Pourquoi Jim Mackay est l’un des meilleurs caddies au monde encore en activité?

« Bones » à nouveau sur le sac d’un grand joueur

Tout le monde, reconnait facilement ce grand échalas, caddie pendant quasi une décennie du talentueux gaucher Phil Mickelson. Toujours avenant et souriant, il a participé à la construction du palmarès de ce génie de gaucher. Grace aux progrès des réalisateurs, plus d’une fois, nous avons été témoin de leurs échanges et de cette nécessité d’avoir une véritable réflexion avant chaque coup. Bref, tous golfeurs professionnels qui souhaitent performer se doit d’avoir un copilote de qualité pour gagner. C’est en suivant certaines de ces interventions médiatiques (pour NBC Sport) auxquels il a participé, que j’ai voulu en savoir plus sur cet homme de l’ombre.

Qui est véritablement « Bones » ?

Enfant sans le sou, mais vivant en Floride, c’est ce qui va le pousser vers une pratique assidue du golf. La petite ville de « New Sympa Beach » bénéficie d’un golf municipal (9 trous – désigné par Donald Ross), il va y jouer 364 jours sur 365. Il est pris. La Floride, étant déjà sans doute, l’état avec le plus de golfeur professionnel au mètre carré ; il ne faudra pas bien longtemps au jeune Jim pour s’identifier à l’un d’eux et s’imaginer évoluer vers ce métier.

La suite assez logique, d’un jeune golfeur américain, est d’intégrer un « College » (établissement d’ enseignement supérieur) en Géorgie (Colombus College) et de jouer dans les équipes de golf de celui-ci. Mais, il le reconnait lui-même, il se rend compte assez rapidement qu’il est incroyablement médiocre. Son seul fait d’arme, qu’il raconte en rigolant, est d’avoir joué dix-huit trous devant le grand Jack Nicklaus. En effet, celui-ci était venu voir son fils jouer, qui participait à un match d’équipe contre Jim Mackay.

Après avoir caddié, lors une compétition, pour un premier professionnel floridien, il hésite entre se lancer dans cette voie ou de façon plus classique intégrer un banque. L’hésitation ne va pas durer longtemps. Travaillant de temps en temps au « pro-shop » d’un golf Georgien (Colombus Green Island Club), il fait la connaissance d’un certain Larry Myze. Il l’aide notamment, lors de ses séances d’entrainement, à ramasser ses balles. En 1990, il renonce à sa carrière de guichetier dans une banque du coin et devient officiellement le caddie de Larry Myze. Il est alors un vrai débutant dans le métier. Ce qui ne l’empêche pas, lors de sa première année, de caddier son champion sur des parcours mythiques comme : Augusta, Cypress Point et St Andrew. Et de finir, quinzième de la « money list » !!!

Comment caddeyer le gaucher le plus brillant de sa génération?

Jim Mackay et son gaucher de patron à la grande époque (The Open 2013)

Après deux ans de loyaux services auprès de Larry Myze, il va caddier un certain Scott Simpson (US Open 1987). Dès le premiers jours de leur collaboration, son nouveau patron (un « gentleman »), lui indique que s’il a une opportunité de travailler avec un meilleur golfeur, qu’il n’hésite pas. Une autre époque !!!

La rencontre avec l’élu ne va pas tarder. Alors, que Jim Mackay est maintenant pleinement investit dans sa mission golfique, il suit bien évidement les exploits universitaires d’un certain Phil Mickelson. Alors qu’il est en Arizona, pour le Phoenix Open, et qu’il profite d’un temps libre, il aperçoit un gaucher sur le practice du « College » de l’Arizon State. Il n’a aucun doute et décide d’aller voir de plus près le jeune Mickelson. Il comprend immédiatement qu’il va performer rapidement chez les professionnels. Il a tous juste 21 ans, mais semble née avec des club dans les mains (à l’image de Seve). Sa vitesse, son jeu de wedge… tous ne fait que confirmer sa future éclosion.

Impressionner par cette premier « mise en bouche », Jim Mackay continue a caddier Scott Simpson. C’est ainsi que lors d’un tournoi du PGA Tour, le manager de Phil Mickelson rentre en contact avec lui pour lui demander conseil au sujet du prochain caddie de Mickelson qui va bientôt passer professionnel. Jim Mackay, s’exécute et lui transmet une liste de noms de caddies qui pourrait l’intéresser. Quelques semaines après, Jim Mackay est a nouveau contacté par l’équipe de Mickelson. Non pas pour le remercier des conseils mais pour lui proposer le job.

La première réaction de Jim Mackay, contrairement à ce que l’on pourrait penser n’est pas de se réjouir. Mais plutôt d’être assez inquiet puisqu’être caddie de joueurs de se calibre est aussi de prendre conscience qu’à un moment il changera de caddie… L’histoire démontrera l’inverse. Finalement, Jim Mackay accepte l’offre en se donnant comme objectif de participer à au moins une Ryder Cup. En effet, pour lui, c’est la Compétion !!

La suite…

« Bones » au micro !!

Après une dizaine d’année (en fait onze) à porter le sac et conseiller Phil le « génie torturé », ils annoncent d’un commun accord leur séparation en juin 2017. Quelques temps après, Bones, rejoint les équipes de la NBC comme commentateur. Cette période sera du pain bénie pour les fans de golf qui vont profiter de ses commentaires et avis d’une précision diabolique. En effet, assez rapidement, un grand nombre de spectateurs se focalisent sur les parties (souvent de stars) qu’il commentera.

Mais, bien qu’adorant son nouveau rôle chez NBC, il reviendra faire des piges, notamment pour Matthew Fitzpatrick et Justin Thomas. Avant que Justin Thomas, ne le fasse revenir complètement et l’embauche comme caddie officiel en remplacement de Jimmy Jonhson (Caddie Hall of Fame) qui avait décidé de poursuivre d’autres aventures.

Et sinon, comment son ses performances par rapport aux autres caddies?

Stevy Williams avec le GOAT at Bay Hill (Orlando 2011)

La performance golfique, chez les professionnels, se mesure par le nombre de titre majeur. En ce qui concerne les caddies, c’est la même chose puisqu’ils sont là pour aider leur champions. C’est ainsi, que sans grand suspens, le meilleur caddie (mais qui n’est plus vraiment en activité) est Steve Williams avec 14 majeurs dont 13 glanés avec son premier patron Tiger puis un petit dernier avec le Masters d’Adam Scott. A la seconde place arrive, Jim Mackay qui a remporté 5 majeurs (2005 PGA ; 2004, 2006 et 2020 Masters ; 2013 British Open) avec son gaucher.

