La « President » quoi ?! La « President Cup »…

Les présidents à la « Predident CUP »…

La « President Cup » est une série de match de golfs (masculin) entre une équipe représentant les Etats-Unis et une équipe représentant le reste du Monde moins l’Europe (i.e. Asie, Afrique, Amérique centrale et du sud, Océanie, Mexique et Canada). En effet, l’Europe et les Etats-Unis s’affrontent dans une compétition similaire et beaucoup plus populaire la « Ryder Cup »…

Cette « President Cup » est hébergée alternativement aux Etats-Unis et dans les pays représentés par l’équipe internationale.

La version 2017 de la « President Cup » s’est donc déroulée dans le prestigieux golf du « Liberty National » à côté de New-York dans le New-Jersey.

Adam Scott sur le parcours… avec NY en arrière plan.

Même si le cadre était magnifique, il n’y a eu aucun suspens !!

Les Etats-Unis ont remporté, une nouvelle fois, la « President Cup ». En effet, leur équipe a dominé, voir archi-dominé l’équipe internationale bien trop faiblarde… D’ailleurs, l’équipe internationale n’a remporté qu’une seule fois ce trophée depuis qu’il existe, en 1998 (en Australie) !!

Cette épreuve, a vu un affrontement complètement déséquilibré entre deux équipes qui sur le « papier » pouvait laisser présager à une confrontation plus intéressante…

La vue du practice…

L’armada américaine affublée de ses « stars » (i.e. Justin Thomas, Jordan Spieth, Dustin Jonshon, …) n’a fait qu’une bouché d’une équipe internationale bien trop inconsistante :

  • Cette équipe internationale manque de vrai « leader » charismatique comme peuvent l’être (pour l’Europe) Sergio Garcia ou Ian Poulter… Pendant cette semaine, les Jason Day ou Adam Scott ont été plus qu’absent à ce niveau là !
  • Des joueurs de l’équipe internationale n’était simplement pas présent lors de cette compétition. Le meilleur exemple, Anirban Lahiri, ce joueur indien du PGA TOUR est passé complètement à coté de l’épreuve. Notamment en plombant son partenaire Charl Schwartzel (le sud africain). Pour ne rien aranger, Anirban Lahiri, à la suite du premier trou de son match avec Charl Schwartzel contre la paire américaine Kevin Chapelle et Charley Hoffman s’est vue disqualifier pour jouer le trou suivant… En effet, il a été pénalisé pour avoir réalisé un coup d’entrainement dans un bunker… Règle 7-2, le joueur ne peut faire des coups d’entrainement, uniquement sur le « green »…
  • La paire Luis Oosthuizen / Branden Grace s’est inclinée pour la première fois dans cette épreuve. Certes contre la paire américaine Justin Thomas / Rickie Fowler mais c’est la première fois qu’il s’inclinait dans cette épreuve. Sans doute un signe indien !
Branden Grace lors de la « President Cup ».
  • Enfin, Hideki Matsuyama le n°3 mondial n’était pas dans le coup non plus. Un peu à l’image de sa fin de saison, pas très brillante…

Malgré cela, le spectacle était au rendez vous (dans un cadre superbe) et avec des supporters venus en masse.

Les supporters internationaux !!

Mais, encore un fois, le suspens, la tension… qui peuvent être liés à ce type d’épreuve ont rapidement disparu. Le déséquilibre était trop grand !! Ça ne grandit pas cette épreuve…

Finalement de cette « President Cup », il faudra juste garder en mémoire cette impressionnante armada américaine qui va débarquer dans moins d’un an en Europe pour disputer la « Ryder Cup » !!

The dough for Justin Thomas !!!

Le vainqueur de la dernière FedEx Cup, Justin Thomas !!

La « FedEx final Cup » s’est donc terminée avec la victoire de…. Justin Thomas !!!

En effet, à l’issue des 3 premiers tournois de la FedEX, seuls 30 joueurs restaient en lice pour s’affronter dans le dernier tournoi à Atlanta sur le parcours d’East-Lake.

Les trois premiers tournois ont été remportés par :

  • David Leishman, remporte le troisième tournoi, le BMW Championship ;
  • Justin Thomas (déjà lui), remporte le deuxième tournoi, le Dell Tech ;
  • Dustin Jonhson le premier tournoi The Northen Trust.

A l’issue de ces trois tournois, 30 joueurs restaient donc pour se disputer d’une part le titre du « Tour Championship » (quatrième et dernier tournoi) et d’autre part la « FedEx Cup » ou la première place de ces « playoffs » !!

