LEXI

Lexi Thompson réconfortant son caddie juste après son dernier tour lors de l’US Open 2021.

Cette photo m’a donné envie d’en savoir un peu plus sur cette golfeuse et donc de faire cet article.

Pourquoi ? En regardant plus attentivement cette photo, on comprend l’attitude de cette grande championne. Alors qu’elle semblait proche de réaliser son rêve, remporter son Open, l’US Open. Elle a produit un dernier tour bien trop mauvais (75, +4) pour espérer garder la tête et donc pouvoir l’emporter. On imagine alors les moments particulièrement difficiles qu’elle traverse. Malgré cela, elle prend le temps de réconforter son caddie. Une attitude qui en dit long sur la championne qu’elle est.

Qui est Lexi Thompson ?

Lexi en 2016 au LPGA Tour Lotte Championship.

C’est tout simplement la « baby » golfeuse de tous les temps. Elle a battu les records de précocité dans le golf, a 12 ans (en 2007) elle est plus la jeune golfeuse à se qualifier pour l’US Open, elle a gagné la même année sur le American Junior Golf Association, elle est devenue la plus jeune joueuse a gagner sur le Junior PGA Championship. Bref une championne de la précocité dans le golf américain…

Le golf est aussi une belle histoire de famille. En effet, ses deux frères sont aussi des golfeurs professionnels qui évoluent entre le Korn Ferry Tour et le PGA Tour.

Bien évidemment, avec un talent aussi précoce, tu traces ta route. A 14 ans, par exemple (2009), elle se qualifie de nouveau pour l’US Open. Mais cette fois ci elle passe le CUT et finie 34ième… Ensuite, toujours la même année, en passant par les « Monday-qualified » (épreuve de qualification qui se déroule le Lundi et en un seul tour pour pourvoir disputer le tournoi en fin de semaine), elle entre dans le champ de joueuses du Navistar LPGA Classic et termine 27ième à 12 coups de la gagnante, Lorena Ochoa. Bref, elle a gardé son statut d’amateur encore en 2010 pour faire des performances toujours aussi incroyables à son âge.

Elle passe définitivement professionnelle en 2010. Bien évidemment, les contrats de sponsoring pleuvent, Red-Bull et Cobra-PUMA la signe dans la foulée. Même s’il elle n’a pas les pleins droits de jeux sur le LPGA, elle passe par les qualifications. Et, oh surprise, elle se qualifie pour l’US Open et fait un TOP 10!!

Deux semaines plus tard, elle plante un T2 à l’Evian Championship. Bref un début tonitruant chez les professionnelles qui se poursuit avec un palmarès incroyable :

  • 1 majeur,
  • 11 titres sur le LPGA
  • 1 titre sur le LET

Je ne mets pas toutes les places d’honneur ou les TOP 10, ça serait trop long. Une golfeuse professionnelle au palmarès long comme le bras alors qu’elle n’a que 26 ans…

Les pours et les autres…

Lexi Thompson et Paul Drummond, un caddie à temps partiel à Carnoustie, sur son sac cette semaine à l’AIG Women’s Open.

Une précocité et un talent de ce type sont le plus souvent générateurs de « pros et cons ».

1- Une grande présence sur les réseaux sociaux

Beaucoup de gens, reprocherons a Lexi Thompson sa trop grande présence sur les réseaux sociaux. Autant, lui reprocher directement d’être une joueuse de golf professionnelle. En effet, quelle est la sportive ou le sportif professionnel qui n’est pas sur les réseaux sociaux ? Pour communiquer plus directement, construire, améliorer ou défendre son image. Il n’y en a pas beaucoup. Ca fait partie intégrante du travail des sportives/sportifs professionnels.

On pourrait aussi lui reprocher de ne pas partager uniquement des sujets en rapport avec le golf… mais ca lui appartient et c’est sa liberté. Elle a envie de montrer son entrainement, ses exercices, les personnes qu’elle aime, ses voitures … Elle a d’ailleurs donnée une très bonne leçon à tous les « haters » des réseaux sociaux. En 2016, alors qu’elle avait manqué plusieurs CUT de suite.  Ces pauvres gens avait fait des commentaires du genre « Il semble que vous devriez vous concentrer sur votre jeu par rapports à toutes les jolies choses que vous aimez publier » ou encore « Même si elle aime ses fans (ne me répondra pas ou ne me donnera pas d’autographe… ».

La réponse de la championne dans un « post » sur son compte « Instagram »:

« Je signe tous les autographes de mes tournois et prends des photos avec tout le monde, je vais à chaque soirée sponsor. Je m’entraine comme jamais. Mais je ne veux pas que toutes mes publications soit consacrée au golf. Et oui, j’ai eu une mauvaise semaine et peu d’entre vous savent à quoi j’ai eu affaire cette semaine et je ne suis pas parfaite en tant qu’humain. Je ne peux pas bien jouer chaque semaine, s’il vous plait, réalisez-le et commentez quelque chose de positif par ce que ça fait mal et je ne vais pas m’en occuper ».

Lexi Thompson

Tous les sportifs professionnels devraient s’inspirer de cette de réponse.

2 – Trop d’entrainement en salle de gym

Lexi Thompson en couv.

La aussi c’est aussi un faux procès qui est fait à cette championne, pourquoi faire de la « salle » serait bien vu chez tous les golfeurs mâles et pas chez les femmes. Je me demande bien pourquoi. Après, certains diront que ce sont des petites séances. Ah bon, alors joue-la comme cette journaliste et essaye de faire son entrainement, bonne chance !!!

Elle a la gentillesse de partager beaucoup d’exercices qu’un grand nombre de golfeurs devraient réaliser pour avoir moins mal au dos par exemple.

Mais c’est aussi le revers de la médaille pour Lexi puisqu’elle avait aussi un problème d’image de son corps. Ce qu’elle a parfaitement expliqué sur les réseaux sociaux. Ce construire un corps satisfaisant en faisant trop d’exercices de fitness n’était pas suffisant pour s’aimer… 

« En tant que fille, je sais que la confiance en son corps fait partie intégrante de la vie et de ce que nous traversons tous. Vous pensez que vous serez heureux une fois que vous aurez ce certain corps ? Mais le serez-vous vraiment ? Peut-être plus confiant et en le faisant de la bonne manière, c’est comment vous devez vous y prendre. La seule façon pour vous d’être vraiment heureux, c’est de vous aimer d’abord…»

Lexi Thompson

3 – Ce n’est jamais qu’une golfeuse

Lexi en Floride.

Il y a encore beaucoup trop de gens qui font des réflexions déplacées sur le golf féminin. Je crois que ces personnes n’ont jamais joué avec des femmes ou été voire une compétition féminines. Je ne vois que ça.

Mais Lexi Thompson, comme de plus en plus de joueuse, a tendance à se rapprocher des standards du jeux masculin. Lorsque l’on envoie un drive a plus de 328 mètres (drive au LPGA Tour’s Lotte Championship en 2016) ou que l’on bat des joueurs pros masculin c’est que le golf féminin se rapproche des standards masculins.

L’an dernier lors de sa préparation pour la reprise du circuit LPGA, elle a participé (21 juillet 2021) à une compétition d’une « minor ligue » masculine. Elle a été à égalité avec Sunny Kim pendant un certain temps avant que Kim ne fasse un birdie sur le dernier trou…

Lexi et Sunny Kim en juillet 2021.

Mais elle a terminé devant un certain Thomas Levet qui fait 7ième.

Enfin, il n’y a qu’à regarder la progression des dotations sur le LPGA, elles sont toutes en fortes progression et il y a de plus en plus d’entreprises qui veulent sponsoriser ces évènements.

Conclusion

Lexi à la piscine.

Formidable championne mais les Majeurs restent encore des châteaux imprenables : 8 TOP3 dans ces tournois. Il y a de la même façon des joueurs professionnels qui n’ont jamais remporté de Majeur sans que cela déclenche des procès d’intention.

Lexi Thompson a souvent manqué des opportunités en Majeurs, mais c’est en étant dans ces positions que l’on s’impose. Combien de TOP3, Jack Niclaus à fait en majeur ?

Bref il reste du temps à cette championne.

THE GOLFIEST

« Non, tout ce dont je rêvais c’était de manger. » A. Cabrera

L’Argentine a perdu son plus talentueux golfeur encore en activité.

Angel Cabrera lors de sa victoire au Masters en 2009

Par la même occasion, les golfeurs du monde entier, se voient privés d’un golfeur de grand talent et au palmarès phénoménal. Les derniers mois, ont été particulièrement désagréables, surtout lorsque vous connaissez le talent de ce golfeur, son petit jeu et ses coups de fers exceptionnels. Le tout mis en perspective par l’histoire du bonhomme.

En effet, toute la presse s’intéressant au golf n’a pas manqué de relater la descente aux enfers du joueur argentin. Pris dans des affaires judiciaires importantes, il semble peu probable que celui-ci s’en remette.

Angel Cabrera lors de son arrestation au Brésil en Janvier 2021

Cependant, il est important de rappeler l’histoire de ce talent golfique qui va disparaitre.

La survie et rien d’autre

Angel Cabrera en 2010

Vivre en étant pauvre on peut s’en sortir. Vivre en étant pauvre et abandonné par ses parents, l’équation parait beaucoup plus complexe. Enfin, si l’unique parent qui reste vous élève en vous faisant clairement comprendre que vous ne comptez pas, vos chances deviennent minimes. Pourtant, c’est le début de l’histoire d’Angel Cabrera dans un quartier de Mendiolaza, en Argentine, une ville au nord de la grande ville de Cordoba.

Cette pauvreté est le socle d’Angel Cabrera, qui a dû se débrouiller seul et se faire seul. Pour commencer, il a appris à être un cuisinier autonome bien avant d’être golfeur :

« Quand vous grandissez plus pauvre que pauvre en Argentine, vous ne possédez pas de réfrigérateur. Vous devez donc acheter de la nourriture tous les jours. Et pour t’aimer, tu dois apprendre à cuisiner pour toi-même. »

Angel Cabrera

Cette construction se retrouvera tout au long de sa carrière de golfeur, puisque ses victoires les plus importantes ont été glanées en « playoff ». La peur qui vous saisit lors de ces moments-là, Angel a appris à la gérer lors de cette période-là aussi :

« Quand tu grandis affamé, tu n’as peur de rien. »

Angel Cabrera

Tout le monde doit avoir une base et la sienne était la rue. Il a dû apprendre à se défendre dans la rue. Bref des choses que vous n’apprenez pas à l’école…

Les débuts golfiques

Comme beaucoup de golfeurs d’une certaine génération, il a commencé comme caddie. A l’âge de 10 ans, il a commencé à caddier au Cordoba Country Club, en marchant quasi 5 kilomètres dans chaque sens pour s’y rendre et revenir. Son premier repas de la journée était le petit pain dur et la tasse de cacao que le club servait aux caddies à leur arrivé.

Dans ce club, il y a un grand nombre de golfeurs. Dans les cours, il y avait un grand nombre de caddies et de golfeurs professionnels. Il n’y avait pas de caméras vidéo à l’époque. Vous vous leviez juste sur le premier tee et jouiez. Vous appreniez à swinguer avec rythme.

A l’opposé de sa rudesse et de ses éclairs de colère issue de cette éducation atypique, il y avait une politesse exagérée, presque une courtoisie, pour laquelle Cabrera était réputé pendant ses jours de caddie à Cordoue. C’était un savant du métrage, mais ses clients valorisaient encore plus le calme qu’il dégageait en quelque sorte et capable de leur transmettre lors des tours de golf.

Alors le parallèle avec l’immense Ballesteros est immédiat puisque ce dernier a grandi comme caddie à Santander et ça tombe bien puisque qu’il a eu une grande influence sur Cabrera. Lorsque Cabrera a joué pour la première fois en Europe, il jouait des tours d’entrainement avec Ballesteros.

« Seve n’était pas un gars qui vous apprenait beaucoup, mais je le regardais, et chaque fois que j’avais l’occasion de jouer avec lui, je le faisais. »

Angel Cabrera

Le professionnalisme

Angel Cabrera, devient golfeur professionnel à 20 ans en 1989. Il commence sur le Tour Européen, il tentera plusieurs fois les Q-Schools (épreuves qualificative) avant de se qualifier en 1996. Il gardera facilement ses droits de jeux les années suivantes. Il remportera sa première victoire l’Argentina Open sanctionné par l’European Tour. Il a d’ailleurs gagné trois fois sur ce Tour. Son plus gros coup en Europe restera sa victoire, en 2025, du BMW Championship à Wentworth.

Il a aussi brillé sur le Latin America où il a gagné sept titres.

En 2005, il atteint son plus haut classement mondial, 9ième. Il est à l’époque le golfeur d’Amérique latine, le mieux classé avant l’émergence d’autre joueur comme Camillo Végas et Andrés Romeo.

Les deux Majeurs

US Open 2007

Angel Cabrera en 2007 lors du dernier tour de l’US Open

Cabrera a obtenu ses droits de jeux complets sur le PGA Tour en 2003. Même s’il n’arrivait pas à s’adapter à la vie américaine, à l’image de son « mentor » Seve, il participait à un minimum de tournois pour garder sa carte.

Avec tous les voyages vers et depuis l’argentine, il est facile de comprendre pourquoi l’irrégularité est une marque de fabrique du jeu de Cabrera.

Dès le British Open 1999 à Carnoustie (T4), Cabrera a commencé à apparaître dans  les « leaders-board » des majeurs.