Ensuite, il y a d’autres caddies performants mais qui ne pas tous en activités comme :

  • Alfie Fyles (5 majeurs), qui a accompagné l’immense Tom Watson lors de ses cinq victoires à l’Open. Fyles, se distinguera lors de l’Open de 1977 lorsqu’il conseil à son champion, un fer 7 au lieu d’un 6 sur le dernier trou. Conseil suivi et une balle au drapeau qui lui permet de remporter l’open devant Jack Nicklaus ;
  • Willie Peterson (5 Masters – 1963, 65, 66, 72 et 75), c’était encore l’époque ou les joueurs ne pouvaient pas être accompagnés de leur caddie régulier à Augusta. Willie a accompagné, l’un des maîtres des lieux, Jack Nicklaus ;
  • Ricky Elliott (4 Majeurs) : le caddie du Brooks Koepka, qui caddaye toujours son champion mais sur le LIV Tour ;
  • Angelo Argea (4 Majeurs) : le caddie officiel de Jack Nicklaus pendant presque deux décennies. Mais il n’a jamais caddayé l’Ours au Masters puisque seulement les caddies locaux étaient autorisés ;
  • JP. Fitzgerald (4 Majeurs) : l’ancien caddie de Rory qui est maintenant sur le sac de Victor Perez. A priori, ça semble bien fonctionner…
  • Dave Musgrove (4 Majeurs) : caddie anglais qui a remporté 2 majeurs avec Sandy Lyle, un avec Seve et un avec Lee Janzen. C’est un caddie à l’ancienne qui a commencé à caddeyer à 12 ans pour six chilling (moins d’un euro) ;
  • Fanny Sunesson (4 Majeurs) : l’unique femme du palmarès qui a caddeyé Sir Nick Faldo et la première femme caddie à avoir gagné un majeur en 1990
Fanny Sunesson avec Sir Faldo (Ryder Cup 1995)

Mais il y a encore Jeff Meldin (3 Majeurs avec Nick Price et un avec John Daly), Ricci Roberts (4 majeurs avec Ernie Els), Nathaniel « Iron Man » Avery (4 Majeurs avec Arnold Palmer) et Michael Greller (3 Majeurs avec Jordan Spieth).

Bref, Jim Mackay fait partie des tous meilleurs caddies encore en activité. Mais au delà, de tous ces titres accumulés deux récent épisodes nous montre sa vraie valeur ajoutée.

Ses récentes sorties en tant que caddie temporaire !

Jim Mackay et Matthew Fitzpatrick, au Memorial en 2020

Un des premiers retour de Jim Mackay sur un sac s’est déroulé en 2020, alors que le caddie officiel de Fitzpatrick COVID plus, à du céder sa place.  Jim Mackay a donc accompagné Matthew Fitzpatrick pour quinze jours notamment lors du Mémorial de 2020. Et devinez quoi ? Eh bien, c’est lors de cette semaine que  Fitzpatrick a réalisé sa meilleur performance dans ce tournoi, au plateau de joueurs relevé, en terminant troisième. Avec notamment un dernier tour à 68. Jim Mackay, toujours aussi classe déclarera :

« C’était génial. J’ai dit à Matthew après le premier jour de la semaine dernière, j’étais tellement impressionné par son jeu et son arsenal de coups, et il m’a tellement montré. C’est un très, très bon joueur, et c’était une joie d’être avec lui. Je veux dire, 68 aujourd’hui, que demander de plus à ce type ? »

Jim Mackay
Bones et Justin Thomas au PGA Championship 2022

La reprise temporaire d’un sac, s’est poursuivie en 2020, cette fois ci avec Justin Thomas. « Bones » a caddayé Justin Thomas en juillet 2020 pour le WG-FedEx St Jude. Son caddie régulier n’était pas en mesure de travailler cette semaine. Le résultat, une victoire et un second WGC pour JT. Une première fois qui se termine particulièrement bien.

Quelques mois après, « Bones », deviendra le caddie officiel de JT. C’est ainsi qu’en mai 2022, il remporte ensemble le majeur « PGA Championship ». Jim Mackay aura eu un rôle très important lors de cette compétition. En effet, après deux bons tours, JT réalise un « mauvais » 74 le samedi. Bien évidemment, sa première réaction est de retourner corriger ses erreurs. Il est alors accompagné de tous son staff, caddie, coach de père…

Avant qu’il ne commence sa séance, Jim Mackay, va lui glisser quelque mots qui seront bénéfiques pour la suite :

« L’essentiel était simplement qu’il n’y avait rien à améliorer. Le tour aurait facilement pu être de 69 ou 70, mais il a fait un 74. C’était le nombre sur la carte, mais il n’y avait rien à réparer. Et il a eu une excellente séance de practice pour conclure la journée. » 

Jim Mackay

Le coach de père (Mike Thomas) a quelques mètres de cette scène confirmera le bien fait de cet echange:

« Si cela venait de moi, cela aurait pu donner l’impression que je caressais son ego. Bones disait en gros, ‘arrête de te flageller et va voir ce que tu peux faire’ Je l’ai remercié pour cela, c’était un très bon message. »

Mike Thomas (coach de JT)

Et à la fin, c’est un nouveau majeur pour JT et surtout Jim Mackay.

CONCLUSION

Au delà de tous ces titres et de sa bonne humeur, Jim Mackay a influencé beaucoup de caddies sur les différents Tours. Il a changé le paysage de a profession simplement par les conversations qu’il a eues avec Phil Mickelson. Ces deux-là étaient tout le temps à la télévision et les caddies entendaient leurs échanges très attentivement. C’était une « world class » sur les compétences de communications.

Mickelson, JT et Fitzpatrick n’ont pas vraiment de points communs en termes de personnalité et de profil de jeu. Cela caractérise la personnage « Bones ». Il est en fait un caméléon. Le caddie doit en fait s’adapter à la personnalité de son champion.

Jim Mackay a aussi, toujours encouragé de plus jeunes cadets à venir le suivre lors d’un tour d’entrainement avec son champion. Ainsi, ils pouvaient mieux observer sa façon de faire et éventuellement lui poser des questions après.

