Alors ça WHOOP ?

LE WHOOP, son nécessaire de chargement, des bracelet supplémentaire et sa house de transport.

Après presqu’un an d’utilisation du bracelet, Whoop (suivi d’activité), nous avons décidé de vous faire un retour sur son utilisation. Golfeurs passionnés nous avions été interpellé par ces bracelets portés par de nombreux golfeurs professionnels des différents Tours. Après une petite investigation, nous avons franchi le pas, constatant que ce bracelet semblait apporter plusieurs avantages.

Le produit…

On va pas revenir en détail sur le bracelet que nous avions présenté il y a déjà quelque mois (cf. article ici). Mais, il faut retenir qu’il permet principalement de :

  • suivre ses activités physiques (pratiquement toutes y compris la sieste et la méditation) notamment en monitorant votre fréquence cardiaque et l’effort généré ;
  • suivre sa capacité de récupération (suite à ses activités) grâce à la mesure de différents paramètres.

Il repose sur un « business plan » très malin, un abonnement mensuel (ou annuel) de traitement de vos données pour vous restituer tous les résultats. Ainsi, on te « donne » le premier bracelet (avec le nécessaire pour le charger) et l’application à télécharger. Tous cela, s’accompagne d’un merchandising complémentaire pour te vendre des bracelet de différentes couleurs, des batteries de rechange…

Et sinon, ca marche…

Comme la aussi déjà évoqué, les débuts de l’utilisation (octobre 2019) ont été compliqués, le bracelet ne se synchronisait pas avec l’application, il ne détectait pas les activités ou le sommeil… Bref, nous avons retourné deux bracelets aux SAV avant d’en avoir un qui marche.

Il faut aussi savoir que ce bracelet doit être connecté en permanence, via « Bluetooth », à votre téléphone. Sinon, il sera complètement perdu et incapable de traiter correctement vos données. C’est un risque que certain ne souhaiterons pas prendre.

Le suivi des activités

La mesure de l’effort (« Day Strain ») du Whoop repose essentiellement l’évaluation de la contrainte subit par votre système cardiovasculaire en mesurant notamment votre fréquence cardiaque. C’est là, que des phénomènes inexpliqués (à notre niveau) ont été constatés:

  • la mesure de la fréquence cardiaque sur certains efforts était très différentes (15 à 20 pulsations d’écart) par rapport à ce qui était constaté sur une montre de sport classique (ex: Polar M420). Ce phénomène assez surprenant a été constaté plusieurs fois et régulièrement dans le temps. Cet écart était surtout constaté lors d’efforts importants. Un fois le pic passé, les mesures redevenaient plus cohérentes.

Ensuite, le « Day Strain » est spécifique à chaque individu. Vous pouvez faire le même effort sur la même durée, vous n’aurez pas le même résultat. Ca dépend clairement de votre physionomie.

Enfin, le bracelet détecte correctement les activités physiques. Il vous suffit ensuite de sélectionner l’activité correspondante et l’application vous calculera pratiquement automatiquement votre « Day Strain ».

La mesure de la récupération

C’est là, que le Whoop fait la différence avec les autres bracelets. En effet, il détermine votre capacité de récupération. Par conséquent, vous savez quel niveau d’effort vous pouvez produire pour rester en forme.

Comment mesure-t-il la capacité de récupération ?

Il le mesure à l’aide de 3 paramètres :

  • RHR (Resting Heart Rate): c’est la mesure de votre rythme cardiaque lorsque vous êtes au repos;
  • HRV (Heart Rate Variability): c’est la mesure de la différence de temps entre les battements cardiaque successif au cours de votre dernière période de sommeil;
  • Heures de sommeil: le Whoop mesure la qualité de votre sommeil selon un algorithme qui lui est propre.