Son talent lui a permis de remporter cet US Open 2007. Ses aptitudes naturelles à frapper des coups de fers exceptionnels et sa puissance sans effort apparent, illustrée par son légendaire drive de 346 yards sur le 72e trou de l’US Open à Oakmont l’ont mis en bonne position. Bien sûr, sa grande faiblesse le putting aurait pu l’éloigner du graal. Mais comme il l’a si bien expliqué:

« A Oakmont, je n’ai pas eu une bonne semaine de putting, mais les greeens étaient si durs que personne ne faisait de putt. »

Angel Cabrera

Ainsi, Cabrera est devenu le premier joueur argentin à remporter l’US Open et le deuxième à remporter un tournoi majeur, rejoignant Roberto De Vicenzo, qui a remporté le British Open en 1967 au Royal Liverpool (Hoylake). Cabrera a reçu l’Olimpia de Oro 2007 en tant que sportif argentin de l’année.

Masters 2009

La veste verte pour Angel Cabrera

Quelque semaine avant son succès à l’US Open, il a fait la rencontre avec Charlie Epps, coach Texan et disciple du grand Claude Harmon. La faiblesse du jeu d’Angel Cabrera étant le « putting », ils ont spécialement travaillé ce secteur.

Le coach Texan a fait de ce virtuose du golf mais qui ne comprenait pas comment putter un meilleur putter. Comment ? En lui inculquant une certaine discipline de travail sur ce secteur…

Cabrera a commencé à faire des centaines de putt (à 1, 5 mètres), s’il ratait au 79ième il recommençait…

« A Augusta, j’ai passé tellement d’heure sur les greens, toujours un heure sur le putting green avant de jouer, et beaucoup de putting lors des jours de practice. »

Angel Cabrera

Ainsi, après avoir vaincu Oakmont à l’US Open 2007, Cabrera est devenu un double vainqueur majeur à Augusta National en réalisant les putts que Woods fait habituellement lorsqu’il le faut pour faire birdie ou sauver le par. Tout le monde se souviendra de son sauvetage du par au 18, avec un put de 1,2 mètre au 72e trou et de 1, 5 mètre lors du play-offs à trois (avec Chad Campdell et Kenny Perry).

Cabrera etait l’un des trois membres actifs du PGA Tour qui ont remporté à la fois l’US Open et le Masters; comme par exemple Tiger Woods et Jordan Spieth.

Il ne sera pas loin de remettre ça lors du « playoff » en 2013 contre l’australien Adam Scott en sortant presque un « chip-in » sur le premier trou de playoff… On connait la suite, c’est l’australien qui s’est imposé sur le 10.

Angel Cabrera et son fils Angelito lors du Masters 2013

C’est d’ailleurs à Augusta où il a eu les meilleures performances en majeur, 5 Top10 entre 2001 et 2013.

Conclusion

« Quand vous gagnez près de 40 tournois dans le monde, vous pensez que vous devez être assez bon. Mais avec une victoire majeure – non, la deuxième victoire majeure – vient un sentiment de soulagement. Vous étiez bon. Vous êtes bons. Vous comprenez, enfin.« 

Angel Cabrera

THE GOLFIEST

Qu’as tu dans ton sac…je veux dire dans ta librairie?

De la nourriture golfique.

Tellement de choses se sont passées dans le monde du Golf qu’il est difficile de choisir. Entre la dernière victoire du Mad Scientist (alias B. Dechambeau), la nième épreuve du Tigre, la victoire française sur l’European Tour (Antoine Rozner), le dernier TOP10 de Victor Perez, les résultats mièvres de Rory….

Mais rien de tout ça, je ne vais aborder ici. Ce n’est pas l’envie du moment.

Pour devenir un golfeur complet, au-delà d’une grande patience et du temps passé au practice et sur les parcours, il faut aussi nourrir son cerveau d’histoires golfiques. Comment ?

En lisant les nombreux ouvrages sur le sujet. Au-delà des revues techniques sur le nouveau matériel, qui sont largement disponibles sur le Net, dans vos revues ou sur vos blog préférés, il existe aussi une  « littérature Golfique« .

L’idée ici, est de présenter succinctement les différents livres (pas tous) et de les classer dans l’ordre de mes préférences. Mon objectif est d’éveiller votre curiosité.

1 – « Dictionnaire amoureux du golf » – André-Jean Lafaurie

Un livre à découvrir patiemment.

On peut penser qu’il n’existe que des livres en anglais… C’est pas faux !

Mais celui-là mérite qu’on si attarde. Il est l’œuvre d’un grand journaliste qui a écrit une trentaine d’ouvrages sur le Golf en français. Il aussi été traducteur de plusieurs livres anglo-saxon dont le « Golf My Way » de Jack Nicklaus. Il a collaboré avec la plupart des médias français (Europe 1, Libération, Vogues Hommes, Le Point, Canal+) en apportant sa connaissance et son expertise du Golf. En plus de tous ce travail, il était aussi un grand pianiste de Jazz. Malheureusement il est parti trop vite, à 65 ans, le 21 octobre 2014.

J’ai choisi ce « Dictionnaire amoureux du Golf », parmi ses différents livres, pour deux raisons. La première est que ce livre présente de très belle façon une grande partie de l’histoire du Golf. La seconde, est que mettre ce dictionnaire dans les mains d’un personne ne connaissant pas le Golf a de grande chances de l’intéresser et peut être de le « convertir ».

Par exemple, l’histoire de cet adolescent australien (Greg Norman) , peu intéressé par le Golf avant ses 16 ans et qui deviendra l’un des plus grand joueur est incroyablement bien racontée.

2 – « Unconscious putting » – Dave Stockton

La bible du putting.

S’il y a bien un graal chez le golfeur, c’est le putting !!

Dans ce livre, il y a pratiquement tout ce qu’il faut savoir sur le putting et comment être efficace. Le livre n’est pas très long (je ne sais pas s’il existe en français) mais c’est une très bonne base, voir excellente, pour s’améliorer au putting.

Dave Stockton (2 vois vainqueur de l’US PGA) simplifie le putting à son plus simple appareil. Pour lui, le putting est similaire à votre signature. Et lorsque vous signer un document, un chèque… vous ne réfléchissez pas pendant sa réalisation, c’est instinctif. C’est l’idée de ce livre !

3 – « No Limits » – Ian Poulter

La référence européenne.

Tout golfeur européen devrait avoir un exemplaire de ce livre.

Ian Poulter, à l’image du golfeur qu’il est, revient sur son parcours sans en rajouter et avec une grande sincérité. Il est alors facile de comprendre pourquoi ce golfeur se sublime en Ryder-Cup.

Avoir une carrière aussi importante sans avoir fait de grands résultats en amateurs semble extraordinaire, voir impossible. Mais on comprend mieux la détermination du bonhomme lorsque l’on se plonge dans ce livre. Un « must read » !!

4 – « Short Game Bibble » – Dave Pelz

La Bible !!!

Si jusque là, vous n’étiez pas croyant, vous allez le devenir en lisant cette « bible ».

C’est le livre à acheter, à se procurer…

Il faut le lire pour comprendre l’importance du petit jeux, c’est statistique et très bien démontré par Dave Pelz. Après cette lecture, vous allez arrêter de vous entrainer comme des brutes sur vos Drivers ou vos bois de parcours et vous concentrer sur vos petits fers, vos pitchs et vos wedges.

Je reviendrais bien évidement sur ce livre dans un prochain post.

Le parcours de l’auteur est par ailleurs saisissant. Il était un bon joueur de golf universitaire et a ensuite embrassé une carrière à la NASA. Mais le golf l’a toujours passionné, il s’est toujours intéressé à l’approche statistique du jeux. Il a finit par lancer son activité de coaching via les statistiques…

5 – « The Bogey Man » – Georges Plimpton

Un délire journalistique.

Ah voilà un titre qui me parle !

George Plimpton était un journaliste, écrivain, éditeur acteur et un sportif amateur occasionnel. Il s’est notamment spécialisé dans le journaliste sportif d’une façon très particulière. En effet, Plimpton était célèbre pour participer à des évènements sportifs professionnels, puis témoignait de son expérience de sportif amateur dans ses livres. L’époque le permettait sans doute.

Par exemple, en 1958, avant un match d’exhibition d’après-saison au Yankee Stadium (Base-Ball), Plimpton a réalisé plusieurs lancés contre les baseballeurs professionnels. Il a relaté son expérience dans le livre « Out of My League ». Plimpton a aussi disputé trois « rounds » avec des stars de la boxe Archie Moore et Sugar Ray Robinson…

Bref, ce journalisme d’expérience la conduit à écrire « The bogey man ». Ce livre raconte sa tentative de jouer au golf professionnel sur le PGA Tour pendant l’ère Nicklaus et Palmer, dans les années soixante.

Plimpton a sans doute écrit le livre le plus amusant à propos du golf (humour très british !!) alors que le gars ne connaissait rien à propos de ce jeux. Plimpton était un très mauvais golfeur et a rejoint le PGA Tour en ne connaissant rien à ce jeux. Mais ce n’était pas grave puisque l’essentiel sont les histoires de la bataille contre ses nerfs, les rires, les paris, les caddies, les fans, le désespoir absolue et la joie rédemptrice de tout cela.

6 – « Golf is not a game of perfect » – Dr. Bob Rottella

Le pragmatisme golfique.

Dans la série des nombreux livres sur la préparation mentale et les aspects psychologiques du golf, j’avais beaucoup aimé le livre « Zen Golf », très pragmatique et rapidement applicable à différentes situation sur le parcours.

J’ai aussi pris connaissance d’autres nombreux livres sur le sujet dont le « Golf is not a game of perfect », son titre m’a sans doute un peu rassuré. Il est d’une grande simplicité et bien évidemment très pragmatique. Ce mantra de Bob Rotella résume tout ou presque:

« Get good at staying in the present moment and give every shot the same equal level of importance. You stay in the present moment. You play every shot until run out of holes ».

Bob Rotella

Bref, je reviendrais sur ce livre dès que possible, car c’est une deuxième mine d’informations qu’il faut exploiter.

7 – « A life well played » – Arnold Palmer

The Man !!

Ce livre est vraiment marquant car il décrit très bien le chemin d’un immense champion, dont l’évocation émeu encore la jeune génération.

Cette histoire est unique et montre le visionnaire qu’a été Arnold Palmer. Au delà de ses titres accumulés pendant toute sa carrière, il a été le premier sportif à comprendre l’intérêt de « brander » son nom. Ce qui lui a permit de développer des « Business » très rentables.

Il a aussi créer le « Champion Tour » pour continuer la compétition au delà de son demi-siècle et surtout initier la création de la chaine « Golf Channel ».

8 – « The Inner Game of Golf » – W.Thimothey Gallwey

Comment apprendre le Golf autrement ?

Très bon livre, peut être un peu long, mais dont la théorie sous-jacente est très intéressante. L’auteur, W.Timothy Gallwey s’est fait connaitre en publiant d’abord « The Inner Game of Tennis ». Ce livre a été un succès et reste une référence en terme d’approche de l’enseignement.

Sur quoi repose cette approche, c’est assez simple. Pour l’auteur, au travers des ages, il y a toujours eu deux façons d’apprendre lorsque tu souhaites t’améliorer dans un domaine:

  • La « rivière des formules », un approche conventionnel, théorique et scientifique;
  • La « rivière des sensations », une approche basée sur le comportement humain, les émotions et les aspirations.

L’auteur explique que la « rivière des formules », dans l’apprentissage du golf, a généré un bon paquet de frustrations. Il faut donc se tourner vers les sensations, sur ce que l’on ressent.

Ca sans douté été une petite révolution lorsque ce livre est sortie en 1981…

Je conseil ce livre (je ne pense pas qu’il y ait de version française) pour tout ceux qui sont un peu en froid avec l’enseignement actuel du golf. En effet, ca vous changera des sempiternels « il ne faut pas » de certains enseignants et vous apprendra à vous concentrer sur ce que vous ressentez.

9 – « Tonnerre de golf » – André-Jean Lafaurie

L’histoire du Golf (deuxième).

C’est l’histoire du Golf compté par André-Jean Lafaurie. Pour lui, le golf est une hypnose pratiquée par cent millions de fanatiques à travers le monde.

Il part de ce petit jeux local commencé en Ecosse et seulement pratiqué autour d’Edimbourg, pendant deux siècles. Il explique ensuite comment, il a généré une gigantesque industrie du loisirs, des voyages, de la vente de matériel et de l’immobilier.

Sans oublier la starification de ses idoles…

10 – « DON’TS – Petit précis des choses à ne pas faire à l’usage des joueurs de golf » – Sandy Green

Petit bijou à mettre dans tous les sacs de golf.

Publié en 1925 sous le pseudonyme « Sandy Green », ce petit livre vert du Golf est très amusant.

« S’il est vrai comme l’affirme nos amis britanniques, que « le rugby est un sport de voyou joué par des gentelmen », il est tout aussi sûr que le golf est un sport de gentelmen (qui devrait être) joué par des gentelmen. »

Sandy Green

Il permet aussi d’apprendre un certain vocabulaire aujourd’hui disparu.

Enfin, il est d’un format que l’on peut glisser facilement dans son sac de golf. Ca peut être utile en cas de partie longue …

11 – « Five Lessons » – Ben Hogan

Le livre dont tout le monde parle.

Le livre du Maitre. Tous les golfeurs aiment l’évoquer ou le suggérer dès qu’il rencontre un nouvel adepte !!

Je n’ai pas dérogé à la règle, dès mes premiers Swing, j’ai acheté le livre. Belles illustrations, des explications savantes que je n’ai pas toutes comprises… Et puis, avec le temps, j’ai un peu oublié que j’avais ce bijou.

