La préparation mentale – épisode 1 : « ZEN GOLF : Mastering the mental Game » (Dr J.Parent)

Tiger…un peu énervé…

Le golf est surtout un affaire de mental. Ce sport est tellement compliqué que le cerveau est mis à rude épreuve même lors de nos parties dominicales. Alors, je ne vous parle même pas de sa sollicitation lors d’une petite compétition locale ou d’un match-play avec votre beau père !!!

L’aspect mental est connu de tous les golfeurs. Mais, très mal enseigné dans les écoles de golf, par manque de temps et aussi par manque de connaissances. Les « pros » des clubs ne vont pas plus loin que de donner des exercices de respiration pour ne pas louper le départ du 1 ou un petit putt. Ou de vous assener, après une compétition ratée, « Le golf c’est avant tout un problème mental »

Alors comment faire pour s’améliorer dans ce domaine ?

A Golfiest, on a essayé de répondre à cette question pas simple. Ce qui nous a rassuré c’est que ce problème est partagé par tous et surtout par les professionnels. Ensuite, on a cherché, échangé et discuté pour finalement trouvé quelques éléments de réponse. Le premier est un petit livre très simple et bougrement efficace que l’on va vous présenter.

Le ZEN GOLF, c’est quoi ce machin…

Le petit livre bleue du Golf pour mieux « performer »

C’est très simple, ce sont un ensemble de reflexes, d’attitudes et de comportements qu’il faut avoir pour swinger plus librement et donc mieux jouer. Vous me direz, plus facile à dire qu’à faire. Pas faut. Mais, le Docteur Joseph Parent le fait de façon très pragmatique et donne de très bons exemples golfiques. Bref des situations, que l’on a déjà tous rencontrés.

Les principes (en français)

Le constat, sans appel, de ce livre est le suivant : «  Tous les joueurs (avec un certain niveau) savent ou ont au moins senti que, lorsque vous jouez à votre meilleur golf, vous êtes quasiment dans un état de méditation (i.e. complètement relâché). Vous êtes libre de toute tension et de tout prise de tête. Vous vous concentrez sur une chose. C’est la condition idéale pour bien jouer au golf »

Mais pour en arriver là, il y a du travail. En suivant les différentes parties de ce livre, on peut y arriver. A l’image de la démarche explicite du Dr Joseph Parent, ce livre est composé de trois parties simples et pragmatiques :

  • Une approche différente;
  • L’approche PAR : Préparation, Action et Réponses aux résultats;
  • Un jeu d’honneur.

Pour vous convaincre de vous plonger, plus en détail, dans ce livre, nous allons vous présenter les grands principes de ces 3 parties:

Partie 1: une approche différente

Il faut savoir changer

La première chose à faire…

La première chose préconisée est finalement de se mettre dans l’état d’esprit d’un éternel débutant. De cette façon, vous serez beaucoup plus réceptif. En effet, l’esprit du débutant est un esprit ouvert, désireux d’apprendre. Si votre esprit est ouvert, vide de préjugés, il est toujours curieux, réceptif à tout ce qui se présente et prêt à dialoguer.

Maintenant le plus dur est de le rester puisqu’après un certain temps nous pouvons penser que nous savons quelque chose et perdre notre motivation. Il faut donc rester vigilant et faire comme l’immense Ben Hogan: « ’il croyait qu’il y avait toujours plus à apprendre. Il a toujours eu l’esprit des débutants. »

Ensuite, s’évaluer… mais correctement

Moins de 1% des golfeurs a réalisé un parcours de golf dans le par ou mieux… Bref s’évaluer en fonction du par réalisé ou non est la meilleure façon d’échouer pour le golfeur (non professionnel).

En effet, une carte de score ne change-t-elle pas avec la météo ? Est-ce que l’on espère faire un bon score (ou le même score) dans notre parcours préféré, un jour de pluie, avec du vent ou un jour de grand soleil ?

Bien sûr, arrêter de se plaindre

Se plaindre et vouloir que les conditions soient comme l’on souhaite ne mène à rien. En fait nous nous éloignons de la tache … Au lieu de nous plaindre, reconnaissons que les conditions sont les mêmes pour tout le monde. Bref, ne vous plaignez à propos de tous et de rien et surtout pas de vous-même.

Comment est votre esprit ?

Plus votre esprit est ouvert, plus il est grand !! Mais cependant, plus il est consommé par les tracas, les ennuis … plus il sera petit. Jouer son meilleur golf vient avec un esprit plus grand.

Quel que soit la situation que vous rencontrez, connectez-vous à l’espace qui vous entoure, voyez ça comme dans un contexte le plus grand possible. Ça se traduit comment ? Par exemple, vous pouvez regarder les pentes du terrain et deviner les lignes de vos futurs « putts » quand vous êtes à une trentaine de mètres du « green » !!

Vous n’êtes pas vos pensées !!

Si nous observons attentivement, nous pouvons voir que des pensées surgissent dans notre esprit, mais ce ne sont pas notre esprit. En observant nos pensées et les sentiments qui les précèdent et si nous les suivons, nous pouvons commencer à faire l’expérience d’une lacune dans la séquence : impulsion de la pensée puis action. Par conséquent, nous pouvons choisir comment réagir plutôt que de réagir automatiquement.

