La préparation mentale – épisode 1 : « ZEN GOLF : Mastering the mental Game » (Dr J.Parent)

Tiger…un peu énervé…

Le golf est surtout un affaire de mental. Ce sport est tellement compliqué que le cerveau est mis à rude épreuve même lors de nos parties dominicales. Alors, je ne vous parle même pas de sa sollicitation lors d’une petite compétition locale ou d’un match-play avec votre beau père !!!

L’aspect mental est connu de tous les golfeurs. Mais, très mal enseigné dans les écoles de golf, par manque de temps et aussi par manque de connaissances. Les « pros » des clubs ne vont pas plus loin que de donner des exercices de respiration pour ne pas louper le départ du 1 ou un petit putt. Ou de vous assener, après une compétition ratée, « Le golf c’est avant tout un problème mental »

Alors comment faire pour s’améliorer dans ce domaine ?

A Golfiest, on a essayé de répondre à cette question pas simple. Ce qui nous a rassuré c’est que ce problème est partagé par tous et surtout par les professionnels. Ensuite, on a cherché, échangé et discuté pour finalement trouvé quelques éléments de réponse. Le premier est un petit livre très simple et bougrement efficace que l’on va vous présenter.

Le ZEN GOLF, c’est quoi ce machin…

Le petit livre bleue du Golf pour mieux « performer »

C’est très simple, ce sont un ensemble de reflexes, d’attitudes et de comportements qu’il faut avoir pour swinger plus librement et donc mieux jouer. Vous me direz, plus facile à dire qu’à faire. Pas faut. Mais, le Docteur Joseph Parent le fait de façon très pragmatique et donne de très bons exemples golfiques. Bref des situations, que l’on a déjà tous rencontrés.

Les principes (en français)

Le constat, sans appel, de ce livre est le suivant : «  Tous les joueurs (avec un certain niveau) savent ou ont au moins senti que, lorsque vous jouez à votre meilleur golf, vous êtes quasiment dans un état de méditation (i.e. complètement relâché). Vous êtes libre de toute tension et de tout prise de tête. Vous vous concentrez sur une chose. C’est la condition idéale pour bien jouer au golf »

Mais pour en arriver là, il y a du travail. En suivant les différentes parties de ce livre, on peut y arriver. A l’image de la démarche explicite du Dr Joseph Parent, ce livre est composé de trois parties simples et pragmatiques :

  • Une approche différente;
  • L’approche PAR : Préparation, Action et Réponses aux résultats;
  • Un jeu d’honneur.

Pour vous convaincre de vous plonger, plus en détail, dans ce livre, nous allons vous présenter les grands principes de ces 3 parties:

Partie 1: une approche différente

Il faut savoir changer

La première chose à faire…

La première chose préconisée est finalement de se mettre dans l’état d’esprit d’un éternel débutant. De cette façon, vous serez beaucoup plus réceptif. En effet, l’esprit du débutant est un esprit ouvert, désireux d’apprendre. Si votre esprit est ouvert, vide de préjugés, il est toujours curieux, réceptif à tout ce qui se présente et prêt à dialoguer.

Maintenant le plus dur est de le rester puisqu’après un certain temps nous pouvons penser que nous savons quelque chose et perdre notre motivation. Il faut donc rester vigilant et faire comme l’immense Ben Hogan: « ’il croyait qu’il y avait toujours plus à apprendre. Il a toujours eu l’esprit des débutants. »

Ensuite, s’évaluer… mais correctement

Moins de 1% des golfeurs a réalisé un parcours de golf dans le par ou mieux… Bref s’évaluer en fonction du par réalisé ou non est la meilleure façon d’échouer pour le golfeur (non professionnel).

En effet, une carte de score ne change-t-elle pas avec la météo ? Est-ce que l’on espère faire un bon score (ou le même score) dans notre parcours préféré, un jour de pluie, avec du vent ou un jour de grand soleil ?

Bien sûr, arrêter de se plaindre

Se plaindre et vouloir que les conditions soient comme l’on souhaite ne mène à rien. En fait nous nous éloignons de la tache … Au lieu de nous plaindre, reconnaissons que les conditions sont les mêmes pour tout le monde. Bref, ne vous plaignez à propos de tous et de rien et surtout pas de vous-même.

Comment est votre esprit ?

Plus votre esprit est ouvert, plus il est grand !! Mais cependant, plus il est consommé par les tracas, les ennuis … plus il sera petit. Jouer son meilleur golf vient avec un esprit plus grand.

Quel que soit la situation que vous rencontrez, connectez-vous à l’espace qui vous entoure, voyez ça comme dans un contexte le plus grand possible. Ça se traduit comment ? Par exemple, vous pouvez regarder les pentes du terrain et deviner les lignes de vos futurs « putts » quand vous êtes à une trentaine de mètres du « green » !!

Vous n’êtes pas vos pensées !!

Si nous observons attentivement, nous pouvons voir que des pensées surgissent dans notre esprit, mais ce ne sont pas notre esprit. En observant nos pensées et les sentiments qui les précèdent et si nous les suivons, nous pouvons commencer à faire l’expérience d’une lacune dans la séquence : impulsion de la pensée puis action. Par conséquent, nous pouvons choisir comment réagir plutôt que de réagir automatiquement.