Il y a quelques années un caddie (et son champion) qui avaient partagé une partie avec « Bones » et Phil Mickelson, raconte cette anecdote qui en dit long sur le personnage. En effet, peu importe le niveau du joueur qui évolue sur le circuit, partager une partie avec Tiger ou Phil, ca rend particulièrement nerveux. Son gars ne déroge pas à la règle; son début de partie n’est pas bon. Mais il s’est rattrapé sur les 14 derniers trous en étant six sous le par. A la fin de la partie, « Bones » est venu voir le joueur et lui a dit:

« Je voulais juste te dire, j’ai vu beaucoup de gens plier dans cette situation. Vous avez montré beaucoup de détermination et de caractère. Tu devrais être fier. »

Jim Mackay

Un vrai « gentelman ». Ce joueur en question a depuis gagné beaucoup de chose sur le PGA Tour. Mais il est resté marqué par cette échange avec l’un des plus grand caddie.

PS: Jim Mackay est affublé du pseudonyme « Bones » depuis plusieurs année sur le différents Tours. Cela vient d’un jour où Fred Couples n’arrivant plus à se remémorer de son prénom l’a appelé comme ça.

THE GOLFIEST

Mon Michel, je te présente les forces en présence !!!

Alors que la Ryder Cup n’est plus qu’une question de jours, on s’impatiente, on piaffe… de voir s’affronter en France les meilleurs golfeurs du moment. Alors, bien évidement, on se laisse emporter par un semblant de chauvinisme européen (si si, ça peut exister) et on rêve d’une victoire Européenne sur les stars américaines. Avec comme acteur principal, « notre » parcours du National !!

Nous ne sommes bien évidement pas convaincu de ce scénario. Au vu des forces américaines en présence, il faudra bien plus qu’un parcours préparé spécialement « contre » eux. Cette équipe sera menée par un stratège golfique, Jim Furyk, et ses valeureux et très expérimentés vice-capitaines (David Duval, Zack Johnson, Matt Kuchar, Davis Love III, Steve Stricker). De l’autre côté, le capitaine Thomas Bjorn, a une équipe redoutable avec l’un des meilleurs golfeur du moment l’italien Francesco Molinari. Cette équipe sera aussi accompagné de nombreux et expérimentés vice-capitaines (Luke Donald, Padraig Harrington, Robert Karlgsson, Graeme McDowelle, Lee Westwood) puisque le capitaine n’a pas souhaité retenir notre Thomas Levet…. Mais allons au delà de nos rancœurs et essayons de vous présenter les force en présence :

La dream team des USA !!

On le sait depuis la dernière Ryder Cup, les américains ont bien compris l’importance de l’EQUIPE pour s’imposer dans cette épreuve. Rien d’étonnant donc, d’avoir nommer, un joueur du PGA Tour reconnu et apprécié de ses paires mais aussi un fin stratège, Jim Furyk (15 victoires sur le PGA Tour et 1 majeur).

Ce bon vieux Jim, va avoir une équipe de premier ordre (oui, au moment de la photo Tony Finau était aux toilettes) :

La petite équipe américaine…

Brooks Koepka, le pénible…

Le petit Brooks

Autant le dire tout de suite, même dans un moment d’euphorie, aucun d’entre nous n’aurait envie de se frotter au Brooks en Match Play…

Sa saison 2018 est simplement phénoménal :

  • 3 participations en Majeur (heureusement, il était blessé pour Augusta); deux victoires (US Open et PGA Championship) et une 39ème place à The Open;
  • 1 participation en WGC; un TOP 5 pour le Brooks au Bridgestone invitational ;
  • PGA Tour; une deuxième place derrière Justin Rose au Fort Worth Invitational.

Voila la « petite » saison du floridien qui n’a pas pu complètement s’exprimer, à cause de sa blessure au poignet en début de saison.

Lors de la dernière édition de la Ryder (2016), il avait remporté avec Brandt Snedeker tout ses matches.

En simple, il avait disposé tranquillement du pâle Danny Willett...

Les forces du Brooks :

  • Envoie la balle loin voir très loin et droit !!
  • Petit jeu et putting sans grande faiblesse (voir le dernier US Open);
  • Connait bien l’Europe et le golf européen (à évoluer sur le Challenge et l’European Tour);
  • Semble toujours calme et tranquille.

Les faiblesses du Brooks :

  • Non applicable.

Dustin « Groovy » Johnson !!

Dustin « Groovy » Johnson quand il rentre le putt de la victoire…

Le pote de Brooks, il s’entraîne avec le même préparateur physique, est un joueur qui va être difficile a manier lors de cette Ryder Cup.

Il n’est plus numéro 1 à cause de Justin Rose mais il est toujours aussi bon.

Le floridien le plus cool de la planète avec (Brook Koepka) fait une saison 2018, elle aussi remarquable :

  • PGA Tour, 3 victoires en 2018 (Sentry Tournament of Champions, FedEx St Jude Classic, RBC Canadian Open), ce qui lui permet de s’approcher des 20 victoires (19 pour Dustin) sur le PGA Tour synonyme de membre à vie….
  • Majeurs : 1 Top 10 au Masters et 3ème à l’US Open ;

En ce qui concerne, ses performances en Ryder Cup (sa quatrième à Paris), elles sont la aussi remarquable (sauf peut être en 2012 où il perd ses matches en double) mais il n’a jamais perdu en simple.

Les forces du Dustin :

  • Envoi loin ses balles;
  • La « pression » ne semble pas avoir d’effet sur le garçon;
  • N’a jamais perdu en simple.

Les faiblesses du Dustin :

  • Un des américains qui ne connait pas le National. Mais on peut facilement imaginer que le bon vieux Jim va lui faire un débrief.

Justin Thomas connait le National….

Justin Thomas n’a pas peur du National….

Un autre candidat qu’il ne va pas être facile à manœuvrer lors de cette Ryder Cup, le Justin !!!

Au vu du « petit » palmarès et de sa saison 2018 impressionnante :

  • PGA Tour, vainqueur du Honda Classic sur un des parcours les plus sélectif du circuit;
  • WGC, victoire au WGC-Bridgestone-Invitational avec 4 coups d’avances.

Et la cerise sur le « piece of cake », le garçon a fait le déplacement pour le dernier HNA Open de France.

Résultat, il a indiqué que le parcours n’est pas décevant et il l’a battu lors des trois premiers tours et fait le par lors du derniers.

Certes, il n’a pas d’expérience en Ryder Cup, puisque ça sera sa première fois à Paris. Mais sa haine de la défaite et sa capacité à bien jouer sous pression vont lui être d’une grande aide.

Les forces de Justin :

  • Il est aussi un gros frappeur ;
  • Un putting diabolique;
  • Il sait gagner.

Les faiblesses de Justin :

  • Première fois en Ryder Cup à l’extérieur.