Vous avez des pensées, mais vous n’êtes pas vos pensées. Bref, vous avez le choix entre ce à quoi vous faites attention et ce que vous négligez.

Bonté fondamentale

Reconnaître notre propre bonté fondamentale signifie adopter l’attitude selon laquelle il y’a quelque chose de fondamentalement correct et essentiellement juste chez nous. Ce que nous pensons de nous-mêmes en tant que personne n’a pas besoin de dépendre de la qualité d’un coup de golf en particulier ni du résultat d’une partie.

Confiance inconditionnelle et suppression des interférences

La qualité de notre golf est souvent le reflet de notre niveau de confiance. Cette confiance inconditionnelle découle de la connexion avec notre bonté fondamentale. Nous croyons en nous-même et en nos compétences pour jouer à notre meilleur niveau. Bref, nous devons considérer notre nature et nos capacités comme fondamentalement bonnes et les difficultés que nous rencontrons des expériences temporaires. C’est simple… une fois que nous supprimons notre comportement autodestructeur, rien ne nous arrêtera de jouer notre meilleur golf !!!

Le Swing parfait n’existe pas!

La question est : réalisons-nous parfaitement notre Swing à chaque fois ? Certainement pas. Si vous faites un swing qui n’est pas parfait pour vous, ne vous blâmez pas ou n’essayez pas de le corriger.

Au lieu de cela, réfléchissez à ce qu’y a pu interférer. La plupart des problèmes proviennent de la façon dont nous préparons pour faire notre coup. En fait, il ne faut pas changer son swing mais il faut changer son esprit. Supprimer les interférences, et faire confiance à son « meilleur swing » et vous aurez des meilleurs résultats.

Partie 2 : l’approche PAR (Préparation, Action, Réponses aux résultats)

Toi aussi, tu pourras faire comme Tiger !!

Comme l’a dit le bon vieux Jack Niklaus : « Demandez-vous combien de coups vous auriez sauvez si vous aviez développez une stratégie avant de frapper, toujours joué selon vos capacités, ne jamais vous mettre en colère et ne jamais se lamenter. »

PREPARATION

Il faut donc bien préparer son coup. Les principaux facteurs de la préparation sont : clarté, engagement et calme.

La clarté

Un des premiers éléments est de choisir sa cible : quel est votre cible ?

La meilleure cible est l’endroit où nous voulons envoyer la balle. La meilleure intention est de faire confiance à notre swing. Le meilleur but est de prendre plaisir à jouer. Pensez de cette façon et vous pourrez « swingez » librement, obtenir de meilleurs résultats et vous amuser plus que jamais.

Il est important de visualiser mentalement sa cible. Et de ne pas, par exemple penser à l’endroit où on ne veut surtout pas l’envoyer (ex : eau), ça envoie un message négatif à notre corps.

Il est extrêmement important d’avoir l’image en tête de là où nous voulons envoyer la balle. Penser à l’endroit où nous ne voulons pas envoyer la balle, met en place cette image négative dans votre esprit. Cette image (négative) est le message auquel notre corps répond et fait de son mieux pour le produire…

L’œil de l’esprit

La clarté c’est d’avoir une image complète du coup que l’on souhaite réaliser – c’est à dire où est ce que la balle doit aller et rester et comment elle va y aller.

Quand vous établissez une image de ce que vous voulez faire, le corps l’exécutera plus facilement. Par conséquent, toute interférence conceptuelle ou image non intentionnelle affectera négativement les chances d’un bon résultat.

La vivacité du moment

Percevoir son environnement (parcours, végétation, vent,…) aux travers de ses propres sensations est excessivement important pour être présent. Cette perception permet à notre esprit intuitif de diriger plus facilement notre corps lors du swing et de réaliser le coup décidé.  La meilleure routine est donc d’avoir une vision, une audition et les bonnes sensations dans le corps de l’image du swing et de la cible à atteindre.

« Ben Crenshaw, l’un des meilleurs putters de tous les temps, a déclaré que, quand il puttait vraiment bien, il sentait la saleté au fond du trou. »

Zen Golf

En remplissant votre conscience de perceptions sensorielles, vous éviterez les pensées distrayantes sur les résultats passés ou futurs. Si vous êtes à l’écoute de vos pensées sensorielles, pleinement présent, il n’y aura aucune place pour le « bavardage » mental sur le passé ou le futur.

Lors de la préparation d’un coup de golf, il faut utiliser le pouvoir des perceptions sensorielles et avoir aussi vive que possible l’image visuelle, auditive et/ou kinesthésie (sensations corporelles) du swing et de la cible. Lorsque vous vous réglez sur la vivacité du moment, votre corps reçoit des instructions claires sur votre destination et vos pensées ne vous empêches pas de vous y rendre.

L’engagement – être décisif.

On ne pas être hésitant dans nos choix par rapport à notre coup. En effet, il faut préparer chaque coup aussi bien que nous pouvons et ensuite prendre un engagement par rapport à ce coup pour l’exécuter correctement.

« Approaching a putt with doubt in your mind is nearly always fatal. »

Bobby Locke – vainqueur de The Open 1949, 50, 52 et 57

L’engagement implique de croire (sans un doute) le plan que vous avez, l’image du coup que vous avez et le club choisit est le meilleur.

