Wells Fargo (PGA Tour) – Golfsixes (European Tour)

Le nouveau Jason Day, bondissant comme jamais !!

Jason Day revient fort et s’impose au Wells Fargo Champonship !!

Alors que tous le monde attendait le retour de Tiger Woods, après son Masters très moyen, c’est son fils spirituel qui s’est imposé !!

On a retrouvé le véritable Jason Day, avec un driving redoutable, une petit jeu diabolique et un putting de fer :

  • un distance moyenne (au driving) sur la semaine de 325 yards, soit 297 mètres !!!
  • avec deux drives à 380 yards, soit 347 mètres, un lors du 3ème tours et un lors du 4ème tours ;
  • des sorties de bunker magnifiques, bref un petit jeux solide. Il a cette capacité à mettre beaucoup d’effet dans sa balle sans pour autant utiliser ses poignets ;
  • plus de 60% des greens en régulations lors du 2ème et 3ème tours;
  • un putting de fou qui lui permet d’être le premier au « PUTT PER GIR » sur les quatre tours, ça calme !!

Voila ce que ça donne un Jason Day un peu énervé :

Et sinon…

Un petit prometteur, Aaron Wise !!

Un petit nouveau, Aaron Wise, jeune américain née et élevé en Afrique du Sud (Cape Town) a tenu la distance jusqu’à la fin…Le petit est passé professionnel en 2016 après avoir remporté en individuel et par équipe les championnats universitaires. Un garçon calme et avec des nerfs d’acier qui va faire de grandes choses sur le circuit US.

Son quatrième tour en images :

Le gamin a fait son quatrième tour avec Paul Casey (dit PoPeye) le seul européen dans le TOP 10 !! En effet, Rory Mcllroy termine à la 16ème place à cause d’un putting défaillant et d’un caddie toujours pas à la hauteur.

Le bidon de la semaine…

Plusieurs européen qui n’ont pas passé le CUT comme Alex Noren, Tommy Fleetwood… Mais surtout, Tiger Woods qui n’a fait qu’un seul troisième tour correct (68). La cause, un putting véritablement mauvais.

Tiger lors du seul bon « round », le troisième !!

 

L’Irlande s’impose dans la nouvelle compétition par équipe du Tour Européen, les GolfSixes !!

Les irlandais (Moynihan et Dunne) se sont imposés face au français représentés par Mike-Lorenzo Vera et Romain Wattel, les images de la finales :

Bravo les petits français qui ont successivement éliminé les anglais (super important) puis les australiens (en demi) pour atteindre la finale !!

« That was very tough, » a déclaré Wattel. « Congratulations to Ireland. We beat them earlier yesterday but today, that was the damage. » « It was really fun to play with Mike. Thank you, Mike. »

Lorenzo-Vera a ajouté: « On the second I was just walking to the green and I turned and I’m like, ‘whoa, that’s much more people than I thought’. That’s nice, having the people next to you and you’re really not thinking about asking for silence or whatever. You just have to focus. Anything can happen. That’s really cool. » (source European Tour).

The Golfiest

La « President » quoi ?! La « President Cup »…

Les présidents à la « Predident CUP »…

La « President Cup » est une série de match de golfs (masculin) entre une équipe représentant les Etats-Unis et une équipe représentant le reste du Monde moins l’Europe (i.e. Asie, Afrique, Amérique centrale et du sud, Océanie, Mexique et Canada). En effet, l’Europe et les Etats-Unis s’affrontent dans une compétition similaire et beaucoup plus populaire la « Ryder Cup »…

Cette « President Cup » est hébergée alternativement aux Etats-Unis et dans les pays représentés par l’équipe internationale.

La version 2017 de la « President Cup » s’est donc déroulée dans le prestigieux golf du « Liberty National » à côté de New-York dans le New-Jersey.

Adam Scott sur le parcours… avec NY en arrière plan.

Même si le cadre était magnifique, il n’y a eu aucun suspens !!

Les Etats-Unis ont remporté, une nouvelle fois, la « President Cup ». En effet, leur équipe a dominé, voir archi-dominé l’équipe internationale bien trop faiblarde… D’ailleurs, l’équipe internationale n’a remporté qu’une seule fois ce trophée depuis qu’il existe, en 1998 (en Australie) !!