Si on regarde plus précisément la liste de ces 30 derniers joueurs (du PGA Tour) retenus pour cette finale de fin de saison, on retrouve bien évidement une majorité d’américains, quelques européens et des joueurs internationaux (australiens, sud-africain, japonais et vénézuélien). En ce qui concerne les joueurs européens, on a a pu admirer les espagnols (John Ram, Sergio Garcia), les anglais (Justin Rose, Paul Casey). C’est à dire les deux nations majeurs du golf européens. Le meilleur européen, l’espagnol John Ram, réalise un cinquième place !!!

L’espagnol, John Ram, lors du deuxième tours !!

Par ailleurs, le « Tour Championship » à été remporté par un « rookie », Xander Schauffle. Ce jeune californien de 23 ans avait déjà fait une apparition remarqué lors du premier tours. On avait alors pensé que c’était le point culminant de sa saison. Mais c’était bien vite oublié qu’il avait déjà remporté un titre lors de la saison régulière, le « Greenbrier Classic » en Juillet dernier.

Il a remporté le « Tour Championship » avec un dernier tours en 68. Cela ne lui a pas suffit pour gagner la « FedExCup », mais il est entré dans l’histoire de la PGA.

On retiendra aussi, sa personnalité vraiment rafraîchissante !!

Enfin, il repart avec un chèque de 3,5 millions de dollars et une troisième place à la « FedEx Cup ».

Xander Schauffele jutste après son avoir réaliser son dernier put du « Tour Chapionship »

Sinon, quoi d’autre :

  • Paul Casey, l’anglais aurait du éviter ses commentaires sur son incapacité à « fermer » les tournois en réalisant un bon dernier tour le dimanche… En effet, le leader du « Tour Championship » depuis 54 trous a perdu le tournoi dès le début de son dernier tour. Il a fait des « bogeys » sur trois des 9 premiers trous… Enfin, un « bogey » sur le par 3 du 15, en envoyant sa mise en jeu dans l’eau, a définitivement mis fin à son espoir de s’imposer à « East Lake ». Il pouvait ainsi dire en revoir aussi à la « FedEx Cup ». Sa cinquième place est décevante dans le sens ou il était le seul dans le TOP 10 a avoir réalisé un score au dessus du par lors du dernier tour.
  • Jordan Spieth, il avait juste besoin de rentrer un « putt » d’environ 4 mètres pour faire « birdie » au 18 et se mettre en position de remporter la « FedEx Cup » sans avoir remporter aucune des quatre épreuves. Mais pour la première fois, le roi du « putting » n’a pas réussit à faire tomber ce dernier « putt » et a laissé la victoire à son copain, Justin Thomas. Le dernier tour de Jordan Spieth a été un  beau spectacle (67) mais cela n’a pas suffit pour remporter le titre, il pourra regretter son deuxième tour à 70…
  • Hideki Matsuyama, la star japonaise, n°2 mondial, a réalisé pour la quatrième fois consécutive, un « finish » plus que décevant (26 ème). Ses espoirs de gagner la « FedEx Cup » se sont envolés dès son premier tour à 75… Ce fut un fin décevante malgré une solide saison réalisée par le Japonnais. C’est un inquiétant pour l’équipe international qui va affronter la grosse « US Team » lors de la « Président Cup ».

Enfin, le parcours de « East Lake » semble être le grand vainqueur de ce « Tour Championship ». En effet, depuis 2016, et l’inversement du parcours (i.e. les neufs derniers trous sont devenus les premiers), le spectacle est au rendez-vous.  La fin du parcours avec le par 3 du trou n°15, suivi des difficiles par 4 du 16 et du 17 et pour finir le par 5 du 18 qui est atteignable en 2 coups (pour les pro !!!) donnent un finish plein d’excitation !!!

Le par 5 du 18 qui illustre bien le « risk and reward » !!

 

Cocorico, deux français s’imposent sur le circuit Européen !

Ce weekend est historique !!

En effet, deux français se sont imposés sur le circuit Européen. Il me semble que c’est une première. Ils se sont certes imposés dans deux divisions différentes, mais cela n’enlève rien à leur performance.

Le première et la plus prestigieuse (sur l’European Tour), revient à Romain Wattel !!

Avec, un dernier tour en 69, Romain WATTEL décroche son premier titre avec un coup d’avance sur le jeune et brillant golfeur canadien, Austin Connelly (on en reparlera très bientôt).