L’engagement ne vous donne aucune garantie, mais il vous donnera la meilleure chance de réaliser le coup choisit.

Il faut être plus curieux qu’effrayé. La peur du succès (du coup) est contenue dans les projections de ce l’on attend comme résultat et la crainte de ne pas pouvoir répondre à ces attentes. La clé est la pré-acceptation de tous les résultats possibles, bon ou mauvais. Cela signifie avoir l’attitude qui vous permette de gérer le résultat quel qu’il soit. Cela réduit la peur des résultats indésirables, ce qui signifie moins d’interférence avec la réalisation de votre swing.

L’engagement est la partie naturelle de chaque action, sans interférence, notre corps et notre esprit sont “engagés” vers la même cible. La plus grande interférence est la peur des résultats indésirables. Un des solutions pour réduire cette peur est de renforcer votre petit jeu et les autres coups qui vous aide à jouer efficacement. Il faut se rappeler qu’un coup joué avec confiance donnera de meilleurs résultats.

Lorsque nous jouons un coup sans être préparé, le résultat est souvent très mauvais. La première façon de réduire ce type de coup est de reconnaitre que l’on réalise ce type de coup et faire en sorte de changer. Il faut être à l’aise au moment de jouer : pour cela prendre le club choisit, et se mettre en position avec le stance souhaité; sentir ce que sera de swinguer dans cette position, laisser le corps s’habituer…

Comment gérer les pensées parasites juste avant un coup ? Laissés les venir et s’en aller comme si elles bougeaient comme une vague par-dessus-vous. Connectez vous avec le sentiment d’être en dessous des turbulences, diriger votre attention vers la cible et exécuter le coup.

Trop de tension musculaire est un obstacle majeur pour réaliser un swing fluide : “You don’t play golf to relax, you relax to play golf”. Il faut remarquer où sont vos tensions musculaires et faire le distinguo entre les tensions nécessaires pour jouer et celles qu’ils ne le sont pas. Ensuite on peut travailler pour les réduire.

Il faut aussi écouter son intuition….

Intuitivement on reconnait la difficulté, par conséquent si lors de la préparation d’un coup, on ne le sent pas, il faut changer de plan. Ainsi, vous serez moins tendu et plus relax donc en capacité de produire un meilleur swing. Il faut faire confiance à son intuition. Reconnaitre son anxiété, comme par exemple quand le groupe de derrière presse. Il vaut toujours mieux prendre son temps sur un putt plutôt que de se précipiter et de rater.

Soyez calme!!

Rappelez-vous, il faut respirer…

Sentez-vous respirer, sentez la respiration descendre le fond de votre gorge. Lors des respirations suivantes, vous avez l’impression que votre souffle pénètre dans votre dos, le remplissant d’un côté à l’autre, puis jusqu’à votre coccyx.

Vous pouvez imaginer que votre dos est comme un coussin de camping mince et gonflable, rempli de souffle à une épaisseur uniforme sur tout votre dos. Ce genre de sensation est excellente pour votre stance :  votre dos, vos bras… seront plus relâchés.

Lors de votre routine, une fois que vous avez déterminer la cible, la trajectoire,… prenez une réelle respiration, lorsque l’expiration est terminée, commencez à approcher la balle.

Être dans le présent

Il faut cultiver et renforcer la prise de conscience, autrement dit être dans le présent. En effet, le manque de conscience lors de la préparation d’un coup de golf, conduit irrémédiablement à avoir des images du passé et du futur qui nuisent lors de l’exécution du swing. Nous passons trop de temps “endormi” lors des moments présents. La meilleure façon de s’exercer à être présent lors d’une partie de golf (par exemple lorsque le groupe de devant est lent). C’est d’apprendre à compter ses respirations : d’abord les inspirations et les expirations (de 1 à 18), puis seulement les expirations (ou les inspirations), puis en partant de 18…Ou lorsque vous marchez entre vos coups, sentez votre corps et vos respirations.

Rester dans le présent, ne veut pas dire “vider” son esprit. Développer cette conscience, c’est d’apprendre à comprendre la nature de son esprit et de ses pensées. Quand vos pensées arrivent, laissez-les venir et partir du mieux que vous pouvez. Soyez un observateur plutôt que de s’identifier et de s’impliquer dans les pensées. Quand vous réalisez que vous êtes attrapés dans vos pensées et que vous commencez à faire des associations avec le passé et le futur, revenez tranquillement dans le présent en vous focalisant par exemple sur votre respiration, ou sur le paysage.

ACTION

Il faut se rappeler, prenez soin du processus et les résultats prendront soin d’eux-mêmes…

Comment aller du practice au tee du trou n°1…

Le meilleur état d’esprit pour être dans l’action est d’être confiant, concentrez sur le moment présent. Prenez soin du process et les résultats prendront soin d’eux. Pour développer sa confiance, travaillez plutôt sur son swing après une partie!