Aujourd’hui, avec un peu plus d’expérience golfique, je commence à prendre du plaisir à le relire.

12 – « Jack Nicklaus’ Lesson Tee » – Jack Nicklaus

La BD golfique!!

On continue dans les grands bonshommes du Golf.

Mais, celui-là a attiré ma curiosité uniquement par ce qu’il est sous forme de BD et pas pour son contenu golfique….

Naïvement, j’avais imaginé que le bon vieux Jack représentait le golf du passé.

Belle erreur. Au travers, de cette BD de l’époque, les concepts golfiques les plus simples sont expliqués. Les « lessons » du bon vieux Jack ont même été revisitées par la célèbre revue « GolfDigest ».

13 – « The Big Miss » – Hank Haney

Le livre « borderline ».

J’ai longtemps hésité avant d’acheter ce livre que je trouvais fort peu sympathique.

En effet, relever l’intimité entre un coach et son athlète est quelque chose d’incorrecte. Certaines choses doivent rester aux vestiaires.

Et puis, en lisant les différentes critiques, j’ai voulu me faire mon idée. Je l’ai acheté. J’aurais du faire confiance à mon instinct. Ce livre ne présente pas vraiment d’intérêt si ce n’est de révéler les mauvais côtés de Tiger Woods. Bref, on sent assez rapidement que le coach Hank Haney cherche à régler un différent avec son ancien élève.

14 – « Golf at the TOP with Steve Williams » – Steve Williams

Ennuyeux.

C’est un des livres que je n’ai pas terminé.

Pourtant le titre est alléchant, les petits conseils d’un des plus grand caddie et surtout une préface de Tiger.

Mais j’ai trouvé ce livre ennuyeux et plutôt centré sur l’égo de Steve William et pas grand-chose d’autre. Alors à un moment, on décroche.

Je ne sais vraiment pas quoi dire de plus sur ce livre.

15 – « Golf My Way » – Jack Nicklaus

Une petite mise à jour…

Un livre intéressant (traduit en français par André-Jean Lafaurie) sur certains aspects puisque c’est en fait une mise à jour de « Jack Nicklaus’ LESSON TEE ».

Certaines illustrations sont reprises avec beaucoup de texte qui me semblent pas toujours d’actualité. Entre les deux livres de Jack, je choisis sans hésiter la bande dessinée.

Hors Classement: « Tiger Woods – How I play Golf  » – Tiger

Le Livre du Golf !!

Ce livre est hors classement, il n’y pas photo, il doit être dans votre bibliothèque.

Je crois que le Tigre a 23 ans lorsqu’il collabore avec « GolfDigest » pour faire ce livre. Il est simple, reste sur les basiques que l’on a tendance à oublier.

Ce sont des petites parties indépendantes que l’on peu lire l’une après l’autre. Il est très bien illustré par de belles photos, du Tigre jeune, et avec des dessins humoristiques. Enfin, il est dans un grand format, ce qui rend plus agréables les photos, à l’image du palmarès du Tigre.

La fin…

Non. Evidement, cette liste n’est pas exhaustive. Il y a encore tellement d’ouvrages sur le golf. Je n’ai pas évoqué par exemple tous les livres sur la préparation physique. J’y reviendrais bientôt.

Mais ces livres sont ceux qui ont un moment compté dans mon évolution de golfeur. Je suis sur que l’un d’entre vous aidera à mieux comprendre ce sport et fera de vous un meilleur golfeur.

THE GOLFIEST

Vœux golfiques pour 2021!!!

La nouvelle année est là, nous vous souhaitons les meilleurs vœux pour cette année 2021. Nous avons une pensée pour tous ce qui ont été touchés par cette maladie et ses conséquences. Alors, comme de doux rêveurs nous avons fait une liste de vœux golfiques pour cette année 2021. Elle n’est pas exhaustive et vous pouvez bien sur la compléter.

Un nouveau Président, de nouvelles ambitions

Pascal Grizot : "Nous ne ferons jamais rien qui irait contre les intérêts  du PGA Tour ou de l'European Tour." - Golf Planète
Pascal Grizot.

Pascal Grizot a été élu à la tête de la fédération pour une durée de quatre ans. Ce n’est pas une surprise mais c’est un énorme atout pour le golf français. Cet homme a brillamment organisé la dernière Ryder Cup (jouée) en 2018 est reconnu à travers toute la galaxie du golf pour son engagement et son professionnalisme. On peut donc imaginer, que sur sa lancée, il va tout faire pour développer le golf français: en termes d’infrastructures, de tournois, de formation ou de résultats chez les jeunes.

Nous avons un souhait, plus précisément sur les petites structures golfiques et les « Pitch and putt ». En effet, l’objectif de la fédération de créer 100 structures de ce type a été atteint en 2019. Elles sont là pour accompagner notre pays qui semblent engranger de plus en plus de golfeurs. Cependant, qui connait ces structures, pas beaucoup de gens !!

De notre point de vue, il faudrait faire un effort de communication, bref faire leur publicité.

Un victoire à l’Evian Championship de Céline Boutier

Celine Boutier lors de la dernière Solheim Cup (2019)

28ème au LPGA Money List, Céline Boutier continue de tracer sa route golfique, essentiellement au USA. Mais aussi en Europe, comme l’illustre sa récente défaite en play-off à Dubaï lors du Omega Dubai Moonlight Classic du LET.

Ou encore sa superbe Solheim Cup 2019 (Captain Pick), où elle a brié en double avec la britannique Georgia Hall. Elles ont gagné leur trois matches (4-0-0), le record du week-end.

Bref, cette joueuse ne cesse d’avoir des résultats impressionnants, 4 TOP 10 sur le LPGA cette année. Bien sur la déception, le CUT manqué, lors du dernier US OPEN a du être importante. Mais ce n’est qu’une question de temps pour que cette championne s’impose en 2021.

Alors, notre souhait pour 2021, serait qu’elle s’impose lors du prochain Evian Campionship, ça serait tellement beau ! Une superbe publicité pour le golf féminin.

Une veste verte pour Rory

Rory lors du dernier Masters (Novembre 2020)

Le numéro 4 mondial avait bien lancé sa saison 2020 sur le PGA Tour (qui a commencé en décembre 2019) en réalisant 7 TOP 5 de suite… et en gagnant le WGC-HSBC Champions en décembre 2019.

Après ça été plus compliqué , voir plus irrégulier, même si avec Rory ça veut dire 33ème à l’US PGA, 8ème à l’US Open et 5ème au Masters. Dans tous les majeurs, sauf l’US PGA (un petit jeu défaillant), il a réalisé de très bons scores qui ont été gâchés le lendemain pas des tours horribles (76 à l’US Open et un 75 au Masters). Ce qui laisse entrevoir la marge de ce joueur…

Cette veste verte manque à son palmarès. Son naufrage de 2011 avait semé le doute sur sa capacité à gagner ce tournoi. Mais en 2018, il avait retrouvé l’espoir et était en dernière partie avec Patrick Reed. Malheureusement, un nouvel échec.

Alors en 2021, pour le premier majeur de la saison, Rory devra gagner le Masters pour enfin remporter ce tournoi qui manque à son palmarès.

Un retour dans le cercle des vainqueurs d’Alex Levy

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Alex Levy vainqueur en Chine (Avril 2017)

Alexander Levy nous a habitué à la victoire, à cette passion du golf partagée, à ces moments d’émotions… Dans une volonté d’évolution, d’amélioration, il y a eu un premier changement de coach (Peter Cohen) puis un deuxième (Sean Foley) avec des résultats qui ne suivent plus et une descente au classement mondiale. Pour agrémenter cette période difficile, il a été positif au COVID-19 en août, l’obligeant à se retirer du Celtic Classic, à s’isoler et manquer un tournoi…

Une petit signe, un Top10 lors du  dernier Dunhill Championship en novembre dernier. Il a sans doute engrangé une confiance qui lui fait encore défaut et aussi plus de 50 places au classement mondial (352°).

Alors, pour 2021, nous aimerions que le jovial Alex Levy retrouve le cercle des vainqueurs pour pouvoir exprimer son potentiel.

Retrouver un MLV d’attaque

MLV

Mike Lorenzo-Vera à fait une saison 2020 assez irrégulière, pratiquement 50% des CUT manqués dans les 10 tournois auxquels il a participé. Il avait bien commencé l’année en faisant un TOP 10 à l’Omega Dubai Desert Classic et ensuite ça a été beaucoup plus difficile au-delà des 40ième place…

Mais il a participé à deux Majeurs, l’US PGA Championship et l’US Open. Il a franchi le CUT à l’US PGA en postant un 66 lors du premier tour.

Alors, notre souhait pour 2021 est de retrouver le MLV des grands jours qui a réalisé une saison 2019 exceptionnel !! Bref une victoire du basque pour 2021, nous souhaitons.

Des coups de fers de folie de l’artiste intermittent : Victor Dubuisson

Victor Dubuisson en Arabie-Saoudite au début 2020

Victor Dubuisson est-il toujours golfeur ? Nous le souhaitons de tous notre cœur. Ce joueur à un talent exceptionnel !

Sa saison 2020, très certainement perturbée par le COVID-19, est à l’image du bonhomme. Sept tournois joués, deux CUT manqués et 106èeme à la Race to Dubaï.

Lors des premiers mois de 2020, il a participé à 5 tournois et fait un Top 10 en Arabie Saoudite. Ensuite, plus rien pendant environ sept mois, suivi d’un retour incroyable à la hauteur de son talent : Top 10 au Scottish Open.

Nous souhaitons revoir ce golfeur en 2021 et pas juste sur quelques tournois. Il a cette capacité à faire des coups incroyables et à nous faire rêver des plus grands exploits golfiques.

Sergio Garcia remporte l’Open de 2021

Sergio Garcia à Hawai lors du Sentry Tournament for Champions 2021

Même si parfois le comportement de ce joueur nous laisse perplexe, sans doute une des caractéristiques des génies.  Sergio Garcia s’est toujours illustré dans The Open.

Sa dernière victoire, Vivint Houston Open (PGA Tour), en novembre montre qu’il est toujours aussi performant et qu’il sait gagner sur tous les parcours du monde. Par sa nouvelle vie américaine, il joue de plus en plus sur le PGA Tour mais il reste un joueur très important de Ryder Cup (record de point – à Paris).

Alors, ça serait un cadeau pour le retour de The Open cette année, une victoire de l’espagnol !

Une nouvelle victoire de Tiger et un agenda plus conséquent

Tiger

Les dernières saisons de Tiger Woods était relativement légère en matière d’agenda golfique. Bien évidemment, il a participé à tous les majeurs. Mais il y arrivait souvent sans avoir jouer aucun tournoi avant. Ça nous a toujours paru assez étrange. En effet, comment se mettre ou remettre dans le rythme. Ou encore, faire les derniers réglages. Même, tout Tiger qu’il est, ses récents résultats dans les majeurs, devraient l’inciter à changer un peu le planning des prochains mois.

Oui ,voir plus souvent ce monstre du Golf est un de nos souhait pour 2021. Le temps presse…. Nous savons que, plus il jouera, plus il aura de chances de remporter une victoire !!

Une victoire européenne en Ryder Cup

Whistling – Straits

La prochaine Ryder Cup se déroulera du 21 au 26 septembre 2021 à Whistling Straits (Wisconsin) en bordure du Lac Michigan. Ce parcours est une réplique des anciens links d’Angleterre et d’Irlande. L’architecte de ce petit bijou n’est autre que Pete Dye.

On imagine assez bien que le public américain va être chaud bouillant. La dernière édition jouée à Paris ne leur a pas laissé un souvenir impérissable…

Mais les européens, seront présents, avec un capitaine particulièrement populaire au USA et connaissant parfaitement les joueurs européens et américains.

Alors, pour 2021, les européens s’imposeront à nouveau sur les sol américain.

Conclusion

Notre propre imagination doublée de plusieurs périodes de délires, nous ont conduits à faire cette liste de souhaits golfiques pour 2021. Elle est bien sur incomplète. On aurait pu ajouter, aussi notre souhait, de voir d’autres français et françaises briller sur les différents Tours, une victoire de Thomas Levet sur le Champion Tour… Alors n’hésitez pas à nous faire par de vos souhaits golfiques, nous les ajouterons à cette liste.

THE GOLFIEST

Alors ça WHOOP ?

LE WHOOP, son nécessaire de chargement, des bracelet supplémentaire et sa house de transport.

Après presqu’un an d’utilisation du bracelet, Whoop (suivi d’activité), nous avons décidé de vous faire un retour sur son utilisation. Golfeurs passionnés nous avions été interpellé par ces bracelets portés par de nombreux golfeurs professionnels des différents Tours. Après une petite investigation, nous avons franchi le pas, constatant que ce bracelet semblait apporter plusieurs avantages.

Le produit…

On va pas revenir en détail sur le bracelet que nous avions présenté il y a déjà quelque mois (cf. article ici). Mais, il faut retenir qu’il permet principalement de :

  • suivre ses activités physiques (pratiquement toutes y compris la sieste et la méditation) notamment en monitorant votre fréquence cardiaque et l’effort généré ;
  • suivre sa capacité de récupération (suite à ses activités) grâce à la mesure de différents paramètres.

Il repose sur un « business plan » très malin, un abonnement mensuel (ou annuel) de traitement de vos données pour vous restituer tous les résultats. Ainsi, on te « donne » le premier bracelet (avec le nécessaire pour le charger) et l’application à télécharger. Tous cela, s’accompagne d’un merchandising complémentaire pour te vendre des bracelet de différentes couleurs, des batteries de rechange…

Et sinon, ca marche…

Comme la aussi déjà évoqué, les débuts de l’utilisation (octobre 2019) ont été compliqués, le bracelet ne se synchronisait pas avec l’application, il ne détectait pas les activités ou le sommeil… Bref, nous avons retourné deux bracelets aux SAV avant d’en avoir un qui marche.