Ces trois paramètres rendent la mesure de la dite récupération (i.e. « Recovery ») un peu technique et obscure. En effet, Whoop n’explique pas en détail comment il donne son résultat (en %) de votre récupération. Ce paramètre est calculé à l’issue de votre nuit de sommeil. Nous avons par exemple constaté:

  • une correcte correspondance entre un état de fatigue et le faible pourcentage de la mesure du « Recovery » (i.e. entre 10 et 30%), ce qui est rassurant;
  • mais nous avons aussi constaté des réveils difficiles alors que le « Recovery » était a un très bon score (i.e. entre 80 et 95%), ce qui nous interrogé. Nous n’avons pas d’explication particulière ;
  • enfin, après des nuits particulièrement agitées et donc pas vraiment reposantes, la capacité de récupération calculée était très bonne…

Il semble aussi, mais la nous n’avons pas suffisamment d’éléments pour le démontrer, que le « Recovery » soit très lié à la mesure du « HRV ». Si ce paramètre n’est pas dans vos valeurs moyennes, alors le « Recovery » est quasi systématiquement mauvais. Mais là encore, impossible d’avoir des informations plus précise de Whoop.

Bref, nous somme assez dubitatif sur la véracité de ce paramètre calculé. En effet, régulièrement, nous avons constaté des incohérences entre notre état de forme (ressenti) au réveil et le « Recovery » affiché par l’application. Après notre évaluation est quasi empirique et ne s’appuie sur aucune mesure scientifique.

L’éffet COVID ….

Ce qui a accentué la popularité du Whoop, c’est le PGA Tour!!! Pourquoi ?

A cause de Nick Watney, qui comme un grand nombre de joueurs du Tour a un Whoop.

Le 19 juin dernier, lors du tournoi RBC Heritage, le joueur est testé au COVID comme cela est prévu par le protocole du PGA Tour. Il sera positif donc obligé de déclarer forfait et se mettre à l’isolement comme prévu par le même protocole.

Rétrospectivement, lorsque Nick Watney a regardé les donnés collectées par son Whoop, il a observé une forte augmentation du paramètre « HRV ». En effet, son « HRV » habituel est compris entre 13 et 14, alors que quelque jours avant d’être testé positif au COVID-19 ce paramètre est monté à 16 puis 18.

D’après Whoop, ce phénomène avait déjà été observé sur différentes personnes (environ 200) avant qu’elles ne soient testées positive au COVID-19. Bingo pour Whoop, qui saisit l’opportunité et indique qu’ils sont capable de détecter le virus en analysant vos données…

Résultats, Whoop distribue 1000 bracelets à tous les joueurs, caddies et staff du PGA Tour ainsi qu’aux joueuses du LGA Tour. L’effet est immédiat, les joueurs prennent la balle au bon et relaie le message sur les réseaux sociaux…

TWEET de Ian Poulter sur le WHOOP…

Le « buzz » est direct mais l’analyse qui démontre le phénomène n’est pas vraiment scientifique. Certes de nombreux témoignage de différents athlètes et d’anonyme ayant contracté le COVID-19 ont observé ce phénomène mais ce n’est pas suffisant.

Conclusion

Le « branding » de ce bracelet n’a pas encore d’équivalent sur le marché. Il s’appuie notamment sur les relais de plusieurs sportifs de haut niveaux ou de personnalités publiques. Ca marche. Par ailleurs la société lève régulièrement des fonds auprès des investisseurs, la dernière plus de 100M€.

Excepté, les débuts difficile avec le WHOOP, nous n’avons rien à reprocher au bracelet qui fonctionne correctement et a un design discret. Les esthètes pourront même choisir des bracelets de différents coloris associés à leur tenu. Cependant, il est dommage que l’application « SmartPhone » associée soit uniquement en anglais, c’est bien le seul reproche que l’on peut lui faire car elle est particulièrement bien faite et opérationnelle.

Maintenant, les mesures nous ont laissé parfois un peu dubitatif. Par exemple la fréquence cardiaque ne semblait pas toujours exact. Ce qui semble être le cas de nombreux autres bracelets. Ensuite, la détermination du « Recovery » ne nous a pas convaincu. Certes notre analyse repose sur la comparaison d’un ressenti avec une valeur calculée. Mais nous nous connaissons suffisamment bien pour savoir quelle est notre état de forme. Enfin, le prix de l’abonnement n’est pas neutre, 30€ par mois sans compter les éventuelles promotions.

Vous avez suffisamment d’élément pour vous déterminer. J’espère que vous serez faire le bon choix.

THE GOLFIEST

WHOOP, WHOOP, WHOOP…

WHOOP, WHOOP, WHOOP…

Le WHOOP

Nous avons testé le WHOOP, le très populaire bracelet de suivi d’activité, étrangement similaire à une montre, que vous voyez chez une grande partie des joueurs professionnels de golf.

