WGC Dell Match Play (WGC)

A Austin (Texas – USA) s’est déroulé un des épreuves des championnats du monde (WGC-World Golf Championship). Cette épreuve a la particularité d’être sous un format de « Match-Play ». C’est à dire, des un contre un, avec tout d’abord une phase de poule puis un tableau à élimination directe. Un peu comme la célèbre « Champions League » au football…

Le vainqueur de cette épreuve est l’américain Bubba Watson qui a remporté la finale contre un autre américain Kevin Kisner. Bubba Watson a entre autre éliminé Justin Thomas et surtout bombardé le parcours de plusieurs Drives à plus de 330 mètres :

Pour le reste, Dustin Johnson et le seul « Frenchy » (Mister Levy) se sont fait sortir dès le premier tour… Les pointures comme Rory Mcllroy, Sergio Garcia, Patrick Reed, Jordan Spieth ou encore l’anglais Tyrell Hatton n’ont pas atteint les quarts de finales !!

Les quarts de finales ont opposé :

  • Bubba Watson (USA) bat Kiradech Aphibarnrat (THAI)
  • Justin Thomas (USA) bat Kyle Stanley (USA)
  • Alex Noren (SUE) bat Cameron Smith (AUS)
  • Kevin Kisner (USA) bat Ian Poulter (ENG)

Par conséquent, les demis finales ont opposé :

  • Bubba Watson (USA) bat Justin Thomas (USA)
  • Kevin Kisner (USA) bat Ian Poulter (ENG)

Enfin, le match pour la troisième place à vu la victoire d’Alex Noren sur Justin Thomas.

La bonne surprise de la semaine est nouvelle victoire d’un Bubba Watson particulièrement inspiré. Par ailleurs, les européens se sont bien illustré grâce à Alex Noren et Ian Poulter. Ils ont montré tous les deux qu’il avaient des aptitudes particulières en Match-Play. Ian Poulter était dans une grande forme. Mais il a vu sa course stoppé net par un américain particulièrement en forme, Kevin Kisner. Ce dernier s’est malheureusement écroulé en finale contre Bubba Watson.

Avec, grand regret, Alexander Levy n’a pas passé la phase de poule. Certes, comme s’est empressé de le faire remarquer la FFGOLF, sa poule n’était pas la plus relevée… Mais il fallait quand même se « fader » Tyrell Haton et deux américains déja vainqueur sur le PGA Tour. Rien de plus facile à priori…

Enfin, la véritable performance européenne est la victoire (en phase de poule) de l’autrichien Bernd Wiesberger sur Dustin Johnson, c’est ici :

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Arnold Palmer Invitational (PGA)

Bay Hill Golf Club du 15 au 18 Mars 

Dans la banlieue d’Orlando (Floride USA) s’est joué l’un des plus important tournoi (médiatiquement parlant) du lucratif PGA Tour. En effet, c’est le tournoi du King, alias Arnold Palmer, disparu il y a maintenant presque 2 ans. L’événement était encore plus attendu du fait de la présence de Tiger Woods (vainqueur 8 fois de cet épreuve) et d’un champs de joueurs impressionnant (presque tous les 50 premiers mondiaux étaient là). Bref, le golf était à la fête !!

C’est l’Irlandais, Rory Mcllroy qui s’est imposé avec panache et cela malgré un cutt raté la semaine dernière…. et surtout, comme par hasard, un putting de fou !!

Bien évidement, Tiger Woods avait lancé une charge dont il a le secret… Tout allait bien, jusqu’au 15 où il a envoyé son Drive à gauche en hors-limite… C’était terminé pour la gagne, il ne lui restait plus que les places d’honneurs. Il terminera à la 5ième place. Toujours « Work in Progress ». Çà prochaine apparition sera au Masters !!

Les européens ont encore brillé. En effet, ils font 3 TOP 10 (avec Rory) :

  • Justin Rose (ENG) T3 ;
  • Henrik Stenson (Suède) T4.

Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup. Il faut noter aussi, que d’autres européens participaient à cette épreuve :

  • Sam Horsfield (ENG) T14;
  • Graeme McDowell (ENG) T22;
  • Martain Laird (SCO) T26;
  • Tommy Fleetwood (ENG) T26;
  • Ian Poulter (ENG) T36.