Il faut aussi savoir que ce bracelet doit être connecté en permanence, via « Bluetooth », à votre téléphone. Sinon, il sera complètement perdu et incapable de traiter correctement vos données. C’est un risque que certain ne souhaiterons pas prendre.

Le suivi des activités

La mesure de l’effort (« Day Strain ») du Whoop repose essentiellement l’évaluation de la contrainte subit par votre système cardiovasculaire en mesurant notamment votre fréquence cardiaque. C’est là, que des phénomènes inexpliqués (à notre niveau) ont été constatés:

  • la mesure de la fréquence cardiaque sur certains efforts était très différentes (15 à 20 pulsations d’écart) par rapport à ce qui était constaté sur une montre de sport classique (ex: Polar M420). Ce phénomène assez surprenant a été constaté plusieurs fois et régulièrement dans le temps. Cet écart était surtout constaté lors d’efforts importants. Un fois le pic passé, les mesures redevenaient plus cohérentes.

Ensuite, le « Day Strain » est spécifique à chaque individu. Vous pouvez faire le même effort sur la même durée, vous n’aurez pas le même résultat. Ca dépend clairement de votre physionomie.

Enfin, le bracelet détecte correctement les activités physiques. Il vous suffit ensuite de sélectionner l’activité correspondante et l’application vous calculera pratiquement automatiquement votre « Day Strain ».

La mesure de la récupération

C’est là, que le Whoop fait la différence avec les autres bracelets. En effet, il détermine votre capacité de récupération. Par conséquent, vous savez quel niveau d’effort vous pouvez produire pour rester en forme.

Comment mesure-t-il la capacité de récupération ?

Il le mesure à l’aide de 3 paramètres :

  • RHR (Resting Heart Rate): c’est la mesure de votre rythme cardiaque lorsque vous êtes au repos;
  • HRV (Heart Rate Variability): c’est la mesure de la différence de temps entre les battements cardiaque successif au cours de votre dernière période de sommeil;
  • Heures de sommeil: le Whoop mesure la qualité de votre sommeil selon un algorithme qui lui est propre.

Ces trois paramètres rendent la mesure de la dite récupération (i.e. « Recovery ») un peu technique et obscure. En effet, Whoop n’explique pas en détail comment il donne son résultat (en %) de votre récupération. Ce paramètre est calculé à l’issue de votre nuit de sommeil. Nous avons par exemple constaté:

  • une correcte correspondance entre un état de fatigue et le faible pourcentage de la mesure du « Recovery » (i.e. entre 10 et 30%), ce qui est rassurant;
  • mais nous avons aussi constaté des réveils difficiles alors que le « Recovery » était a un très bon score (i.e. entre 80 et 95%), ce qui nous interrogé. Nous n’avons pas d’explication particulière ;
  • enfin, après des nuits particulièrement agitées et donc pas vraiment reposantes, la capacité de récupération calculée était très bonne…

Il semble aussi, mais la nous n’avons pas suffisamment d’éléments pour le démontrer, que le « Recovery » soit très lié à la mesure du « HRV ». Si ce paramètre n’est pas dans vos valeurs moyennes, alors le « Recovery » est quasi systématiquement mauvais. Mais là encore, impossible d’avoir des informations plus précise de Whoop.

Bref, nous somme assez dubitatif sur la véracité de ce paramètre calculé. En effet, régulièrement, nous avons constaté des incohérences entre notre état de forme (ressenti) au réveil et le « Recovery » affiché par l’application. Après notre évaluation est quasi empirique et ne s’appuie sur aucune mesure scientifique.

L’éffet COVID ….

Ce qui a accentué la popularité du Whoop, c’est le PGA Tour!!! Pourquoi ?

A cause de Nick Watney, qui comme un grand nombre de joueurs du Tour a un Whoop.

Le 19 juin dernier, lors du tournoi RBC Heritage, le joueur est testé au COVID comme cela est prévu par le protocole du PGA Tour. Il sera positif donc obligé de déclarer forfait et se mettre à l’isolement comme prévu par le même protocole.

Rétrospectivement, lorsque Nick Watney a regardé les donnés collectées par son Whoop, il a observé une forte augmentation du paramètre « HRV ». En effet, son « HRV » habituel est compris entre 13 et 14, alors que quelque jours avant d’être testé positif au COVID-19 ce paramètre est monté à 16 puis 18.

D’après Whoop, ce phénomène avait déjà été observé sur différentes personnes (environ 200) avant qu’elles ne soient testées positive au COVID-19. Bingo pour Whoop, qui saisit l’opportunité et indique qu’ils sont capable de détecter le virus en analysant vos données…

Résultats, Whoop distribue 1000 bracelets à tous les joueurs, caddies et staff du PGA Tour ainsi qu’aux joueuses du LGA Tour. L’effet est immédiat, les joueurs prennent la balle au bon et relaie le message sur les réseaux sociaux…

TWEET de Ian Poulter sur le WHOOP…

Le « buzz » est direct mais l’analyse qui démontre le phénomène n’est pas vraiment scientifique. Certes de nombreux témoignage de différents athlètes et d’anonyme ayant contracté le COVID-19 ont observé ce phénomène mais ce n’est pas suffisant.

Conclusion

Le « branding » de ce bracelet n’a pas encore d’équivalent sur le marché. Il s’appuie notamment sur les relais de plusieurs sportifs de haut niveaux ou de personnalités publiques. Ca marche. Par ailleurs la société lève régulièrement des fonds auprès des investisseurs, la dernière plus de 100M€.

Excepté, les débuts difficile avec le WHOOP, nous n’avons rien à reprocher au bracelet qui fonctionne correctement et a un design discret. Les esthètes pourront même choisir des bracelets de différents coloris associés à leur tenu. Cependant, il est dommage que l’application « SmartPhone » associée soit uniquement en anglais, c’est bien le seul reproche que l’on peut lui faire car elle est particulièrement bien faite et opérationnelle.

Maintenant, les mesures nous ont laissé parfois un peu dubitatif. Par exemple la fréquence cardiaque ne semblait pas toujours exact. Ce qui semble être le cas de nombreux autres bracelets. Ensuite, la détermination du « Recovery » ne nous a pas convaincu. Certes notre analyse repose sur la comparaison d’un ressenti avec une valeur calculée. Mais nous nous connaissons suffisamment bien pour savoir quelle est notre état de forme. Enfin, le prix de l’abonnement n’est pas neutre, 30€ par mois sans compter les éventuelles promotions.

Vous avez suffisamment d’élément pour vous déterminer. J’espère que vous serez faire le bon choix.

THE GOLFIEST

La préparation mentale – épisode 1 : « ZEN GOLF : Mastering the mental Game » (Dr J.Parent)

Tiger…un peu énervé…

Le golf est surtout un affaire de mental. Ce sport est tellement compliqué que le cerveau est mis à rude épreuve même lors de nos parties dominicales. Alors, je ne vous parle même pas de sa sollicitation lors d’une petite compétition locale ou d’un match-play avec votre beau père !!!

L’aspect mental est connu de tous les golfeurs. Mais, très mal enseigné dans les écoles de golf, par manque de temps et aussi par manque de connaissances. Les « pros » des clubs ne vont pas plus loin que de donner des exercices de respiration pour ne pas louper le départ du 1 ou un petit putt. Ou de vous assener, après une compétition ratée, « Le golf c’est avant tout un problème mental »

Alors comment faire pour s’améliorer dans ce domaine ?

A Golfiest, on a essayé de répondre à cette question pas simple. Ce qui nous a rassuré c’est que ce problème est partagé par tous et surtout par les professionnels. Ensuite, on a cherché, échangé et discuté pour finalement trouvé quelques éléments de réponse. Le premier est un petit livre très simple et bougrement efficace que l’on va vous présenter.

Le ZEN GOLF, c’est quoi ce machin…

Le petit livre bleue du Golf pour mieux « performer »

C’est très simple, ce sont un ensemble de reflexes, d’attitudes et de comportements qu’il faut avoir pour swinger plus librement et donc mieux jouer. Vous me direz, plus facile à dire qu’à faire. Pas faut. Mais, le Docteur Joseph Parent le fait de façon très pragmatique et donne de très bons exemples golfiques. Bref des situations, que l’on a déjà tous rencontrés.

Les principes (en français)

Le constat, sans appel, de ce livre est le suivant : «  Tous les joueurs (avec un certain niveau) savent ou ont au moins senti que, lorsque vous jouez à votre meilleur golf, vous êtes quasiment dans un état de méditation (i.e. complètement relâché). Vous êtes libre de toute tension et de tout prise de tête. Vous vous concentrez sur une chose. C’est la condition idéale pour bien jouer au golf »

Mais pour en arriver là, il y a du travail. En suivant les différentes parties de ce livre, on peut y arriver. A l’image de la démarche explicite du Dr Joseph Parent, ce livre est composé de trois parties simples et pragmatiques :

  • Une approche différente;
  • L’approche PAR : Préparation, Action et Réponses aux résultats;
  • Un jeu d’honneur.

Pour vous convaincre de vous plonger, plus en détail, dans ce livre, nous allons vous présenter les grands principes de ces 3 parties:

Partie 1: une approche différente

Il faut savoir changer

La première chose à faire…

La première chose préconisée est finalement de se mettre dans l’état d’esprit d’un éternel débutant. De cette façon, vous serez beaucoup plus réceptif. En effet, l’esprit du débutant est un esprit ouvert, désireux d’apprendre. Si votre esprit est ouvert, vide de préjugés, il est toujours curieux, réceptif à tout ce qui se présente et prêt à dialoguer.

Maintenant le plus dur est de le rester puisqu’après un certain temps nous pouvons penser que nous savons quelque chose et perdre notre motivation. Il faut donc rester vigilant et faire comme l’immense Ben Hogan: « ’il croyait qu’il y avait toujours plus à apprendre. Il a toujours eu l’esprit des débutants. »

Ensuite, s’évaluer… mais correctement

Moins de 1% des golfeurs a réalisé un parcours de golf dans le par ou mieux… Bref s’évaluer en fonction du par réalisé ou non est la meilleure façon d’échouer pour le golfeur (non professionnel).

En effet, une carte de score ne change-t-elle pas avec la météo ? Est-ce que l’on espère faire un bon score (ou le même score) dans notre parcours préféré, un jour de pluie, avec du vent ou un jour de grand soleil ?

Bien sûr, arrêter de se plaindre

Se plaindre et vouloir que les conditions soient comme l’on souhaite ne mène à rien. En fait nous nous éloignons de la tache … Au lieu de nous plaindre, reconnaissons que les conditions sont les mêmes pour tout le monde. Bref, ne vous plaignez à propos de tous et de rien et surtout pas de vous-même.

Comment est votre esprit ?

Plus votre esprit est ouvert, plus il est grand !! Mais cependant, plus il est consommé par les tracas, les ennuis … plus il sera petit. Jouer son meilleur golf vient avec un esprit plus grand.

Quel que soit la situation que vous rencontrez, connectez-vous à l’espace qui vous entoure, voyez ça comme dans un contexte le plus grand possible. Ça se traduit comment ? Par exemple, vous pouvez regarder les pentes du terrain et deviner les lignes de vos futurs « putts » quand vous êtes à une trentaine de mètres du « green » !!

Vous n’êtes pas vos pensées !!

Si nous observons attentivement, nous pouvons voir que des pensées surgissent dans notre esprit, mais ce ne sont pas notre esprit. En observant nos pensées et les sentiments qui les précèdent et si nous les suivons, nous pouvons commencer à faire l’expérience d’une lacune dans la séquence : impulsion de la pensée puis action. Par conséquent, nous pouvons choisir comment réagir plutôt que de réagir automatiquement.

Vous avez des pensées, mais vous n’êtes pas vos pensées. Bref, vous avez le choix entre ce à quoi vous faites attention et ce que vous négligez.

Bonté fondamentale

Reconnaître notre propre bonté fondamentale signifie adopter l’attitude selon laquelle il y’a quelque chose de fondamentalement correct et essentiellement juste chez nous. Ce que nous pensons de nous-mêmes en tant que personne n’a pas besoin de dépendre de la qualité d’un coup de golf en particulier ni du résultat d’une partie.

Confiance inconditionnelle et suppression des interférences

La qualité de notre golf est souvent le reflet de notre niveau de confiance. Cette confiance inconditionnelle découle de la connexion avec notre bonté fondamentale. Nous croyons en nous-même et en nos compétences pour jouer à notre meilleur niveau. Bref, nous devons considérer notre nature et nos capacités comme fondamentalement bonnes et les difficultés que nous rencontrons des expériences temporaires. C’est simple… une fois que nous supprimons notre comportement autodestructeur, rien ne nous arrêtera de jouer notre meilleur golf !!!

Le Swing parfait n’existe pas!

La question est : réalisons-nous parfaitement notre Swing à chaque fois ? Certainement pas. Si vous faites un swing qui n’est pas parfait pour vous, ne vous blâmez pas ou n’essayez pas de le corriger.

Au lieu de cela, réfléchissez à ce qu’y a pu interférer. La plupart des problèmes proviennent de la façon dont nous préparons pour faire notre coup. En fait, il ne faut pas changer son swing mais il faut changer son esprit. Supprimer les interférences, et faire confiance à son « meilleur swing » et vous aurez des meilleurs résultats.

Partie 2 : l’approche PAR (Préparation, Action, Réponses aux résultats)

Toi aussi, tu pourras faire comme Tiger !!