Nous précisions que nous avons achetez les bracelets et nous n’avons aucun accord avec le fournisseur. En même temps, il connait pas The Golfiest...

Alors qu’est ce donc ?

L’élément le plus « chaud » parmi les professionnels des Tours (PGA et Européen) cette année n’est pas le dernier « driver » ou la balle qui va le plus loin. En effet, ce produit n’aide pas les golfeurs à mieux frapper leurs coups. Mais ça en fait de meilleurs athlètes et des golfeurs plus concentrés. Le WHOOP 3.0 est sur le poignet de plusieurs vainqueurs des Tours, ainsi que des foules d’autres pros – dont aucun (à priori) n’est payé pour le porter.

Xander et Rory avec leur petit WHOOP (bracelet noir)
JT avec son bracelet WHOOP (un peu fashion)

Il faut considérer ce bracelet comme un « tracker » d’état de forme de la dernière génération.

Oui, mais pourquoi ?

Ce « tracker » a d’abord été développé pour les sportifs professionnels.

Ensuite, il y a trois ans, il a commencé a être adopté par certains golfeurs professionnels. En effet, ils voyagent et s’entraient beaucoup, leurs corps sont donc soumis à un stress important. Dès le début, ces joueurs professionnels ont compris l’utilité de ce « tracker », un outil incroyable pour évaluer leur processus de préparation et évaluer leur état de forme régulièrement.  Le prix prohibitif des premiers modèles (V2) en a fait rapidement un usage réservé aux professionnels. Mais avec la V3.0, ce « tracker » est maintenant disponible au plus grand nombre.

Mais encore …

Là où les bracelets de suivi d’activité classique suivent les pas réalisés, ou le rythme cardiaque. Le WHOOP, en plus de suivre toutes les activités physiques possibles (i.e. du Golf au Gaming en passant par la méditation) détermine votre niveau de récupération. C’est grâce à cette capacité qu’il se différencie du reste du marché. En effet, il mesure votre taux quotidien de récupération (« Recovery »), il vous le donne sous la forme d’un pourcentage (entre 0 et 100%) indiquant dans quelle mesure votre corps est prêt à fonctionner ce jour-là :

Votre niveau de récupération (« Recovery ») détermnier quotidiennement par le WHOOP

Ah bon et comment ?

Comme évoqué plus haut, ce qui séduit aussi tous les golfeurs, est cette possibilité de suivre leur capacité de récupération quotidiennement. Ci-dessous, un exemple de taux de récupération hebdomadaire, suivi via l’application mobile :

Le suivi hebdomadaire de votre taux de récupération (« Recovery »).

Pour cela, le WHOOP le détermine en s’appuyant sur la mesure des 3 paramètres (in English) suivants :

  • « HRV (Heart Rate Variability)  : c’est la mesure de la variation de temps entre chaque battement cardiaque. Ce paramètre est un des plus utiles pour déterminer les « charges » d’entrainement optimales. En effet, un cœur normal et sain ne fonctionne pas de la même manière qu’un métronome, mais au lieu de cela en regardant les millisecondes entre les battements cardiaques, on observe une variation constante. En général nous ne sommes pas très conscients de cette variation ; ce n’est pas la même chose que la fréquence cardiaque qui augmente et diminue au fur et à mesure de nos activités quotidiennes. Dans une situation normale et saine, le HRV augmente pendant les activités de détente, par exemple la méditation ou le sommeil. D’un autre côté, l’HRV diminue naturellement pendant le stress, lors d’un effort… Le WHOOP mesure se paramètre et traduit ces données en recommandations exploitables (via l’application mobile).
  • « RHR » (Reasting Heart Rate) : paramètre beaucoup plus classique, le RHR représente le nombre de battements cardiaques par minutes pendant que vous êtes au repos. C’est un instantané, en temps réel, du fonctionnement de votre muscle cardiaque. Le bracelet mesure ce paramètre pendant votre sommeil chaque nuit pour des lectures cohérentes et contrôlés. Au fil du temps, vous pouvez surveiller les changements de RHR pendant que vous vous entrainez. La encore le WHOOP tout en mesurant ce paramètre, traduit ces données en recommandations exploitables.
  • « Sleep » : si vous avez un défaut de sommeil, cela vous affecte quasi automatiquement sur le parcours. Le WHOOP évalue la quantité, la qualité et l’efficacité de votre sommeil. Il vous suggère aussi combien de temps vous devez dormir pour être en meilleur forme. En effet, la « dette » de sommeil chronique réduit votre capacité mentale et physique, ce qui par conséquent réduit votre capacité à bien jouer au golf… De plus, le WHOOP suit vos cycles de sommeil, chaque nuit, en vous indiquant combien de temps vous passez dans chacun.  