Il faut rester dans le tempo. Il est différent pour tout le monde, donc vous seul savez ce qui vous semble le mieux. Lorsque le corps et l’esprit sont synchronisés pour un swing de golf, ils sont unifiés dans leur objectif, leur présence et leur concentration. Par conséquent, la seule façon de synchroniser notre corps et notre esprit est que notre esprit soit dans le présent.
La plupart d’entre nous ont été dans la situation d’être le dernier à faire un trou, regardant en arrière et voyant le quatuor derrière vous debout dans le fairway, attendant. Si vous avez raté votre putt, il y a de fortes chances que ce soit parce que votre corps était sur le green mais que votre esprit était de retour dans le fairway avec le groupe derrière vous. Au lieu de se soucier de savoir si vous rentrez le putt, concentrez-vous sur le choix d’une ligne, la confiance en ses sensations, le maintien du visage droit sur la ligne et la réalisation d’un bon coup.

Ne laissez pas vos pensées vous envahir

Lorsque nous pensons trop à notre swing, le résultat est une catastrophe.

Il ne faut pas penser à la technique pendant le swing. Si l’on veut incorporer une nouveauté (que l’on a bien sur pratiquée) dans son swing, il faut la programmer : se concentrer dessus avant la réalisation, fermé ses yeux et réaliser un swing d’essai, arrêter d’y penser et exécuter le swing.

Un des nombreux paradoxes du golf est savoir laisser et lâcher le contrôle pour mieux contrôler les choses. Bref, il faut lâcher prise, ne pas essayer de tout contrôler pour avoir des résultats.

Nous produisons nos peurs !! La peur nous « gèle » et par conséquent nous sommes incapables de tourner correctement par exemple. Avant d’exécuter un coup, il faut apprendre à la reconnaître et la mettre en perspective pour annihiler son effet : prenez le temps de respirer d’éliminer les tensions dans votre corps, enlever toutes les images négatives de votre esprit pour les remplacer par des images positives.

Il est plutôt conseillé d’avoir une image claire et précise de là où l’on veut envoyer la balle et faire confiance à son corps (et pas l’inverse), bien sûr en étant entrainé !!

La confiance est l’une des choses les plus importante au golf

Pensez que l’on peut supprimer la peur et les doutes est une erreur. Plus on essaye de les supprimer plus elles reviendront fortement. Il faut accepter ces pensées et les observer, les laisser venir et s’en aller. Sans jugement.

Il faut être attentif et intéressé par le process de sa routine et notre coup sera plus relâché. Alors que si vous focalisez sur votre crainte et vos inquiétudes, vous serez désynchronisé… et le coup sera raté.

Comment faire plus de putt

Sur le putting, la meilleure façon d’en mettre le plus est d’être complètement impliqué dans le processus sans se préoccuper du résultat, le corps et l’esprit sont alors synchronisés. Les résultats seront meilleurs. Si vous faite rouler la balle sur la ligne choisit, au rythme voulue en ayant la sensation d’avoir fait le bon putt alors vous avez fait un bon putt. Cela va augmenter votre confiance au putting !!!

La meilleure préparation pour le putting est d’avoir une image la plus précise possible du putt à réaliser. Pour déterminer la vitesse d’un putt, il faut avoir une approche par les risques et commencer la lecture du green bien avant d’arriver sur la balle. En essayant, par exemple, de déterminer le point le plus haut et le plus bas… Ce qui peut aussi aider pour déterminer la vitesse d’un putt est d’avoir une image du putt qui rentre dans le trou. C’est aussi pas mal de faire la lecture en partant du trou.

Exécuter de meilleur coup de golf

Il faut être dans le présent. Il faut donc se concentrer sur le coup. Si vous ajoutez a votre esprit une situation comme : il faut absolument que je rentre le putt pour avoir un bon score. Votre esprit va quitter le présent… De la même manière, si vous pensez que vous avez partie gagnée (en match play), l’image que vous donnez à votre corp est que vous avez terminé.

Lorsque vous avez une approche vers le green, il faut choisir le club qu’il vous fera arriver à l’arrière du green et bien souvent vous ne serez pas loin du milieu…

Sur les Par 4 et Par 5, penser à chacun des coups comme des « Layup ». Peu importe le club que vous utilisez, au lieu d’essayer de tirer le plus loin, visez une zone sur le fairway qui correspond bien à votre club. Ça réduit la tendance à swinger trop fort. Toujours se souvenir, pour rester dans le présent, « Take care of the process and the results will take care of themselves »

REPONSES AUX RESULTATS

L’idéal est de renforcer son mental après un bon coup avec des sentiments positifs et des encouragements. Et avoir un minimum de stress après un mauvais coup, en maintenant un sens de l’humour et en s’abstenant de se flageller.

La routine « post shot »

La routine “post shot”: c’est de se dire un « Yes », « Super »,… après un bon coup ou une autre expression (positive). Cela renforce l’expérience. On peut aussi rester en position pour admirer le vol de la balle jusqu’à ce qu’elle se stop.

Lors d’un mauvais coup, au lieu de s’énerver, il est recommandé de dire « Hmmm. Intéressant » ou « Beau vol de la balle, mais 10 mètres à droite… » (à l’image de Tyrrell Hatton). En effet, il est important d’effacer la réponse émotionnelle (d’un mauvais coup) le plus rapidement possible.