Un mention spécial au golfeur ingénieur Bryson Dechambeau qui termine deuxième à 3 coups de Rory. Mais il a joué la gagne avec ses clubs spéciaux tous à la même longueurs…

Enfin les deux bidons de la semaine sont aussi européens à savoir Luke Donald et Danny Willett qui n’y arrivent pas.

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Valspar Championship (PGA) – Hero Indian Open (EuropeanTour)

Valspar Championship (PGA) – 8 au 11 mars 2018

A l’Innisbrook  Golf Resort (Floride, USA) s’est déroulé le Valspar Championship. Cette année, ce tournoi a connu un espèce de renaissance puisque Tiger Woods avait décidé de s’aligner…

Malgré un bon retour et une foule en délire, l’américain ne s’est pas imposé et termine 2ème.

Le vainqueur est l’anglais Paul Casey. C’est la bonne surprise de la semaine puisqu’il n’a plus gagné depuis 2009, c’est sa deuxième victoire sur le PGA Tour :

Les autres bonnes surprises sont européennes, 3 Top 10 (dont P.Casey) :

  • Sergio Garcia T4;
  • Justin Rose T5.

Mais aussi Graeme McDowell qui finit 40ème, certe assez loin, mais qui a passé le Cutt…

Les déceptions sont aussi côté européen puisque, Rory Mcllroy, Henrik Stenson et Ian Poulter ne passent pas le Cutt.

Enfin, le bidon de la semaine est Luck Donald qui n’arrive plus à produire un jeu consistant, c’est inquiétant.

Hero India Open (European Tour) – du 8 au 11 mars 2018

A New-Delhi, c’est l’anglais Matt Wallace qui s’est imposé en « playoffs » devant The Beef (Andrew Johnston). Cet anglais, était encore sur l’Alps Tour en 2016 où il s’est imposé 6 fois avant de grimper sur le Tour Européen :

Ce tournoi a vu le grand retour au premier plan du « chouchou » anglais, The Beef, qui termine 2ème :

Sinon, l’indien Shubankhar SHARMA continue d’enchaîner les performances (TOP 10 – il participera au Masters), Emiliano Grillo l’argentin termine 6ème après avoir été « leader » pendant les 2 premiers tours. Malheureusement son putting s’est montré défaillant lors des tours suivants…

En ce qui concerne les « Frenchies », Clément Sordet termine 12ème, Grégory Havret 25ème,  Sebastien Gros 25ème, Adrien Saddier 62ème et Lionel Weber 66ème. Malheureusement Raphael Jacquelin et Julien Guerrier ne passent pas le cutt.

Et parce qu’il fallait en trouver un cette semaine, le bidon de la semaine est Toncgshai JAIDEE qui termine à +10 … pour un ancien vainqueur de l’Open de France…

The Golfiest.

 

 

Drive pour la galerie et putt pour la victoire !!

Les beaux jours commencent à revenir (si, si …) le printemps est bientôt là et vous êtes fin prêt pour les prochaines compétitions. Pour certains, un changement de matériel a même été opéré, ainsi de nouveaux fers ou un nouveau driver sont dans le sac !!
Mais pas de nouveau putter ? C’est moins souvent à priori….Cette partie du jeux est tellement sensible et importante que le changement ne s’opère pas aussi facilement.

Qu’en est-il du putting et de son importance ? Peut-on gagner sans être bon dans ce domaine ? Qui sont les meilleurs ? Que peux ton apprendre d’eux ?

LE PUTTING, TU CHÉRIRAS !!

Chez les professionnels, le putting représente entre 40 et 45% de leurs coup (en moyenne). C’est dire l’importance de cette partie du jeu. Elle est souvent négligée ou approchée comme une espèce de science occulte… Il ne faut donc surtout pas la négliger mais la travailler pour être performant sur le parcours et lors des compétitions.

Prenons par exemple, les 3 derniers tournois de l’European Tour : le WGC – Mexico Championhip, le Tswhane Open et le Hero Indian Open.

Qu’est ce que l’on peut en déduire sur l’importance du putting ?