Patrick Reed n’a peur de rien !!

Faut pas le chauffer le Patrick !!

On connaissait déjà le talent du Texan.

Il a confirmé en début d’année en remportant le Master contre Rory Mcllroy et contre l’Amérique entière. En effet, le garçon n’est pas vraiment aimé au USA. En cause, quelque casseroles universitaires qu’il traînerait. Mais peut importe, ce joueur sait se sublimer quand tout le monde est contre lui…

Après sa victoire au Masters, malgré la difficulté de « digérer » se genre d’événement, il a fait 2ème au Valspar Championship et 4ème à l‘US Open. Cette dernière performance reflète tous son talent. Alors que les cadors étaient à la ramasse (sauf Brooks Koepka) il a sorti un dernier tour en 68 sur le terrible parcours de Schinnecock Hills.

Enfin, son talent en Ryder Cup, n’est plus a démontrer. Lors de la dernière édition, il a remporté son match contre Mcllroy et a électrisé le public.

Les forces de Captain America :

  • Un golfeur exceptionnel avec un mental hors norme;
  • Un « wedging » impressionnant;
  • Plus c’est dur, plus il est bon. Le challenge du National devrait lui plaire.

Les faiblesses de Captain America :

  • S’il est pas dans une bonne semaine…

Bubba Watson, le retour du génie !

Bubba !!

On aime ou pas. Mais la question n’est pas vraiment là. Il faut reconnaître que ce golfeur produit un jeu complètement hallucinant avec des trajectoires hors normes et un feeling de folie autour des greens.

Il avait un peu disparu des radars à cause de plusieurs problèmes personnels. Cependant son retour est tout feux tout flammes :

  • PGA Tour, 2 victoires en 2018 (Genesis Open, Travelers Championship);
  • WGC, 1 victoires (WGC-Dell Technologies);
  • Majeurs, un seul T5 au Masters (pas de CUT passé pour les autres).

Certes, il est moins en vu actuellement, mais on a retrouvé le Bubba qui est capable de ce sublimer.

A contrario, la Ryder Cup n’est pas vraiment sa tasse de thé. En effet lors de l’édition de 2014, il avait seulement joué en simple et s’était incliné contre Martin Kaymer. Enfin, le National ne lui a pas laissé un grand souvenir lors de son passage en 2011 à l’Open de France…

Les forces de Bubba :

  • De nouveau en confiance ;
  • Un golfeur difficile à battre lorsqu’il est en confiance ;
  • Envoie la balle loin….

Les faiblesses de Bubba :

  • N’est pas fan des ambiances un peu hostile qu’il risque de rencontrer au National ;
  • N’aime pas le vent…

Jordan Spieth, il était une fois un tueur de sang froid…

Jordan…Spieth !

Moins en vu que les dernières saisons mais ses trois meilleurs résultats 2018 devrait en calmer quelqu’un :

  • 3ème au Masters;
  • 3ème à l’Houston Open;
  • 9ème à The Open;

On peut rajouter sa 12ème place au PGA championship. Certes, il n’a pas gagner depuis 2017 mais il reste un golfeur avec une intelligence de jeu hors norme et un putting de folie.

La Ryder Cup, il connait, il avait fait des étincelles lors de la dernières éditons en double avec son compère Patrick Reed. Il n’a pas gagné en simple puisqu’il a perdu contre Henrik Stenson.

Les forces de Jordan :

  • Une intelligence de jeu qui devrait s’exprimer au National (qu’il a reconnu en Juillet avec son capitaine);
  • Un petit jeu et un putting impressionnant.

Les faiblesses de Jordan :

  • N’a pas complètement retrouvé son Top niveau…Mais il faudrait pas qu’il le retrouve au National…

Rickie, t’es trop sympa !!

Rickie….

Il y a une interrogation sur sa participation à la Ryder Cup. En effet, il est dans les points et donc qualifié d’office. Mais il vient de se retirer de la deuxième épreuve des « palyoffs » de la FedExCup à cause d’une blessure aux obliques (muscles latéraux au niveau des abdominaux).

Mais en attendant, le Rickie fait une saison 2018 mitigée. Il n’a pas encore gagné cette année mais a fait des performances remarquées dans les majeurs :

  • Masters, 2ème;
  • US Open, 20ème ;
  • The Open, 28ème ;
  • PGA Championship, 12ème.

Et sur le PGA Tour, il termine 2ème au OHL Classic et 4ème au Sentry Tournament of Champions. Bref, moins en vu que les saisons précédentes (saison 2014, 4 TOP 10 dans les Majeurs) mais il reste un joueur toujours aussi dangereux.

Ça sera sa quatrième Ryder Cup (s’il est rétablit) après sa participation aux éditions de 2010, 2014 et 2016. La aussi des résultats mitigés dans cette épreuve mais une expérience importante.

Les forces de Rickie :

  • Il est sympa et il joue bien ;
  • Il aime jouer dans le vent.

Les faiblesses de Rickie

  • Une participation à confirmer ;
  • Il ne connait pas le National.

Webb Simpson, le discret vainqueur du Players 2018 !!!

Webb Simpson et son épouse lors de sa victoire au Players 2018

Encore un golfeur revenu après une période difficile. En effet, la fin des « Belly Putter » l’avait contraint à changer de technique de putting et par conséquent il avait dégringolé au classement mondial….

Jusqu’à cette victoire au Players 2018 avec 4 coups d’avances…. Et avec des statistiques impressionnantes :

  • Driving Accuracy (moyenne sur la semaine) 85%
  • Greens in Regulation (moyenne sur la semaine) 77%

Sur un parcours comme le TPC Sawgrass, ca calme. Le garçon a donc signé son retour au plus haut niveau. Il avait déjà donné quelque signe en terminant 4ème du Sony Open (Hawai) et il a confirmé en faisant 2ème au Whyndham Championship.

Ensuite en Majeurs, ses performances sont constantes :

  • Masters, 20 ème;
  • US Open, 10 ème;
  • The Open, 12 éme;
  • PGA Championship, 19 ème.

Enfin, il connait la Ryder Cup puisqu’il a participé aux éditions 2012 (2 points – 2 victoires – 2 défaites) et 2014 (0.5 point – 0 victoire – 1 nul – 1 défaite).