Cette épreuve, a vu un affrontement complètement déséquilibré entre deux équipes qui sur le « papier » pouvait laisser présager à une confrontation plus intéressante…

La vue du practice…

L’armada américaine affublée de ses « stars » (i.e. Justin Thomas, Jordan Spieth, Dustin Jonshon, …) n’a fait qu’une bouché d’une équipe internationale bien trop inconsistante :

  • Cette équipe internationale manque de vrai « leader » charismatique comme peuvent l’être (pour l’Europe) Sergio Garcia ou Ian Poulter… Pendant cette semaine, les Jason Day ou Adam Scott ont été plus qu’absent à ce niveau là !
  • Des joueurs de l’équipe internationale n’était simplement pas présent lors de cette compétition. Le meilleur exemple, Anirban Lahiri, ce joueur indien du PGA TOUR est passé complètement à coté de l’épreuve. Notamment en plombant son partenaire Charl Schwartzel (le sud africain). Pour ne rien aranger, Anirban Lahiri, à la suite du premier trou de son match avec Charl Schwartzel contre la paire américaine Kevin Chapelle et Charley Hoffman s’est vue disqualifier pour jouer le trou suivant… En effet, il a été pénalisé pour avoir réalisé un coup d’entrainement dans un bunker… Règle 7-2, le joueur ne peut faire des coups d’entrainement, uniquement sur le « green »…
  • La paire Luis Oosthuizen / Branden Grace s’est inclinée pour la première fois dans cette épreuve. Certes contre la paire américaine Justin Thomas / Rickie Fowler mais c’est la première fois qu’il s’inclinait dans cette épreuve. Sans doute un signe indien !
Branden Grace lors de la « President Cup ».
  • Enfin, Hideki Matsuyama le n°3 mondial n’était pas dans le coup non plus. Un peu à l’image de sa fin de saison, pas très brillante…

Malgré cela, le spectacle était au rendez vous (dans un cadre superbe) et avec des supporters venus en masse.

Les supporters internationaux !!

Mais, encore un fois, le suspens, la tension… qui peuvent être liés à ce type d’épreuve ont rapidement disparu. Le déséquilibre était trop grand !! Ça ne grandit pas cette épreuve…

Finalement de cette « President Cup », il faudra juste garder en mémoire cette impressionnante armada américaine qui va débarquer dans moins d’un an en Europe pour disputer la « Ryder Cup » !!

ブラボー, Hideki Matsuyama !!!

Le joueur japonais, Hideki Matsuyama , n°3 mondial s’est donc imposé lors du dernier  « Bridgestone Invitational », une des épreuves du Championnat du Monde de Golf (World Golf Championship). Celle-ci se déroulait sur le parcours sud du « Firestone Country Club” à Akron dans l’Ohio :

Le joueur japonais a remporté le tournoi avec brio puisqu’il a égalé le record du parcours (61 coups) lors du dernier tour. Il rejoint ainsi un illustre champion qui s’est imposé 8 fois sur ce même parcours, Tiger WoodsTiger qui ?!?

Hideki Matsuyama n’est plus un inconnu des fans de golf. C’est un joueur qui n’a cessé de progresser pour finalement s’installer dans le top 10 des joueurs mondiaux.

Il fait partie de ces joueurs qui ont commencés très tôt le golf (à 4 ans) grâce à son père. Ensuite, bien après en 2010, il a gagné le Asian Amateur Championship sur un score de 68-69-65-67=269. Ce qui lui a permis de participer en tant qu’amateur à son premier Masters en 2011. Il est devenu, ainsi, le premier amateur japonnais à participer à un tel événement. Durant cette même année 2011, Matsuyama a gagné la médaille d’or des jeux mondiaux universitaire et aussi défendu avec succès son titre de Asian Amateur Championship…

Bref, en 2012, il devient n°1 mondial amateur et passe professionnel dans la foulée. Les résultats ne vont pas tarder à arriver et dès 2014, il décroche sont premier titre :

  1. Juin  2014, remporte le Memorial Tournament en Playoff contre Kevin Na ;
  2. Février 2016, remporte le  Waste Management Phoenix Open en Playoff contre Rickie Fowler ;
  3. Octobre 2016, remporte le WGC-HSBC Champions avec 7 coups d’avance sur Daniel BergerHenrik Stenson ;
  4. Février 2017, remporte à nouveau le Waste Management Phoenix Open en Playoff contre Webb Simpson.

Par ailleurs, il s’adjugera en 2015 la cinquième place du Masters 2015, ce qui reste sa plus grande performance en Majeur !

Le “top 10″ de la dernière victoire de Matsuyama au WGC est donc le suivant :

Lors de ce tournoi, le belge Thomas Pieters (finalement 4ème) aurait pu s’imposer. En effet, celui-ci est parti en dernière partie avec l’américain Zach Johnson (qui n’a plus gagné depuis 2016). Mais à mi-parcours, le belge à continuer à égarer ses mises en jeux dans le “rough” particulièrement difficile. Le résultat ne s’est pas fait attendre, “bogey” aux trous 8 et 9 et un agacement du belge particulièrement visible… Cela, bien évidement, ne lui a pas permis de revenir dans la partie. 

Il est a noté que son partenaire du jour, Zach Johnson, avait des “putts” (au 15 et au 16) qui auraient dû lui donner une occasion d’accrocher un Palyoff avec le japonais. Mais l’américain n’était pas dans un bon jour, il a manqué ces “putts”.