Avec cette victoire, ce jeune golfeur (26 ans) français  :

  • décroche sa première victoire sur l’European Tour en 187 participations aux épreuves de ce Tour ;
  • grimpe dans le Top 60 de la Race to Dubai ;
  • rentre dans les deux cent premier joueurs mondiaux du « Official World Golf Ranking » alors qu’il était 451 ème ;
  • vient après sa 7ème participation au KLM Open et il bat sa meilleur performance dans ce tournoi qui était une cinquième place en 2014. A part cette semaine, c’est la seul fois où il a aussi passez le « cut » sur ce tournoi ;
  • est le troisième français à s’imposer sur cette épreuve après Marcel Dallemagne (1933) et Auguste Boyer (1932) ;
  • est la deuxième victoire française sur le Tour en 2017, après celle d’Alexander Levy au Volvo China Open ;
  • lui permet enfin, d’obtenir une exemption sur l’European Tour jusqu’en 2019.

 

La deuxième victoire (sur le Challenge Tour), revient à Julien Guerrier !

  • Julien Guerrier

    Julien Guerrier s’impose pour la deuxième fois sur le Challenge Tour (après Haut-de-France Open), avec six coup d’avances, à l’Irish Challenge. 

    Mais cette fois ci, il a été impressionnant en Irlande en délivrant un dernier tour (5 en dessous du par) et sans aucun « bogey ». Ce qui fait de lui un joueur qui n’a pas perdu un coup sur les 48 derniers trous réalisés !!

Julien Guerrier est assuré de remonter sur l’European Tour à la fin de l’année. Il maintenant second de la « Road to Oman » à 19 000 points derrière le leader Aaron Raïs.

VIVE LA FRANCE !!

THE KING !!!

THE KING, Arnold Palmer !!

Il aurait eu 88 ans cette année s’il n’était pas parti l’an dernier (26 septembre 2016) !!

Dire que le Golf est orphelin d‘Arnold Palmer est quelque peu réducteur. En effet, son apport a tellement dépassé son sport, son époque… qu’il faut prendre le temps de lui rendre hommage.

Au delà, de son palmarès (92 victoires dont 7 Majeurs – 62 sur le PGA Tour – 18 à l’international – 12 sur le Senior Tour) impressionnant, c’est l’Homme dont il faut se souvenir !!

Le King qui s’impose au Masters en 1964 !!

Les professionnels qui parcourent la planète pour vivre de leur sport lui seront éternellement reconnaissant. Il a popularisé le Golf et l’a fait passer dans une autre dimension. Sans le KING, les « prize money » ne seraient pas aussi important des deux côtés de l’atlantique !!!

Aujourd’hui, par la force du marketing et des médias, les gens pensent que Tiger (Tiger qui ???) Woods est la première STAR du Golf. Mais c’est bien Arnold Palmer qui a été le premier a endosser ce rôle !!

Et de quel façon !!

La première chose qui a marqué les gens, les journalistes, le public… qui ont eu la chance de le côtoyer ou simplement de le croiser, est la façon avec laquelle il traitait les gens, avec classe. Et ceux, qui que vous soyez !!

Il montrait un tel intérêt, un telle gentillesse… pour les personnes qui pouvaient l’entourer que cela dégageait quelque chose de spécial. Il était capable de signer des centaines d’autographes à ces « fans » sans jamais se plaindre de quoique ce soit. Ça lui a donné cette image de héro gracieux qu’ont tant admiré le public américain et ensuite européen.

Une anecdote relatée par André-Jean Lafaurie dans le très bon « Dictionnaire Amoureux du Golf », illustre la passion qu’il générait : « Il reçut un jour une lettre d’un adorateur : « Cher monsieur Palmer, je vous ai suivi la semaine dernière durant l’Open de Westchester [un grand tournoi pro près de New-York, disputé en octobre]. Au trou numéro 8, j’ai ramassé le mégot de votre cigarette [Palmer fumait encore un peu à l’époque]. Je l’ai mis au fond de ma poche. En le sortant, chez moi, il avait séché et il s’est effrité. Pourriez-vous m’envoyer un autre mégot de cigarette? » »

Et bien sur l’Arnie’s Army (qui deviendra plus tard le nom de sa « charity » pour les soins des enfants), ses « fans », avec ses soldats, ses généraux, se déplaçaient au gré des tournois de leur maréchal. Entre eux, ils s’accordaient des grades, des promotions. Ce n’était qu’un « fan club » mais intransigeant. Le roi suivant, Jack Nicklaus, fut détesté pendant des années parce qu’il avait détrôné leur maître, au milieu des années soixante…

ARNIES ARMY

Il était toujours très patient avec les médias et cette image (de Héro) avec le début des retransmissions télévisées a donné un véritable coup de pouce au Golf !! Il a été la première star télévisée. Et, devant les cameras toutes neuves s’agitait un personnage éblouissant.