Comme l’a dit le bon vieux Jack Niklaus : « Demandez-vous combien de coups vous auriez sauvez si vous aviez développez une stratégie avant de frapper, toujours joué selon vos capacités, ne jamais vous mettre en colère et ne jamais se lamenter. »

PREPARATION

Il faut donc bien préparer son coup. Les principaux facteurs de la préparation sont : clarté, engagement et calme.

La clarté

Un des premiers éléments est de choisir sa cible : quel est votre cible ?

La meilleure cible est l’endroit où nous voulons envoyer la balle. La meilleure intention est de faire confiance à notre swing. Le meilleur but est de prendre plaisir à jouer. Pensez de cette façon et vous pourrez « swingez » librement, obtenir de meilleurs résultats et vous amuser plus que jamais.

Il est important de visualiser mentalement sa cible. Et de ne pas, par exemple penser à l’endroit où on ne veut surtout pas l’envoyer (ex : eau), ça envoie un message négatif à notre corps.

Il est extrêmement important d’avoir l’image en tête de là où nous voulons envoyer la balle. Penser à l’endroit où nous ne voulons pas envoyer la balle, met en place cette image négative dans votre esprit. Cette image (négative) est le message auquel notre corps répond et fait de son mieux pour le produire…

L’œil de l’esprit

La clarté c’est d’avoir une image complète du coup que l’on souhaite réaliser – c’est à dire où est ce que la balle doit aller et rester et comment elle va y aller.

Quand vous établissez une image de ce que vous voulez faire, le corps l’exécutera plus facilement. Par conséquent, toute interférence conceptuelle ou image non intentionnelle affectera négativement les chances d’un bon résultat.

La vivacité du moment

Percevoir son environnement (parcours, végétation, vent,…) aux travers de ses propres sensations est excessivement important pour être présent. Cette perception permet à notre esprit intuitif de diriger plus facilement notre corps lors du swing et de réaliser le coup décidé.  La meilleure routine est donc d’avoir une vision, une audition et les bonnes sensations dans le corps de l’image du swing et de la cible à atteindre.

« Ben Crenshaw, l’un des meilleurs putters de tous les temps, a déclaré que, quand il puttait vraiment bien, il sentait la saleté au fond du trou. »

Zen Golf

En remplissant votre conscience de perceptions sensorielles, vous éviterez les pensées distrayantes sur les résultats passés ou futurs. Si vous êtes à l’écoute de vos pensées sensorielles, pleinement présent, il n’y aura aucune place pour le « bavardage » mental sur le passé ou le futur.

Lors de la préparation d’un coup de golf, il faut utiliser le pouvoir des perceptions sensorielles et avoir aussi vive que possible l’image visuelle, auditive et/ou kinesthésie (sensations corporelles) du swing et de la cible. Lorsque vous vous réglez sur la vivacité du moment, votre corps reçoit des instructions claires sur votre destination et vos pensées ne vous empêches pas de vous y rendre.

L’engagement – être décisif.

On ne pas être hésitant dans nos choix par rapport à notre coup. En effet, il faut préparer chaque coup aussi bien que nous pouvons et ensuite prendre un engagement par rapport à ce coup pour l’exécuter correctement.

« Approaching a putt with doubt in your mind is nearly always fatal. »

Bobby Locke – vainqueur de The Open 1949, 50, 52 et 57

L’engagement implique de croire (sans un doute) le plan que vous avez, l’image du coup que vous avez et le club choisit est le meilleur.

L’engagement ne vous donne aucune garantie, mais il vous donnera la meilleure chance de réaliser le coup choisit.

Il faut être plus curieux qu’effrayé. La peur du succès (du coup) est contenue dans les projections de ce l’on attend comme résultat et la crainte de ne pas pouvoir répondre à ces attentes. La clé est la pré-acceptation de tous les résultats possibles, bon ou mauvais. Cela signifie avoir l’attitude qui vous permette de gérer le résultat quel qu’il soit. Cela réduit la peur des résultats indésirables, ce qui signifie moins d’interférence avec la réalisation de votre swing.

L’engagement est la partie naturelle de chaque action, sans interférence, notre corps et notre esprit sont “engagés” vers la même cible. La plus grande interférence est la peur des résultats indésirables. Un des solutions pour réduire cette peur est de renforcer votre petit jeu et les autres coups qui vous aide à jouer efficacement. Il faut se rappeler qu’un coup joué avec confiance donnera de meilleurs résultats.

Lorsque nous jouons un coup sans être préparé, le résultat est souvent très mauvais. La première façon de réduire ce type de coup est de reconnaitre que l’on réalise ce type de coup et faire en sorte de changer. Il faut être à l’aise au moment de jouer : pour cela prendre le club choisit, et se mettre en position avec le stance souhaité; sentir ce que sera de swinguer dans cette position, laisser le corps s’habituer…

Comment gérer les pensées parasites juste avant un coup ? Laissés les venir et s’en aller comme si elles bougeaient comme une vague par-dessus-vous. Connectez vous avec le sentiment d’être en dessous des turbulences, diriger votre attention vers la cible et exécuter le coup.

Trop de tension musculaire est un obstacle majeur pour réaliser un swing fluide : “You don’t play golf to relax, you relax to play golf”. Il faut remarquer où sont vos tensions musculaires et faire le distinguo entre les tensions nécessaires pour jouer et celles qu’ils ne le sont pas. Ensuite on peut travailler pour les réduire.

Il faut aussi écouter son intuition….

Intuitivement on reconnait la difficulté, par conséquent si lors de la préparation d’un coup, on ne le sent pas, il faut changer de plan. Ainsi, vous serez moins tendu et plus relax donc en capacité de produire un meilleur swing. Il faut faire confiance à son intuition. Reconnaitre son anxiété, comme par exemple quand le groupe de derrière presse. Il vaut toujours mieux prendre son temps sur un putt plutôt que de se précipiter et de rater.

Soyez calme!!

Rappelez-vous, il faut respirer…

Sentez-vous respirer, sentez la respiration descendre le fond de votre gorge. Lors des respirations suivantes, vous avez l’impression que votre souffle pénètre dans votre dos, le remplissant d’un côté à l’autre, puis jusqu’à votre coccyx.

Vous pouvez imaginer que votre dos est comme un coussin de camping mince et gonflable, rempli de souffle à une épaisseur uniforme sur tout votre dos. Ce genre de sensation est excellente pour votre stance :  votre dos, vos bras… seront plus relâchés.

Lors de votre routine, une fois que vous avez déterminer la cible, la trajectoire,… prenez une réelle respiration, lorsque l’expiration est terminée, commencez à approcher la balle.

Être dans le présent

Il faut cultiver et renforcer la prise de conscience, autrement dit être dans le présent. En effet, le manque de conscience lors de la préparation d’un coup de golf, conduit irrémédiablement à avoir des images du passé et du futur qui nuisent lors de l’exécution du swing. Nous passons trop de temps “endormi” lors des moments présents. La meilleure façon de s’exercer à être présent lors d’une partie de golf (par exemple lorsque le groupe de devant est lent). C’est d’apprendre à compter ses respirations : d’abord les inspirations et les expirations (de 1 à 18), puis seulement les expirations (ou les inspirations), puis en partant de 18…Ou lorsque vous marchez entre vos coups, sentez votre corps et vos respirations.

Rester dans le présent, ne veut pas dire “vider” son esprit. Développer cette conscience, c’est d’apprendre à comprendre la nature de son esprit et de ses pensées. Quand vos pensées arrivent, laissez-les venir et partir du mieux que vous pouvez. Soyez un observateur plutôt que de s’identifier et de s’impliquer dans les pensées. Quand vous réalisez que vous êtes attrapés dans vos pensées et que vous commencez à faire des associations avec le passé et le futur, revenez tranquillement dans le présent en vous focalisant par exemple sur votre respiration, ou sur le paysage.

ACTION

Il faut se rappeler, prenez soin du processus et les résultats prendront soin d’eux-mêmes…

Comment aller du practice au tee du trou n°1…

Le meilleur état d’esprit pour être dans l’action est d’être confiant, concentrez sur le moment présent. Prenez soin du process et les résultats prendront soin d’eux. Pour développer sa confiance, travaillez plutôt sur son swing après une partie!

Il faut rester dans le tempo. Il est différent pour tout le monde, donc vous seul savez ce qui vous semble le mieux. Lorsque le corps et l’esprit sont synchronisés pour un swing de golf, ils sont unifiés dans leur objectif, leur présence et leur concentration. Par conséquent, la seule façon de synchroniser notre corps et notre esprit est que notre esprit soit dans le présent.
La plupart d’entre nous ont été dans la situation d’être le dernier à faire un trou, regardant en arrière et voyant le quatuor derrière vous debout dans le fairway, attendant. Si vous avez raté votre putt, il y a de fortes chances que ce soit parce que votre corps était sur le green mais que votre esprit était de retour dans le fairway avec le groupe derrière vous. Au lieu de se soucier de savoir si vous rentrez le putt, concentrez-vous sur le choix d’une ligne, la confiance en ses sensations, le maintien du visage droit sur la ligne et la réalisation d’un bon coup.

Ne laissez pas vos pensées vous envahir

Lorsque nous pensons trop à notre swing, le résultat est une catastrophe.

Il ne faut pas penser à la technique pendant le swing. Si l’on veut incorporer une nouveauté (que l’on a bien sur pratiquée) dans son swing, il faut la programmer : se concentrer dessus avant la réalisation, fermé ses yeux et réaliser un swing d’essai, arrêter d’y penser et exécuter le swing.

Un des nombreux paradoxes du golf est savoir laisser et lâcher le contrôle pour mieux contrôler les choses. Bref, il faut lâcher prise, ne pas essayer de tout contrôler pour avoir des résultats.

Nous produisons nos peurs !! La peur nous « gèle » et par conséquent nous sommes incapables de tourner correctement par exemple. Avant d’exécuter un coup, il faut apprendre à la reconnaître et la mettre en perspective pour annihiler son effet : prenez le temps de respirer d’éliminer les tensions dans votre corps, enlever toutes les images négatives de votre esprit pour les remplacer par des images positives.

Il est plutôt conseillé d’avoir une image claire et précise de là où l’on veut envoyer la balle et faire confiance à son corps (et pas l’inverse), bien sûr en étant entrainé !!

La confiance est l’une des choses les plus importante au golf

Pensez que l’on peut supprimer la peur et les doutes est une erreur. Plus on essaye de les supprimer plus elles reviendront fortement. Il faut accepter ces pensées et les observer, les laisser venir et s’en aller. Sans jugement.

Il faut être attentif et intéressé par le process de sa routine et notre coup sera plus relâché. Alors que si vous focalisez sur votre crainte et vos inquiétudes, vous serez désynchronisé… et le coup sera raté.

Comment faire plus de putt

Sur le putting, la meilleure façon d’en mettre le plus est d’être complètement impliqué dans le processus sans se préoccuper du résultat, le corps et l’esprit sont alors synchronisés. Les résultats seront meilleurs. Si vous faite rouler la balle sur la ligne choisit, au rythme voulue en ayant la sensation d’avoir fait le bon putt alors vous avez fait un bon putt. Cela va augmenter votre confiance au putting !!!

La meilleure préparation pour le putting est d’avoir une image la plus précise possible du putt à réaliser. Pour déterminer la vitesse d’un putt, il faut avoir une approche par les risques et commencer la lecture du green bien avant d’arriver sur la balle. En essayant, par exemple, de déterminer le point le plus haut et le plus bas… Ce qui peut aussi aider pour déterminer la vitesse d’un putt est d’avoir une image du putt qui rentre dans le trou. C’est aussi pas mal de faire la lecture en partant du trou.

Exécuter de meilleur coup de golf

Il faut être dans le présent. Il faut donc se concentrer sur le coup. Si vous ajoutez a votre esprit une situation comme : il faut absolument que je rentre le putt pour avoir un bon score. Votre esprit va quitter le présent… De la même manière, si vous pensez que vous avez partie gagnée (en match play), l’image que vous donnez à votre corp est que vous avez terminé.

Lorsque vous avez une approche vers le green, il faut choisir le club qu’il vous fera arriver à l’arrière du green et bien souvent vous ne serez pas loin du milieu…

Sur les Par 4 et Par 5, penser à chacun des coups comme des « Layup ». Peu importe le club que vous utilisez, au lieu d’essayer de tirer le plus loin, visez une zone sur le fairway qui correspond bien à votre club. Ça réduit la tendance à swinger trop fort. Toujours se souvenir, pour rester dans le présent, « Take care of the process and the results will take care of themselves »

REPONSES AUX RESULTATS

L’idéal est de renforcer son mental après un bon coup avec des sentiments positifs et des encouragements. Et avoir un minimum de stress après un mauvais coup, en maintenant un sens de l’humour et en s’abstenant de se flageller.

La routine « post shot »

La routine “post shot”: c’est de se dire un « Yes », « Super »,… après un bon coup ou une autre expression (positive). Cela renforce l’expérience. On peut aussi rester en position pour admirer le vol de la balle jusqu’à ce qu’elle se stop.

Lors d’un mauvais coup, au lieu de s’énerver, il est recommandé de dire « Hmmm. Intéressant » ou « Beau vol de la balle, mais 10 mètres à droite… » (à l’image de Tyrrell Hatton). En effet, il est important d’effacer la réponse émotionnelle (d’un mauvais coup) le plus rapidement possible.

