisoire.

Scott Hend, le joueur australien lors du premier tours.

Et avec cette petite distinction au niveau des chaussures :

Les chaussures de Scott HEND !!

L’australien est accompagné de l’indéfectible, Justin Rose. L’anglais fait aussi un premier tours en 66 avec 5 « birdies », un « eagle » et un « bogey ». Il partage ainsi la deuxième place avec Scott Hend.

Mais, il fait surtout un départ canon dans cette épreuve et met un peu plus de pression sur son adversaire direct, vous savez qui :

Justin Rose et Tommy Fleetwood au départ du premier tours de la finale de la RACE.

Voila donc pour les trois premiers de ce premier tours. Il reste trois tours.

Pour les autres, une belle performance d’Alexander Levy quatrième avec un 67 (7 « birdies » et deux « bogeys »). Les trois autres français sont beaucoup plus loins (Lorenzo-Vera – 21ème; Mathieu Pavon – 32ème; Victor Dubuisson – 54ème).

Enfin, on retrouve dans le TOP 10, entre autre, Nicolas Colasert (10ème), Martin Kaymer (10ème), Matthew Fitzpatrick (4ème).

Pour qui la RACE TO DUBAI ?!?

Une semaine après le « WGC-HSBC Shangai« , le petit canaillou, Justin Rose a remis ça en s’imposant en Turquie pour le « Turkish Airlines Open ».

JR lors du derniers tours « Turkish Airlines Open »

Il était en course avec le  « Belgian Bomber«  (BB), Nicolas Colsaert, pour le titre jusqu’à la fin. En effet, les deux golfeurs avaient déposés leurs approches, sur le 18, à 2,5 mètres du drapeau pour faire un « birdie » et remporter le titre. Mais, seul, le joueur britannique a réussi à garder ses nerfs, pour rentrer le « putt » et remporter un 10ème trophée et se rapprocher de son compatriote Tommy Fleetwood.

Cela fait de Justin Rose, le troisième joueur à remporter un titre une semaine après une victoire au « WGC-HSBC Shangai« , après Tiger Woods et Rory Mcllroy.

Par conséquent, on peut se demander qui va remporter la RACE TO DUBAI ?

Il reste encore deux épreuves, le « Nedbank Golf Challenge«  et la finale à Dubai  « DP World Tour Championsip« . Ces deux épreuves vont se dérouler dans les quinze prochains jours et détermineront le meilleur joueur européen de la saison 2017.

Dès cette semaine, à partir du 9 novembre, le « Nedbank Golf Challenge » va lancer les hostilités. Ce tournoi, hébergé sur les terres et le Golf de Gary Player à Sin City (Afrique du Sud), va être le premier test.

Le parcours de 7831 yards (8535 mètres environ), ouvert en 1979,  a été « designé » par Gary Player « himself » et installé dans un ancien cratère volcanique. Il est entouré du Parc National de Pilanesberg ou gambadent des lions, éléphant, léopard… Bref, un endroit de toute beauté où un plateau déjà bien relevé va s’affronter dans cette avant dernière manche de la RACE TO DUBAI.

Le 18 du golf de Sin City.

Un absent de marque, tout de même, Justin Rose. L’anglais marque une pause d’un semaine pour faire un point avec son « coach » Sean Folley et son physiothérapeute, histoire d’arriver en forme à la « DP World Tour Championsip ».

L’an dernier, Alex Noren s’était imposé en revenant de six coups de retard après 3 tours. Il avait fini par s’imposer avec six coups d’avance…

Alex Noren, félicité pour sa victoire en 2016 !

Bien évidemment, son « putting » était au rendez-vous avec des « putts » magnifiques aux 1, 6, 7, 8 et 10 qu’il a complété avec un « Chip in » au 11 ! Un dernier tour d’anthologie pour Alex Noren.

Qui pourrait lui succéder ?

Bien difficile à dire étant donné les hommes en formes du moment. Cependant, je miserais bien sur le BB, Nicolas Colsaert.  Comme l’enjeux qui a augmenté au cours des dernières semaines les performances du Belge également. Avec quatre TOP 25 dans les cinq derniers événements dont la deuxième place au « Turkish Airlines Open » la semaine dernière, son jeux semble en place. Le BB essayera de convertir ses très belles performances en une première victoire, recherché depuis 3 ans.

Reconnu pour sa longueur de balles, Colsaert devrait être comme chez lui à Sin City avec ce parcours de 7831 yards (8535 mètres environ) et sera une vrai menace s’il continue à déployer son jeux du « tee-to-green » cette semaine. Classé 6ème en terme de distance au « Driving » (305.3 yards / 332 mètres) et cinquième en terme de « greens » en régulations (72%), tous semble régler pour voir une nouvelle belle semaine du BB.  So, Nicolas, Go, Fight, Win !!!

Nicolas Colsaert, BB !

Bon d’accord, mais qui peut encore gagner la RACE TO DUBAI ?

Alors que Tommy Fleetwood mène la RACE TO DUBAI de plus d’un million de points sur son poursuivant direct Justin Rose, 30 joueurs peuvent toujours mathématiquement remporter le trophée. La liste va jusqu’à l’anglais Lee Westwood qui occupe la 30ème place de la RACE.

Et qui peut finir dans les 10 premier ?

Chaque joueur dans le top 60 de la RACE TO DUBAI a une chance mathématique de terminer l’année dans le TOP 10. Il est a noté que Rory Mcllroy, ayant terminé son année en vue de se remettre d’une blessure à la côte il y a un an, sera très probablement éliminé des dix premiers. Il occupe actuellement la dixième place, dans la dernière place éligible pour une part du « BONUS POOL » de cinq millions de dollars. Ce sera seulement la deuxième année depuis 2010 que McIlroy a terminé à l’extérieur du TOP 10 des classements de fin de saison, ayant terminé 35ème en 2013.

Cependant, c’est toujours l’anglais Tommy Fleetwood qui reste à la tête du classement avec 4.114.088 points, tandis que Rose est désormais deuxième avec un total de 3.979.249 points et Sergio Garcia troisième avec 3.184.581 points.