Qu’as tu dans ton sac…je veux dire dans ta librairie?

De la nourriture golfique.

Tellement de choses se sont passées dans le monde du Golf qu’il est difficile de choisir. Entre la dernière victoire du Mad Scientist (alias B. Dechambeau), la nième épreuve du Tigre, la victoire française sur l’European Tour (Antoine Rozner), le dernier TOP10 de Victor Perez, les résultats mièvres de Rory….

Mais rien de tout ça, je ne vais aborder ici. Ce n’est pas l’envie du moment.

Pour devenir un golfeur complet, au-delà d’une grande patience et du temps passé au practice et sur les parcours, il faut aussi nourrir son cerveau d’histoires golfiques. Comment ?

En lisant les nombreux ouvrages sur le sujet. Au-delà des revues techniques sur le nouveau matériel, qui sont largement disponibles sur le Net, dans vos revues ou sur vos blog préférés, il existe aussi une  « littérature Golfique« .

L’idée ici, est de présenter succinctement les différents livres (pas tous) et de les classer dans l’ordre de mes préférences. Mon objectif est d’éveiller votre curiosité.

1 – « Dictionnaire amoureux du golf » – André-Jean Lafaurie

Un livre à découvrir patiemment.

On peut penser qu’il n’existe que des livres en anglais… C’est pas faux !

Mais celui-là mérite qu’on si attarde. Il est l’œuvre d’un grand journaliste qui a écrit une trentaine d’ouvrages sur le Golf en français. Il aussi été traducteur de plusieurs livres anglo-saxon dont le « Golf My Way » de Jack Nicklaus. Il a collaboré avec la plupart des médias français (Europe 1, Libération, Vogues Hommes, Le Point, Canal+) en apportant sa connaissance et son expertise du Golf. En plus de tous ce travail, il était aussi un grand pianiste de Jazz. Malheureusement il est parti trop vite, à 65 ans, le 21 octobre 2014.

J’ai choisi ce « Dictionnaire amoureux du Golf », parmi ses différents livres, pour deux raisons. La première est que ce livre présente de très belle façon une grande partie de l’histoire du Golf. La seconde, est que mettre ce dictionnaire dans les mains d’un personne ne connaissant pas le Golf a de grande chances de l’intéresser et peut être de le « convertir ».

Par exemple, l’histoire de cet adolescent australien (Greg Norman) , peu intéressé par le Golf avant ses 16 ans et qui deviendra l’un des plus grand joueur est incroyablement bien racontée.

2 – « Unconscious putting » – Dave Stockton

La bible du putting.

S’il y a bien un graal chez le golfeur, c’est le putting !!

Dans ce livre, il y a pratiquement tout ce qu’il faut savoir sur le putting et comment être efficace. Le livre n’est pas très long (je ne sais pas s’il existe en français) mais c’est une très bonne base, voir excellente, pour s’améliorer au putting.

Dave Stockton (2 vois vainqueur de l’US PGA) simplifie le putting à son plus simple appareil. Pour lui, le putting est similaire à votre signature. Et lorsque vous signer un document, un chèque… vous ne réfléchissez pas pendant sa réalisation, c’est instinctif. C’est l’idée de ce livre !

3 – « No Limits » – Ian Poulter

La référence européenne.

Tout golfeur européen devrait avoir un exemplaire de ce livre.

Ian Poulter, à l’image du golfeur qu’il est, revient sur son parcours sans en rajouter et avec une grande sincérité. Il est alors facile de comprendre pourquoi ce golfeur se sublime en Ryder-Cup.

Avoir une carrière aussi importante sans avoir fait de grands résultats en amateurs semble extraordinaire, voir impossible. Mais on comprend mieux la détermination du bonhomme lorsque l’on se plonge dans ce livre. Un « must read » !!

4 – « Short Game Bibble » – Dave Pelz

La Bible !!!

Si jusque là, vous n’étiez pas croyant, vous allez le devenir en lisant cette « bible ».

C’est le livre à acheter, à se procurer…

Il faut le lire pour comprendre l’importance du petit jeux, c’est statistique et très bien démontré par Dave Pelz. Après cette lecture, vous allez arrêter de vous entrainer comme des brutes sur vos Drivers ou vos bois de parcours et vous concentrer sur vos petits fers, vos pitchs et vos wedges.

Je reviendrais bien évidement sur ce livre dans un prochain post.

