A Austin (Texas – USA) s’est déroulé un des épreuves des championnats du monde (WGC-World Golf Championship). Cette épreuve a la particularité d’être sous un format de « Match-Play ». C’est à dire, des un contre un, avec tout d’abord une phase de poule puis un tableau à élimination directe. Un peu comme la célèbre « Champions League » au football…
Le vainqueur de cette épreuve est l’américain Bubba Watson qui a remporté la finale contre un autre américain Kevin Kisner. Bubba Watson a entre autre éliminé Justin Thomas et surtout bombardé le parcours de plusieurs Drives à plus de 330 mètres :
Pour le reste, Dustin Johnson et le seul « Frenchy » (Mister Levy) se sont fait sortir dès le premier tour… Les pointures comme Rory Mcllroy, Sergio Garcia, Patrick Reed, Jordan Spieth ou encore l’anglais Tyrell Hatton n’ont pas atteint les quarts de finales !!
Les quarts de finales ont opposé :
Bubba Watson (USA) bat Kiradech Aphibarnrat (THAI)
Justin Thomas (USA) bat Kyle Stanley (USA)
Alex Noren (SUE) bat Cameron Smith (AUS)
Kevin Kisner (USA) bat Ian Poulter (ENG)
Par conséquent, les demis finales ont opposé :
Bubba Watson (USA) bat Justin Thomas (USA)
Kevin Kisner (USA) bat Ian Poulter (ENG)
Enfin, le match pour la troisième place à vu la victoire d’Alex Noren sur Justin Thomas.
La bonne surprise de la semaine est nouvelle victoire d’un Bubba Watson particulièrement inspiré. Par ailleurs, les européens se sont bien illustré grâce à Alex Noren et Ian Poulter. Ils ont montré tous les deux qu’il avaient des aptitudes particulières en Match-Play. Ian Poulter était dans une grande forme. Mais il a vu sa course stoppé net par un américain particulièrement en forme, Kevin Kisner. Ce dernier s’est malheureusement écroulé en finale contre Bubba Watson.
Avec, grand regret, Alexander Levy n’a pas passé la phase de poule. Certes, comme s’est empressé de le faire remarquer la FFGOLF, sa poule n’était pas la plus relevée… Mais il fallait quand même se « fader » Tyrell Haton et deux américains déja vainqueur sur le PGA Tour. Rien de plus facile à priori…
Enfin, la véritable performance européenne est la victoire (en phase de poule) de l’autrichien Bernd Wiesberger sur Dustin Johnson, c’est ici :
Dans la banlieue d’Orlando (Floride USA) s’est joué l’un des plus important tournoi (médiatiquement parlant) du lucratif PGA Tour. En effet, c’est le tournoi du King, alias Arnold Palmer, disparu il y a maintenant presque 2 ans. L’événement était encore plus attendu du fait de la présence de Tiger Woods (vainqueur 8 fois de cet épreuve) et d’un champs de joueurs impressionnant (presque tous les 50 premiers mondiaux étaient là). Bref, le golf était à la fête !!
C’est l’Irlandais, Rory Mcllroy qui s’est imposé avec panache et cela malgré un cutt raté la semaine dernière….et surtout, comme par hasard, un putting de fou !!
Bien évidement, Tiger Woods avait lancé une charge dont il a le secret… Tout allait bien, jusqu’au 15 où il a envoyé son Drive à gauche en hors-limite… C’était terminé pour la gagne, il ne lui restait plus que les places d’honneurs. Il terminera à la 5ième place. Toujours « Work in Progress ». Çà prochaine apparition sera au Masters !!
Les européens ont encore brillé. En effet, ils font 3 TOP 10 (avec Rory) :
Justin Rose (ENG) T3 ;
Henrik Stenson (Suède) T4.
Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup. Il faut noter aussi, que d’autres européens participaient à cette épreuve :
Sam Horsfield (ENG) T14;
Graeme McDowell (ENG) T22;
Martain Laird (SCO) T26;
Tommy Fleetwood (ENG) T26;
Ian Poulter (ENG) T36.
Un mention spécial au golfeur ingénieur Bryson Dechambeau qui termine deuxième à 3 coups de Rory. Mais il a joué la gagne avec ses clubs spéciaux tous à la même longueurs…
Enfin les deux bidons de la semaine sont aussi européens à savoir Luke Donald et Danny Willett qui n’y arrivent pas.
A l’Innisbrook Golf Resort (Floride, USA) s’est déroulé le Valspar Championship. Cette année, ce tournoi a connu un espèce de renaissance puisque Tiger Woods avait décidé de s’aligner…
Malgré un bon retour et une foule en délire, l’américain ne s’est pas imposé et termine 2ème.
Le vainqueur est l’anglais Paul Casey. C’est la bonne surprise de la semaine puisqu’il n’a plus gagné depuis 2009, c’est sa deuxième victoire sur le PGA Tour :
Les autres bonnes surprises sont européennes, 3 Top 10 (dont P.Casey) :
Sergio Garcia T4;
Justin Rose T5.
Mais aussi Graeme McDowell qui finit 40ème, certe assez loin, mais qui a passé le Cutt…
Les déceptions sont aussi côté européen puisque, Rory Mcllroy, Henrik Stenson et Ian Poulter ne passent pas le Cutt.
Enfin, le bidon de la semaine est Luck Donald qui n’arrive plus à produire un jeu consistant, c’est inquiétant.
Hero India Open (European Tour) – du 8 au 11 mars 2018
A New-Delhi, c’est l’anglais Matt Wallace qui s’est imposé en « playoffs » devant The Beef (Andrew Johnston). Cet anglais, était encore sur l’Alps Tour en 2016 où il s’est imposé 6 fois avant de grimper sur le Tour Européen :
Ce tournoi a vu le grand retour au premier plan du « chouchou » anglais, The Beef, qui termine 2ème :
Sinon, l’indien Shubankhar SHARMA continue d’enchaîner les performances (TOP 10 – il participera au Masters), Emiliano Grillo l’argentin termine 6ème après avoir été « leader » pendant les 2 premiers tours. Malheureusement son putting s’est montré défaillant lors des tours suivants…
En ce qui concerne les « Frenchies », Clément Sordet termine 12ème, Grégory Havret 25ème, Sebastien Gros 25ème, Adrien Saddier 62ème et Lionel Weber 66ème. Malheureusement Raphael Jacquelin et Julien Guerrier ne passent pas le cutt.