Les forces de Webby :

  • Joueur précis surtout au Driving et avec ses Hybrides ;
  • Il aime les parcours difficiles (TPC Sawgrass, Schninnecock Hill,…) .
  • Bon putter malgré l’abandon du Belly Putter

Les faiblesses du Webby :

  • Ne connait pas le national ;
  • Expérience mitigé de la Ryder Cup

Les captain’s pick du bon vieux Jim

La presse américaine n’a pas été surprise un poil de voir choisit (au moment de la mise en page, seulement 3) : Bryson Dechambeau, Tiger Woods et Phil Mikelson.

Le bon vieux Jim avait sans doute brouillé les pistes en emmenant, lors de sa reconnaissance du National (Juillet 2018), les Kevin Kisner et compagnie… Mais finalement, il est resté très classique.

Bryson DeChambeau, l’ingénieur du golf !

Bryson et sa casquette vintage !!

Le garçon à fait du chemin depuis son match-play perdu contre Romain Langasque pour l’Open Britanique Amateur. Eh oui, il n’a pas traîné le Bryson !! La comparaison avec l’ex prodige du golf français, Romain Langasque, fait mal !!

Tout de suite remarqué avec ses fers à longueur unique et se swing si particulier. Mais aussi son hyper technicité dans tout ce qu’il entreprend dans le golf (putter fait maison, compas utilisé pour lire le carnet de green,…). Il aussi été décrié. Mais aujourd’hui les résultats sont là :

  • 3 victoires sur le PGA Tour :
    • Vainqueur du tournoi Memorial Tournament de Jack Nicklaus ;
    • Vainqueur du The Northen Trust premier tournoi de la FedEx Cup;
    • Vainqueur du Dell Technologies Championship deuxième tournoi de la FedEx Cup.
  • Sur les Majeurs :
    • Masters, 38ème;
    • US Open, 25ème;
    • The Open, 50ème,
    • PGA Championship, CUT.

La carrière du Bryson est donc lancée. Il sera l’un des « rookies » de la Ryder Cup mais on parle déjà d’une possible association avec The Tiger. En effet, il joue avec les mêmes balles.

Les forces du Bryson :

  • Un état de forme remarquable ;
  • Un hyper préparation des événements.

Les faiblesses du Bryson :

  • Un première Ryder Cup et à l’extérieure…
  • Un putting parfois erratique.

Le Tiger is back !!

Le Tigre est de retour !!
Le Tigre est de retour.

Inutile de faire un point sur son palmarès, l’intérêt n’est pas là. Les armoires sont pleines de trophées.

On piaffait d’impatience pour son retour mais lui même ne savait pas s’il en serait capable. En effet, ses multiples opérations du dos et son manque de compétition ne laissaient présager rien de bon.

Mais c’était sans compter sur sa détermination.

Résultats, on a senti que quelque chose était en marche lors de ses premières sorties mais il n’y avait pas encore la consistance nécessaire pour convaincre. Ce sont des dernière performances en Majeurs qui ont achevé la démonstration (6ème à The Open et 2ème au PGA Championship).

Malgré ça, on sait que son bilan dans cette épreuve (la Ryder Cup) est plutôt négatif (13 victoires en 33 matches en simple, 5 victoires en 8 foursomes, 4 victoires, 8 défaites et 1 nul en fourballs). Alors, est-ce que le retour du Tigre en Ryder sera une bonne chose pour la US Team ?

Les forces du Tigre :

  • Etre le Tigre ;
  • Un jeu et une envie retrouvés.

Les faiblesses du Tigre :

  • La Ryder n’est pas son dada ;
  • Il jouera avec qui ?

Phil Mickelson, le fantasque gaucher !

Phil dit le gauché fou !!

Mis a part la presse américaine, qui croyait à ce pick ?!

Même si le Phil avait remporté le WGC-Mexico Championship  en début d’année et ensuite terminé 2ème au AT&T Pebbel Beach Pro Am et 3ème au Safeway Openet. La suite n’a pas été vraiment à la hauteur du bonhomme… On s’attendait à ce qu’il joue les premières places dans les Majeurs où il n’a pas fait mieux qu’une 24ème place à The Open.

Mais le bon vieux Jim a sans doute voulu éviter de se mettre le public à dos (le Phil est adoré) et renforcer son équipe avec un bon vieux routier de la Ryder-Cup (38 rencontres – 14 victoires / 6 nuls / 18 défaites).

Après, le Captain’ Pick ne t’assure pas de jouer mais donne à l’équipe américaine un atout supplémentaire.

Les forces du Phil :

  • Une expérience en Ryder-Cup ;
  • Une présence golfique qui peut impressionner.

Les faiblesse du Phil :

  • Un niveau de jeu qui parfois peu interpeller ;
  • Un golfeur qui ne joue jamais en Europe (sauf pour The Open).

Alors cette American Team !?!

Si cette équipe a des faiblesses ça serait plutôt du côté de Bubba Watson (par rapport à son rendez-vous manqué avec le National), Jordan Spieth du fait de ses performances récentes et enfin Rickie Fowler qui ne semble pas dans une forme Olympique. Pour le reste, c’est du costaud et ce sont des garçons aguerries aux combats type Match Play et qui ne sont pas vraiment impressionné par les distances proposés par le National… Certains comme Brooks Koepka et son pote Dustin Johnson, ne devraient même pas être impressionné tout court, par le public ou le parcours.

L’équipe européenne va devoir redoubler d’ingéniosité et de courage pour s’imposer.

On le sait depuis peu, le dernier à rejoindre cette dream team n’est autre que Tony Finau (encore un gros frappeur). Un gars solide qui a eu de très bon résultats sur les Majeurs cette année…

Bref, ne vous enfuyez pas tout de suite et prenez connaissance de l’équipe des héros européens.

 

La team des héros européens !!

Le capitaine Thomas Bjorn, on l’a déjà évoqué, a choisit en majorité des vice-capitaines britanniques et n’a pas souhaité s’appuyer sur l’expérience de Thomas Levet… Mais, comme Jim Furyk, il n’a pas à rougir de son équipe. Avec notamment, un petit italien que l’on peut considéré comme le meilleur joueur de cette saison 2018 :

L’équipe, la seule, que l’on se doit de soutenir !!

 

L’immense Francesco Molinari !!

Eh Francesco !!

Il a depuis quelque temps, décidé de se concentrer sur le PGA Tour, bien lui en a pris. Après quelque mois d’adaptation, l’italien installé à Londres, réalise des performances impressionnantes :

  • 4 TOP 10 sur le PGA Tour dont une victoire au Quicken Loan National ;
  • Vainqueur de The Open;
  • European Tour : vainqueur du BMW PGA Championship et de l’Italian Open.