Le parcours de l’auteur est par ailleurs saisissant. Il était un bon joueur de golf universitaire et a ensuite embrassé une carrière à la NASA. Mais le golf l’a toujours passionné, il s’est toujours intéressé à l’approche statistique du jeux. Il a finit par lancer son activité de coaching via les statistiques…

5 – « The Bogey Man » – Georges Plimpton

Un délire journalistique.

Ah voilà un titre qui me parle !

George Plimpton était un journaliste, écrivain, éditeur acteur et un sportif amateur occasionnel. Il s’est notamment spécialisé dans le journaliste sportif d’une façon très particulière. En effet, Plimpton était célèbre pour participer à des évènements sportifs professionnels, puis témoignait de son expérience de sportif amateur dans ses livres. L’époque le permettait sans doute.

Par exemple, en 1958, avant un match d’exhibition d’après-saison au Yankee Stadium (Base-Ball), Plimpton a réalisé plusieurs lancés contre les baseballeurs professionnels. Il a relaté son expérience dans le livre « Out of My League ». Plimpton a aussi disputé trois « rounds » avec des stars de la boxe Archie Moore et Sugar Ray Robinson…

Bref, ce journalisme d’expérience la conduit à écrire « The bogey man ». Ce livre raconte sa tentative de jouer au golf professionnel sur le PGA Tour pendant l’ère Nicklaus et Palmer, dans les années soixante.

Plimpton a sans doute écrit le livre le plus amusant à propos du golf (humour très british !!) alors que le gars ne connaissait rien à propos de ce jeux. Plimpton était un très mauvais golfeur et a rejoint le PGA Tour en ne connaissant rien à ce jeux. Mais ce n’était pas grave puisque l’essentiel sont les histoires de la bataille contre ses nerfs, les rires, les paris, les caddies, les fans, le désespoir absolue et la joie rédemptrice de tout cela.

6 – « Golf is not a game of perfect » – Dr. Bob Rottella

Le pragmatisme golfique.

Dans la série des nombreux livres sur la préparation mentale et les aspects psychologiques du golf, j’avais beaucoup aimé le livre « Zen Golf », très pragmatique et rapidement applicable à différentes situation sur le parcours.

J’ai aussi pris connaissance d’autres nombreux livres sur le sujet dont le « Golf is not a game of perfect », son titre m’a sans doute un peu rassuré. Il est d’une grande simplicité et bien évidemment très pragmatique. Ce mantra de Bob Rotella résume tout ou presque:

« Get good at staying in the present moment and give every shot the same equal level of importance. You stay in the present moment. You play every shot until run out of holes ».

Bob Rotella

Bref, je reviendrais sur ce livre dès que possible, car c’est une deuxième mine d’informations qu’il faut exploiter.

7 – « A life well played » – Arnold Palmer

The Man !!

Ce livre est vraiment marquant car il décrit très bien le chemin d’un immense champion, dont l’évocation émeu encore la jeune génération.

Cette histoire est unique et montre le visionnaire qu’a été Arnold Palmer. Au delà de ses titres accumulés pendant toute sa carrière, il a été le premier sportif à comprendre l’intérêt de « brander » son nom. Ce qui lui a permit de développer des « Business » très rentables.

Il a aussi créer le « Champion Tour » pour continuer la compétition au delà de son demi-siècle et surtout initier la création de la chaine « Golf Channel ».

8 – « The Inner Game of Golf » – W.Thimothey Gallwey

Comment apprendre le Golf autrement ?

Très bon livre, peut être un peu long, mais dont la théorie sous-jacente est très intéressante. L’auteur, W.Timothy Gallwey s’est fait connaitre en publiant d’abord « The Inner Game of Tennis ». Ce livre a été un succès et reste une référence en terme d’approche de l’enseignement.

Sur quoi repose cette approche, c’est assez simple. Pour l’auteur, au travers des ages, il y a toujours eu deux façons d’apprendre lorsque tu souhaites t’améliorer dans un domaine:

  • La « rivière des formules », un approche conventionnel, théorique et scientifique;
  • La « rivière des sensations », une approche basée sur le comportement humain, les émotions et les aspirations.

L’auteur explique que la « rivière des formules », dans l’apprentissage du golf, a généré un bon paquet de frustrations. Il faut donc se tourner vers les sensations, sur ce que l’on ressent.