Bref, il a montré la voix à beaucoup de joueurs professionnels. En quelque sorte, il est devenu pour beaucoup d’entre eux un modèle.

Il a hypnotisé le monde, c’était un personnage rare !!!

Ce qui restera avec le temps, ce sont ses œuvres en tous genre :

  • il a développé le marketing sportif comme personne ;
  • il a cofondé (avec Joe Gibbs) la chaîne de télévision GOLF CHANNEL (voir la vidéo qui relate ce fait d’armes) ;
  • il a fondé avec Jack Niklaus a première  fondation « First Tee« . Cette fondation s’occupe de transmettre aux jeunes, grâce au golf, les valeurs suivantes : l’honnêteté, l’intégrité, l’esprit sportif, le respect, la confiance, la responsabilité, la persévérance, la courtoisie et le jugement.
  • il a fondé en Floride le « Arnold Palmer Hospital for Children (en 1989) », et le « Winnie Palmer Hospital for Women & Babies » (ouvert 2006).

Il n’y a rien d’autre à ajouter… MERCI Mr PALMER !!

Ah si, pour finir des citations du KING :

« Golf is a game of inches. The most important are the six inches between your ears. »

« Golf is deceptively simple and endlessly complicated; it satisfies the soul and frustrates the intellect. It is at the same time rewarding and maddening – and it is without a doubt the greatest game mankind has ever invented »

« What’s the point of signing something if the person can’t read it or later can’t even remember who it was »

« If you’re in trouble, 80 percent of the time there’s a way out. »

« I’ve always made a total effort, even when the odds seemed entirely against me. I never quit trying; I never felt that I didn’t have a chance to win. »

 

Merci !!

La quête solitaire de Hunter Mahan pour retrouver son jeu !!!

Nous le savons, même si nous avons tendance à vouloir l’oublier (i.e. les golfeurs du week-end, les semi-pros et les professionnels ) ce sport est sans pitié !!

Alors que les meilleurs joueurs américains sont en train d’en finir avec la « FedEx Cup Playsoffs » (déjà deux épreuves terminées sur les quatre), un homme mais surtout un illustre golfeur se bat pour retrouver ses droits de jeux.

Cet homme, Hunter Mahan (passé professionnel en 2003), a été n°4 mondial avec 6 victoires sur le PGA Tour et entre 2010 et 2014 plusieurs TOP 10 dans les Majeurs :

  • Masters, T8 en 2010 ;
  • US Open, T4 en 2013 ;
  • The Open, T6 en 2007 ;
  • USPGA, T7 en 2014.

Sans compter ses deux participations au Ryder Cup 2008 et 2010 !!!

Bref, un palmarès déjà bien rempli et des gains confortables (29 millions de dollars de 2003 à 2015) chaque année jusqu’à 2015. Mais pour une raison que je ne m’explique pas, à partir de 2015, un lente descente vers la seconde division… pour arriver au delà de la 700ème place au classement mondial !!

L’ancien élève de Sean Folley, le célèbre et illustre « coach » de Tiger (Tiger qui??), est donc dans la bataille pour retrouver ses droits de jeux. A l’occasion de cette chute vertigineuse, il s’est tourné vers un nouveau « coach » et s’est donc adjugé les services de Chris O’Connell. Ce « Coach », qui s’occupe entre autre de Matt Kuchar, déclarait : « J’ai d’abord dit à Mahan, je ne veux pas vous enseigner tout ce que vous ne connaissiez pas ou ne faisait pas. Je veux simplement rétablir ce que vous faisiez lorsque vous étiez très apprécié comme l’un des meilleurs frappeurs du PGA Tour » (source GolfDigest).

Le processus de restauration consiste à reconstruire la confiance. Mahan a manqué sept « Cuts » dans les premiers stades de la transition, mais il a fait une 16ème place au Wyndham Championship. Il a donc sauté de la 791ème à la 731ème place au classement mondial.