Et parce qu’il fallait en trouver un cette semaine, le bidon de la semaine est Toncgshai JAIDEE qui termine à +10 … pour un ancien vainqueur de l’Open de France…
Les beaux jours commencent à revenir (si, si …) le printemps est bientôt là et vous êtes fin prêt pour les prochaines compétitions. Pour certains, un changement de matériel a même été opéré, ainsi de nouveaux fers ou un nouveau driver sont dans le sac !! Mais pas de nouveau putter ? C’est moins souvent à priori….Cette partie du jeux est tellement sensible et importante que le changement ne s’opère pas aussi facilement.
Qu’en est-il du putting et de son importance ? Peut-on gagner sans être bon dans ce domaine ? Qui sont les meilleurs ? Que peux ton apprendre d’eux ?
LE PUTTING, TU CHÉRIRAS !!
Chez les professionnels, le putting représente entre 40 et 45% de leurs coup (en moyenne). C’est dire l’importance de cette partie du jeu. Elle est souvent négligée ou approchée comme une espèce de science occulte… Il ne faut donc surtout pas la négliger mais la travailler pour être performant sur le parcours et lors des compétitions.
Prenons par exemple, les 3 derniers tournois de l’European Tour : le WGC – Mexico Championhip, le Tswhane Open et le Hero Indian Open.
Qu’est ce que l’on peut en déduire sur l’importance du putting ?
En considérant, sur ces 3 tournois, la statistique “le nombre moyen de putts par tours” (”Putts Per Round”), nous constatons :
– Pour le WGC Mexico, dans les 4 tours, on retrouve dans les 5 premiers, les joueurs qui font le moins de putt par tour donc les meilleurs à cette statistique de “Putts Per Round”. Par exemple, la remonté de Phil Mickelson lors du 3ème Tour, vient du fait qu’il a un “Putts Per Round” de 26.7; qui est le meilleur score du 3ème tour !! Et Justin Thomas, qui fait une énorme remonté lors du dernier tour, et bien c’est aussi à cause de la meilleur performance en “Putt Per Round” (26.8) de ce dernier tour. Il terminera deuxième du tournoi ;
– Pour le Tshwane Open, dans les 4 tours, on retrouve dans les 5 premiers certains des 10 premiers en “Putt per Round”. Un bon contre exemple est la performance de Sebastien Gros (4ème) avec un très mauvais “Putt Per Round” (67 ème) mais premier en Green en Régulation (89%) et en Driving (355 Yds)!!!
– Enfin, sur le Hero Indian Open, on constate sur les deux derniers tours que les meilleurs en “Putts Per Round” occupent les premières places. Le vainqueur de ce tournoi, l’anglais Matt Wallance, a été premier et deuxième sur cette statistique… Et pendant, ce temps là, le leader des deux premiers tours Emiliano Grillo, descendait à la 4ème place (43ème au « Putts Per Round » sur le R3) puis à la 6ème place (55ème au « Putts Per Round » sur R4) à cause de son putting…
Bref, l’importance du putting, n’est plus a démontrer. Le putting est la clé d’une victoire !!
QUI SONT LES PLUS GRANDS « PUTTERS » DE L’HISTOIRE ?
On va faire un petit TOP 3, pour appuyer la démonstration réalisée un peu plus haut :
1) TIGER WOODS
Pendant que vous êtes tranquillement assis, vous allez probablement vous rappeler une demi-douzaine de “putts de oufs” que Tiger a fait dans sa carrière:
– Valhalla sur le premier trou des play-off contre Bob May au Championnat 2000 de la PGA;
– le birdie sur le 72ème trou de l’Open des États-Unis 2008 pour forcer un match de « playoff » le lundi contre Rocco Mediate;
– celui pour arracher le Bay Hill Invitational 2008 à Bart Bryant;
– ou le “put de ouf” sur l’île du TPC Sawgrass
Tiger est le plus grand « putter » de tous les temps car il fait les putts qu’il devrait faire et ceux qu’il ne devrait pas. De 2004 à 2008, la distance moyenne des Putts fait (i.e. qui tombent) par Tiger, une statistique un peu cérébrale qui calcule la distance totale des putts fait pour un tournoi donné, est de 6 pieds (1,80 m) plus longue que la moyenne du Tour. Il est un expert à faire de longs putts que d’autres golfeurs manquent.
2) Jack Niklaus
Le jeu de Jack Nicklaus a toujours été synonyme de puissance, mais contrairement à la plupart des joueurs de ce type, il était un un grand stratège. Jack Niklaus avait pour règle d’or de tout faire pour éviter les trois putts. “I’m one of the greatest two-putters”, a-t-il déjà dit.
S’il ne t’avait pas déjà battu depuis le tee et le green, il gagnait avec un putt sorti de nulle part. La grandeur de Nicklaus est plus sur le drame qu’autre chose. Il a fait UN putt sur les six des neuf derniers greens au Masters de 1986 pour revenir huit points et ainsi remporter son 18e majeur record.
3) Jordan Spieth
Les statistiques de Jordan Spieth sont incroyables, par exemple en 2016 :
5% de 3 putts pour toutes ces tournois en 2016 alors que les autres joueurs sont à 8% ;
12% de 1 putts pour tous ces tournois en 2016 alors que les autres joueurs sont à 7%…
Mais ses victoires grâce à son putting sont mémorables comme par exemple le dernier « The Open » :
Bref, ces trois grands joueurs ont rempli leur palmarès des plus grand trophées notamment à cause de leur putting.
A cette courte liste, on peu ajouter aussi, Ben Crenshaw, Bobby Jones, Arnold Palmer, Severiano Ballesteros,…
ET SINON, QUI ÉTAIT LE MEILLEUR « PUTTEUR » EN 2017 ?
Dans l’ordre on a :
Justin Thomas : meilleur joueur de l’année (PGA Tour) et 5 victoires en 2017 ;
Jordan Spieth (comme par hasard) : il a décroché un majeur, The Open, en 2017;
Jason Day : par une année 2017 extraordinaire mais plusieurs TOP 10 importants comme au AT&T Byron Nelson, à l’USPGA Championship, au Northern Trust Open, et au BMW Championship;
Rickie Fowler : vainqueur du Honda Classic et du Hero World Challenge, il a aussi décroché 10 Top 10 ;
Brooks Koepka : vainqueur de l’US Open en 2017 ;
Anirban Lahiri : malgré une année sans victoire de très bon résultats sur le PGA Tour…
ET, ILS FONT QUOI LES BONS « PUTTEURS » POUR ETRE BONS… JUSTEMENT ?