Ca sans douté été une petite révolution lorsque ce livre est sortie en 1981…

Je conseil ce livre (je ne pense pas qu’il y ait de version française) pour tout ceux qui sont un peu en froid avec l’enseignement actuel du golf. En effet, ca vous changera des sempiternels « il ne faut pas » de certains enseignants et vous apprendra à vous concentrer sur ce que vous ressentez.

9 – « Tonnerre de golf » – André-Jean Lafaurie

L’histoire du Golf (deuxième).

C’est l’histoire du Golf compté par André-Jean Lafaurie. Pour lui, le golf est une hypnose pratiquée par cent millions de fanatiques à travers le monde.

Il part de ce petit jeux local commencé en Ecosse et seulement pratiqué autour d’Edimbourg, pendant deux siècles. Il explique ensuite comment, il a généré une gigantesque industrie du loisirs, des voyages, de la vente de matériel et de l’immobilier.

Sans oublier la starification de ses idoles…

10 – « DON’TS – Petit précis des choses à ne pas faire à l’usage des joueurs de golf » – Sandy Green

Petit bijou à mettre dans tous les sacs de golf.

Publié en 1925 sous le pseudonyme « Sandy Green », ce petit livre vert du Golf est très amusant.

« S’il est vrai comme l’affirme nos amis britanniques, que « le rugby est un sport de voyou joué par des gentelmen », il est tout aussi sûr que le golf est un sport de gentelmen (qui devrait être) joué par des gentelmen. »

Sandy Green

Il permet aussi d’apprendre un certain vocabulaire aujourd’hui disparu.

Enfin, il est d’un format que l’on peut glisser facilement dans son sac de golf. Ca peut être utile en cas de partie longue …

11 – « Five Lessons » – Ben Hogan

Le livre dont tout le monde parle.

Le livre du Maitre. Tous les golfeurs aiment l’évoquer ou le suggérer dès qu’il rencontre un nouvel adepte !!

Je n’ai pas dérogé à la règle, dès mes premiers Swing, j’ai acheté le livre. Belles illustrations, des explications savantes que je n’ai pas toutes comprises… Et puis, avec le temps, j’ai un peu oublié que j’avais ce bijou.

Aujourd’hui, avec un peu plus d’expérience golfique, je commence à prendre du plaisir à le relire.

12 – « Jack Nicklaus’ Lesson Tee » – Jack Nicklaus

La BD golfique!!

On continue dans les grands bonshommes du Golf.

Mais, celui-là a attiré ma curiosité uniquement par ce qu’il est sous forme de BD et pas pour son contenu golfique….

Naïvement, j’avais imaginé que le bon vieux Jack représentait le golf du passé.

Belle erreur. Au travers, de cette BD de l’époque, les concepts golfiques les plus simples sont expliqués. Les « lessons » du bon vieux Jack ont même été revisitées par la célèbre revue « GolfDigest ».

13 – « The Big Miss » – Hank Haney

Le livre « borderline ».

J’ai longtemps hésité avant d’acheter ce livre que je trouvais fort peu sympathique.

En effet, relever l’intimité entre un coach et son athlète est quelque chose d’incorrecte. Certaines choses doivent rester aux vestiaires.

Et puis, en lisant les différentes critiques, j’ai voulu me faire mon idée. Je l’ai acheté. J’aurais du faire confiance à mon instinct. Ce livre ne présente pas vraiment d’intérêt si ce n’est de révéler les mauvais côtés de Tiger Woods. Bref, on sent assez rapidement que le coach Hank Haney cherche à régler un différent avec son ancien élève.

14 – « Golf at the TOP with Steve Williams » – Steve Williams

Ennuyeux.

C’est un des livres que je n’ai pas terminé.

Pourtant le titre est alléchant, les petits conseils d’un des plus grand caddie et surtout une préface de Tiger.

Mais j’ai trouvé ce livre ennuyeux et plutôt centré sur l’égo de Steve William et pas grand-chose d’autre. Alors à un moment, on décroche.

Je ne sais vraiment pas quoi dire de plus sur ce livre.

15 – « Golf My Way » – Jack Nicklaus

Une petite mise à jour…

Un livre intéressant (traduit en français par André-Jean Lafaurie) sur certains aspects puisque c’est en fait une mise à jour de « Jack Nicklaus’ LESSON TEE ».