Comment changer ses mauvaises habitudes sur le parcours

Comment changer ses mauvaises habitudes sur le parcours ? D’abord en avoir conscience sans se juger (sans jugement). Ensuite, de façon plus pratique, les noter sur un carnet et les compter à chaque partie. Par magie, le nombre total devrait diminuer dramatiquement après plusieurs parties. Il peut s’agir de : penser au futur (ex: au résultat final), penser au passé (ex: à la sortie de bunker ratée du dernier trou), laissez les putts courts, se parler négativement…

Pensez à virer votre caddie…

Beaucoup de gens se parlent à eux-mêmes sur le parcours. La façon dont ils se parlent à eux même est une réflexion de comment ils se sentent. Ce que l’on se dit à soit même a un impact fort sur notre jeux. C’est par ce que nous ne sommes pas seulement en train de le dire mais aussi par ce que nous écoutons. C’est comme si nous avions un engagé un mauvais caddie sur 18 trous…

La double peine ne sert à rien. Ça prend du temps de corriger cette mauvaise habitude. La première étape est d’en prendre conscience, remarquant notre réaction après chaque coup, la surprise risque d’être de taille… A la place trouver quelque chose de positif après chaque coup, après chaque partie, pour remplacer cette habitude de se plaindre de critiquer…

Le point d’après, l’étape supplémentaire est d’abandonner les erreurs et s’attarder sur les succès. Prenez le temps d’apprécier un bon coup. Après une partie, pensez à prendre le temps de noter les bonnes décisions et les bons coups.

Attention à votre posture !!

Notre mental affect notre posture. Reconnaitre cet effet, peut nous aider à comprendre l’importance de maintenir une attitude positive. Il n’y a pas seulement notre esprit qui affecte notre corps mais aussi notre corps qui envoie des messages à notre esprit. Lorsque vous marchez entre deux coups qu’ils soient bons ou mauvais, maintenez une posture droite, les épaules en arrières, en prenant des inspirations complètes.

Lorsque quelque chose nous ennuie nous avons tendance à ruminer… Il est important de laisser les mésaventures de côté rapidement. Quand le trou est fait, mettez le score sur la carte et passez à autre chose. Il n’y a plus rien que l’on puisse faire.

Rappelez-vous : « Les choses viennent et repartent ». Si nous sur réagissons lors d’un mauvais coup nous souffrons. Il ferait plus de sens d’accepter le pourcentage de coup raté qui correspond à notre handicap.

Au golf, on est tous victime de notre impatience. Il n’y a pas de miracle pour répéter les bonnes habitudes. Il faut s’entrainer avec des objectifs. Si vous vous entrainez sur quelque chose de particulier, il faut avoir la patience de sentir cette confiance qui nous permet de le réaliser sur le parcours.

Partie 3: un jeu d’honneur

Respect !!

“I never prayed that I would make a putt. I prayed that I would react well if I missed”

Chi Chi Rodriguez – Zen Golf

Quatre principes sont particulièrement importants au golf :

  1. La vertu : il faut s’engager mutuellement dans le monde et donc dans le golf, en joignant le corps, l’esprit et le cœur dans la vivacité du moment. C’est l’unique façon pour découvrir la confiance inconditionnelle
  2. La discipline : au golf nous établissons une relation avec le jeu et nos interactions avec les autres. Lorsque la frustration survient, elle devient la base de travail pour développer la discipline. En appliquant la générosité, l’éthique, la patience, l’effort et la perspicacité nous pouvons transcender la petitesse et l’irritation. Par conséquent, la discipline est l’antidote à la négativité qui peut survenir en jouant au golf et le moyen de cultiver une attitude confiante et élevée.
  3. Humour : l’humour est l’absence d’auto-importance…
  4. Amitié : par la vertu, la discipline et l’humour, la simplicité du jeu devient le tremplin pour croire en soi et ouvrir son cœur aux autres!!

Doux, curieux et intrépide

La douceur signifie la gentillesse envers nous-mêmes et la considération des autres. Nous pouvons prendre plaisir à nous conduire en hommes et en femmes gentils dans le golf et dans la vie.

Être intrépide signifie être plus curieux que peureux, avoir confiance en notre bonté fondamentale et manifester une confiance inconditionnelle dans chaque situation que nous rencontrons.

Conclusion

Si vous êtes arrivés jusque là bravo!! Vous avez donc l’envie de comprendre et d’améliorer votre mental.

Nous vous conseillons de vous plonger dans la lecture de ce livre. Il existe une version française. Ca vous donnera des éléments très pratiques pour ameliorer votre attitude au golf et donc vos parties.

Certaines de ces pratiques, attitudes et comportement peuvent être appliquer au delà du golf. Les golfeurs le savent bien, le golf est une excellente école de la vie.

Enfin, ceci n’était que le premier épisode. Nous en avons encore en préparation. A très bientôt.

THE GOLFIEST

Drôle de reprise chez les pros…

Le PGA Tour en mode désinfection.

Après une mise à pied de plusieurs mois en raison du COVID-19, le golf professionnel est de retour cette semaine. Ça commence avec le PGA Tour au Charles Schwab Challenge qui s’annonce comme une expérience incomparable. Les responsables du PGA Tour se sont donnés beaucoup de mal pour réinventer ce que cela signifie d’organiser un tournoi de golf sûr pour toutes les personnes impliquées, et le Colonial Country Club de Fort Worth est la première tentative de mettre en œuvre leur plan pour un événement à échelle réduite. Il n’y a pas de FANS mais beaucoup de stations de désinfection, alors que les joueurs, les cadets et les bénévoles entrent dans ce nouveau monde …

PGA Tour, la reprise… sans spectateur !!

C’est pas du tout la même ambiance sans spectateur…

Pour la première fois en un peu moins de trois mois, le PGA Tour, est donc de retour au légendaire Colonial Country Club de Forth Worth, au Texas. La maison de Ben Hogan et la veste à carreaux accueillent le retour du golf avec un champ de joueurs impressionnant (16 des 20 meilleurs mondiaux) le tout bien sur télévisé mais sans spectateur. Ensuite suivront quatre autres tournois sans spectateur :

  • RBC Heritage du 18 au 21 juin
  • Travelers Championship du 25 au 28 juin
  • Rocket Mortgage Classic du 2 au 5 juillet
  • Un tournoi a définir du 9 au 12 juillet par le PGA Tour

En effet les tournois RBC Canadian Open (remporté par Rory en 2019), le John Deer Classic (remporté par Dylan Fritteli) et le Barbasol Championship (remporté par Jim Herman) sont tous les trois annulés.

La reprise AVEC spectateur se fera, normalement lors du tournoi de Jack Nicklaus « The Memorial Tournament » du 16 au 19 Juillet.

Une sensation d’assister à un « round » d’entrainement

Lorsque le PGA Tour revient cette semaine c’est sans FAN dans les cordes…. et il en sera ainsi pour les cinq prochains événements. Pour ces cinq premiers événements du redémarrage, les golfeurs s’affronteront dans une atmosphère indéniablement différente. Il n’y aura pas d’applaudissements après une approche au mat ou des gémissement pour une mauvaise. La bande originale du son du jeu sera muette.

Le manque de bruit a le potentiel de donner aux tournois une sensation de bibliothèque pour ceux qui regardent à la télévision, mais cela pourrait également influencer la façon dont les joueurs gèrent leur parcours. Par exemple, lors de coups d’approche à l’aveugle vers des greens, les professionnels du tour comptent souvent sur la réaction de la foule pour déterminer à quel point un coup est bon. Et lors des derniers tours, le bruit de la foule peut être particulièrement instructif pour les joueurs en lice… Si vous entendez un grand rugissement, vous savez que le danger se rapproche. Le manque de FAN pourrait également influencer les joueurs dans leur vision de la perspective. Les golfeurs sont habitués aux tournois avec des FAN bordant les fairways et les tribunes encadrant les greens. Ce ne sera pas le cas pendant au moins quelques semaines et cela pourrait avoir un un impact direct sur le jeu :

  • Plus de balle perdue : Brooks Koepka, sans filtre, a déclaré dans le podcast de « Pardon My Take » (avril 2020) la façon dont un tournoi sans FANS se déroulerait : « De temps en temps, nous frappons des balles immondes et les FANS vous aident en quelque sorte à les trouver. Je veux dire les gars vont perdre des balles à cause de ça ». En effet, dans des circonstances normales chaque joueur a le luxe d »avoir des FANS (et les marshals) pour  rechercher sa balle. Si vous jouez dans un groupe de stars, le nombre de chercheurs se comptent par centaines. Et si vous êtes dans le groupe de Tiger, des milliers. Les spectateurs de chaque côté de l’aire d’atterrissage près du « fairway » voient généralement un balle dans les airs, la regardent atterrir puis la localisent. Sans eux, les joueurs devront regarder plus attentivement, ce qui n’est pas toujours facile lorsque votre balles atterrit à plus de 300 mètres. Il y aura donc plus de balle provisoires jouez et vous verrez plus de balles perdues. La limite de 3 minutes pour rechercher une balle sera très importante.
  • Des lies difficiles dans le rough : un autre avantage d’avoir des FANS qui tapissent les fairway est leur circulation piétonne, qui sert à aplanir le terrain et donne de meilleur lie aux joueurs. Si vous avez besoin de preuves, regardez la dernière manche de Tiger du PGA 2018 à Bellerive, ou le rough était important… jusqu’à ce que les FANS le neutralisent. Woods a touché 0 fairway sur 7 sur les neuf premier trous et a scoré à -3. Ce qui n’aurait tous simplement pas été possible sur le même parcours un Lundi quand le rough était encore présent.
  • Plus de grande tribune : pour la plupart des amateurs, louper en longueur derrière le green est la meilleur façon d’alourdir sa carte. En effet, la balle passe largement le green et se retrouve dans une position difficile. Vous êtes alors forcé de faire un une approche difficile. … Alors que sur le PGA Tour, si votre coups est trop long – ou à gauche ou a droite – il termine souvent en touchant une tribune, ce qui vous donne un « free drop ». Ces tribunes agissent essentiellement comme des « bumper » géants…  Que les joueurs utilisent intentionnellement ou non les tribunes, le fait qu’elles ne seront pas en place lors des premiers tournois  pourrait avoir une véritable impact sur la stratégie. Comme le dit Jim Furick qui a un peu d’expérience sur le circuit PGA « Il y a beaucoup de green sur le PGA Tour pour lesquels je ne sais pas dire ce qu’il y a derrière parce que généralement il y a des tribune à ces emplacements chaque année que nous les jouons. »

Et l’European Tour…

Alors que l’European Tour n’a pas encore repris, le calcul du classement mondial lui a repris… en mettant de côté les européens… ce qui a eu pour conséquence d’en fâcher certains… ce que l’on comprend complètement étant donné l’importance de ce classement notamment pour accéder à des tournois plus importants. Petit florilège de plainte :

Reaction de M. Fitzpatrick
Réaction de L.Westwood
Réaction de M.Lorenzo-Vera

L’European Tour recommencera a l’image de son grand frère sans public dans un premier temps… mais surtout par six tournois aux UK. Tous ces tournois seront soumis à des protocoles de sécurités et à des nombreux test définis dans la stratégie de santé du complète du Tour qui continuera d’évoluer, conformément aux différentes directives du gouvernement britannique.

Le premier tournoi du « UK Swing est le Betfred British Masters organisé par Lee Westwood, qui se jouera à Close House, près de Newcastle dans le nord-est de l’Angleterre, du mercredi 22 juillet au samedi 25 juillet – une semaine plus tôt que l’origine prévu. Il sera suivi de l’Open d’Anglais au Marriott Forest of Arden et du Championnat d’Angleterre au Marriott Hanbury Manor, avant que le Celtic Manor Resort de Newport accueille des tournois consécutifs de l’European Tour – le Celtic Classic et le Wales Open. Il s’agit d’un retour en temps opportun dans la station balnéaire du sud du Pays de Galles, car cette année marque également le dixième anniversaire de la victoire spectaculaire de l’Europe contre les États-Unis lors de la Ryder Cup 2010 au même endroit.

Le Swing britannique conclura ensuite avec le Championnat du Royaume-Uni au Belfry, un autre lieu riche de l’histoire de la Ryder Cup, ayant accueilli quatre compétitions avec une Europe triomphant en deux (1985 et 2002), les États-Unis ayant remporté en 1993, avec le match de 1989 se terminant par une égalité 14-14.

The UK Swing

Les détails des tournois ultérieurs sur la tournée européenne de septembre à novembre seront annoncés plus tard….
Cependant, la série Rolex; l’Aberdeen Standard Investments Scottish Open au Renaissance Club se déroulera désormais du 8 au 11 octobre et le BMW PGA Championship au Wentworth Club se déroulera la semaine suivante, du 15 au 18 octobre.
Il y a également de nouvelles dates pour les deux derniers tournois de l’année. Le Nedbank Golf Challenge organisé par Gary Player est maintenant programmé du 3 au 6 décembre au Gary Player Country Club de Sun City, et le championnat DP World Tour de fin de saison, à Dubaï, aura lieu du 10 au 13 décembre au Jumeirah Golf Estates, où sera couronné le Champion de la Race to Dubai 2020.

Et les caddies dans tout ça…

Todd Montoya caddie de Brian Stuard sur le PGA Tour

Cela concerne, pour l’instant les tours américains (PGA Tour et Korn Ferry Tour), qui demandent aux cadets de changer leur façon de travailler, de garder leurs distances avec les autres, d’utiliser généreusement les trois paquets de lingettes désinfectantes que le tournoi leur a fournis dans le genre de sac cadeau le plus étrange.

Mais le feront-ils? Il n’y a pas de règle en soi, donc il n’y a rien à appliquer. Comme l’a dit un cadet: «Y a-t-il une pénalité de coup?»