Prenons, deux démons du putting, Jordan Spieth et Tiger Woods, rien que ça !!
Dans un des numéros de GolfDigest (Juin 2017), Jordan Spieth expliquait sa « routine ». En gros, ça donne :
La lecture… du putt of course :« Quand je lis un putt, je suis très attentif. C’est un processus en trois étapes: d’abord, je regarde de derrière la balle pour déterminer la ligne. Deuxièmement, je marche le long du côté droit du putt pour évaluer la vitesse car il est plus facile de voir la pente. Troisièmement, je marche derrière la trou, où je peux alors juger la ligne d’une autre perspective. Quand je suis confiant à propos de ma lecture – je sais où je veux commencer le putt et quelle vitesse je veux mettre – j’interviens. Je m’avance toujours de derrière la balle jusqu’à la ligne, tenant le visage de mon putter dans ma main gauche légèrement comme je suis sur la photo (ci-dessous). C’est mon habitude. Se déplacer de la même manière à chaque fois, peu importe ce que vous faites, est la seule chose sur laquelle vous pouvez avoir un contrôle total si vous vous donnez la peine de faire l’effort. » (Jordan Spieth – GolfDigest 2016).
La routine :« Tout d’abord, ce qui importe est la cible visée par le putter. Sans objectif presque parfait, je ne pense pas que quiconque pourrait réussir, même par accident. Je place le putter d’abord avec ma main droite seulement. Alors que je vise et regarde ma ligne, mes pieds s’installent. C’est un point qui mérite d’être souligné: mon corps s’adapte à la position du putter, jamais dans l’autre sens. Puis j’ai mis ma main gauche, sous ma droite, pour prendre une prise en main croisée. Tout devrait se sentir équilibré, mon poids distribué uniformément dans mes pieds et mes épaules au niveau. Je pourrais prendre quelques coups de pratique, ou je ne pourrais pas. Ce que je fais toujours, c’est une légère pression vers l’avant, en balançant légèrement la poignée vers la cible, pour commencer mon coup. Cette presse est mon déclencheur, mon repère, pour laisser l’obscurité prendre le dessus. » (Jordan Spieth – Golf Digest 2016)
La roule :« Quand je marche autour d’un green d’entraînement sur le circuit de la PGA, je peux dire d’emblée qui est un bon « putteur ». Vous pouvez tout voir dans la finition. Les gars qui puttent super bien font des accélérations impressionnantes à travers la balle, ainsi la tête de putter et l’épaule finissent en bas et en avant. Même sur les putts doux et courts, un coup assertif est immédiatement reconnaissable. D’un autre côté, les gars qui espèrent juste faire des putts ont tendance à laisser la tête du putter et l’épaule remonter après l’impact. C’est comme si vous pouviez les voir reculer pour regarder, curieux de savoir où va la balle. Une finition forte et basse avec la tête de putter basse n’est pas quelque chose aux quelles je pense lors de la réalisation de mon putt; c’est juste une tendance universelle que j’ai remarquée parmi les meilleurs. Comme je l’ai dit plus tôt, je ne pense à rien quand je putt. C’est un endroit où vous arrivez soudainement après beaucoup de préparation progressive. » (Jordan Spieth – GolfDigest 2016).
Le secret de Tiger Woods au putting, le même « fuckin » grip depuis toujours !! Dans son livre, « How I Play Golf », il est parfaitement illustré par la photo suivante :
Alors que Tiger Woods a fait son grand retour sur le PGA Tour, un espagnol, Jon Rahm (i.e Jon est le prénom Jean en basque) s’est s’imposé au CarrerBuilder Open. Ce golfeur espagnol n’est plus vraiment un inconnu aux yeux du grand public; il s’est déjà imposé sur l’European Tour (2 victoires) et sur le PGA Tour (2 victoires aussi). Il a d’abord obtenu sa notoriété sur le circuit américain. Par conséquent, son parcours et son éclosion sont beaucoup moins connus des européens. Qui est-il vraiment ? Est-il un pur produit de la formation européenne ? Comment est-il arrivée aussi rapidement sur le devant de la scène ?
« BARRIKA » LE BERCEAU DU FUTUR ROI
Barrika, une petite ville située à une vingtaine de kilomètres au nord de Bilbao, est le berceau de cette grande promesse du golf espagnol voir européen au cours de la dernière décennie. Jon Rahm Rodriguez y est né le 10 novembre 1994, ses épaules ont suscité des attentes inhabituelles depuis qu’il a pris un club de golf à Neguri, sa deuxième maison.
Il s’est rapidement fait repéré dans les différentes équipes de jeunes. « Il ressemble de Seve » (i.e. Severiano Ballesteros), ont déclaré ses entraîneurs…
Sa famille (son frère Eriz et son père Edorta) a commencé à s’intéresser au golf avec la Ryder-Cup (1997) qui s’est déroulée à Valderrama. Ca pourrait donner des idées à la fédération française… Oui, c’est la réussite de la Ryder-Cup Francaise qui générera ou non des vocations, des envies, des rêves… chez les petits français et française !!
La famille Rahm a toujours aimé les sports, en particulier le football (comme une évidence) et l’athlétisme. Mais ils n’avaient jamais vraiment accroché avec le golf. Le père de Jon était même presque réticent à reconnaître ou à donner de l’importance aux talents golfiques du jeune prodige. Mais, un jour, alors que le grand-père accompagnait les garçons à un tournoi d’un Championnat d’Espagne de cadets, il du se fendre d’un appel au Papa pour lui dire « Hey, Jon va battre tout le monde », a-t-il prévenu. Annonciation du génie golfique !
John se dirigera alors vers Madrid pour parfaire son apprentissage du golf, dont il dit être tombé amoureux à 13 ans, pour ensuite s’envoler vers l’université de l’Arizona…
LA NAISSANCE DU CHAMPION
L’état de l’Arizona et sa très côté équipe de golf des Sun Devils, vont assez vite comprendre de quel bois se chauffe le jeune basque… Pour avoir une idée où est tombé le garçon, il faut savoir que l’équipe des Sun Devils a la plus longue tradition dans l’histoire du golf universitaire américain, où presque toutes les grandes figures de ce sport se sont formées au cours des dernières décennies. Un monde ultra compétitif, où le basque a su s’adapter à la perfection grâce à sa « tronche », son swing efficace et sa corpulence, qui peut intimider sur les départs…
Tim Mickelson (le frère de qui tu sais) est à la tête de cette équipe depuis maintenant plusieurs année. Et Phil (le frère de Tim, donc) est l’idole de Jon…
Rapidement, les performance du basque vont attirer les regards du monde entier. En effet, il va gagner 11 tournois universitaires, ce qui est le deuxième record universitaire après Phil Mickelson (16 victoires) !!