Certaines illustrations sont reprises avec beaucoup de texte qui me semblent pas toujours d’actualité. Entre les deux livres de Jack, je choisis sans hésiter la bande dessinée.

Hors Classement: « Tiger Woods – How I play Golf  » – Tiger

Le Livre du Golf !!

Ce livre est hors classement, il n’y pas photo, il doit être dans votre bibliothèque.

Je crois que le Tigre a 23 ans lorsqu’il collabore avec « GolfDigest » pour faire ce livre. Il est simple, reste sur les basiques que l’on a tendance à oublier.

Ce sont des petites parties indépendantes que l’on peu lire l’une après l’autre. Il est très bien illustré par de belles photos, du Tigre jeune, et avec des dessins humoristiques. Enfin, il est dans un grand format, ce qui rend plus agréables les photos, à l’image du palmarès du Tigre.

La fin…

Non. Evidement, cette liste n’est pas exhaustive. Il y a encore tellement d’ouvrages sur le golf. Je n’ai pas évoqué par exemple tous les livres sur la préparation physique. J’y reviendrais bientôt.

Mais ces livres sont ceux qui ont un moment compté dans mon évolution de golfeur. Je suis sur que l’un d’entre vous aidera à mieux comprendre ce sport et fera de vous un meilleur golfeur.

THE GOLFIEST

Brooks Koepka, la victoire en sifflotant…

La victoire !!!

L’US Open 2018 s’est déroulé du 11 au 17 juillet au Schinnecock Hills Golf Club. dans la banlieue de New-York. Pour ce deuxième Majeur de la saison, toutes les attentes étaient permises. Mais la surprise a été de taille puisque vainqueur de l’édition 2017, Brooks Koepka, s’est a nouveau imposé. Un exploit de taille, déjà réalisé il y a maintenant une trentaine d’année par un certain Curtis Strange.

Mais quant est-il des autres « candidats » ? Est-ce que Tiger Woods a été à la hauteur de ses bons résultats lors de ses dernières sorties ? Est-ce que Dustin « Groovy » Jonhson était prêt a montrer que son retour sur la plus haute marche n’était pas du à un hasard ? Est ce que Rory Mcllroy et les européens ont réussi une performance ? Est ce que les « Young Guns » américains ont pris le contrôle ? Et les deux seuls « frenchies », qu’ont-ils fait ?

Quand Brooks Koepka calme tout le monde !!

Le petit Brooks au départ…

On avait perdu le garçon depuis sa blessure au poignet de début de saison, il en avait même raté le Masters. Il est revenu doucement pour faire un très bon résultat au Texas au Fort Worth Invitational en terminant deuxième derrière le « british », Justin Rose. Au vu de ce résultat, on savait qu’il était en grande forme. En effet, le parcours de Fort Worth est particulièrement exigeant (un peu comme le National…).

Après on connait les qualités du garçon, une puissance d’extra terrestre qui lui permet d’envoyer des coups à des distances incroyables (mais droits) et surtout un caractère à toutes épreuves. Sans doute, une confiance à la Floridienne !!

Il n’en fallait pas plus pour que le Brooks après un premier tour difficile plante un 66 lors du deuxième tour :

Avec un tel jeu de fer et un putting à toute épreuve, il ne pouvait plus rien lui arriver… Sauf un troisième tour cauchemardesque en 78, à cause d’un vent plus que capricieux et des drapeaux positionnés (par l’USGA) de façon très limites. Mais on va pas revenir sur ce débat, puisque l’idée même de l’USGA, c’est que personne ou presque ne batte le parcours lors de la semaine de l’US Open.

Le dernier tour a été une démonstration de Brooks Koepka et une victoire sur son pote DJ (Dustin « Groovy » Johnson) qui n’a pas réussit à rentrer les putts importants.