Ça calme les cons ce genre de performances, il gagne sur les deux Tours et en plus gagne le Majeur The Open. Bref, il est le meilleur golfeur européen du moment et il sait battre les américains chez eux.

Enfin, il connait bien la Ryder Cup…. Il va participer à sa troisième édition après 2010 (0.5 points 0 victoires – 2 nulls – 1 défaite) et 2012 (0.5 points 0 victoire –  2 nuls – 1 défaite).

Les forces de Francesco Molinari :

  • Avec ses performances, il va porter l’équipe européenne;
  • Pas de faiblesse identifiés sur les derniers mois.

Les faiblesse de Francesco Molinari :

  • NA.

Le Numero 1, Justin Rose !!!

Justin the machine..

Cet anglais est une machine, qui réalise des performance à la fois sur le PGA Tour et le Tour Européen.

  • PGA Tour, 1 victoire en 2018 (Forth Worth Invitational devant le Brooks Koepka) ;
  • Majeurs:
    • Masters 12ème ;
    • US Open 10ème;
    • The Open 2ème;
    • PGA Champonship 19ème
  • European Tour, 2 TOP 10 (Aberdeen Standard Investissemet ….)

Un pilier de l’équipe européenne depuis bien longtemps. Ce garçon connait très bien la Ryder Cup, ça sera sa cinquième édition. Il détient un record de point en Ryder Cup, 12 points (2008 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 4 points ; 2016 – 2 points).

Les forces de Rosey :

  • Pas vraiment de faiblesse des performances constantes depuis des années;
  • Une expérience de la Ryder Cup inestimable;
  • Un leader pour l’équipe.

Les faiblesses de Rosey :

  • Il est anglais, mauvaise blague…
  • NA

Tyrell Hatton, the crazy one !!

Le psychopathe du golf…

On ne peut pas dire que le garçon est un élément typiquement britannique.  Son attitude sur un parcours va quelque fois à l’encontre du célèbre flegme britannique… Il parle, crie, s’énerve sur un parcours sans compter le nombre de fois où il maugrée suite à des putts qui ne rentrent pas. Son caddie doit en voir de toutes les couleurs… Bon c’est un pote d’enfance mais quand même !!

Bref, une partie avec le bonhomme est quelque chose de rafraîchissant. L’homme est bouillant et dans une épreuve comme la Ryder Cup ça peut être intéressant…

Malgré ce caractère bien trempé les résultats sont là et bien là en 2018 :

  • Majeurs (en 2017, il n’avait pas passé le CUT dans aucun des 4 majeurs…)
    • Masters 44ème
    • US Open 6ème
    • The Open 51 ème
    • PGA Championship 10ème
  • WGC
    • Mexico Golf Championship T3
    • Dell Technologies Match Play – T9
  • European Tour
    • Aberdeen Standard Investments Scottish Open, 9ème ;
    • HNA Open de France, 16ème ;
    • Abu Dhabi HSBC Championship presented by EGA, 15ème.

Les résultats parlent pour lui. Certes il n’a aucune expérience en Ryder Cup mais au vu de ses performances en Majeurs ça devrait l’aider. Par ailleurs, avec l’armada de vice-capitaine, il devrait être au point pour le rendez-vous.

Les forces du gaillard :

  • Un tempérament de feux ;
  • On se demande parfois de qui a peur Tyrell ;
  • Un jeu de fer au point.

Les faiblesse du gaillard :

  • Première Ryder Cup ;
  • Un tempérament de feux.

Tommy Fleetwood, l’homme qui aurait pu battre Brooks Koepka….

Tommy dans le rôle de Robinson…

 

Installé depuis presque un an en Floride avec sa petite famille, l’anglais n’est pas passé loin de remporter son premier Majeur lors du dernier US Open (Schinnecock Hill). En effet, jusqu’au 18ème trou il était en mesure de pousser le Brooks en « playoff » après, qui sait…

Avec son style reconnaissable à des kilomètres (grip court, coups tenus) cet anglais est un véritable « robot » lorsqu’il s’agit des mises en jeu. Il a complété cette force par une maîtrise du putting… Lors du dernier US Open, on l’a vu rentrer des ficelles monstrueuses.

Il a commencé la saison 2018 en s’imposant de nouveau au Abu Dhabi HBSC Championship puis :

  • Majeurs
    • Masters 17ème;
    • US Open 2ème;
    • The Open 12ème;
    • PGA Championship 35ème.
  • WGC (World Golf Championship)
    • Mexico Championship, 14ème;
    • Match Play, 17ème;
    • Bridgestone Invitational, 14ème.

Et comme sa volonté est de s’installer sur le PGA Tour, eh bien le garçon à terminé 4ème du Honda Classic (Gros teste du PGA Tour) et 4ème du Zurich Classic of New Orleans….

Certes, il n’a encore jamais participé à une Ryder Cup mais il a gagné sur le National et ses performances en Majeurs démontres ses qualités.

Les forces de Robinson :

  • Une machine au driving;
  • Un putting de classe mondiale;
  • Il connait le National.

Les faiblesses de Robinson :

  • Première Ryder Cup…

Jon Rahm, la nouvelle star du golf européen ?

La nouvelle star !!

On le sait, ce golfeur a un talent de dingue et les américains ne sont pas tromper en n’en faisant une de leur tête de gondole pour leur PGA Tour

Le garçon a gagné deux fois cette année et sur chacun des deux tours :

  • PGA Tour: CarreerBuilder Challenge;
  • European Tour : Open de Espana.

Ses performances dans les Majeurs ont été plus irrégulière même s’il elles restent très bonnes :

  • Masters, 4ème ;
  • US Open, CUT;
  • The Open Championship,  CUT;
  • PGA Championship, 4ème.

Enfin, ses performances en WGC sont plus ternes puisqu’il n’a jamais fait mieux que la 17ème place mais à passé à toujours passé le CUT.

Sa puissance et son petit jeu mais surtout son esprit de compétition lui permette de s’imposer contre n’importe qui et n’importe où. Après, il peut comme à The Open cette année complètement perdre les pédales et perdre son golf très rapidement….

Les forces de la nouvelle star :

  • Une puissance et un petit jeu impressionnant ;
  • Un esprit de compétition, un grinta comme dirait les fouteux, hors norme.

Les faiblesses de la nouvelle star:

  • Une capacité à péter un plomb qui peut inquiéter ;
  • Première participation à la Ryder.

Rory Mcllroy, le patient nord irlandais…

Ou es tu Rory ?