Il s’est ainsi présenter en meilleur forme aux « Playoffs », mais ceux du « Web.com Tour » qui donnent accès aux 25 dernières places pour le « PGA Tour ». Ces « Playsoffs » se déroulent sur quatre tournois à l’image des « FedEx Cup Playsoffs » :

Pour l’instant, dans la première épreuve, Hunter Mahan s’est classé 13ème. Cela lui permet de continuer l’aventure. Il a réussit à faire un 68 lors du premier tour, il était ainsi à 3 coups de la tête.

Il ne reste plus qu’à espérer que cette confiance perdue va complètement se restaurer lors des 3 dernières épreuves de ces « Playoffs » et qu’Hunter Mahan va pouvoir lancer sa deuxième carrière.

Hunter Mahan en 2014, lors de sa victoire au Barclays (FedEx Cup Playoffs)

Qui es-tu, Ollie Schniederjans ?

Ollie Schniederjans

Alors que la « FedEx Cup Playsoffs » vient de commencer sur le « PGA Tour » (avec une victoire de Dustin « Groovy » Johnson dans le premier des quatre tournois) et que le « Made In Danemark » s’est terminé sur l’European Tour, les semaines précédentes ont vu la presque victoire du jeune joueur américain Ollie Schniederjans.

En effet, le jeune néo-pro s’est incliné de justesse au Wyndham Championship (PGA Tour – 20 août 2017 – Greensboro, NC) face au grand Henrik Stenson… qui était quant à lui à la recherche d’une victoire depuis son majeur de 2016 (i.e. The Open) :

Ce jeune américain, devenu professionnel en 2015 et passé par le Web.com Tour, avait réalisé une saison prometteuse en 2016 sur le « PGA Tour » (ex: 38ème au Shriners Hospitals for Children Open, 48ème au Frys.com Open, 49ème au Farmers Insurance Open). Mais la saison 2017, ne laisse plus de doute sur le talent de ce joueur (ex : 6ème au RSM Classic, 3ème au RBC Heritage, 2ème Wyndham Championship) avec un total de 5 Top 10, il est actuellement 42ème au classement Fed-Ex… et par conséquent a sécurisé sa carte pour l’an prochain.

Née à Dallas et élévé à Powder Spring en Géorgie, il a joué comme beaucoup de jeunes américains au football (américain), au Basketball et au Baseball avant de choisir le golf.

Il a rejoint, en 2010, la fameuse université « Georgia Tech«  pour y parfaire son apprentissage. Cette université est connue pour « produire » de grands golfeurs. En effet, David Duval (ancien n°1 mondial) à joué à « Georgia Tech » tout comme Matt Kuchar et Cameron Tringale. Mais plus anciennement le vainqueur du Masters Larry Mize est aussi issue de cette université. Enfin, l’illustre Bobby Jones, fondateur du Masters, a fait ses classes à la « Georgia Tech ».

La suite pour ce golfeur américain (1 mètre 85 cm pour 76 Kg) est limpide. Il va devenir n°1 mondial amateur et y rester pendant 41 semaines…avant d’être détrôner par un certain John Ram

Au delà de ses nombreux titre amateurs (et distinctions) et participations aux épreuves internationales (ex : Palmer Cup, Junior Ryder Cup), il a marqué le monde du Golf par ses performances, en tant qu’amateur, dans les deux majeurs auxquels il a participé en 2015 :

  • 42ème à l’US Open, il passe donc le « cut », ce qui est déjà une performance en soit ;

  • 12ème à The Open, il a « posté » un 67 à St Andrews lors du dernier tour.

Avec ces deux performance, en majeur, il rejoint, Tiger Woods et Phil Mickelson qui sont les deux seuls joueurs amateurs depuis 1960 à avoir joué le weekend dans ces deux majeurs, l’US Open et The Open.

Depuis qu’il est diplômé de l’université, il s’est consacré pleinement au golf et se fait « coacher » depuis ses débuts en professionnel par Sean Foley (i.e. Coach de Justin Rose et ancien coach de Tiger…). Les résultats des années 2016 et 2017 sont là pour le démontrer !!

Il ne lui reste plus qu’a rentrer dans les 30 premiers au classement de la « FedEx Cup Playsoffs » pour pouvoir atteindre son objectif, participer au dernier tournoi de ces « play-offs » à « East Lake Golf Club » (Atlanta – Géorgie) où il sera presque comme chez lui….