Au delà de ses qualités de frappeurs, l’américain a montré une qualité de petit jeu exceptionnel. Il s’est sortie de situations plus que compliquées en réalisant des approches ou des sorties de « rough » hors normes. Pour enfoncer le clou, il a rentré un nombre de putt très important… Bref, dès la mi parcours, on a sentie que les jeux étaient fait et que Brooks Koepka avait prie l’ascendant sur son pote DJ, sur les éventuels autres prétendant (ex: Tony Finau, Daniel Berger) et sur le parcours. Résultat un nouvel US Open mais avec le style et la classe :

Le garçon a donc fait mentir ses derniers détracteurs qui ne voyaient qu’en lui un « bourrin » uniquement capable d’envoyer des missiles avec son Drive… Il a clairement envoyé un message et risque de gagner d’autres « Majeurs » dans les prochaines années. Mais surtout, il va être l’une des pièces mairesses de l’équipe américaine de Ryder-Cup. Il risque de ne faire qu’une bouché du parcours du Golf National…

En effet, il connait très bien le golf européen puisqu’il n’a pas hésité à se former sur le Challenge Tour puis l’European Tour pour finir sur le PGA Tour. Il a bien évidement aussi fait pas mal de musculation et augmenter son volume musculaire depuis ses jeunes années européennes (regarde la « diff » au niveau de bras du garçon…) :

Le petit Brooks lorsqu’il jouait en Europe….

Malgré les critiques incessantes sur les golfeurs qui font de la musculation, les gens commencent à comprendre qu’ils font ça pour être plus performants sur les parcours de plus en plus difficiles et exigeant physiquement (ex: distances plus importantes, « rough » très épais). Mais surtout, ça ne leur enlève pas leur feeling autour des greens, la preuve en est, Brook Koepka et ses approches magiques ou ses putts de fous. Donc, il est possible d’avoir un physique de troisième ligne et de jouer plus que correctement au golf !!

Tiger Woods n’a pas fait le poids…

Tiger in the dark zone !!

Le parcours a clairement gagné dans cette confrontation et dès le premier trou du premier tour, le Tigre était en difficulté. Il ressort du trou n°1 avec un TRIPLE BOGEY !! Suivi d’un DOUBLE… Bref, il ne reviendra jamais dans la course et finira assez éloigné du CUT avec un +10.

Un US Open 2018 a oublié pour le Tigre sauf peut être au niveau de l’ambiance et l’accueil du public.

Pourtant, les statistiques des deux tours ne sont pas mauvaises sauf pour les greens en régulations :

  • 71% de fairway touchés (la moyenne du champs de joueurs est à 70%) ;
  • 44% de greens en régulation (contre 53% pour le champs de joueurs );
  • 308 yards ( xx mètre) de distance au driving (contre 298 pour le champs de joueurs);
  • nombre de putts 1.61 (contre 1,75)

Bref un résultat très loin des attentes au vu des dernières sorties du Tigre….

Rory Mcllroy sombre à Schinnecock !!

Le naufrage….

Le nord irlandais n’a pas été l’ombre d’une menace pour ce parcours. Malgré une campagne de communication très bien orchestrée, le résultat est catastrophique. Même s’il a expliqué avoir un plan de jeu très bien défini (i.e. plutôt conservateur). Il ne passe pas le CUT. Quel aurait été le résultat s’il avait attaqué ? On ne sera jamais. Mais il termine avec un +10 !!

On peut seulement se demander si Rory Mcllroy s’est bien remis de son échec au Masters. Et on reviendra pas sur le fait qu’il ne semble toujours pas vouloir changer de caddie…

Bref, un naufrage !!

Tommy Fleetwood, le flamboyant 63 !!

La deception du Tommy sur le 18 lors du dernier tour !

Il avait annoncé la couleur avec un 66 planté lors du deuxième tour. Il était ainsi revenu dans le TOP 10. Bien évidement, il a subit comme les autres le troisième tour mais restait à porté des leaders à la veille du dernier tour.

Le dimanche a été brillant, des coups superbes et des « ficelles » rentrées dans tous les sens. Le résultat, il lui restait en arrivant au 18 à faire un « birdie » pour revenir à +1 et pousser éventuellement l’américain Brooks Koepka en « playoff ».

Grace à un coup d’approche impressionnant au 18, un « draw » de 180 mètres, planté à moins de trois mètres du drapeau les espoirs étaient permis. Malheureusement, l’anglais ne rentrera pas le dernier « putt » synonyme de prolongation :

Il restera à Tommy Fleetwood une impressionnante ovation du public sur le 18 pour ce superbe tour. C’est sur, ce garçon va gagner un majeur, la seul incertitude est quand…

Bravo Monsieur Fleetwood, voila un vrai plus pour l’équipe européenne !!

Dustin « Groovy » Johnson craque dans le dernier tour…

L’outil de malheur de Dustin, le putteur !