En considérant, sur ces 3 tournois, la statistique “le nombre moyen de putts par tours” (”Putts Per Round”), nous constatons :

Pour le WGC Mexico, dans les 4 tours, on retrouve dans les 5 premiers, les joueurs qui font le moins de putt par tour donc les meilleurs à cette statistique de “Putts Per Round”. Par exemple, la remonté de Phil Mickelson lors du 3ème Tour, vient du fait qu’il a un “Putts Per Round” de 26.7; qui est le meilleur score du 3ème tour !! Et Justin Thomas, qui fait une énorme remonté lors du dernier tour, et bien c’est aussi à cause de la meilleur performance en “Putt Per Round” (26.8) de ce dernier tour. Il terminera deuxième du tournoi ;

– Pour le Tshwane Open, dans les 4 tours, on retrouve dans les 5 premiers certains des 10 premiers en “Putt per Round”. Un bon contre exemple est la performance de Sebastien Gros (4ème) avec un très mauvais “Putt Per Round” (67 ème) mais premier en Green en Régulation (89%) et en Driving (355 Yds)!!!

– Enfin, sur le Hero Indian Open, on constate sur les deux derniers tours que les meilleurs en “Putts Per Round” occupent les premières places. Le vainqueur de ce tournoi, l’anglais Matt Wallance, a été premier et deuxième sur cette statistique… Et pendant, ce temps là, le leader des deux premiers tours Emiliano Grillo, descendait à la 4ème place (43ème au « Putts Per Round » sur le R3) puis à la 6ème place (55ème au « Putts Per Round » sur R4) à cause de son putting…

Bref, l’importance du putting, n’est plus a démontrer. Le putting est la clé d’une victoire !!

QUI SONT LES PLUS GRANDS « PUTTERS » DE L’HISTOIRE ?

On va faire un petit TOP 3, pour appuyer la démonstration réalisée un peu plus haut :

1) TIGER WOODS

Pendant que vous êtes tranquillement assis, vous allez probablement vous rappeler une demi-douzaine de “putts de oufs” que Tiger a fait dans sa carrière:

– Valhalla sur le premier trou des play-off contre Bob May au Championnat 2000 de la PGA;

– le birdie sur le 72ème trou de l’Open des États-Unis 2008 pour forcer un match de « playoff » le lundi contre Rocco Mediate;

– celui pour arracher le Bay Hill Invitational 2008 à Bart Bryant;

– ou le “put de ouf” sur l’île du TPC Sawgrass

Tiger est le plus grand « putter » de tous les temps car il fait les putts qu’il devrait faire et ceux qu’il ne devrait pas. De 2004 à 2008, la distance moyenne des Putts fait (i.e. qui tombent) par Tiger, une statistique un peu cérébrale qui calcule la distance totale des putts fait pour un tournoi donné, est de 6 pieds (1,80 m) plus longue que la moyenne du Tour. Il est un expert à faire de longs putts que d’autres golfeurs manquent.

2) Jack Niklaus

Le jeu de Jack Nicklaus a toujours été synonyme de puissance, mais contrairement à la plupart des joueurs de ce type, il était un un grand stratège. Jack Niklaus avait pour règle d’or de tout faire pour éviter les trois putts.
“I’m one of the greatest two-putters”, a-t-il déjà dit.
S’il ne t’avait pas déjà battu depuis le tee et le green, il gagnait avec un putt sorti de nulle part. La grandeur de Nicklaus est plus sur le drame qu’autre chose. Il a fait UN putt sur les six des neuf derniers greens au Masters de 1986 pour revenir huit points et ainsi remporter son 18e majeur record.

3) Jordan Spieth

Les statistiques de Jordan Spieth sont incroyables, par exemple en 2016 :

  • 5% de 3 putts pour toutes ces tournois en 2016 alors que les autres joueurs sont à 8% ;
  • 12% de 1 putts pour tous ces tournois en 2016 alors que les autres joueurs sont à 7%…

Mais ses victoires grâce à son putting sont mémorables comme par exemple le dernier « The Open » :

Bref, ces trois grands joueurs ont rempli leur palmarès des plus grand trophées notamment à cause de leur putting.

A cette courte liste, on peu ajouter aussi, Ben Crenshaw, Bobby Jones, Arnold Palmer, Severiano Ballesteros,…

 ET SINON, QUI ÉTAIT LE MEILLEUR « PUTTEUR » EN 2017 ?