C’est tout nouveau et différent pour les caddies comme John Curtis, qui travaille pour Dylan Frittelli. Le Tour a envoyé un texte mercredi matin aux joueurs, leur rappelant ainsi qu’à leurs cadets de pratiquer la distanciation sociale, d’éviter les contacts physiques, de nettoyer les clubs et les râteaux de bunker et même les sacs de golf. Les High fives? Très peu recommandé. Curtis n’a pas serré de main depuis son retour d’Afrique du Sud pour retourner travailler chez Colonial.

« Je n’ai pas touché de drapeau toute la semaine », a expliqué Curtis.

Les habitudes sont difficiles à changer, et les cadets en ont beaucoup. Tim Tucker et Bryson DeChambeau doivent soudainement décider qui touche les clubs. Paul Tesori et Webb Simpson doivent maintenant déterminer qui va chercher une nouvelle balle. Qui feuillette le livre des métrages – Harry Diamond ou Rory McIlroy?

Jamais la relation cadet-joueur n’a été aussi compliquée dans un sens aussi humain. « Je sens que je veux respecter la distance de tout le monde », a déclaré Geno Bonnalie, le caddie de Joel Dahmen. «Je veux que le golf reste. Si cela signifie aller trop loin par précaution… »

Conclusion

De la même façon les autres Tours comme le Korn-Ferry Tour, ou le Challenge Tour (6 tournois annulés ou reportés) ont été particulièrement impactés. Le Korn-Ferry Tour à repris en même temps que le PGA Tour. Le Challenge reprendra lui en Juillet avec l’Euram Bank Open du 16 au 19 juillet.

Au delà des différentes approches de reprise, souvent liés à l’aspect économique, on peut se demander comment les Tours vont passer l’épreuve du COVID-19. En effet, cette crise sanitaire impact très fortement l’économie. Il est aujourd’hui très difficile de faire des prévisions fiables. Par conséquent, les différents Tours professionnels de golf risquent d’être impactés plus ou moins fortement.

Comment ressortira l’European Tour de cette crise ? Est ce que le PGA Tour sera toujours aussi flamboyant ? A suivre…

THE GOLFIEST

La performance des français sur le Tour Européen (2017 à 2019)

La performance des français sur le Tour Européen (2017 à 2019)

La vie fait une pause, le golf aussi. C’est donc l’occasion de prendre du recul et de découvrir plus en détails le déroulement des trois denières saisons (2017 -2019) sur le Tour Européen.

Nous avons souhaité faire un focus sur les français évoluant sur le Tour Européen. En effet depuis quelques mois nos « frenchies » ont brillé et font montre d’une plus grande constance dans leur performance. Il était temps pour nous d’analyser leurs performances.

Comment ?

En récupérant les données du Tour Européen sur les trois dernières saisons (2017, 2018, 2019). Ce qui représente une quarantaine de tournois par an (41 en 2017, 44 en 2018, 43 en 2019) soit 128 tournois moins les tournois en « Match Play » qui n’ont pas été retenus dans cette analyse.

Que s’est-il passé sur ces 3 dernières saisons ?

Les « frenchies » se sont présentés sur environ 1000 tournois du Tour Européen.  Ce qui représente beaucoup de voyage, de nuits d’hôtels…

Mais c’est moins que nos voisins les  « Brits » avec 2600 et quelques tournois et un peu mieux que les Espagnols (777), les Suédois (874) et les Italiens (476).

Et les « frenchies » ont passé combien de fois le CUT ?

Les « frenchies » ont donc partipé à 1000 compétitions sur ces 3 saisons. Les gros compétiteurs font plus de 50 tournois par an, ci-dessous le Top 10 :

Nombre de tournois joués par les français sur les saisons 2017 – 2019

La participation n’est pas vraiment ce qui intéresse nos « frenchies »… C‘est de s’imposer dans un de ces tournois qui les motive !!

Mais avant, il faut passer le CUT.

Alors sur ces trois dernière années, qui a passé le plus de CUT  ? Et par conséquent, quel est le « frenchie » le plus régulier ?

Taux de « régularité » des français sur les saisons 2017-2019.

Il faut donc féliciter Mike Lorenzo-Vera, qui est le « frenchie » le plus régulier de ces trois dernières années. Ca ce traduit pas forcément de cette façon dans les classement mondial mais les chiffres sont là, 84% de CUT passés pour le basque !

Ensuite, on voit juste après le , Benjamin Hebert (avec 76% des CUT franchis) et sur la dernière place du podium, Victor PEREZ (29 compétitions réalisés sur les 3 dernières saisons) pour 22 CUT franchis, le français qui monte. Mais ces chiffres montrent aussi, que des gars comme Romain Langasque ou Adrien Saddier à chaque fois qu’ils se sont présentés à une compétition, sur les trois dernières saisons, avaient plus d’une chance sur deux de franchir le CUT!!!

Et si on compare tous ça aux « Brits » ?

Les résultats font mal mais ils sont plus nombreux. Alors même, si certain d’entre eux évoluent maintenant sur le PGA Tour, les plus réguliers sont :

Taux de « régularité » des joueurs anglais sur les saisons 2017 – 2019.

Il sont connus et reconnus du grand public. Certains d’entre eux étaient même vice-capitaine de la dernière Ryder-Cup (2018) ou faisaient parties de l’équipe. Leur taux de régularité sont un peu plus élevés que les « frenchies » surtout pour les cinq premiers.

L’intérêt d’avoir un taux de « régularité » suffisament élevé est d’être assuré de marquer des points et d’avoir régulièrement un « prize money ».

Qu’est ce qu’il en est de la véritable performance des « frenchies » ?

Dans le Sport, pour mesurer la performance des protagonistes, on regarde le palmarès, c’est à dire le nombre de victoire. Mais en golf, gagner c’est excessivement difficile. Alors ce critère ne nous semble pas suffisant pour évaluer la performance des « frenchies ».

Cependant, pour commencer il n’est pas inutile de rappeler les 4 victoires françaises sur ces trois dernières saisons :

Les quatre victoires françaises sur les saisons 2017 – 2019

Par conséquent, le marseillais Alexander Levy est donc le plus performant en termes de victoires (2) sur les 3 dernières saisons. Mais ce n’est pas suffisant de notre point de vue. Comme déjà dit plus haut, la victoire sur le Tour est particulièrement difficile. Il y a certains joueurs qui ne gagnent pas pendant plusieurs mois, voir des années, sans pour autant être moins performant.

Alors comment fait-on ? Comment évalue-t-on la performance de nos « frenchies » ?

On regarde le nombre de TOP 10 par saison des joueurs français sur le Tour et ça donne les résultats suivants:

Nombre de TOP 10 réalisés par les français les 3 dernières années.

Encore une fois, le basque Mike Lorenzo-Vera est le français qui ressort du lot avec 14 TOP 10  sur les trois dernière saisons. Il est suivi d’Alexander Levy, le recordman ex aequo en terme de victoires sur le Tour, avec 11 TOP10. Enfin, viennent Hebert et Pavon avec 8 TOP 10.

Le meilleur français du classement mondiale, Sébastien Perez (41), n’apparait qu’à la septième place puisqu’il n’a commencé à « performer » qu’en 2019.

Ces résultats illustrent la régularité au plus haut niveau du français Mike Lorenzo-Vera. Même si c’est une performance d’être aussi constant, il faut relativiser avec les grosses pointures mondiales. En effet, Rory Mcilroy fait en moyenne 15 TOP 10 par an sur le PGA Tour ou encore Rickie Fowler qui fait 20 TOP 10 par an sur le PGA Tour. Ce sont des chiffres stratosphériques… mais qui rendent plus facile les possibles victoires.

Et si on regarde chez nos voisins « brits » ?

Nombre de TOP 10 réalisés par les anglais sur les saisons 2017 – 2019

Le deux quatrième (O.Fisher et E.Pepperell) sont aux niveau de Mike Lorenzo Vera. Les « Brits » sont à nouveau les plus forts !!

Enfin, quelles sont les performances des « frenchies » en Majeurs ?

Ces tournois font rêver nos « frenchies » et sont le très haut niveau mondial du Golf. Les critères de sélection sont difficiles et tous nos « frenchies » n’y participent pas. Seulement, après avoir examiné les performances de nos « frenchies » aux travers des TOP 10 réalisés, il faut regarder la marche suivante :

Les résultats dans les Majeurs (2017-2019) de nos frenchies.

En termes de participation à ces grands évènements c’est le marseillais Alexander Levy qui est devant avec 6 participations. Pour ce qui est des résultats, le niveau étant élevé, les « frenchies » n’ont passé que 4 fois le CUT pour 15 participations sur les trois dernières saisons. Et il n’y a eu aucune participation des « frenchies » au Masters…

Le Basque repart de l’US PGA (Bethpage – 2019) avec un beau top 20.

Les deux meilleurs résultats sont la superbe 16ième place de Mike Lorenzo-Vera à l’US PGA (2019) et la belle 25ième place de Matthieu Pavon à l’US Open (2018). Le basque avait déjà fait une performance en passant le CUT à l’Open de 2017 et en terminant à la 62ième place.

Certes, on est loin des TOP10 du Tour Européen pour les « frenchies » mais le niveau est supérieur. C’est, de notre point de vue, l’étape suivante que doit franchir le golf français. Lors des prochaines saisons, il faudrait qu’ils participent plus régulièrement à ces tournois pour ensuite avoir une chance d’y briller…

Pour finir, quel est le meilleur « round » sur ces trois dernières saisons ?

Benjamin Hebert (Scottish Open 2019)

C’est Benjamin Hébert qui a réalisé un superbe 62 lors du dernier tour du Scottish Open de 2019. Cette performance va lui permettre de remonter 13 place au classement mais ne sera pas suffisante pour l’emporter. Il sera finalement battu en « playoff » par l’autrichien Bernd Wiesberger qui a réalisé une saison 2019 remarquable.

Conclusion

Il y a de plus en plus de « frenchies » sur le Tour Européen, moins que les « brits », mais les français sont bien représentés. Ces trois dernières saisons ont montré une sacré progression des « frenchies ». Des CUT franchies très régulièrement et des TOP 10 plus nombreux. Le nombre de victoires est encore trop faible (ex : une en 2019 – V.Perez) mais il y a eu des occasions sérieuses de quadrupler la mise avec Benjamin Hébert ou encore Mike Lorenzo-Vera. C’est très encourageant pour la suite et c’est le « sur kiff » de voir des « frenchies » animer les derniers jours des tournois du Tour. Les « frenchies » doivent améliorer encore leurs performances sur le Tour Européen pour se faciliter l’accès aux tournois majeurs.

The Golfiest

WHOOP, WHOOP, WHOOP…

WHOOP, WHOOP, WHOOP…

Le WHOOP

Nous avons testé le WHOOP, le très populaire bracelet de suivi d’activité, étrangement similaire à une montre, que vous voyez chez une grande partie des joueurs professionnels de golf.

Nous précisions que nous avons achetez les bracelets et nous n’avons aucun accord avec le fournisseur. En même temps, il connait pas The Golfiest...

Alors qu’est ce donc ?

L’élément le plus « chaud » parmi les professionnels des Tours (PGA et Européen) cette année n’est pas le dernier « driver » ou la balle qui va le plus loin. En effet, ce produit n’aide pas les golfeurs à mieux frapper leurs coups. Mais ça en fait de meilleurs athlètes et des golfeurs plus concentrés. Le WHOOP 3.0 est sur le poignet de plusieurs vainqueurs des Tours, ainsi que des foules d’autres pros – dont aucun (à priori) n’est payé pour le porter.

Xander et Rory avec leur petit WHOOP (bracelet noir)
JT avec son bracelet WHOOP (un peu fashion)

Il faut considérer ce bracelet comme un « tracker » d’état de forme de la dernière génération.

Oui, mais pourquoi ?

Ce « tracker » a d’abord été développé pour les sportifs professionnels.

Ensuite, il y a trois ans, il a commencé a être adopté par certains golfeurs professionnels. En effet, ils voyagent et s’entraient beaucoup, leurs corps sont donc soumis à un stress important. Dès le début, ces joueurs professionnels ont compris l’utilité de ce « tracker », un outil incroyable pour évaluer leur processus de préparation et évaluer leur état de forme régulièrement.  Le prix prohibitif des premiers modèles (V2) en a fait rapidement un usage réservé aux professionnels. Mais avec la V3.0, ce « tracker » est maintenant disponible au plus grand nombre.

Mais encore …

Là où les bracelets de suivi d’activité classique suivent les pas réalisés, ou le rythme cardiaque. Le WHOOP, en plus de suivre toutes les activités physiques possibles (i.e. du Golf au Gaming en passant par la méditation) détermine votre niveau de récupération. C’est grâce à cette capacité qu’il se différencie du reste du marché. En effet, il mesure votre taux quotidien de récupération (« Recovery »), il vous le donne sous la forme d’un pourcentage (entre 0 et 100%) indiquant dans quelle mesure votre corps est prêt à fonctionner ce jour-là :

Votre niveau de récupération (« Recovery ») détermnier quotidiennement par le WHOOP

Ah bon et comment ?

Comme évoqué plus haut, ce qui séduit aussi tous les golfeurs, est cette possibilité de suivre leur capacité de récupération quotidiennement. Ci-dessous, un exemple de taux de récupération hebdomadaire, suivi via l’application mobile :

Le suivi hebdomadaire de votre taux de récupération (« Recovery »).