Comment changer ses mauvaises habitudes sur le parcours

Comment changer ses mauvaises habitudes sur le parcours ? D’abord en avoir conscience sans se juger (sans jugement). Ensuite, de façon plus pratique, les noter sur un carnet et les compter à chaque partie. Par magie, le nombre total devrait diminuer dramatiquement après plusieurs parties. Il peut s’agir de : penser au futur (ex: au résultat final), penser au passé (ex: à la sortie de bunker ratée du dernier trou), laissez les putts courts, se parler négativement…

Pensez à virer votre caddie…

Beaucoup de gens se parlent à eux-mêmes sur le parcours. La façon dont ils se parlent à eux même est une réflexion de comment ils se sentent. Ce que l’on se dit à soit même a un impact fort sur notre jeux. C’est par ce que nous ne sommes pas seulement en train de le dire mais aussi par ce que nous écoutons. C’est comme si nous avions un engagé un mauvais caddie sur 18 trous…

La double peine ne sert à rien. Ça prend du temps de corriger cette mauvaise habitude. La première étape est d’en prendre conscience, remarquant notre réaction après chaque coup, la surprise risque d’être de taille… A la place trouver quelque chose de positif après chaque coup, après chaque partie, pour remplacer cette habitude de se plaindre de critiquer…

Le point d’après, l’étape supplémentaire est d’abandonner les erreurs et s’attarder sur les succès. Prenez le temps d’apprécier un bon coup. Après une partie, pensez à prendre le temps de noter les bonnes décisions et les bons coups.

Attention à votre posture !!

Notre mental affect notre posture. Reconnaitre cet effet, peut nous aider à comprendre l’importance de maintenir une attitude positive. Il n’y a pas seulement notre esprit qui affecte notre corps mais aussi notre corps qui envoie des messages à notre esprit. Lorsque vous marchez entre deux coups qu’ils soient bons ou mauvais, maintenez une posture droite, les épaules en arrières, en prenant des inspirations complètes.

Lorsque quelque chose nous ennuie nous avons tendance à ruminer… Il est important de laisser les mésaventures de côté rapidement. Quand le trou est fait, mettez le score sur la carte et passez à autre chose. Il n’y a plus rien que l’on puisse faire.

Rappelez-vous : « Les choses viennent et repartent ». Si nous sur réagissons lors d’un mauvais coup nous souffrons. Il ferait plus de sens d’accepter le pourcentage de coup raté qui correspond à notre handicap.

Au golf, on est tous victime de notre impatience. Il n’y a pas de miracle pour répéter les bonnes habitudes. Il faut s’entrainer avec des objectifs. Si vous vous entrainez sur quelque chose de particulier, il faut avoir la patience de sentir cette confiance qui nous permet de le réaliser sur le parcours.

Partie 3: un jeu d’honneur

Respect !!

“I never prayed that I would make a putt. I prayed that I would react well if I missed”

Chi Chi Rodriguez – Zen Golf

Quatre principes sont particulièrement importants au golf :

  1. La vertu : il faut s’engager mutuellement dans le monde et donc dans le golf, en joignant le corps, l’esprit et le cœur dans la vivacité du moment. C’est l’unique façon pour découvrir la confiance inconditionnelle
  2. La discipline : au golf nous établissons une relation avec le jeu et nos interactions avec les autres. Lorsque la frustration survient, elle devient la base de travail pour développer la discipline. En appliquant la générosité, l’éthique, la patience, l’effort et la perspicacité nous pouvons transcender la petitesse et l’irritation. Par conséquent, la discipline est l’antidote à la négativité qui peut survenir en jouant au golf et le moyen de cultiver une attitude confiante et élevée.
  3. Humour : l’humour est l’absence d’auto-importance…
  4. Amitié : par la vertu, la discipline et l’humour, la simplicité du jeu devient le tremplin pour croire en soi et ouvrir son cœur aux autres!!

Doux, curieux et intrépide

La douceur signifie la gentillesse envers nous-mêmes et la considération des autres. Nous pouvons prendre plaisir à nous conduire en hommes et en femmes gentils dans le golf et dans la vie.

Être intrépide signifie être plus curieux que peureux, avoir confiance en notre bonté fondamentale et manifester une confiance inconditionnelle dans chaque situation que nous rencontrons.

Conclusion

Si vous êtes arrivés jusque là bravo!! Vous avez donc l’envie de comprendre et d’améliorer votre mental.

Nous vous conseillons de vous plonger dans la lecture de ce livre. Il existe une version française. Ca vous donnera des éléments très pratiques pour ameliorer votre attitude au golf et donc vos parties.

Certaines de ces pratiques, attitudes et comportement peuvent être appliquer au delà du golf. Les golfeurs le savent bien, le golf est une excellente école de la vie.

Enfin, ceci n’était que le premier épisode. Nous en avons encore en préparation. A très bientôt.

THE GOLFIEST

Brooks Koepka, la victoire en sifflotant…

La victoire !!!

L’US Open 2018 s’est déroulé du 11 au 17 juillet au Schinnecock Hills Golf Club. dans la banlieue de New-York. Pour ce deuxième Majeur de la saison, toutes les attentes étaient permises. Mais la surprise a été de taille puisque vainqueur de l’édition 2017, Brooks Koepka, s’est a nouveau imposé. Un exploit de taille, déjà réalisé il y a maintenant une trentaine d’année par un certain Curtis Strange.