Pour finir, cette future étoile du Golf utilise :

Driver:  Callaway GBB Epic (9 degrés) avec un « shaft » Mitsubishi Rayon Diamana S+ Limited Edition 70TX ;

Bois 3: Callaway GBB Epic (15 degrés) avec un « shaft » Mitsubishi Rayon Diamana S+ Limited Edition 80TX ;

Fers: Callaway Apex (Fer 3), Callaway Apex Pro 2016 (Fer 4-PW) avec des « shafts » Nippon N.S. Pro Modus3 Tour 120TX ;

Wedges : Callaway Mack Daddy Forged (52-10, 58-08, 60-08) avec des « shafts » True Temper Dynamic Gold Tour Issue S400 ;

Putter: Odyssey Metal-X Milled 2-Ball ;

Golf Ball: Callaway Chrome Soft X.

Mais surtout, il ne porte pas de casquette lorsqu’il joue, je trouve ça plus classe.

JUSTIN THOMAS, from the back nine !

Le vainqueur du dernier Grand Chelem de la saison, le PGA Championship, est donc l’imprévisible Justin Thomas !!

Ce jeune américain de 24 ans, originaire de Louisville dans le Kentucky rejoint donc ses illustres aînés, Tiger Woods, Jack Nicklaus,… en s’imposant aussi jeune dans un tournoi Majeur.

Il faut savoir, que très tôt, cet américain s’est illustré en devenant le troisième plus jeune joueur (16 ans 3 mois et 24 jours) à passer le « cut » d’un tournoi de la PGA en août 2009 (i.e. Wyndham Championship). Il est aussi le fils du « Head Pro » du « Harmony Country Club » à Ghosen dans le Kentucky.

Il est passé professionnel en 2013 et a obtenu sa carte sur le Web.com Tour via les « qualifying school ». Il a gagné son premier titre professionnel au « National Children’s Hospital Championship » en 2014. Justin Thomas finira cinquième de la saison régulière 2014 du Web.com Tour, et troisième après les Web.com Tour Finals, et obtiendra ainsi sa carte pour le PGA Tour pour la saison 2015.

Il obtiendra sa première victoire, sur le PGA Tour, le 1st novembre 2015 en remportant le « CIMB Classic » de Kuala Lumpur, Malaisie. Le tout, en devançant d’un coup l’australien Adam Scott. Thomas a défendu avec succès son titre en 2016 pour son second titre sur le PGA Tour.

Il faisait partie des potentiels favoris choisis par la presse américaine pour ce dernier majeur. En effet, il s’était imposé deux semaines de suite en début de saison:

  • 8 janvier 2017, il remporte le « SBS Tournament of Champions », avec 3 coups d’avance sur le japonais Hideki Matsuyama ;
  • 15 janvier 2017, il remporte le « Sony Hawai Open », avec 7 coups d’avance sur l’anglais Justin Rose.

Sinon, que connait-on du bonhomme :

  • Justin Thomas est en fait un « enfant » de Tiger Woods… il rêve de jouer sur le PGA Tour depuis qu’il a vu, à 7 ans, le grand Tiger s’imposer en 2000 au « PGA Championship » de Vahalla. Justin Thomas a une cassette VHS du tournoi qu’il estime avoir regardé une cinquantaine de fois ;
  •  Justin Thomas passait la plupart de ses journées d’été a jouer au golf pendant que son père de professeur de golf, travaillait. A la fin de la journée, ils jouaient en faisant des petits challenges pour un dollar ;
  • Il pourrait être déjà le joueur de l’année 2017, avec 3 victoires (déjà) sur le PGA Tour, incluant un 59 lors de sa victoire au « Sony Open » et ensuite un 63 à l’US Open de Erin Hills. La victoire au PGA Championship, lui permet d’être le joueur avec le plus de victoires parmi tous les vainqueurs de majeur cette année (i.e. Sergio Garcia, Bruce Koepka, Jordan Spieth) ;
  • Avec seulement 145 « pounds » ( 65 Kg), Justin Thomas est l’un des plus gros frappeurs sur le Tour. C’est complètement dingue de penser que Justin Thomas puisse envoyer la balle aussi loin. Il est classé premier en distance au « Driving » lors de cette semaine Quail Hollow (328 yards = 299 mètres) et 7 ème sur le PGA Tour cette année (310 Yards = 283 mètres, 10 yards de mieux que la moyenne). Je vous invite à regarder cette petite vidéo, vous allez halluciner :

  • C’est un des «potos » de Jordan Spieth et cela depuis qu’ils ont fait l’Evian Junior Masters en France quand il avaient 14 et 13 ans.