Il s’est très rapidement frotté au monde professionnel en participant au WManagement Open à Phoenix en 2015 dans lequel il a terminé 5ème. A seulement 3 coups du vainqueur (un certain Brooks Koepka). Le premier avril 2015, Jon Rahm, devient le 28ème joueur à devenir n°1 mondial amateur (World Golf Ranking Amateur). Au total, il restera 60 semaines sur ce trône (avec des interruptions de quelque semaines) et cela reste le record de longévité dans le monde amateur. Enfin, en 2015, il atteindra les quarts de final de l’US Open amateur.
Par ailleurs, il est le seul joueur amateur a avoir remporté autant de distinctions aussi prestigieuses que :
Mark H McCormack Medal en 2015 décerné par The Royal And Ancient Golf Club de St Andrews au meilleur joueur amateur après le dernier tournoi de l’année. C’est le seul joueur espagnol a avoir obtenu ce prix qui donne une qualification directe au British Open et à l’US Open ;
Ben Hogan Award, remporté en 2015 et 2016 qui récompense le meilleur joueur universitaire. C’est le seul joueur amateur à avoir remporté deux fois ce prix :« To be the first guy to repeat makes it a magical night” (source thesundevils.com). “Just to know there has never been a two-time winner and for it to turn out to be someone like me, from a small town in Spain, to be the first one to do such a thing is definitely very important and very special ».
En 2016, c’est le seul amateur a passer le cut à l’US Open d’Oakmont Country Club. Il a terminé le tournoi en étant à 7 au dessus du par (76, 69, 72, 70) à la 23ème place : « It was a great feeling to just make the cut and top it off with shooting just 2-over for the weekend” a-t-il déclaré. “After six holes, I was really feeling it. I was hitting the ball great, but Oakmont — you can’t get too cocky, because it’s going to get you. I made a couple bogeys down the stretch. I would say the length played to my advantage because I was hitting the driver pretty good this week. I’m not used to playing those greens with this speed and this kind of undulation and this high of rough next to the green.”.
LA CONFIRMATION
C’est juste après sa performance, en tant qu’amateur, à l’US Open (2016) que Jon Rahm est passé professionnel. Il va alors participé à son premier tournoi professionnel (sur le PGA Tour), le Quickens Loans National. Il va être leader de ce tournoi lors des deux premiers tours et finira à la troisième derrière le vainqueur Bill Hurley III. Quelque temps après, il terminera deuxième du RBC Canadian Open ce qui lui permettra de d’obtenir sa carte sur le PGA Tour (i.e. le droit de jouer sur le circuit US).
Ensuite, c’est la confirmation médiatique au US lors de sa victoire au Farmer Insurance Open en réalisant un put de « OUF » sur le 18 :
Il passe alors de la 137ème place à la 46ème place au classement mondial. Ce qui lui ouvre les portes des tournois majeurs (The Masters, The Players Championship, US Open, The Open…).
Ensuite, il va dérouler et confirmer les attentes générés par ses excellents résultats, à la fois sur les tours américain et européen :
2 Mars, Rahm joue son premier World Golf Championships (WGC) au WGC-Mexico Championship dans lequel il va finir à la 3ème place (67-70-67-68) (−12) à deux coups derrière le vainqueur Dustin Johnson ;
Rahm jouera 3 semaines plus tard son second WGC, le WGC-Dell Technologies Match Play, dans lequel il retrouve Dustin Johnson dans le match final. Lors de cette finale, Rahm était 5-down après 8 trous, mais gagne les trous 9, 10, 13, 15, et 16 pour être seulement 1-down en arrivant au 18. Les deux joueurs font le par sur le dernier trou du match play et Dustin Johnson remporte le tournoi. Mais Rahm, à l’issue de ce tournoi, va atteindre la 14ème place du classement mondiale.
Pour son premier Masters, il terminera à a 27ème place pour ensuite terminé à la quatrième place dans le Wells Fargo Championship ….
La liste est encore longue (10ème à l’Open de France, victoire au Dubai Duty Free Irish Open avec 6 coups d’avance)… Bref, une saison 2017 hors norme, Rahm finira à l’issue de la saison régulière à la 6ème place du classement de la FedEx Race (qualification pour les playoff du circuit US). Il fera, dans les quatre épreuves de Playoff de la finale FedEx, uniquement des Top 10 !! Finalement, il terminera 5ème du classement final de la FedEx.
Sur le Tour Européen, au delà de ces deux victoires, il est nommé meilleur « Rookie » de l’année… Mais ce n’est pas sans faire grincer les dents de certains membres de l’European Tour. En effet, en dehors des majeurs et des WGC, Rahm a juste joué quatre tournois de la saison régulière du Tour Européen.
LE GARS
Le garçon a été initié au golf sur les terres européennes et a terminé son apprentissage aux USA. Par conséquent, il est logique que sa notoriété se soit d’abord développée aux USA et non en Europe. Au delà de cette éclosion rapide et de son talent certain, l’homme est plus qu’intéressant.
Il a montré qu’il savait gérer le succès et rester calme dans les moments de tension maximale, un aspect qu’il a reconnu avoir travaillé très précisément ces dernières années.
Après avoir fait le saut vers le professionnalisme, lors du Waste Management Phoenix Open 2015, il a montré une certaine sensibilité. Rahm a non seulement terminé à une spectaculaire cinquième place et avec un certain charisme (ce qu’adore le PGA Tour, c’est plus facile a « marketé »). En effet, il est venu au fameux 16 de Scottsdale (lors du WM à Phoenix en 2015) vêtu d’un maillot de l’équipe Arizona State avec le numéro 42, un hommage à Pat Tillman, son ancien coéquipier de l’université qui est mort en Afghanistan après avoir rejoint l’armée volontairement.
Sur le premier trou d’un tournoi de la PGA Tour ou de l’European Tour, vous entendrez toujours la même chose: « Jon Rham, de Barrika ». « C’est ce que je dis quand je vais au trou 1. Normalement, quand vous vous présentez, ils mentionnent la ville où vous vivez. Et je vis à Phoenix, en Arizona, mais je viens de Barrika. Ils ne savent pas où c’est, mais je viens de Barrika « , a proclamé le golfeur, âgé de 22 ans. «Dans la vie, tu n’oublieras jamais d’où tu viens», dit-il.