Mais quant est-il des autres « candidats » ? Est-ce que Tiger Woods a été à la hauteur de ses bons résultats lors de ses dernières sorties ? Est-ce que Dustin « Groovy » Jonhson était prêt a montrer que son retour sur la plus haute marche n’était pas du à un hasard ? Est ce que Rory Mcllroy et les européens ont réussi une performance ? Est ce que les « Young Guns » américains ont pris le contrôle ? Et les deux seuls « frenchies », qu’ont-ils fait ?

Quand Brooks Koepka calme tout le monde !!

Le petit Brooks au départ…

On avait perdu le garçon depuis sa blessure au poignet de début de saison, il en avait même raté le Masters. Il est revenu doucement pour faire un très bon résultat au Texas au Fort Worth Invitational en terminant deuxième derrière le « british », Justin Rose. Au vu de ce résultat, on savait qu’il était en grande forme. En effet, le parcours de Fort Worth est particulièrement exigeant (un peu comme le National…).

Après on connait les qualités du garçon, une puissance d’extra terrestre qui lui permet d’envoyer des coups à des distances incroyables (mais droits) et surtout un caractère à toutes épreuves. Sans doute, une confiance à la Floridienne !!

Il n’en fallait pas plus pour que le Brooks après un premier tour difficile plante un 66 lors du deuxième tour :

Avec un tel jeu de fer et un putting à toute épreuve, il ne pouvait plus rien lui arriver… Sauf un troisième tour cauchemardesque en 78, à cause d’un vent plus que capricieux et des drapeaux positionnés (par l’USGA) de façon très limites. Mais on va pas revenir sur ce débat, puisque l’idée même de l’USGA, c’est que personne ou presque ne batte le parcours lors de la semaine de l’US Open.

Le dernier tour a été une démonstration de Brooks Koepka et une victoire sur son pote DJ (Dustin « Groovy » Johnson) qui n’a pas réussit à rentrer les putts importants.

Au delà de ses qualités de frappeurs, l’américain a montré une qualité de petit jeu exceptionnel. Il s’est sortie de situations plus que compliquées en réalisant des approches ou des sorties de « rough » hors normes. Pour enfoncer le clou, il a rentré un nombre de putt très important… Bref, dès la mi parcours, on a sentie que les jeux étaient fait et que Brooks Koepka avait prie l’ascendant sur son pote DJ, sur les éventuels autres prétendant (ex: Tony Finau, Daniel Berger) et sur le parcours. Résultat un nouvel US Open mais avec le style et la classe :

Le garçon a donc fait mentir ses derniers détracteurs qui ne voyaient qu’en lui un « bourrin » uniquement capable d’envoyer des missiles avec son Drive… Il a clairement envoyé un message et risque de gagner d’autres « Majeurs » dans les prochaines années. Mais surtout, il va être l’une des pièces mairesses de l’équipe américaine de Ryder-Cup. Il risque de ne faire qu’une bouché du parcours du Golf National…

En effet, il connait très bien le golf européen puisqu’il n’a pas hésité à se former sur le Challenge Tour puis l’European Tour pour finir sur le PGA Tour. Il a bien évidement aussi fait pas mal de musculation et augmenter son volume musculaire depuis ses jeunes années européennes (regarde la « diff » au niveau de bras du garçon…) :

Le petit Brooks lorsqu’il jouait en Europe….

Malgré les critiques incessantes sur les golfeurs qui font de la musculation, les gens commencent à comprendre qu’ils font ça pour être plus performants sur les parcours de plus en plus difficiles et exigeant physiquement (ex: distances plus importantes, « rough » très épais). Mais surtout, ça ne leur enlève pas leur feeling autour des greens, la preuve en est, Brook Koepka et ses approches magiques ou ses putts de fous. Donc, il est possible d’avoir un physique de troisième ligne et de jouer plus que correctement au golf !!

Tiger Woods n’a pas fait le poids…

Tiger in the dark zone !!

Le parcours a clairement gagné dans cette confrontation et dès le premier trou du premier tour, le Tigre était en difficulté. Il ressort du trou n°1 avec un TRIPLE BOGEY !! Suivi d’un DOUBLE… Bref, il ne reviendra jamais dans la course et finira assez éloigné du CUT avec un +10.

Un US Open 2018 a oublié pour le Tigre sauf peut être au niveau de l’ambiance et l’accueil du public.

Pourtant, les statistiques des deux tours ne sont pas mauvaises sauf pour les greens en régulations :

  • 71% de fairway touchés (la moyenne du champs de joueurs est à 70%) ;
  • 44% de greens en régulation (contre 53% pour le champs de joueurs );
  • 308 yards ( xx mètre) de distance au driving (contre 298 pour le champs de joueurs);
  • nombre de putts 1.61 (contre 1,75)

Bref un résultat très loin des attentes au vu des dernières sorties du Tigre….

Rory Mcllroy sombre à Schinnecock !!

Le naufrage….