Le talent du nord irlandais n’est plus a démontré mais depuis son loupé du Masters, il semble perdu… Nous pensons qu’il lui faudrait un vrai caddie…

Son échec au Masters ne semble pas avoir été digéré. Depuis, les résultats sont assez erratiques. A tel point, que le Captain Thomas Bjorn a du déclarer que Rory reste son meilleur joueur, histoire de le protéger.

Pourtant, le début de saison a été couronné de succès par une victoire au Arnold Palmer Invitational qui laissait entrevoir une saison brillante. Mais le Texan Patrick Reed est venu gâcher la fête.

La suite a vu « seulement » une deuxième place à The Open, mais pour un joueur de ce calibre c’est largement insuffisant.

Le nord irlandais connait bien évidement la Ryder Cup et y a été initié par le grand Graeme McDowell. Et de quelle manière puisqu’il a gagné en 4 participations un total de 11 points (2010 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 3 points ; 2016 – 3 points). C’est donc une pièce maîtresse de l’équipe européenne.

Les points forts du Rors :

  • Lorsqu’il drive normalement, il est injouable (demander à Rickie…);
  • Ses performances en Ryder-Cup.

Les points faibles de Rors :

  • Un putting qui peut être vraiment mauvais;
  • Des résultats qui laisses perplexes.

Le stakhanoviste du Golf, Alex Noren !!

Alex Noren, le travailleur !!

Cet homme ne s’arrête jamais de travailler et les résultats finissent par tomber en 2017 puis sont confirmés 2018 :

  • European Tour:
    • 1 victoire au HNA Open de France
  • PGA Tour :
    • 2ème au Farmers Insurance Open (après un paly off d’anthologie avec Jason Day)
    • 3ème au Honda Classic
  • WGC :
    • 3ème au Dell Technologies Match Play

Bref, un golfeur européen capable de s’imposer n’importe où.

Sa sera sa première Ryder Cup mais au vu de ses performances en match play lors du WGC sa devrait aller.

Les forces du Noren :

  • Des performances constantes sur les deux tours ;
  • Un européen qui aime le match play;
  • Un gros caractère.

Les faiblesses du Noren :

  • Il en a pas montré dernièrement ;
  • Sa premier Ryder Cup.

Thorbjorn Olesen, le promesse européenne…

La promesse…

Le golfeur danois est la promesse d’un golf européen florissant, passé professionnel en 2009 et passé par le Challenge Tour, il s’est rapidement installé dans l’élite du golf Européen. Il avait du sauver sa carte, il y a deux ans mais semble habité par une nouvelle dynamique et une plus grande implication dans son golf…

Pas de grosse performance dans les Majeurs cette année excepté une 12ème place à The Open. Mais une victoire dans un Rolex Series, l’Italian Open et des bons résultats sur le Tour Européen ont scellés sa qualification direct dans les huit.

Çà sera aussi sa première participation à la Ryder Cup.

Les forces du Danois :

  • Un jeu qui semble être plus constant ;
  • Une résistance à la pression ;
  • Il connait le National.

Les faiblesses du Danois :

  • Sa première Ryder Cup.

Les captain’s pick du Thomas

Il restait un espoir pour qu’un frenchie se glisse dans la dernière porte ouverte. Mais, c’était en vain…

L’homme à déclaré, en direct de Londres (sic), qu’il cherchait de l’expérience. Donc à part Ian Poulter pour lequel il n’y avait pas de doute (victoire cette année sur le PGA Tour), les trois autres sont des concentrés d’expérience de Ryder Cup; Paul CaseySergio Garcia et Henrik Stenson.

Myster Ryder-Cup, Ian Poulter !!

Myster Ryder-Cup !!

Cet homme est un symbole pour toute l’Europe du golf !! Jamais nous douterons de l’engagement sans limite de Ian Poulter pour la Ryder Cup.

Depuis son installation en Floride et sa blessure à l’épaule ses performances n’étaient pas suffisantes mais sa saison 2018 signe sans doute un retour au plus haut niveau :

  • PGA Tour
    • 1 victoire à l’Houston Open
    • 7ème place au RBC Heritage
  • WGC
    • Dell Technologies Match Play, 5ème

Malheureusement, dans les Majeurs les résultats n’ont pas été à la hauteur. C’est pour ça que le garçon n’était pas initialement dans les huit.  Mais avoir une telle expérience de la Ryder-Cup et être capable de s’imposer chez les américains, ça a de la valeur. Voila donc les principales raison de son « pick ».

Les forces de Ian Poulter :

  • C’est le Myster Ryder-Cup ;
  • De belles performances sur le circuit américain.

Les faiblesses de Ian Poulter :

  • NA en Ryder-Cup.

Paul Casey, l’européen du PGA TOUR

Paul Casey !!

La encore un joueur qui sait « performer » sur les deux circuits bien qu’il soit installé depuis longtemps sur le circuit américain :

  • PGA Tour :
    • une victoire au Valspar Championship devant le Tigre ;
    • deuxième au Travelers Championship ;
    • cinquième au Wells Fargo Championship.
  • European Tour:
    • neuvième à l’Abu Dhabi HSBC Championship;
    • septième au Porsche European Open.
  • WGC :
    • T12 au Mexico Championship
    • T17 au Match Play Dell Championship

Bien évidement, les performances de l’anglais en majeur n’ont pas vraiment été à la hauteur de ses attentes à part une 15ème place au Masters. C’est la aussi pourquoi, il n’était pas dans les huit.

Mais l’anglais connait bien la Ryder Cup, ça sera sa troisième édition.

Les forces du Paul Casey :

  • Un grosse frappe de balle;
  • Golfeur européen qui s’est déjà imposé face aux américains;
  • Expérience de la Ryder Cup.

Les faiblesses Paul Casey :

  • Est capable de passer complètement à coté…
  • Ne connait pas le National.

Le frère de Sergio Garcia…

Le frère de Sergio Garcia …

Sur le coup, ce pick nous étonnes, voir nous fait un peur. En effet, les résultats de l’espagnol en 2018 sont catastrophiques…

Aucun CUT passés dans les Majeurs en 2018 !! Certes des places d’honneur sur le PGA Tour et quelque lumières lors des WGC. Mais pour le reste, Sergio Garcia est fantomatique et traverse cette saison comme un zombie.

Il est maintenant Papa et a de nouvelles responsabilités mais son niveau de jeux est particulièrement inquiétant.

Les forces du frère de Sergio :

  • Un joueur de classe mondiale ;
  • Une expérience et une « grinta » très utile en Ryder.