Jon Rham est un diamant du sport international. En raison de son succès, l’équipe basque, un organisme qui canalise l’aide du gouvernement basque au sport d’élite local, a signé un contrat d’image pour agir en tant qu ‘«ambassadeur» d’Euskadi dans le monde. Rham a fait don de l’argent, 9 000 euros, pour que l’équipe basque se consacre au développement du golf ou d’autres disciplines minoritaires. C’est un accord dont il se dit « fier » lorsqu’il l’a officiellement présenté au centre de haute performance de Getxo. C’est un contrat similaire à celui que l’Administration Autonome a signé avec les surfeurs Letizia Canales, Asier Muniain et Aritz Aranburu.
Rham ne cache pas que l’un de ses objectifs est d’être médaillé aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.«C’est la chose la plus importante à laquelle un athlète puisse aspirer», dit-il.
Alors, bien évidement, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec les talents français qui ne déboulent pas aussi rapidement, que cet espagnol, sur la scène internationale. Est-ce qu’un Romain Langasque fera aussi bien après son petit accident sur le Tour Européen ?Est-ce que la cinquantaine de joueurs (amateurs ou professionnels) qui évoluent dans des universités américaines seront les prochains ? Ce n’est pas évident. Même si la fédération investit environ 200 000 € pour soutenir ces golfeurs expatriés… cela ne semble pas être suffisant.
Même si Jon Rahm est espagnol, c’est d’abord sur le circuit US qu’il a « explosé ». Les équipes du PGA Tour, n’ont pas traîné pour exploiter le filon marketing. Il ont réalisé un vidéo pour mettre en avant cette nouvelle « étoile » et par conséquent leur circuit :
Le Golf est un sportet donc comme tous les sports avant une partie… il faut s’échauffer. Mais le golf est un sport qui prend du temps. Par conséquent, il nous arrive d’être à court de temps par ce nous aimerions passer au « Proshop », prendre un café et s’échauffer…
Bref, il est assez fréquent d’avoir uniquement 20 minutes pour s’échauffer.
ALORS QUE FAIRE ?
Jason GUSS a trouvé la solution. En effet, ce jeune enseignant américain préconise :
de commencer sa séance au « Putting Green » :
prendre 5 balles et les positionner à environ 1m 50, lorsque vous en rentrez 3 sur 5, passer à l’excercice suivant;
faire deux « chips » en dehors du green, vous devez les réussir (i.e. avoir « putt » donné) successivement pour passer à l’exercice suivant ;
Cela complète la séance d’échauffement du petit jeux. Si l’horloge n’a pas atteint les 20 minutes, allez au « Practice » pour s’échauffer au grand jeu :
Jason GUSS préconise de frapper les coups dans l’ordre suivants : Driver puis PW, Driver puis Fer 7, Driver puis Fer 5, Driver puis Hybrid, Driver puis Bois 3.
Vous ne pouvez pas passer au tir suivant que si vous avez réussit le précédant. Si vous ne frappez pas correctement un coup, vous devez recommencer la séquence. Par ailleurs, il est important de faire sa routine avant chaque coup.
QUEL EST L’AVANTAGE DE CE TYPE DE PRATIQUE ?
D’après Jason Guss : « En faisant varier le club à chaque fois que vous frappez un coup, vous simulez un tour/une partie de golf » (source GolfDigest). « En recommençant, après avoir fait une erreur, vous ajoutez de la pression. L’échauffement rapide du petit jeu à le même objectif, c’est à ajouter de la pression. Ce que peut de gens incluent lors de l’échauffement »
Bref, plus vous vous entraînez avec une pression supplémentaire, moins vous serez découragez lors des « up and down » ou durant les « match play » avec vos potos !!
Les lendemains de fêtes sont toujours difficiles. Il n’est jamais évident de prendre suffisamment de recul par rapport à l’année écoulée et surtout par rapport aux festivités du mois de décembre. Par ailleurs, ces derniers jours, le temps « magnifique », les tempêtes… nous obligent à faire une sorte d’introspection golfique. En effet, il faut être motiver pour tester son nouveau Driver, ses nouveaux fers ou encore son nouveau putter. Alors que faire ? Eh bien, nourrir « golfiquement » sa matière grise !! Et comment ? En lisant quelque ouvrages… Mais lesquelles ?
SE NOURRIR MAIS BIEN…
Ici, il n’est pas question de présenter les derniers ouvrages techniques et scientifiques sur le « Swing », que nous trouvons particulièrement chiant… et qui vous font, bien souvent, perdre tous vos repères.
L’idée est plutôt de vous présenter des ouvrages un peu particulier, qui sortent des sentiers battus. Ils devraient vous apporter un connaissance plus pratique que technique et aussi vous sensibilisez à l’histoire du golf… Sans véritable connaissance historique sur le golf, le golfeur risque de n’a pas avoir suffisamment d’épaisseur.
ALORS ?!?
Le premier ouvrage a lire absolument n’est autre que celui d’Arnold Plamer (dit le King). Le livre pourrait être présenté comme le petit livre vert du Golf :
Pourquoi parler ici du livre « A Life Well Played » ? Par ce qu’Arnold Palmer a fait passer le golf dans une autre dimension (i.e. médiatique), que son palmarès est impressionnant, que ce livre met en perspective une certaine histoire du golf et d’autres secrets. Enfin, il nous semble important de profiter de ce moment pour lui rendre hommage, lui qui est parti il y a plus d’un an maintenant.
« A Life Well Played » fait à peine 260 pages et se compose de quatre parties :
GOLF
LIFE
BUSINESS
THE FINAL LESSON
A l’intérieur de chacune de ces quatre parties (à l’exception de « THE FINAL LESSON »), ont trouve des histoires relativement courtes et indépendantes, racontés par le King « himself ». Il est donc facile de passer de l’une à l’autre sans être perdue… Ou encore, de lire à son rythme, chacun des témoignages et conseils d’Arnold Palmer, tirés de sa riche expérience.
S’il fallait en retenir quelques-unes, nous choisirions les suivantes :
The Golf Swing (dans la première partie GOLF)
« The Golf Swing » from « A Life Well Played ».
