Le retour des “driving irons” !?!

Alors que le numéro 1 mondial, Dustin
Johnson
a « claqué » le plus long drive depuis 2013 (493 yards = 450 mètres), ce jeudi :

Des clubs sont réapparus
lors du précédant The Open. Je veux parler des « driving
irons ».
Même, si par exemple, la maque PXG (Parsons Xtrems
Golf) les a remis au goût du jours, il y a quelque semaines, avec la
sortie des PXG 0311X :

Ces « driving
irons » étaient plutôt le standard, notamment sur le PGA
Tour,
mais ils ont commencé à disparaître dans les années 1980.
En effet, l’arrivé des clubs dit « hybrides » dans les
années 1990 et 2000 ont poussé les clubs « Fer 1 » et
« Fer2 » (i.e. « driving irons ») vers
l’oubli. Et comme les clubs et les balles se sont améliorés – et
les « lofts » sont devenus plus forts sur l’ensemble des fers – les joueurs puissants frappaient leur « fer 3 »
et « fer 4 » alors que les générations précédentes
frappaient les « fer 1 ».

Mais il y a quelque
années, certains joueurs ont commencé a utiliser à nouveau, ces
« driving irons » (i.e. « fer 2 et 3 »))
mais avec des « lofts » plus important.

Alors pourquoi un soudain
regain pour ces fers ?
Les fabricants ont amélioré leur
capacité à manipulé le centre de gravité dans ces fers. Ainsi,
ils peuvent générer plus de vitesse de balle avec les fers
d’aujourd’hui.

Contrairement aux
illustres ancien Arnold Palmer, Jack Nicklaus and Ben Hogan qui
jouaient des « Fer 1 et 2 » limitent injouable
aujourd’hui.
La plupart des fers 1 et 2 modernes ont une « masse »
supplémentaire positionnée au niveau de la tête.
Bien souvent sous
forme de vis de poids, de tungstène ou de masse ajoutée. Cela
facilite l’élévation de la balle.

Cependant, le vol de la
balle des « driving irons » reste plus bas que celui des
« hybrides » ou des « bois de parcours », par
conséquent les coups dans le vent restent dans la ligne et vont plus
loin après atterrissage.

Ces fers modernes sont creux, de sorte
que la zone de frappe fléchit plus efficacement à l’impact et
produise plus de vitesse de balle :

Enfin des avancements
dans les « shafts » ont également rendu plus faciles
l’utilisation de ces « driving irons ».
En effet, la
plupart des joueurs professionnel utilisent pour ces types de fers,
des « shafts » en graphites qui sont plus légers.

Ainsi, l’irlandais Rory
Mcllroy
a commencé le premier tour de The Open avec le club de
TalorMade le « Tour Preferred UDI 1-iron » monté avec un
« shaft » graphite (Project X HZRDUS). Sur le
« practice » du tournoi, l’ancien numéro un mondiale a
enchaîné des balles tendues avec son nouveau jouet. Ces balles
basses ont quand même atteint les 250 mètres.

On a vu aussi, plutôt dans l’année,
l’australien Jason Day jouer un « driving iron » (i.e.
Fer 2) lors de l’US Open 2017 :

Alors que ces « driving
irons » ne sont pas une réelle nouveauté, ils ont le
mérite de faire réfléchir ceux qui ont la fâcheuse tendance à
arroser avec leur « driver » ou bois de parcours, et ceux
qui aiment le jeu de fers longs.

En
effet, le « driving iron » (i.e. Fer 1) de Mcllroy est
beaucoup plus facile à frapper que les clubs de Nicklaus et ses
pairs utilisés dans les années 1970, mais ce n’est pas pour tous le
monde. 

Les « driving irons » sont réservés aux golfeurs qui ont une vitesse de swing élevée et avec un bon contact de balle !!

 

200 mètres tout droit depuis le tee, beaucoup plus
facilement… ça reste à voir. Et ça pourrait servir depuis le
“rought” propre, lors de bons lies…Why not ?

Si
jamais vous avez besoin de plus de détails techniques, je vous invite
à allez voir des tests très détaillés basés sur
des données Trackman :

ARE
YOU A CANDIDATE FOR A DRIVING IRON ?

Porsche Open : Alexander Levy trébuche en playoff

Porsche Open : Alexander Levy trébuche en playoff

A la fin, c’est Jordan Spieth qui gagne !!!

Encore une fois, l’Open Britanique (The Open) nous a réservé un dénouement sans pareil.

Au départ de la dernière partie, l’avance confortable du jeune Texan, Jordan Spieth, par rapport à ses adversaires ne laissait guère de doute sur l’issue. Bref, un nouveau tournoi du Grand Chelem allait orner son palmarès déjà prometteur (i.e. 2 tournois du Grand Chelem à 24 ans) !!