Il avait impressionné et rassuré le public avec ses deux premiers tours sous le par. Il était d’ailleurs le seul à avoir réalisé cette performance. Annoncé donc comme le grand favori pour le « moving day »… On connait la suite, du vent, des drapeaux placés dans des endroits très limites avec pour résultat, la majorité des joueurs qui exploseront en vol. Donc, malgré un troisième tour, comme les autres, mauvais. Il avait toutes ses chances de pouvoir s’imposer le dimanche en partageant les premières places et en partant avec son pote, Brooks Koepka.

Mais, il n’a pas fait illusion bien longtemps en ratant les putts qu’il fallait rentrer et en ayant des coups d’approche moyens… La messe était dite au trou n°16 (par 5) où il a un troisième coup facile pour faire birdie et essayer de troubler Brooks Koepka… Malheureusement, son coup est trop court de quelque mètre et ressort du green, il ne fera que par et abandonnera toutes chances de s’imposer…

Cependant, il faut constater que le nouveau numéro 1 mondial est à nouveau présent avec un podium l’US Open 2018 et une victoire juste avant.

Bravo Dustin « Groovy » Johnson ! Et maintenant, il faut retourner au putting green…

Les « young guns » américains !!

Faut pas chauffer le Patrick … surtout le dimanche !!

On attendait, Jordan Spieth, Justin Thomas, Rickie Fowler… mais c’est le texan Patrick Reed qui a sonner la charge !! Et de quelle manière, 5 birdies sur le 7 premiers trous… De quoi donner des sueurs froides aux floridiens Koepka et Jonhson !! En fait plus c’est difficile, plus Patrick Reed est bon, l’adversité il adore ça !!

Capt’ain America a impressionné par son niveau de jeu lors du dernier tour avec des drive monstrueux, des long fers énormes, le wedging comme d’habitude… et un putting de fou. Merci Capt’ain America pour ce spectacle !!

Pour les autres, ont a donc frôlé la grosse « marade ». En effet, Jordan Spieth n’a pas passé le CUT à cause d’une approche-putt très mal négocié au 18 lors du deuxième tour. Et son pote, Justin Thomas, a livré une semaine bien fade puisqu’il termine à la 25ème place. Enfin, Rickie Fowler à fait le « yoyo » avec sa carte de score; 73 – 69 – 84 – 65. Les chiffres parlent d’eux même.

Mais c’est sans compté sur l’immense réservoir du golf américain. En effet, les deux « petits » nouveaux ,Tony Finau et Daniel Berger (le fils du Tennis Man et qui envoie la balle a des kilomètres…), ont réalisé un troisième tour de qualité (66) qui leur a donné la possibilité de se mêler à la bataille du dimanche. Malheureusement, ils n’ont pas fait vraiment illusion face au monstre floridien.

Enfin, on ne va pas reparler du Phil Mickelson Gate… et qui n’a pas été disqualifié à cause d’une mystérieuse raison. Par conséquent, il a pu jouer le dimanche avec le petit Rickie :

Si t’es pas disqualifié le samedi.. tu peux jouer le dimanche !!

Les autres européens.

Au delà, de la performance de classe mondiale de Tommy Fleetwood, d’autres européens se sont distingués. Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup étant donné la force actuelle de l’armée américaine.

La première surprise est venue de Mister Ryder Cup, Ian Poulter, qui a occupé la premier place de l’US Open jusqu’au n°8 du deuxième tour… Où là, une horrible sortie de bunker lui a coûté un triple « bogey » et il ne s’en est jamais remis. Il terminera à la 25ème place de cet US Open si brillamment commencé. Mais l’homme est en forme !!

En parlant de Ryder Cup, la paire Justin Rose-Henrik Stenson a de nouveau terminé dans le TOP 10 d’un Majeur. C’est d’abord le britannique qui a perdu son fantastique putting des deux premiers tours au plus mauvais moment et ensuite le suédois n’a pas non plus été en réussite dans ce secteur de jeux lors du dernier tour.

Le putting je te dis, le putting !!!

Mais l’autre bonne surprise, vient encore d’un britannique, Tyrrell Hatton, qui termine à la 6ème place !! Sans s’énerver, il est en train de s’installer progressivement mais surement dans le « gratin » des joueurs européens !!

Et les frenchies…

Commençons par le sujet qui fâche, Alexander Levy !!