Dans cette histoire le King, explique qu’il faut trouver le « Swing » qui vous convient et s’y tenir. Et cela quelque soit les critiques, les nouvelle modes, les conseils… Mais cela n »est possible, que si l’on respecte les fondamentaux, un bon « grip », garder les pieds et la tête les plus immobiles possible durant le swing. Et faire un « big turm » !!
Attitude (dans la deuxième partie LIFE)
Ici, Arnold Palmer, explique très simplement cette obligation que doivent avoir tous les professionnels sur le circuit même lorsque leur golf n’est pas rendez-vous. Certains amateurs devraient s’en inspirer et ne pas oublier qu’ils sont sur un terrain de golf…
Listenning (dans la troisième partie BUSINESS)
A « master piece » comme dirait les américains. Cette histoire est tellement pleine de bon sens…Je vous laisse découvrir la première page.
ET SINON ?!? EH BIEN ON VA RESTER DANS LES LIVRES VERTS, MAIS PLUS GRAND !!
Si tu es spécialiste des châteaux de sable dans les « bunkers » ce livre est pour toi. En effet, le Sud-Africain a réalisé l’encyclopédie du jeux en bac à sable…
Rien ne manque, le swing, l’analyse des sables, les différents coups à réaliser, les entraînements… le tout avec de belles photos pour illustrer les propos du Sud-Africain.
Les situations présentées sont réparties en trois grandes parties, « Around the Green », « In Difficult Lies » et « In the Fairway Bunker ». Il y a donc de nombreux cas (une trentaine) présentés, expliqués et illustrés. Enfin, la dernière partie concerne finalement tous le monde, « Practice With aPurpose »… Le titre se passe de commentaire. Nous avons choisit deux cas de ce livre pour vous donner l’envie d’aller plus loin :
The Downhill Lie from the Bunker Lip
L’importance du « set up » dans ce genre de coup…déja pas évident avec un « lie » normal !!
The Shot with the Putter
On y pense pas forcément, mais dans certaines configurations (et avec le bon sable), ça marche plutôt bien.
OUI, la lecture peut aider le golfeur et parfois même, lui redonner de la confiance… Nous espérons donc, que ces deux ouvrages orneront rapidement les étagères de vos bibliothèques. Il existe bien sur de nombreux ouvrage sur le golf qui permettront à chaque golfeur de s’épaissir et donc de s’améliorer :
Le Dictionnaire amoureux du Golf (André-Jean Lafaurie)
The Big Miss (Hank Haney)
…
Nous reviendrons au fil de l’année 2018, sur ces ouvrages qui peuvent « nourrir » les golfeurs.
Depuis son élection comme 45ième président des Etats-Unis, Donald Trump s’attire régulièrement les foudres des bons gaulois… Les critiques sont peut être justifiées. Mais en France, elles n’ont encore jamais portées sur le passe-temps favoris du Président Trump,le golf. En effet, comme tous ses prédécesseurs ainsi que bon nombre d’américains, il joue au golf !!! Alors que vaut Donald Trump comme golfeur ? Est-il aussi crédible qu’en tant que président ?
LE « BUSINESS » DE TRUMP, C’EST AUSSI DE GÉRER DES GOLFS !!
Oui, le nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, est avant tout un homme d’affaire qui n’a cessé de développer son entreprise « The Trump Organization ». Cette entreprise regroupe plusieurs activités comme le développement immobilier, l’hôtellerie, le tourisme, les tours résidentielles et la gestion de terrain de golf !!
Aujourd’hui, l’entreprise « The Trump Organization » ou le président Trump, lui même, détiennent 19 golfs à travers le monde. Certains d’entre eux hébergent des compétitions importantes du PGA Tour ou du Senior Tour.
Parmi tous ces golfs, un lot de 3 terrains ressort particulièrement pour leur beauté et leur intérêt golfique :
Trump International G.C., West Palm Beach
D’après plusieurs expert, c’est le plus beau parcours « Trump ». Il est cependant classé à la 156ième place au niveau des parcours américain.
Trump National G.C., Washington, D.C.
Ce golf héberge en fait deux parcours, le « Championship » et « Riverview ». Le « Championship » a accueilli le « Senior PGA Championship ».
Trump National G.C., Bedminster (Old)
Le parcour « Old course » du « Trump National Bedminster » a accueilli l’US Open féminin en 2017.
LE « SWING » DU PRÉSIDENT TRUMP.
A la vue de cette petite vidéo, on peut dire que son « Swing » n’est pas académique mais certainement efficace !
Le mouvement non-conformiste dans son « backswing » est rafraîchissant. Nous sommes au milieu d’une ère d’instruction où les gens cherchent le « swing » parfait. Le président Trump ne suit pas cette tendance.
Il y a beaucoup de golfeurs avec de jolis « swing » qui n’arrivent pas à scorer. Ne préféreriez-vous pas être le genre de joueur qui peut scorer, mais sans avoir un « swing » qui fait que les gens s’arrêtent pour le regarder jalousement?
Pour finir, il y a des similitudes avec Bobby Jones et Sam Snead dans la façon dont il déplace le club. Son « backswing » est arrondi, il a un tour d’épaule très plat, et il se balance. Son « downswing » vient de très haut, mais il le compense très bien en descendant. Ce n’est pas joli, mais c’est fiable.
LE PRÉSIDENT TRUMP JOUE-T-IL SOUVENT AU GOLF
En novembre 2017, le fameux site TrumpGolfCount.com (qui a remplacé le ObamaGolfCounter.com) a estimé, sur les premiers mois de sa présidence, entre 60 et 80, le nombre de partie de golf jouées par le président Trump. En effet, il faut parfois distinguer le fait que le président visite des golfs mais sans avoir la certitude qu’il a fait une partie…
Aux USA, il y a 24 millions de golfeurs qui ont joué en moyenne 20 parties en 2016. En comparaison, le président Trump joue environ quatre fois plus que le golfeur moyen.
Une plus petite secte de la population (de 3,8 millions de membres) fait en moyenne 38,6 parties par an, ce qui signifie que Trump joue toujours plus de deux fois que ces américains.
Le président Trump joue donc énormément au Golf.
LE VRAI NIVEAU DE DONALD TRUMP
Le président Trump a parfois tendance à s’arranger avec la vérité… Alors bien évidement les gens s’interrogent légitiment sur le niveau de Trump, le golfeur. En effet, les scores, les classements… en golf ne sont pas faciles à comprendre pour le simple profane.
Mais le premier novembre 2017, le président Trump a enregistré un score de 68 sur le GHIN (Golf Handicap Information Network) pour une partie réalisé en Octobre. C’est donc la premier partie enregistrée officiellement depuis son élection en juin 2016.