Le nord irlandais n’a pas été l’ombre d’une menace pour ce parcours. Malgré une campagne de communication très bien orchestrée, le résultat est catastrophique. Même s’il a expliqué avoir un plan de jeu très bien défini (i.e. plutôt conservateur). Il ne passe pas le CUT. Quel aurait été le résultat s’il avait attaqué ? On ne sera jamais. Mais il termine avec un +10 !!

On peut seulement se demander si Rory Mcllroy s’est bien remis de son échec au Masters. Et on reviendra pas sur le fait qu’il ne semble toujours pas vouloir changer de caddie…

Bref, un naufrage !!

Tommy Fleetwood, le flamboyant 63 !!

La deception du Tommy sur le 18 lors du dernier tour !

Il avait annoncé la couleur avec un 66 planté lors du deuxième tour. Il était ainsi revenu dans le TOP 10. Bien évidement, il a subit comme les autres le troisième tour mais restait à porté des leaders à la veille du dernier tour.

Le dimanche a été brillant, des coups superbes et des « ficelles » rentrées dans tous les sens. Le résultat, il lui restait en arrivant au 18 à faire un « birdie » pour revenir à +1 et pousser éventuellement l’américain Brooks Koepka en « playoff ».

Grace à un coup d’approche impressionnant au 18, un « draw » de 180 mètres, planté à moins de trois mètres du drapeau les espoirs étaient permis. Malheureusement, l’anglais ne rentrera pas le dernier « putt » synonyme de prolongation :

Il restera à Tommy Fleetwood une impressionnante ovation du public sur le 18 pour ce superbe tour. C’est sur, ce garçon va gagner un majeur, la seul incertitude est quand…

Bravo Monsieur Fleetwood, voila un vrai plus pour l’équipe européenne !!

Dustin « Groovy » Johnson craque dans le dernier tour…

L’outil de malheur de Dustin, le putteur !

Il avait impressionné et rassuré le public avec ses deux premiers tours sous le par. Il était d’ailleurs le seul à avoir réalisé cette performance. Annoncé donc comme le grand favori pour le « moving day »… On connait la suite, du vent, des drapeaux placés dans des endroits très limites avec pour résultat, la majorité des joueurs qui exploseront en vol. Donc, malgré un troisième tour, comme les autres, mauvais. Il avait toutes ses chances de pouvoir s’imposer le dimanche en partageant les premières places et en partant avec son pote, Brooks Koepka.

Mais, il n’a pas fait illusion bien longtemps en ratant les putts qu’il fallait rentrer et en ayant des coups d’approche moyens… La messe était dite au trou n°16 (par 5) où il a un troisième coup facile pour faire birdie et essayer de troubler Brooks Koepka… Malheureusement, son coup est trop court de quelque mètre et ressort du green, il ne fera que par et abandonnera toutes chances de s’imposer…

Cependant, il faut constater que le nouveau numéro 1 mondial est à nouveau présent avec un podium l’US Open 2018 et une victoire juste avant.

Bravo Dustin « Groovy » Johnson ! Et maintenant, il faut retourner au putting green…

Les « young guns » américains !!

Faut pas chauffer le Patrick … surtout le dimanche !!

On attendait, Jordan Spieth, Justin Thomas, Rickie Fowler… mais c’est le texan Patrick Reed qui a sonner la charge !! Et de quelle manière, 5 birdies sur le 7 premiers trous… De quoi donner des sueurs froides aux floridiens Koepka et Jonhson !! En fait plus c’est difficile, plus Patrick Reed est bon, l’adversité il adore ça !!

Capt’ain America a impressionné par son niveau de jeu lors du dernier tour avec des drive monstrueux, des long fers énormes, le wedging comme d’habitude… et un putting de fou. Merci Capt’ain America pour ce spectacle !!

Pour les autres, ont a donc frôlé la grosse « marade ». En effet, Jordan Spieth n’a pas passé le CUT à cause d’une approche-putt très mal négocié au 18 lors du deuxième tour. Et son pote, Justin Thomas, a livré une semaine bien fade puisqu’il termine à la 25ème place. Enfin, Rickie Fowler à fait le « yoyo » avec sa carte de score; 73 – 69 – 84 – 65. Les chiffres parlent d’eux même.

Mais c’est sans compté sur l’immense réservoir du golf américain. En effet, les deux « petits » nouveaux ,Tony Finau et Daniel Berger (le fils du Tennis Man et qui envoie la balle a des kilomètres…), ont réalisé un troisième tour de qualité (66) qui leur a donné la possibilité de se mêler à la bataille du dimanche. Malheureusement, ils n’ont pas fait vraiment illusion face au monstre floridien.

Enfin, on ne va pas reparler du Phil Mickelson Gate… et qui n’a pas été disqualifié à cause d’une mystérieuse raison. Par conséquent, il a pu jouer le dimanche avec le petit Rickie :

Si t’es pas disqualifié le samedi.. tu peux jouer le dimanche !!

Les autres européens.

Au delà, de la performance de classe mondiale de Tommy Fleetwood, d’autres européens se sont distingués. Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup étant donné la force actuelle de l’armée américaine.

La première surprise est venue de Mister Ryder Cup, Ian Poulter, qui a occupé la premier place de l’US Open jusqu’au n°8 du deuxième tour… Où là, une horrible sortie de bunker lui a coûté un triple « bogey » et il ne s’en est jamais remis. Il terminera à la 25ème place de cet US Open si brillamment commencé. Mais l’homme est en forme !!