Mais c’était sans compter sur l’enjeux d’une dernière partie lors d’un dernier tour d’un tournoi du Grand Chelem. En effet, rapidement Jordan Spieth est apparu nerveux et pas dans le coup. Des mises en jeux approximatives et des « putts » faciles ratés, ce qui n’est pas dans l’habitude du meilleur « putter » du monde. Il a même semblé blessé à un moment dans cette partie.

Ainsi, à mi partie, Matt Kuchar, son partenaire de jeux et concurrent direct est revenu à sa hauteur (8 coups sous le par). Tout était à refaire !!

Puis, comme l’avait laisser présage son début de partie, Jordan Spieth envoya sa mise en jeux du 13 dans le décor… (i.e. le « rough » ou les hautes herbes, le début des problèmes pour le golfeur).

Tous les témoins de ce fait de jeux, on immédiatement fait le parallèle avec ce qui est arrivé à Jordan Spieth lors du Masters 2016.  Tous laissait croire qu’il était à nouveau en train de perdre « mentalement » un nouveau tournoi du Grand Chelem.

Mais s’était sans compter sur l’immense champion qu’est Jordan Spieth. Après avoir limité les dégâts sur ce trou n°13, un « bogey » (i.e. 1 coup au-dessus du par) seulement, il a enchaîné une grande performance !!!  En quatre trous (14,15,16,17), il a repris le contrôle du tournoi et s’est assuré la victoire: « birdie », « eagle », « birdie », « birdie » !!!

Son adversaire du jour ne pouvait plus qu’assister impuissant à l’exploit.

Sinon, les autres :

–  Rory Mcllory, après un début de tournoi catastrophique comme on pouvait imaginer (cf. précédant post). Il termine 4ème en jouant su mode alternatif !! Étonnant, avec la tenue de TITI (et Grosminet) pour le dernier jour :

–  Michaël Lorenzo-Vera, seul français qui était qualifie pour le weekend termine à la 62ème place mais a engrangé des points et de expérience.

OU EST TU RORY ?

Alors que le 146th Open
(Royal Birkdale)
va commencer demain, on peut légitimement être inquiet pour la star irlandaise.

C’est en train de devenir un mauvaise habitude. En effet, pour la troisième fois lors de ses quatre dernières compétitions, Rory Mcllroy n’a pas passé le
« cut ». Avec un second tour de 71 et un premier à 74, le quadruple vainqueur de majeur n’était pas du weekend pour le Aberdeen Asset Management Scottish Open.

Le vainqueur de The Open en 2014 va donc se présenter à la 146ème édition de celui-ci avec un manque certain de compétition. Mais il est surtout très loin de sa meilleur forme. Encore une fois son « putting » ne lui permet pas d’être compétitif et se qualifier pour le weekend :

I knew what that last putt meant, I knew the cut was going from one under to even and back again. I just pulled the whatever off it. It was a terrible putt.”  (Mcllroy said – source GolfDigest).

D’autant plus que ce n’est avec sa blessure de début d’année qu’il a pu faire beaucoup de compétitions :

I haven’t had enough tournament rounds this year with the injury,” reconnaît
l’irlandais “I’ve missed a lot of events. So it’s been tough. And I’ve been playing catch-up all year. I just haven’t played enough. I’d love to have played more.” (source GolfDigest).

Malgré tout, il reste adepte de la méthode Coué :

« I’m frustrated, but at the same time I thought I saw some good signs out there,”
insiste-t-il.
“My putting improved this week, compared to last week. My wedge play, too. But there is still room for improvement. It’s not that bad though. I shot one under par today. I’m close without me being able to put my finger on anything specific. It’s not like I’m shooting 76s and 77s. It’s all around even par. But that isn’t good enough these days. » (source GofDigest).

Et donc sur le 146ème Open à Birkdale :

If I go down there and shoot even par in the first two rounds, I’m not going to be too far off the lead,” déclare l’irlandais. “I’m not that far away. I’m just the wrong side of something good. I just have to stay patient. I know I’m saying the same things every week at the moment, but hopefully next week I can say I stayed patient and it all worked out. Birkdale will be a tougher test, but I’m more than capable of going there and shooting a score in the 60s and getting myself into contention.”

Alors Rory, on espère très fort te voir bien jouer et pas voir ton frère ou ton cousin louper des putts immanquables !!!

La France est-elle prête pour la Ryder Cup 2018 ?

A l’occasion de l’HNA Open 2017, il était intéressant de découvrir le site de la future Ryder Cup 2018.

Mais avant de parler de ce site “redesigné” pour accueillir cet événement majeur, il faut prendre le temps de s’attarder sur la performance du vainqueur de l’HNA Open. 