Pour cela, le WHOOP le détermine en s’appuyant sur la mesure des 3 paramètres (in English) suivants :

  • « HRV (Heart Rate Variability)  : c’est la mesure de la variation de temps entre chaque battement cardiaque. Ce paramètre est un des plus utiles pour déterminer les « charges » d’entrainement optimales. En effet, un cœur normal et sain ne fonctionne pas de la même manière qu’un métronome, mais au lieu de cela en regardant les millisecondes entre les battements cardiaques, on observe une variation constante. En général nous ne sommes pas très conscients de cette variation ; ce n’est pas la même chose que la fréquence cardiaque qui augmente et diminue au fur et à mesure de nos activités quotidiennes. Dans une situation normale et saine, le HRV augmente pendant les activités de détente, par exemple la méditation ou le sommeil. D’un autre côté, l’HRV diminue naturellement pendant le stress, lors d’un effort… Le WHOOP mesure se paramètre et traduit ces données en recommandations exploitables (via l’application mobile).
  • « RHR » (Reasting Heart Rate) : paramètre beaucoup plus classique, le RHR représente le nombre de battements cardiaques par minutes pendant que vous êtes au repos. C’est un instantané, en temps réel, du fonctionnement de votre muscle cardiaque. Le bracelet mesure ce paramètre pendant votre sommeil chaque nuit pour des lectures cohérentes et contrôlés. Au fil du temps, vous pouvez surveiller les changements de RHR pendant que vous vous entrainez. La encore le WHOOP tout en mesurant ce paramètre, traduit ces données en recommandations exploitables.
  • « Sleep » : si vous avez un défaut de sommeil, cela vous affecte quasi automatiquement sur le parcours. Le WHOOP évalue la quantité, la qualité et l’efficacité de votre sommeil. Il vous suggère aussi combien de temps vous devez dormir pour être en meilleur forme. En effet, la « dette » de sommeil chronique réduit votre capacité mentale et physique, ce qui par conséquent réduit votre capacité à bien jouer au golf… De plus, le WHOOP suit vos cycles de sommeil, chaque nuit, en vous indiquant combien de temps vous passez dans chacun.  

A partir de ces trois paramètres « HRV », « RHR » et « Sleep » , le WHOOP détermine (selon un calcul bien à lui), la mesure de votre récupération. Ainsi, l’utilisation de cette mesure, par les golfeurs, leur permet de savoir qu’ils sont dans les bonnes conditions lorsque c’est le plus important.

Et quoi d’autres?

Le WHOOP mesure aussi la charge cardiovasculaire (« Strain ») que vous mettez sur votre corps lors de vos différentes activités sportives. Il vous permet de voir à quelle vitesse vous consommez votre « carburant » lors de ces activités ainsi que le niveau d’effort que vous devriez atteindre. La gestion et la compréhension de cette charge (« Strain ») doit vous permettre de réduire toute incertitude autour de votre niveau de performance.

Bien sûr, comme tous les bracelets de ce type, une application et un site web sont disponibles pour consulter les données collectées, prendre connaissance des recommandations… gérer ses phases d’entrainements.

Il y a aussi le design bien pensé qui le différencie des autres « trackers » et qui en fait entre autre un objet agréable à porter. Par ailleurs, la grande multitude de bracelet disponibles est un avantage indéniable. En effet, ca nous change des éternels bracelets noirs…

Les bugs, le fonctionnement….

  • Commençons par les mauvaises nouvelles. Avant de pouvoir utiliser les données de ce joujou. Il a fallut renvoyer deux modèles qui ne marchaient pas correctement… En effet, les données n’étaient pas correctement collectées et/ou il ne détectait pas les phases de sommeil… Mais il est a noté que le support est assez pragmatique et efficace, ils ont renvoyé, a chaque fois un nouveau WHOOP !!
  • Le WHOOP fonctionne mieux lorsqu’il est connecté (via Bluetooth) a l’application de votre téléphone. En effet, il collecte plus facilement les données. Vous pouvez par ailleurs, vous assurez de sa bonne connexion via l’écran suivant de l’application :
Ecran de l’application qui synthétise les différents paramètres et la connection du WHOOP au téléphone
  • Le chargement du WHOOP n’est pas forcément ce qu’il y a de plus pratique. En effet, a taille du bracelet ne permet pas de brancher directement un chargeur. Il faut donc d’abord charger une espèce de batterie via un cordon USB et ensuite « plugger » la batterie sur le WHOOP (ci-dessous le matériel de charge avec la housse…). Il faut donc anticiper le chargement de la batterie pour ensuite charger le WHOOP :
Le matériel de chargement et la housse du WHOOP

Le prix ?

Ce « tracker » a un prix… Mais attention, tout comme le WHOOP est original, sa facturation l’est aussi. On vous rassure toute suite, ca reste abordable. Mais encore ? Le principe est le suivant : vous ne payez pas le WHOOP (i.e. le tracker, un bracelet, le chargeur)… mais vous payez un abonnement mensuel pour traitement de vos données. Cet abonnement varie entre 20 et 30€ par mois (en fonction des promotions). Ce n’est pas forcément très bon marché. En plus, dès que vous voulez changer de bracelet ou obtenir un chargeur supplémentaire, vous passer à nouveau à la caisse. On peut dire que le modèle marketing est particulièrement bien pensé.

Conclusion

Au delà des problèmes initiaux (échange de deux WHOOP), le produit est agréable visuellement et l’application très bien pensée. Les données récoltées et les recommandations aident à gérer son état de forme. Par conséquent, il est plus facile de savoir quand il est bénéfique de faire un parcours (9 ou 18), du practice ou rien. On va voire sur la durée si cela se confirme et on hésitera pas à vous faire par de nos remarques dans les prochains mois.

The Golfiest

A quoi jouent l’European Tour et son directeur ???

Keith Pelley, le roi de l’European Tour !!

Diriger depuis 2015, par Keith Pelley, le Tour Européen a évolué ces dernières années pour essayer d’être plus attractif. Malgré cela, le Golf Français a pris de plein fouet la dernière réorganisation du calendrier : programmation de l’Open de France à une date peu propice à son développement (octobre 2019). Pour couronner le tout, les dernières déclarations, du patron du Tour Européen, lors d’un entretien à l’Equipe (30 octobre), laisse planer le doute sur l’avenir de l’Open de France.

Au-delà de cette inquiétude légitime, nous nous interrogeons sur : qui est Keith Pelley ? Qu’a-t-il apporté au Tour Européen ? Quel est sa vision pour l’Open de France ? Est-ce qu’il y a un véritable espoir de revoir cet Open parmi les Rolex Series ?

Keith qui ? Keith Pelley, le patron du Tour Européen…

Ce Canadien s’est très tôt intéressé au monde de la télévision. Dès ses études terminées, il a exercé plusieurs postes au sein de la chaîne du câble canadien, « The Sport Network ». Elle diffuse (en langue anglaise) des retransmissions sportives, des « talks-shows » … Il a ensuite été le patron de l’équipe des « Toronto Argonauts » (football américain) entre 2000 et 2007. Pendant son mandat, les « Toronto Argonauts » remporteront la « 92nd Grey Cup » (Championnat Canadien de football américain). Ensuite, entre 2007 et 2010, il prend la direction du consortium médiatique en charge de la retransmission des JO de Vancouver de 2010. En septembre 2010, il deviend président de « Rogers Media » et réussit à négocier un important contrat de diffusion des images de la NFL pour le Canada. Bref, un homme de TV et un fin négociateur.
A priori, cet homme a le profil idéal pour faire passer le Tour Européen dans une autre dimension. En effet, il allie une bonne connaissance du « sport business » et de la télévision…

Le bilan, hyper rapide, du Keith !!

Dès sa prise de fonction en 2015, il annonce la couleur, le Tour doit évoluer notamment pour garder ses stars Européennes. En effet, celles-ci sont de plus en plus enclin à lorgner du côté du PGA Tour notamment à cause des gains beaucoup plus important. Les résultats sont mitigés…

Les tuiles

  • Un nouveau système de « ranking » est mis en place dès 2017… Cependant, ce nouveau système ne fait pas long feu. En 2019, on revient à un classement plus simple mais avec une répartition des points mieux équilibré entre les joueurs qui jouent les « Rolex Series » et ce qu’ils ne les jouent pas ;
  • La mise en place des « GolfSixes » qui est un mélange de Stroke Play et de Match Play – un format de jeu sur 6 trous. Une idée qu’il aurait « voler » à un ancien joueur professionnel, John McHenry avec qui il est en procès…. Au-delà de ce petit conflit, les frais de gestion de ce type d’évènement sont assez conséquents pour un retour sur investissement assez faible. Il y a donc un risque que ces événements ne perdurent pas dans le temps…
  • La première nouvelle version du site Web de l’European Tour. Après, seulement quelques semaines, la direction décide de faire un retour arrière pour revenir à l’ancienne version. En effet, la nouvelle version déclenche un tollé chez les « fans » : peu ou pas didactique, des bugs…
  • Sa communication vers les instances du Golf Français… une catastrophe !!

Les réussites

  • Sa décision de passer à 3 tournois pour les « Final Series », est plutôt bien accueilli ;
  • La mise en place de tournois richement dotés, les « Rolex Series » a pendant un temps permis de garder les Stars Européennes sur le circuit. Mais aussi, d’attirer les gros bonnets du PGA Tour, comme Patrick Reed, Dustin Johnson… Mais ce n’est pas encore la panacée. Il suffit de regarder les absents du prochain « Nedbank Golf Challenge » (Jon Rahm, Rory,…);
  • Par ailleurs, les joueurs du Tour sont gagnants. En 2016, le 100ème joueur du Tour avait touché 275 000€ et en 2018, il touchait 400 000 €;
  • Enfin, du côté des médias, un contrat avec « GolfTv » a été signé pour la diffusion des épreuves, des interviews des joueurs pendant leur tours sont maintenant possibles…. Bref tout un tas d’innovations médiatiques pour attirer le chaland !

Le caillou français dans la chaussure de Keith Pelley …

The Open enfin l’autre…

La piètre méthode du Tour Européen pour annoncer la fin du partenariat de HNA avec l’Open de France, reste dans les mémoires comme une véritable déclaration de guerre. Tout le monde était au courant sauf les instances Golf Français…Le tout, l’année de la Ryder Cup en France. Bref de la colère et de l’émotion à tous les étages !!
Le bouquet final et logique, est la reprogrammation de l’Open de France, devenu tournoi de seconde zone, en Octobre… Avec une affluence en forte baisse (24 000 Vs 48 000 en 2018) alors que le champ de joueur n’était pas trop mal.
Pour se faire pardonner, mais surtout parce qu’il n’y a toujours pas de partenaire à la hauteur, le Tour Européen continue de supporter financièrement l’Open France.

La dernière sortie de Keith Pelley dans l’Equipe du 30 Octobre

« Ce serait génial de jouer l’Open de France ailleurs ». Notre réaction a été unanime, sont-ils devenus fous au Tour Européen ? On a l’impression qu’ils ne savent plus comment faire et qu’ils sont dans un sauve-qui-peut ?
L’idée du « staff » en place est d’avoir une réflexion globale sur l’Open de France pour le dynamiser. Il faut, semble-t-il, ne pas prendre uniquement en compte le parcours dans l’équation… On parle, notamment, de Terres Blanches mais rien ne semble encore décidé.

Pourquoi ?

Sans doute par ce que les frais financiers d’organisation de l’Open de France au Golf National sont trop importants. En effet, l’absence de partenaire majeur ne permet pas au Tour Européen de rentrer dans ces frais et donc d’être rentable.

Oui mais…

On ne comprend pas comment le Tour Européen, après cette fantastique Ryder-Cup, n’arrive pas à capitaliser sur cet évènement pour faire venir un partenaire à la hauteur. Sont-ils trop anglo-saxons dans leur attitude ? N’ont-ils pas assez de contacts, relais… dans le milieu des affaires ?

C’est particulièrement étonnant car les entreprises florissantes sur le territoire français sont légions. Par ailleurs l’investissement ne serait pas très important au regard d’autre sports.

Il faut faire vite !!

L’opportunité est là, sachant qu’en 2020, l’Open de France se déroulera en Juillet. Une créneau beaucoup plus intéressante en termes d’exposition.

C’est même assez urgent, puisque comme l’indique Keith Pelley : « Je crois que pour les deux prochains calendriers, 2021 et 2022, en dehors des Majeurs et des WGC, seules trois épreuves ont des dates bloquées par contrat. Nous n’avons pas non plus de flexibilité de date concernant le Dunhill Links (Écosse), car les trois parcours nous sont ouverts à cette date et pas à une autre. Donc non, l’Open de France n’a pas une date fixe pour les prochaines années. ».

Ça ne sent pas bon du tout pour l’Open de France !! Si, aucun partenaire de taille respectable s’intéresse à cet Open ; il repartira dans une programmation en octobre…

Enfin, le bon vieux Kieth à même insister :

« Pourquoi ne pas poursuivre cette ouverture, pourquoi ne pas faire bouger le tournoi à travers le pays, comme les font pas mal d’autres Opens nationaux ? ».

Keith Pelley (L’Equipe du 30 Octobre 2019)

A quoi, on lui répond dans un grand sourire « Et si on jouait le PGA BMW Championship sur un autre parcours que Wentworth ? ». Rien que pour voir la tête du partenaire majeur BMW.

Pour sauver l’Open de France, il est urgent que les instances du Golf Français agissent pour trouver un partenaire majeur pour cet Open qui fait partie de l’histoire du Tour Européen. Il suffit de regarder les noms des anciens vainqueurs : Ballesteros (4 fois), Faldo (3 fois) Norman, Langer, Goosen (2 fois), Kaymer, Fleetwood, McDowell…

The Golfiest