Dans l’ordre on a :

  1. Justin Thomas : meilleur joueur de l’année (PGA Tour) et 5 victoires en 2017 ;
  2. Jordan Spieth (comme par hasard) : il a décroché un majeur, The Open, en 2017;
  3. Jason Day : par une année 2017 extraordinaire mais plusieurs TOP 10 importants comme au AT&T Byron Nelson, à l’USPGA Championship, au Northern Trust Open, et au BMW Championship;
  4. Rickie Fowler : vainqueur du Honda Classic et du Hero World Challenge, il a aussi décroché 10 Top 10 ;
  5. Brooks Koepka : vainqueur de l’US Open en 2017 ;
  6. Anirban Lahiri : malgré une année sans victoire de très bon résultats sur le PGA Tour…

ET, ILS FONT QUOI LES BONS « PUTTEURS » POUR ETRE BONS… JUSTEMENT ?

Prenons, deux démons du putting, Jordan Spieth et Tiger Woods, rien que ça !!

Dans un des numéros de GolfDigest (Juin 2017), Jordan Spieth expliquait sa « routine ». En gros, ça donne  :

  • La lecture… du putt of course : « Quand je lis un putt, je suis très attentif. C’est un processus en trois étapes: d’abord, je regarde de derrière la balle pour déterminer la ligne. Deuxièmement, je marche le long du côté droit du putt pour évaluer la vitesse car il est plus facile de voir la pente. Troisièmement, je marche derrière la trou, où je peux alors juger la ligne d’une autre perspective. Quand je suis confiant à propos de ma lecture – je sais où je veux commencer le putt et quelle vitesse je veux mettre – j’interviens. Je m’avance toujours de derrière la balle jusqu’à la ligne, tenant le visage de mon putter dans ma main gauche légèrement comme je suis sur la photo (ci-dessous). C’est mon habitude. Se déplacer de la même manière à chaque fois, peu importe ce que vous faites, est la seule chose sur laquelle vous pouvez avoir un contrôle total si vous vous donnez la peine de faire l’effort. » (Jordan Spieth – GolfDigest 2016).
La lecture (avec une belle chemise jaune…)
  • La routine : « Tout d’abord, ce qui importe est la cible visée par le putter. Sans objectif presque parfait, je ne pense pas que quiconque pourrait réussir, même par accident. Je place le putter d’abord avec ma main droite seulement. Alors que je vise et regarde ma ligne, mes pieds s’installent. C’est un point qui mérite d’être souligné: mon corps s’adapte à la position du putter, jamais dans l’autre sens. Puis j’ai mis ma main gauche, sous ma droite, pour prendre une prise en main croisée. Tout devrait se sentir équilibré, mon poids distribué uniformément dans mes pieds et mes épaules au niveau. Je pourrais prendre quelques coups de pratique, ou je ne pourrais pas. Ce que je fais toujours, c’est une légère pression vers l’avant, en balançant légèrement la poignée vers la cible, pour commencer mon coup. Cette presse est mon déclencheur, mon repère, pour laisser l’obscurité prendre le dessus. » (Jordan Spieth – Golf Digest 2016)
La routine
  • La roule : « Quand je marche autour d’un green d’entraînement sur le circuit de la PGA, je peux dire d’emblée qui est un bon « putteur ». Vous pouvez tout voir dans la finition. Les gars qui puttent super bien font des accélérations impressionnantes à travers la balle, ainsi la tête de putter et l’épaule finissent en bas et en avant. Même sur les putts doux et courts, un coup assertif est immédiatement reconnaissable. D’un autre côté, les gars qui espèrent juste faire des putts ont tendance à laisser la tête du putter et l’épaule remonter après l’impact. C’est comme si vous pouviez les voir reculer pour regarder, curieux de savoir où va la balle. Une finition forte et basse avec la tête de putter basse n’est pas quelque chose aux quelles je pense lors de la réalisation de mon putt; c’est juste une tendance universelle que j’ai remarquée parmi les meilleurs. Comme je l’ai dit plus tôt, je ne pense à rien quand je putt. C’est un endroit où vous arrivez soudainement après beaucoup de préparation progressive. » (Jordan Spieth – GolfDigest 2016).
La roule

Le secret de Tiger Woods au putting, le même « fuckin » grip depuis toujours !! Dans son livre, « How I Play Golf », il est parfaitement illustré par la photo suivante :

Grip de Tigre !!!

CQFD sur le putting.

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