Alors évidement, ca reste un score « posté » par le président lui-même… Par ailleurs, on ne sait pas avec qui il a joué…
Mais ça reste, un bon score et avec le nombre de fois où le président joue au golf, c’est assez logique.
LES PETITS ARRANGEMENTS DE DONALD TRUMP
Malgré son bon niveau golfique, le président a quand même une petite casserole golfique.
En effet, Donald Trump a installé une plaque commémorative d’une bataille de la guerre de sécession sur un de ses Golf. Mais malheureusement cette bataille n’a jamais existé.
Sur cette plaque, le président Trump à fait écrire :
« Many great American soldiers, both of the North and South, died at this spot. The casualties were so great that the water would turn red and thus became known as ‘The River of Blood.’ It is my great honor to have preserved this important section of the Potomac River! »
Plein de bon sentiments, mais petit problème, cette bataille n’a apparemment pas existé.
DONALD TRUMP EST-IL UN BON GOLFEUR ?
Malgré son « swing » atypique et sa démarche particulière le président Trump est un bon golfeur. Il est efficace et semble « scorer » régulièrement. En effet, jouer plus de 60 fois par an aide très certainement.
Maintenant, il est aussi soutenu par la très grande majorité des golfeurs professionnels américains. Ils le trouvent bon et doté d’un swing efficace. Ce n’est pas illogique puisque Trump, via un de ses « business » entretien, en partie, le monde du golf professionnel.
En effet, après plus de 10 mois sans compétition et plusieurs opérations du dos, le score de son premier tour est flatteur : 69 soit 3 sous le par.
Même si l’an dernier, à la même époque, il avait fait un départ brillant avant de sombrer dans le bas du classement. Pour finir quelque mois plus tard sur le flanc et arrêter la compétition pendant presque un an. On peut retenir les points suivants :
Le meilleur…
DRIVING : Tiger Woods a touché 7 « fairways » sur 13, ce qui n’est pas mal du tout. Après quatre opérations chirurgicales au dos, il serait logique qu’il ne soit pas en mesure de « driver » loin et précisément. Mais le Tigre a dépassé (en distance) le dernier champion en titre de la « FedExCup », Justin Thomas, plusieurs fois. Seul le « drive » au 15ème trou s’est lourdement égaré à gauche dans un « lie » injouable. Bref, un premier signe encourageant.
PUTTING : en le voyant « putté », on a cru qu’il avait déjà joué une demi-saison tellement son « putting » semblait au point. Il a fait une poignée de « putt » pour sauver des pars à des distances pas évidentes. Mais aussi de jolie « putts » pour enquiller des « birdies ». Soit 28 « putts » pour son premier tour. Un statistique plutôt bonne après une absence aussi longue !!
IRON : il faut regarder le deuxième coup sur le par 5 du troisième trou. Un coup de fer-2 de 240 mètres environ dans le vent. Il a déposé la balle sur le « green » pour se donner un chance d' »eagle »…
BOUNCING BACK : dans l’attitude le Tigre était aussi présent. Par exemple après avoir fait « bogey » sur le trou n° 15, immédiatement après il a réussit à faire un « birdie » au 16. L’an dernier, il n’arrivait pas à revenir dans la partie après plusieurs erreur et laissait filer son tour. Son état de fatigue était sans doute à l’origine de cela.
Le pire …
CHIPPING: pour revenir dans le cercle des vainqueurs, Tiger devra améliorer grandement son « chipping ». Sur certains « chips » autour des « greens » le résultat était souvent surprenant (trop long ou trop court)…
PAR 5 : il a été mauvais sur les par 5, puisque les deux uniques « bogeys » ont été réalisés sur des par 5 (le 9 et le 15).
Quant est-il du deuxième tour ?
Le deuxième tour a été bien meilleur. En effet, avec un score de 68 (soit un coup de mieux que lors du premier tour) dont 1 « eagle », 4 « birdies » et deux « bogeys », le Tigre ne pouvait le résumer que d’un seul mot : « Successfull » (source PGA Tour).
Tiger Woods à produit un jeu de grande qualité. Il a commencé par faire trois « birdies » en quatre trous. Il a fait ensuite trois bons par dont un avec un « chip » vraiment pas évident sur le trou 8. Ensuite, il redonné de l’espoir à ses « fans » en réalisant un « eagle » sur le 9, grâce un coup de bois-3 déposé sur le « green » à plus de 240 mètres et dans le vent…
Il a alors pris la tête du tournoi…seul !! La foule c’est empressée de crier « He’s back! ».
Mais à partir du trou 12, les « greens » était sans doute devenus plus rapide et les « bogeys » sont apparus… Certes, Tiger a alors perdu la tête du tournoi mais termine dans les 5 premiers.
Ce résultat est clairement encourageant. Par ailleurs, son « caddy », Joe Lacava a déclaré qu’il avait vu de véritables progrès de son champion depuis sa dernière visite en Floride :
« A month ago in Florida, he was hitting it pretty good but not to this extent,” LaCava said (source GolfDigest). “Two weeks ago [here] it got better and longer. » “This is as good as I’ve seen it. It’s encouraging.”
La bataille du troisième tour !!
Difficile journée pour le Tigre !! Dans une journée très venteuse, il n’a pas été le seul à lutter.
Mais, il lui a fallut attendre le 14ème trou avant de faire son premier « birdie »… Il a finit par rendre un carte de 75 (soit 3 au dessus du par) dont 5 « bogeys » et deux « birdies ». Il a montré une certaine impatience voir une certaine nervosité lors de ce troisième tour.
Deux premier trous donneront deux premiers « bogeys », comme début, on a connu mieux. Le Tigre était faible sur le « chipping » et le « putting »… Avec quelque « drive » lâchés à droite et à gauche et bizarrement des sorties de « bunker » assez approximative…
Le vent ne l’a pas aidé dans son jeu de fer lorsqu’il a cherché à trouver la bonne profondeur de ses coups.
Bref, un journée à oublier, mais que le Tigre à terminé avec deux birdies au 14 et au 17.
Le quatrième tour et ensuite !?!
Les jours se suivent et ne se ressemble pas. En effet, je ne sais pas si c’est la nouvelle couleur de chemisette arborée par Tiger, mais le jeux était là !!
Pour ce dernier tour, il a produit sur les neuf premiers trous 3 « birdies » et un « eagle » sur le « petit » par 4 (350 yards – 320 mètres) du 7 en faisant une superbe mise en jeux :
Bref, un allez en 31, de quoi assurer le spectacle et enthousiasmer les fans !!