A partir de ces trois paramètres « HRV », « RHR » et « Sleep » , le WHOOP détermine (selon un calcul bien à lui), la mesure de votre récupération. Ainsi, l’utilisation de cette mesure, par les golfeurs, leur permet de savoir qu’ils sont dans les bonnes conditions lorsque c’est le plus important.

Et quoi d’autres?

Le WHOOP mesure aussi la charge cardiovasculaire (« Strain ») que vous mettez sur votre corps lors de vos différentes activités sportives. Il vous permet de voir à quelle vitesse vous consommez votre « carburant » lors de ces activités ainsi que le niveau d’effort que vous devriez atteindre. La gestion et la compréhension de cette charge (« Strain ») doit vous permettre de réduire toute incertitude autour de votre niveau de performance.

Bien sûr, comme tous les bracelets de ce type, une application et un site web sont disponibles pour consulter les données collectées, prendre connaissance des recommandations… gérer ses phases d’entrainements.

Il y a aussi le design bien pensé qui le différencie des autres « trackers » et qui en fait entre autre un objet agréable à porter. Par ailleurs, la grande multitude de bracelet disponibles est un avantage indéniable. En effet, ca nous change des éternels bracelets noirs…

Les bugs, le fonctionnement….

  • Commençons par les mauvaises nouvelles. Avant de pouvoir utiliser les données de ce joujou. Il a fallut renvoyer deux modèles qui ne marchaient pas correctement… En effet, les données n’étaient pas correctement collectées et/ou il ne détectait pas les phases de sommeil… Mais il est a noté que le support est assez pragmatique et efficace, ils ont renvoyé, a chaque fois un nouveau WHOOP !!
  • Le WHOOP fonctionne mieux lorsqu’il est connecté (via Bluetooth) a l’application de votre téléphone. En effet, il collecte plus facilement les données. Vous pouvez par ailleurs, vous assurez de sa bonne connexion via l’écran suivant de l’application :
Ecran de l’application qui synthétise les différents paramètres et la connection du WHOOP au téléphone
  • Le chargement du WHOOP n’est pas forcément ce qu’il y a de plus pratique. En effet, a taille du bracelet ne permet pas de brancher directement un chargeur. Il faut donc d’abord charger une espèce de batterie via un cordon USB et ensuite « plugger » la batterie sur le WHOOP (ci-dessous le matériel de charge avec la housse…). Il faut donc anticiper le chargement de la batterie pour ensuite charger le WHOOP :
Le matériel de chargement et la housse du WHOOP

Le prix ?

Ce « tracker » a un prix… Mais attention, tout comme le WHOOP est original, sa facturation l’est aussi. On vous rassure toute suite, ca reste abordable. Mais encore ? Le principe est le suivant : vous ne payez pas le WHOOP (i.e. le tracker, un bracelet, le chargeur)… mais vous payez un abonnement mensuel pour traitement de vos données. Cet abonnement varie entre 20 et 30€ par mois (en fonction des promotions). Ce n’est pas forcément très bon marché. En plus, dès que vous voulez changer de bracelet ou obtenir un chargeur supplémentaire, vous passer à nouveau à la caisse. On peut dire que le modèle marketing est particulièrement bien pensé.

Conclusion

Au delà des problèmes initiaux (échange de deux WHOOP), le produit est agréable visuellement et l’application très bien pensée. Les données récoltées et les recommandations aident à gérer son état de forme. Par conséquent, il est plus facile de savoir quand il est bénéfique de faire un parcours (9 ou 18), du practice ou rien. On va voire sur la durée si cela se confirme et on hésitera pas à vous faire par de nos remarques dans les prochains mois.

The Golfiest