Tommy Fleetwood a littéralement explosé ses concurrents. 

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En effet, avec des statistiques incroyables lors de cette semaine française, 85 % de greens en régulation, sans compter le nombre de “fairway” touchés. Son dauphin sur l’exercice est à 11% derrière !!! Ca donne une idée de la machine qu’était Tommy Fleetwood lors de cet HNA Open

Au delà de sa “bonne gueule”, il fait un formidable vainqueur pour cet Open de France nouvelle version. Il a d’ailleurs démontré ses qualités golfiques sur ce parcours qui ne laisse pas beaucoup de place aux approximations et qui est l’un des parcours le plus long de l’European Tour.

Sinon, qu’en est-t-il du site qui va accueillir la Ryder Cup 2018 ? Eh bien pour ma part c’est pas gagné…

En effet, l’accès à ce site peut se faire en voiture ou en transport en commun. J’ai choisi la deuxième solution. Il faut arriver jusqu’à la gare de Massy-Palaiseau (via le RER B), ensuite il faut s’y retrouver parmi les différents bus et les horaires :

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Une fois dans le dit bus, l’aventure commence. On traverse des campagnes désertes et peu avenantes (ex: plateau de Saclay) pour arriver au Golf National après 45 minutes de trajet. Au total, à partir du centre de Paris (Châtelet) vous mettez 2H15 minimum pour arriver à destination…. Pour ce qui est du retour, vous mettrez au minimum 3H, puisque vous tombez dans les affres de la circulation en île de France.

Ensuite le village sur le site ne semble pas encore au niveau de l’évènement :

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Il est encore un peu petit pour accueillir les futurs 50 à 60 000 spectateurs quotidiens mais alors que dire des toilettes à la française (malheureusement) :

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Enfin, les accès pour les spectateurs le long du parcours me semblent parfois exigus pour la foule envisagée. 

Mais heureusement, le parcours est prêt, tous les joueurs sont d’accord sur ce sujet.

Pour moi, les points à améliorer rapidement pour que cette Ryder-Cup soit une réussite sont les suivants :

– les transport en commun et surtout les indications en gare de Massy-Palaiseau;

– les abords du parcours qui ne semblent pas en mesure d’accueillir un grand nombre de spectateur;

– les infrastructure du village.

En ce qui concerne l’équipe européenne, tout reste à faire, le capitaine y travail :

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KOEPKA THE CHAMP !!!

Le 117ème US Open tient son nouveau lauréat, Brooks Koepka !!

Avec un score de 272 (-16), il rejoint dans l’histoire Rory McIlroy,
détenteur depuis 2011 au Congressional
Country Club
du score le plus bas dans un US Open. Il n’a laissé aucune chance à ces concurrents lors du dernier tour. Avec notamment, une  grande régularité sur ses mises en jeu – 86 % de fairways touchés – mais aussi dans son jeu de fers – 94 % de greens en régulation.

http://www.usopen.com/watch/highlights/2017/06/18/brooks-koepka-s-sunday-in-2-minutes-5475953569001.html

Au delà de cette belle performance, Mister Brooks, est un golfeur très particulier. En effet, comme beaucoup d’américains il a d’abord été un grand fan et pratiquant de « Baseball ». La pratique de ce sport a très certainement aidé ce champion à acquérir sa vitesse de « Swing » actuelle.

Mais de façon générale, le garçon s’est intéressé à plusieurs sports jusqu’à son adolescence (i.e. base-ball, football américain, tennis) pour ensuite se déterminer assez tardivement pour le golf. La pratique de ces différents sports n’est sans doute pas étrangère à la vitesse et la puissance de son « Swing » actuel.

Ensuite, avant d’exercer à plein temps sur le lucratif PGA Tour, il a fait ses classes sur le Challenge (2012 et 2013) et l’European Tour. Ce qui n’est pas très fréquent pour les golfeurs américains.

Enfin, son « set » de club utilisés lors de cet US Open est plus que particulier :

Balles: Titleist Pro V1x

Driver: TaylorMade M2 (Mitsubishi Diamana+ White 70TX), 9.5 degrees

Bois 3: TaylorMade M2 2017, 16.5 degrees

Fers (3): Nike Vapor Fly Pro; (4-PW): Mizuno JPX 900 Tour

Wedges: Titleist Vokey SM5 (52, 56 degrees); Titleist Vokey SM4 TVD (60 degrees)

Putter: Scotty Cameron by Titleist Newport 2 SLT T10

Sinon, quand est-il des Français engagés ? Les chiffres parlent d’eux même
malheureusement :

Le « putting » (souvent au dessus de la moyenne – surtout pour Alexander Levy) ne leur permet pas de passer le « CUT ».