Et sinon comment s’est dessinée la victoire de l’extra terrestre…

Au départ du dernier tour, Justin Thomas étaient dans le Top 10 (4ème) à 2 coups de la tête (comme Luis Oosthuizen), occupée par l’américain Kevin Kisner à – 7 sous le part. Par ailleurs, plusieurs fins limiers n’étaient pas loin comme Chris Stroud, Hideki Matsuyama (à 1 coup) Francesco Molinari, Gary Woodland, Patrick Reed… étaient eux à 5 coups de la tête, donc rien n’étaient joué….

Malgré un début de partie mitigée, 2 « bogeys » lors des 3 premiers trous, la suite sera beaucoup plus lumineuse. Il a reconnu, que son début (i.e. Drive dans le bunker) était sans doute du à l’adrénaline et à sa volonté d’en découdre….

Ensuite, les choses sont rentrées dans l’ordre puisque il a fait « birdie » au 7 et au 9, ce qui lui a permis de revenir à – 6 et d’être placé pour la dernière ligne droite. Enfin, il a enchaîné un « back-nine » de folie avec 3 birdies dont un superbe sur le par-3 du 17 (de 221 yards) avec un drapeau particulièrement difficile. Il a suffit à Justin Thomas un « petit » coup de fer 7 et d’un putt et il était ainsi « leader » avec 3 coups d’avance… Ainsi, il a pu finir avec un « bogey » au 18 et de remporter la mise.

Pendant ce temps, Kevin Kisner sombrait à + 3 pour la journée (cruel après avoir mené durant les 3 premiers jours) et Hideki Matsuyama à +1 échouait à nouveau dans sa quête de premier majeur :

TOP 10 du PGA Championship 2017

On peut donc tirer le bilan suivant de ce dernier majeur :

  • Patrick Reed (Captain America) : un dernier tour à 67 avec ses « fist – pumps » habituelement réservés à la Ryder Cup… ont enchanté les spectateurs. Malheureusement, un  » bogey » pour finir lui coûte la deuxième place en « solo ».
  • Luis Oosthuizen : malgré un dernier tour à 70, il termine 2 ème, encore une fois d’un majeur…En effet, le Sud Africain a terminé deuxième dans les quatre majeurs…
  • Rickie Fowler : lors du dernier tours, il a fait quatre « birdies » consécutivement entre le 12 et le 15 pour se rapprocher momentanément des « leaders ». Cela s’est avéré trop court et trop tardif. Mais son 67, lui a donné son septième TOP 5 dans un majeur… S’il regarde en arrière, pour savoir pourquoi il n’est pas vainqueur cette semaine, il doit juste se retourner vers son premier tour et ce TRIPLE « bogey » sur le 5…
  • Rory Mcllroy : Il a eu un solide dimanche pour passer dans le Top 25, mais après cette blessure à la côte qui l’a dérangé toute l’année, quoi faire ? Le quadruple vainqueur de majeur a déclaré qu’il retourne en Irlande du Nord pou voir son entraîneur et évaluer son planning pour le reste de la saison : « Je ne sais pas ce que je vais faire. Vous pourriez ne pas me voir jusqu’à l’année prochaine. Vous pourriez me voir dans quelques semaines » (source GolfDigest).

Bien évidement, on ne va pas oublier notre petit Frenchy, Alexander Levy, qui n’a malheureusement pas passé le « cut »… Pourquoi ? Difficile à dire… Son « driving », un de ses points forts n’était pas au rendez-vous. Mais comment expliquer qu’un déjà multiple vainqueur sur le Tour Européen ne passe pas le « Cut », je ne comprends pas. Un problème mental  ?

Cela met encore plus en valeur la performance de Mike Lorenzo-Vera, qui a passé le « Cut » à l’Open…

Alors, félicitations à Justin Thomas que l’on devrait voir briller (encore) dans peu de temps…

2017 PGA Championship, pour qui ?!?

Alors que le dernier majeur de la saison va se jouer cette semaine, la presse américaine se lance dans ses habituels pronostics. Vous trouverez ci-dessous leurs prédictions :

Tournament Predictions: 2017 PGA Championship

On a d’un côté les « experts » qui choisissent les favoris suivants: Rickie Fowler, Hideki Matsuyama, Xander Schauffele, Kevin Kisner et Jordan Spieth. De  l’autre côté les « professeurs » qui eux choisissent leur poulain: Dustin JohnsonRory McIlroyJordan Spieth, Henrik Stenson et Jon Rahm. Et enfin, les « lecteurs » (les gars comme toi et moi) ont désigné leur chouchou: Hideki MatsuyamaRickie FowlerJordan Spieth, Dustin JohnsonJustin Thomas.