En parlant de Ryder Cup, la paire Justin Rose-Henrik Stenson a de nouveau terminé dans le TOP 10 d’un Majeur. C’est d’abord le britannique qui a perdu son fantastique putting des deux premiers tours au plus mauvais moment et ensuite le suédois n’a pas non plus été en réussite dans ce secteur de jeux lors du dernier tour.

Le putting je te dis, le putting !!!

Mais l’autre bonne surprise, vient encore d’un britannique, Tyrrell Hatton, qui termine à la 6ème place !! Sans s’énerver, il est en train de s’installer progressivement mais surement dans le « gratin » des joueurs européens !!

Et les frenchies…

Commençons par le sujet qui fâche, Alexander Levy !!

Il était qualifié directement, grâce à son classement. On espérait donc une performance à la hauteur de ses espoirs de selection en équipe européenne de Ryder Cup… En effet, il a démontré sa capacité à être performant sur le circuit européen (5 victoires déjà) mais il fallait absolument qu’il arrive à « performer » au niveau supérieur, c’est à dire dans les événements du type Majeur !!

Est-ce que l’enjeu était trop important ? Est ce qu’il n’était pas bien physiquement ? Le résultat n’est clairement pas à la hauteur, CUT manqué et de beaucoup puisqu’il termine à +17 (le CUT était à +8).  Ce résultat arrive au plus mauvais moment. C’est maintenant le « money time » pour la sélection. Il y aura sans doute d’autre moment mais çà risque d’être difficile après cette déception et celle du PLAYERS.

La bonne surprise vient du bordelais Mathieu Pavon (le fils du footballeur) qui termine 25ème !! Après s’être qualifié en Angleterre, il a réussit l’exploit d’être le seul français a passer le CUT et finit dans les 30 premiers. C’est simplement extraordinaire. Au delà, de son niveau de jeu que l’on connait et qu’il est capable d’élever pour jouer les troubles fêtes sur le Tour Européen. C’est l’interaction qu’il a eu avec le public de cet US Open 2018. Il semblait enjouer de jouer devant un tel publique. Bravo Monsieur Pavon !!

Un petit cadeau pour finir : les meilleurs coups de l’US Open 2018 !

The Golfiest

 

RACE TO DUBAI, Day 2 : It’s Brits time !!

Matthew Fitzpatrick lors du deuxième tours.

Deuxième tours du « DP World Tour Championship », les « Brits » arrivent en force !!

Au trois premières places, on retrouve trois britanniques dont le vainqueur de l’an dernier, Matthew Fitzpatrick, Tyrrell Hatton (déjà double vainqueur sur le Tour Européen cette année) et Justin Rose (vainqueur cette année sur le Tour Européen et d’un WGC).

Matthew Fitzpatrick, réalise un deuxième tours en 67 dont cinq « birdies », un « bogey » et un « eagle »… Il prend ainsi la première place provisoire de ce deuxième tours. Le garçon est particulièrement en forme. Il a réalisé un magnifique coup de bois 3 sur le par 5 du 14 pour « eagle » donné et un dernier « putt » pour birdie au 18. Matthew is on fire !

Tyrrell Hatton, tout sourire lors du deuxième tours.

En seconde position, un autre britannique, au tempérament de feux, Tyrrell Hatton.

Il a réalisé un second tours de fou en 63 dont huit « birdies » un « bogey » et un « eagle »… L’anglais s’est particulièrement bien rattrapé après un premier tour dans le par.

Justin Rose en chasse lors du deuxième tours.

Le très sérieux, Justin Rose a réalisé un bon deuxième tours en 70 dont quatre « birdies » et deux « bogeys ». Ça lui permet de toujours pouvoir décrocher la RACE TO DUBAI…sauf que…

Tommy Fleetwood lors de son très bon deuxième tours.

Tommy Fleetwood, son concurrent direct pour la RACE TO DUBAI, a fait un deuxième tour de grande classe.

Il a posté un 65 dont huit « birdies » et un « bogey ». Ce score le replace complètement dans la course à la RACE TO DUBAI. En effet, il est maintenant 11ème et a gagné plus de 35 places… Go Tommy, Go !!

Sinon, les autres… les français !!

Les français sont encore loin. Mathieu Pavon, le premier français est 26ème (en 70 avec quatre « birdies » et quatre « bogeys » mais un « eagle » au 18…), suivit de Mike Lorenzo-Vera 30ème (dans le par en 72) puis vient Victor Dubuisson avec un très beau 67 (dont six « birdies » et un « bogey ») qui le font remonter à la 30ème place (il gagne 24 places) enfin  Alexander Levy termine la marche (39ème) avec un douloureux 76…

Enfin, quelque autres golfeurs se sont illustrés dans ce deuxième tours :

  • le thaïlandais Kiradech Aphibarnrat a produit un 67, soit son deuxième tour sans « bogey »…
  • John Rham, enchaîne un deuxième tour sous le par et se place en 6ème position ;
  • l’américain (qui m’est inconnu), Julian Suri, après un prometteur 68 enchaîne par un deuxième 68…et se place en 3ème position derrière Justin Rose.