La suite sera un peu plus poussive, puisqu’il commencera par un double « bogeys » au 10 pour ensuite faire 3 « birdies » au 11, 14 et 15 mais malheureusement finir sur deux « bogeys » au 17 et 18.
Le Tigre termine donc sa semaine de reprise en 9ème position dans son tournoi exhibition mais en ayant montré de très jolies choses. Il a été loin d’être ridicule au « dirving » et au « putting », voir très performant par moment. Cependant, il lui reste quelque réglage à faire sur la profondeur de ses « wedges »…
Bref, tous cela est véritablement enthousiasment pour la saison 2018 et pourquoi pas la pour la « RyderCup 2018 » !!
On finirait presque par en oublier le vainqueur du « HERO WORLD CHALLENGE », Rickie Fowler. L’américain a calmé tous le monde en postant un 61 dont 8 « birdies » sur les 9 premiers trous !!Impressionnant, bravo Rickie !! (un « putting » de folie et un sortie de « bunker » in…)
Le « Tour Européen 2016-2017 » s’est terminé sur un final plein de suspens. Il reprend doucement à Hong-Kong (UBS Hong-Kong Open) comme le « PGA Tour » en Australie. Mais tous le monde n’attend plus qu’une seule chose, le retour de Tiger Woods !!
Eh oui, ça fait maintenant plus d’un an, que personne n’a revu le Tigre dans une compétition officielle. Nous ne reviendrons pas sur ses opérations successives au dos ainsi que ses problèmes extra-sportif. Mais, l’idée que le vainqueur de 14 Grands-Chelems puisse arrêter sa carrière avait commencé à prendre forme au fil de ses absences répétées.
Alors, depuis qu’il a annoncé son progressif retour à l’entrainement, le « buzz » est en marche !!
Le sommet des commentaires, des attentes et des fantasmes a été atteint avec la publication par Tiger de son « stinger » nouvelle mouture :
Bref, toutes les hypothèses étaient évoquées ainsi qu’un possible retour en 2018, mais pour faire quoi?
Tous les acteurs médiatiques ont élaboré les scénarios les plus fous. Le plus belle exemple, vient du site GOLF.COM. En effet, delui-ci a publié une couverture d’anticipation, avec une victoire de Tiger Woods au Masters de 202O :
Sports Illustrated inspired us to try our hand at this bold prediction thing. Check back with us in three years… 🤣 🤣
Le gars n’est plus en compétition depuis plus d’un an mais on parle de lui comme le « next big thing » dans le golf.
La validation de son retour à été entériné, définitivement, par l’annonce de sa participation à son « Hero World Challenge » (au Bahamas – du 30 novembre au 7 décembre 2017).
Il est vrai que le « pouvoir » médiatique de Tiger Woods sur le golf est considérable. Par exemple, un Masters avec ou sans Tiger n’a pas du tout le même intérêt pour les télévisions, les radios… En effet, un Masters sans Tiger Woods c’est 25% d’audience en moins… Ça peut en effrayer certains !!
Alors, maintenant que son retour est effectif, qu’est ce que l’on sait de plus ?
En fait, pas grand chose. Un grand « ami » de Tiger, Brandel Chamblee a déclaré lors d’un interview au sujet de son « comeback » :
« If you do an internet search of the greatest sports comebacks from injury, you’ll get a litany of injuries. The one thing you will not get is a bad back followed by great athletic achievement. » (source GOLF.COM).
« A bad back by a 41-year-old, four back surgeries in the last three or four years, followed by the emotional stress of the scandal and the controversies that have followed him around and likely some addictions, followed by the chipping yips, which various people have texted me, all caps, exclamation points, that he is over. I’ve seen no evidence that he’s over it. » (source GOLF.COM)
Ça va faire plaisir à l’intéressé.
Mais les réactions ne se sont pas fait attendre… Est-ce qu’elles sont directement liées aux prises de positions radicales de Mr Chamblee ? Difficile à dire.
Ainsi, les potes de Tiger ont fait des déclarations encourageantes sur son état de forme. Ce qui a bien évidement amplifié la « tornade » médiatique qui tourne depuis l’annonce du dit retour…
Rickie Fowler a été le premier
Petit récapitulatif :
le Tigre publie une vidéo de son « nouveau » swing ;
Bref tous le monde était sur les nerfs et se demandait quelle serait la prochaine information délivrée sur l’homme aux 14 majeurs….
Mais heureusement, Rickie Fowler s’est exprimé brièvement (sur le site Golf.com avec le journaliste Dylan Dethier) au sujet des distances envoyés par Tiger depuis le « Tee ». Rickie a été (semble-t-il) « overdrivé » plusieurs fois par le Tigre lors d’une séance d’entrainement commune sur le parcours du « Medalist » en Floride. Autant vous dire, que le chiffon rouge était agité, l’alerte donnée !! On avait de nouvelles informations sur l’état de forme de Tiger.
Certes, auparavant Tiger était plus long que Rickie notamment lors de la dernière compétition commune (en 2016). Mais il faut reconnaître qu’après quatre opérations du dos, le gars continue de dépasser le « kid »…
Bien sur, nous confirmerons tous ça lorsque nous le verrons jouer dans une semaine… Tiger will come back inside the ropes !!
Et puis sont apparues les déclarations de Jason Day !!!
Ancien n°1 mondial et vainqueur d’un majeur, le garçon s’est de quoi il parle lorsqu’il s’exprime sur ce qui touche la petite balle blanche… Par ailleurs, Jason Day a construit une relation très spécial avec le Tigre, notamment en échangeant des centaines de SMS au sujet du jeu, des parcours, du mental…
Jason Day a déclaré que son pote était plus que prêt pour son retour :
« I did talk to him and he did say it’s the best he’s ever felt in three years, » (source Jason Day)
« He doesn’t wake up with pain anymore, which is great, »(source Jason Day)
Et Jason Day, en grand professionnel, a dit aussi quelque chose de très juste. En effet, l’atmosphère très relax du « Hero World Challenge » est le parfait endroit pour faire son retour :
« There’s no pressure, » « I think it’s a 17- or 18-man field, there’s no cut, he’s playing at a tournament where last year I think he had the most birdies at. » (source Jason Day).
Alors on va croiser les doigts pour que Tiger Woods revienne rapidement à un bon niveau et pourquoi pas au niveau que nous avons connu :