Les faiblesse du frère de Sergio :

  • Une saison 2018 catastrophique ;
  • Un niveau de jeu qui ne semble pas se redresser.

Henrik Stenson, dit Ice man !!

Ice Man !!

Un des pilier de l’équipe européenne mais qui n’était pas dans les points donc rattrapé par le Captain…

Après une victoire à The Open en 2017 et une opération au genou en fin de saison dernière, sa saison 2018 est plus difficile.

Cependant, il termine en Majeurs 5ème au Masters et 6ème à l’US Open. Il a confirmé ces bons résultats avec une 4ème place au Arnold Palmer Invitational et une 2ème place au WGC HSBC Champions.

Enfin, il a gagné un total de 8 points en Ryder-Cup, depuis sa première participation en 2006.

Les forces du Ice Man :

  • Un niveau de jeu plus que bon;
  • Un expérience de la Ryder-Cup ;
  • Il connait le National.

Les faiblesse du Ice Man :

  • Est-ce qu’il sera en forme ?

Alors ces héros européens, il te donne envie ?!?

Cette équipe est véritablement impressionnante avec le meilleur joueur du monde en 2018, Francesco Molinari. Elle est très bien complétée par des gars plus que solide, Justin Rose, Tyrell Hatton, Tommy Fleetwood, Jon Rahm ou encore Alex Noren. Certes, il n’ont pas tous l’expérience de Justin Rose en Ryder Cup mais ils sont capables de tenir la dragée haute aux joueurs américains. Est-ce que sa sera suffisant ? 

La réponse pourrait se trouver dans les éléments suivants :

  • Si Rory Mcllroy arrive a retrouver un niveau de jeu plus proche de son standing ça devrait grandement aider et être bénéfique aux joueurs européens ;
  • Le rôle des Captain’s Pick seront déterminant, comment vont ils être utilisés ? Est ce qu’il seront là pour coacher, conseiller ou jouer ? Au risque de créer des tensions dans l’équipe ?!? Si Ian Poulter joue, c’est un des huit qui ne jouera pas…

Enfin, la gestion et la stratégie de l’équipe seront aussi déterminantes.

The Golfiest

 

 

Qui es-tu, Ollie Schniederjans ?

Ollie Schniederjans

Alors que la « FedEx Cup Playsoffs » vient de commencer sur le « PGA Tour » (avec une victoire de Dustin « Groovy » Johnson dans le premier des quatre tournois) et que le « Made In Danemark » s’est terminé sur l’European Tour, les semaines précédentes ont vu la presque victoire du jeune joueur américain Ollie Schniederjans.

En effet, le jeune néo-pro s’est incliné de justesse au Wyndham Championship (PGA Tour – 20 août 2017 – Greensboro, NC) face au grand Henrik Stenson… qui était quant à lui à la recherche d’une victoire depuis son majeur de 2016 (i.e. The Open) :

Ce jeune américain, devenu professionnel en 2015 et passé par le Web.com Tour, avait réalisé une saison prometteuse en 2016 sur le « PGA Tour » (ex: 38ème au Shriners Hospitals for Children Open, 48ème au Frys.com Open, 49ème au Farmers Insurance Open). Mais la saison 2017, ne laisse plus de doute sur le talent de ce joueur (ex : 6ème au RSM Classic, 3ème au RBC Heritage, 2ème Wyndham Championship) avec un total de 5 Top 10, il est actuellement 42ème au classement Fed-Ex… et par conséquent a sécurisé sa carte pour l’an prochain.

Née à Dallas et élévé à Powder Spring en Géorgie, il a joué comme beaucoup de jeunes américains au football (américain), au Basketball et au Baseball avant de choisir le golf.

Il a rejoint, en 2010, la fameuse université « Georgia Tech«  pour y parfaire son apprentissage. Cette université est connue pour « produire » de grands golfeurs. En effet, David Duval (ancien n°1 mondial) à joué à « Georgia Tech » tout comme Matt Kuchar et Cameron Tringale. Mais plus anciennement le vainqueur du Masters Larry Mize est aussi issue de cette université. Enfin, l’illustre Bobby Jones, fondateur du Masters, a fait ses classes à la « Georgia Tech ».

La suite pour ce golfeur américain (1 mètre 85 cm pour 76 Kg) est limpide. Il va devenir n°1 mondial amateur et y rester pendant 41 semaines…avant d’être détrôner par un certain John Ram

Au delà de ses nombreux titre amateurs (et distinctions) et participations aux épreuves internationales (ex : Palmer Cup, Junior Ryder Cup), il a marqué le monde du Golf par ses performances, en tant qu’amateur, dans les deux majeurs auxquels il a participé en 2015 :

  • 42ème à l’US Open, il passe donc le « cut », ce qui est déjà une performance en soit ;

  • 12ème à The Open, il a « posté » un 67 à St Andrews lors du dernier tour.

Avec ces deux performance, en majeur, il rejoint, Tiger Woods et Phil Mickelson qui sont les deux seuls joueurs amateurs depuis 1960 à avoir joué le weekend dans ces deux majeurs, l’US Open et The Open.

Depuis qu’il est diplômé de l’université, il s’est consacré pleinement au golf et se fait « coacher » depuis ses débuts en professionnel par Sean Foley (i.e. Coach de Justin Rose et ancien coach de Tiger…). Les résultats des années 2016 et 2017 sont là pour le démontrer !!

Il ne lui reste plus qu’a rentrer dans les 30 premiers au classement de la « FedEx Cup Playsoffs » pour pouvoir atteindre son objectif, participer au dernier tournoi de ces « play-offs » à « East Lake Golf Club » (Atlanta – Géorgie) où il sera presque comme chez lui….

Pour finir, cette future étoile du Golf utilise :

Driver:  Callaway GBB Epic (9 degrés) avec un « shaft » Mitsubishi Rayon Diamana S+ Limited Edition 70TX ;

Bois 3: Callaway GBB Epic (15 degrés) avec un « shaft » Mitsubishi Rayon Diamana S+ Limited Edition 80TX ;

Fers: Callaway Apex (Fer 3), Callaway Apex Pro 2016 (Fer 4-PW) avec des « shafts » Nippon N.S. Pro Modus3 Tour 120TX ;

Wedges : Callaway Mack Daddy Forged (52-10, 58-08, 60-08) avec des « shafts » True Temper Dynamic Gold Tour Issue S400 ;

Putter: Odyssey Metal-X Milled 2-Ball ;

Golf Ball: Callaway Chrome Soft X.

Mais surtout, il ne porte pas de casquette lorsqu’il joue, je trouve ça plus classe.