Par ailleurs, on a pu observer avec bonheur, la précision des « drives » monstrueux de Rory Mcllroy. L’irlandais se présentait avec un nouveau « caddy » sur son sac. En fait, un ami de longue date. Le résultat est sans appelle, 52 des 56 mises en jeux (hors par 3) ont dépassé les 300 yards (274 mètres). Il est sur cette semaine le premier « driver » avec une distance moyenne de 328 yards, un peu plus de 10 yards de plus que Jason Day à “seuleument” 319 yards.

Mais le “driving” ne fait pas tout. Même si Rory a dominé les débats aux départs de ce tournoi, Zach Johnson finit à la 53 ème place sur cet exercice (296 yards) mais termine 4 coups devant l’irlandais !!

Le retour des “driving irons” !?!

Alors que le numéro 1 mondial, Dustin
Johnson
a « claqué » le plus long drive depuis 2013 (493 yards = 450 mètres), ce jeudi :

Des clubs sont réapparus
lors du précédant The Open. Je veux parler des « driving
irons ».
Même, si par exemple, la maque PXG (Parsons Xtrems
Golf) les a remis au goût du jours, il y a quelque semaines, avec la
sortie des PXG 0311X :

Ces « driving
irons » étaient plutôt le standard, notamment sur le PGA
Tour,
mais ils ont commencé à disparaître dans les années 1980.
En effet, l’arrivé des clubs dit « hybrides » dans les
années 1990 et 2000 ont poussé les clubs « Fer 1 » et
« Fer2 » (i.e. « driving irons ») vers
l’oubli. Et comme les clubs et les balles se sont améliorés – et
les « lofts » sont devenus plus forts sur l’ensemble des fers – les joueurs puissants frappaient leur « fer 3 »
et « fer 4 » alors que les générations précédentes
frappaient les « fer 1 ».

Mais il y a quelque
années, certains joueurs ont commencé a utiliser à nouveau, ces
« driving irons » (i.e. « fer 2 et 3 »))
mais avec des « lofts » plus important.

Alors pourquoi un soudain
regain pour ces fers ?
Les fabricants ont amélioré leur
capacité à manipulé le centre de gravité dans ces fers. Ainsi,
ils peuvent générer plus de vitesse de balle avec les fers
d’aujourd’hui.

Contrairement aux
illustres ancien Arnold Palmer, Jack Nicklaus and Ben Hogan qui
jouaient des « Fer 1 et 2 » limitent injouable
aujourd’hui.
La plupart des fers 1 et 2 modernes ont une « masse »
supplémentaire positionnée au niveau de la tête.
Bien souvent sous
forme de vis de poids, de tungstène ou de masse ajoutée. Cela
facilite l’élévation de la balle.

Cependant, le vol de la
balle des « driving irons » reste plus bas que celui des
« hybrides » ou des « bois de parcours », par
conséquent les coups dans le vent restent dans la ligne et vont plus
loin après atterrissage.

Ces fers modernes sont creux, de sorte
que la zone de frappe fléchit plus efficacement à l’impact et
produise plus de vitesse de balle :

Enfin des avancements
dans les « shafts » ont également rendu plus faciles
l’utilisation de ces « driving irons ».
En effet, la
plupart des joueurs professionnel utilisent pour ces types de fers,
des « shafts » en graphites qui sont plus légers.

Ainsi, l’irlandais Rory
Mcllroy
a commencé le premier tour de The Open avec le club de
TalorMade le « Tour Preferred UDI 1-iron » monté avec un
« shaft » graphite (Project X HZRDUS). Sur le
« practice » du tournoi, l’ancien numéro un mondiale a
enchaîné des balles tendues avec son nouveau jouet. Ces balles
basses ont quand même atteint les 250 mètres.

On a vu aussi, plutôt dans l’année,
l’australien Jason Day jouer un « driving iron » (i.e.
Fer 2) lors de l’US Open 2017 :

Alors que ces « driving
irons » ne sont pas une réelle nouveauté, ils ont le
mérite de faire réfléchir ceux qui ont la fâcheuse tendance à
arroser avec leur « driver » ou bois de parcours, et ceux
qui aiment le jeu de fers longs.

En
effet, le « driving iron » (i.e. Fer 1) de Mcllroy est
beaucoup plus facile à frapper que les clubs de Nicklaus et ses
pairs utilisés dans les années 1970, mais ce n’est pas pour tous le
monde. 

Les « driving irons » sont réservés aux golfeurs qui ont une vitesse de swing élevée et avec un bon contact de balle !!

 

200 mètres tout droit depuis le tee, beaucoup plus
facilement… ça reste à voir. Et ça pourrait servir depuis le
“rought” propre, lors de bons lies…Why not ?

Si
jamais vous avez besoin de plus de détails techniques, je vous invite
à allez voir des tests très détaillés basés sur
des données Trackman :

ARE
YOU A CANDIDATE FOR A DRIVING IRON ?