Il était qualifié directement, grâce à son classement. On espérait donc une performance à la hauteur de ses espoirs de selection en équipe européenne de Ryder Cup… En effet, il a démontré sa capacité à être performant sur le circuit européen (5 victoires déjà) mais il fallait absolument qu’il arrive à « performer » au niveau supérieur, c’est à dire dans les événements du type Majeur !!

Est-ce que l’enjeu était trop important ? Est ce qu’il n’était pas bien physiquement ? Le résultat n’est clairement pas à la hauteur, CUT manqué et de beaucoup puisqu’il termine à +17 (le CUT était à +8).  Ce résultat arrive au plus mauvais moment. C’est maintenant le « money time » pour la sélection. Il y aura sans doute d’autre moment mais çà risque d’être difficile après cette déception et celle du PLAYERS.

La bonne surprise vient du bordelais Mathieu Pavon (le fils du footballeur) qui termine 25ème !! Après s’être qualifié en Angleterre, il a réussit l’exploit d’être le seul français a passer le CUT et finit dans les 30 premiers. C’est simplement extraordinaire. Au delà, de son niveau de jeu que l’on connait et qu’il est capable d’élever pour jouer les troubles fêtes sur le Tour Européen. C’est l’interaction qu’il a eu avec le public de cet US Open 2018. Il semblait enjouer de jouer devant un tel publique. Bravo Monsieur Pavon !!

Un petit cadeau pour finir : les meilleurs coups de l’US Open 2018 !

The Golfiest

 

Houston Open (PGA) – ANA Inspiration (LPGA)

Oui, nous sommes légèrement en retard et c’est la semaine du Masters donc on va essayer d’aller vite pour vous résumer les compétitions de la semaine dernière…

Houston Open (PGA) – 29 mars au 1er avril – Le retour de Ian Poulter !!!

Quelque peu vexé, de ne pas avoir été qualifié pour le Masters à la suite du « WGC – Dell Match Play » ( 22 au 25 mars), Ian Poulter s’est finalement engagé très tardivement sur l’Houston Open. L’objectif était parfaitement clair, essayer d’obtenir la dernière place qualificative au Masters en gagnant cet open….

Et bien ça n’a pas manqué. L’anglais a remporté l’Houston Open et s’est qualifié pour le Masters avec style :

Bref, une victoire en « playoff » contre un local en rentrant des « putts de oufs ». Nous avons, donc retrouvé, le Ian Poulter de RyderCup. Une excellente nouvelle pour l’équipe Européenne !!

Malgré un premier tour poussif (73), les trois tours suivants ont été de grande qualité (64,65 et 67). Un jeu de fer au top et un putting de folie (sans doute le fait de putter avec le putteur qu’il utilisait lors de la RyderCup).

Sinon, Jordan Spieth continue sa préparation pour le Masters en terminant 3ème, Emiliano Grillo continue de bien jouer en étant 4ème et l’indéboulonnable Suédois, Henrik Stenson termine 6ème.

Les autres surprise sont irlandaises puisque Shane Lawry (14) semble retrouver une certaine consistances et Paul Dune (8) continue son apprentissage du monde professionnel. Enfin, les deux bidons de la semaine sont Martin Kaymer (de retour après une blessure au poignet) et Rafael Cabrera Bello qui n’ont pas passé le « CUT ».

ANA Inspiration (LPGA) – 29 mars au 1 Avril – Karine Ischer manque le CUT…

Pendant ce temps, chez les filles, le premier Majeur de la saison se déroulait dans le sud de la Californie (à Misson Hills Country Club).

Une seule française était engagée dans ce premier Majeur, Karine Icher. C’est mieux que chez les garçon, puisque cette année aucun représentant français n’est présent au Masters… Cependant, la françaises n’a pas passé le CUT et termine à +2 sur les 2 tours.

Ce premier Majeur, revient à la Suédoise, Pernilla Lindberg. C’est une victoire complètement folle qui s’est dessinée à l’issue d’un « playoff » le dimanche (pratiquement dans la nuit) et prolongé le Lundi… Mais quelle victoire, je vous laisse apprécier :

Sinon, les autres « stars » sont passées à côté :

  • Lydia Ko (20 ème)
  • Lexi Thompson (20ème)
  • Michelle Wie (30ème)

Et le bidon de la semaine, Brooks M.Henderson qui termine à la 48ème place… grosse deception.

The Golfiest

Et bon Masters…