Pour ma part, je mettrai bien une pièce sur D. Johnson (si il retrouve son groove…), Rory Mcllroy (s’il retrouve de la justesse avec ses « wedges » et son « putting », évidement), Jordan Spieth (pour l’histoire)  et l’imprévisible Justin Thomas.

 Les autres me semblent pas vraiment dans le coup ou un peu fatigués.
Allez, rajoutons quand même, le belge Pieters Thomas.
Qui vivra verra ! Alors rendez-vous dimanche 13 voir lundi 14 août….

ブラボー, Hideki Matsuyama !!!

Le joueur japonais, Hideki Matsuyama , n°3 mondial s’est donc imposé lors du dernier  « Bridgestone Invitational », une des épreuves du Championnat du Monde de Golf (World Golf Championship). Celle-ci se déroulait sur le parcours sud du « Firestone Country Club” à Akron dans l’Ohio :

Le joueur japonais a remporté le tournoi avec brio puisqu’il a égalé le record du parcours (61 coups) lors du dernier tour. Il rejoint ainsi un illustre champion qui s’est imposé 8 fois sur ce même parcours, Tiger WoodsTiger qui ?!?

Hideki Matsuyama n’est plus un inconnu des fans de golf. C’est un joueur qui n’a cessé de progresser pour finalement s’installer dans le top 10 des joueurs mondiaux.

Il fait partie de ces joueurs qui ont commencés très tôt le golf (à 4 ans) grâce à son père. Ensuite, bien après en 2010, il a gagné le Asian Amateur Championship sur un score de 68-69-65-67=269. Ce qui lui a permis de participer en tant qu’amateur à son premier Masters en 2011. Il est devenu, ainsi, le premier amateur japonnais à participer à un tel événement. Durant cette même année 2011, Matsuyama a gagné la médaille d’or des jeux mondiaux universitaire et aussi défendu avec succès son titre de Asian Amateur Championship…

Bref, en 2012, il devient n°1 mondial amateur et passe professionnel dans la foulée. Les résultats ne vont pas tarder à arriver et dès 2014, il décroche sont premier titre :

  1. Juin  2014, remporte le Memorial Tournament en Playoff contre Kevin Na ;
  2. Février 2016, remporte le  Waste Management Phoenix Open en Playoff contre Rickie Fowler ;
  3. Octobre 2016, remporte le WGC-HSBC Champions avec 7 coups d’avance sur Daniel BergerHenrik Stenson ;
  4. Février 2017, remporte à nouveau le Waste Management Phoenix Open en Playoff contre Webb Simpson.

Par ailleurs, il s’adjugera en 2015 la cinquième place du Masters 2015, ce qui reste sa plus grande performance en Majeur !

Le “top 10″ de la dernière victoire de Matsuyama au WGC est donc le suivant :

Lors de ce tournoi, le belge Thomas Pieters (finalement 4ème) aurait pu s’imposer. En effet, celui-ci est parti en dernière partie avec l’américain Zach Johnson (qui n’a plus gagné depuis 2016). Mais à mi-parcours, le belge à continuer à égarer ses mises en jeux dans le “rough” particulièrement difficile. Le résultat ne s’est pas fait attendre, “bogey” aux trous 8 et 9 et un agacement du belge particulièrement visible… Cela, bien évidement, ne lui a pas permis de revenir dans la partie. 

Il est a noté que son partenaire du jour, Zach Johnson, avait des “putts” (au 15 et au 16) qui auraient dû lui donner une occasion d’accrocher un Palyoff avec le japonais. Mais l’américain n’était pas dans un bon jour, il a manqué ces “putts”.

Par ailleurs, on a pu observer avec bonheur, la précision des « drives » monstrueux de Rory Mcllroy. L’irlandais se présentait avec un nouveau « caddy » sur son sac. En fait, un ami de longue date. Le résultat est sans appelle, 52 des 56 mises en jeux (hors par 3) ont dépassé les 300 yards (274 mètres). Il est sur cette semaine le premier « driver » avec une distance moyenne de 328 yards, un peu plus de 10 yards de plus que Jason Day à “seuleument” 319 yards.

Mais le “driving” ne fait pas tout. Même si Rory a dominé les débats aux départs de ce tournoi, Zach Johnson finit à la 53 ème place sur cet exercice (296 yards) mais termine 4 coups devant l’irlandais !!