Vous avez des pensées, mais vous n’êtes pas vos pensées. Bref, vous avez le choix entre ce à quoi vous faites attention et ce que vous négligez.

Bonté fondamentale

Reconnaître notre propre bonté fondamentale signifie adopter l’attitude selon laquelle il y’a quelque chose de fondamentalement correct et essentiellement juste chez nous. Ce que nous pensons de nous-mêmes en tant que personne n’a pas besoin de dépendre de la qualité d’un coup de golf en particulier ni du résultat d’une partie.

Confiance inconditionnelle et suppression des interférences

La qualité de notre golf est souvent le reflet de notre niveau de confiance. Cette confiance inconditionnelle découle de la connexion avec notre bonté fondamentale. Nous croyons en nous-même et en nos compétences pour jouer à notre meilleur niveau. Bref, nous devons considérer notre nature et nos capacités comme fondamentalement bonnes et les difficultés que nous rencontrons des expériences temporaires. C’est simple… une fois que nous supprimons notre comportement autodestructeur, rien ne nous arrêtera de jouer notre meilleur golf !!!

Le Swing parfait n’existe pas!

La question est : réalisons-nous parfaitement notre Swing à chaque fois ? Certainement pas. Si vous faites un swing qui n’est pas parfait pour vous, ne vous blâmez pas ou n’essayez pas de le corriger.

Au lieu de cela, réfléchissez à ce qu’y a pu interférer. La plupart des problèmes proviennent de la façon dont nous préparons pour faire notre coup. En fait, il ne faut pas changer son swing mais il faut changer son esprit. Supprimer les interférences, et faire confiance à son « meilleur swing » et vous aurez des meilleurs résultats.

Partie 2 : l’approche PAR (Préparation, Action, Réponses aux résultats)

Toi aussi, tu pourras faire comme Tiger !!

Comme l’a dit le bon vieux Jack Niklaus : « Demandez-vous combien de coups vous auriez sauvez si vous aviez développez une stratégie avant de frapper, toujours joué selon vos capacités, ne jamais vous mettre en colère et ne jamais se lamenter. »

PREPARATION

Il faut donc bien préparer son coup. Les principaux facteurs de la préparation sont : clarté, engagement et calme.

La clarté

Un des premiers éléments est de choisir sa cible : quel est votre cible ?

La meilleure cible est l’endroit où nous voulons envoyer la balle. La meilleure intention est de faire confiance à notre swing. Le meilleur but est de prendre plaisir à jouer. Pensez de cette façon et vous pourrez « swingez » librement, obtenir de meilleurs résultats et vous amuser plus que jamais.

Il est important de visualiser mentalement sa cible. Et de ne pas, par exemple penser à l’endroit où on ne veut surtout pas l’envoyer (ex : eau), ça envoie un message négatif à notre corps.

Il est extrêmement important d’avoir l’image en tête de là où nous voulons envoyer la balle. Penser à l’endroit où nous ne voulons pas envoyer la balle, met en place cette image négative dans votre esprit. Cette image (négative) est le message auquel notre corps répond et fait de son mieux pour le produire…

L’œil de l’esprit

La clarté c’est d’avoir une image complète du coup que l’on souhaite réaliser – c’est à dire où est ce que la balle doit aller et rester et comment elle va y aller.

Quand vous établissez une image de ce que vous voulez faire, le corps l’exécutera plus facilement. Par conséquent, toute interférence conceptuelle ou image non intentionnelle affectera négativement les chances d’un bon résultat.

La vivacité du moment

Percevoir son environnement (parcours, végétation, vent,…) aux travers de ses propres sensations est excessivement important pour être présent. Cette perception permet à notre esprit intuitif de diriger plus facilement notre corps lors du swing et de réaliser le coup décidé.  La meilleure routine est donc d’avoir une vision, une audition et les bonnes sensations dans le corps de l’image du swing et de la cible à atteindre.

« Ben Crenshaw, l’un des meilleurs putters de tous les temps, a déclaré que, quand il puttait vraiment bien, il sentait la saleté au fond du trou. »

Zen Golf

En remplissant votre conscience de perceptions sensorielles, vous éviterez les pensées distrayantes sur les résultats passés ou futurs. Si vous êtes à l’écoute de vos pensées sensorielles, pleinement présent, il n’y aura aucune place pour le « bavardage » mental sur le passé ou le futur.

Lors de la préparation d’un coup de golf, il faut utiliser le pouvoir des perceptions sensorielles et avoir aussi vive que possible l’image visuelle, auditive et/ou kinesthésie (sensations corporelles) du swing et de la cible. Lorsque vous vous réglez sur la vivacité du moment, votre corps reçoit des instructions claires sur votre destination et vos pensées ne vous empêches pas de vous y rendre.

L’engagement – être décisif.

On ne pas être hésitant dans nos choix par rapport à notre coup. En effet, il faut préparer chaque coup aussi bien que nous pouvons et ensuite prendre un engagement par rapport à ce coup pour l’exécuter correctement.

« Approaching a putt with doubt in your mind is nearly always fatal. »

Bobby Locke – vainqueur de The Open 1949, 50, 52 et 57

L’engagement implique de croire (sans un doute) le plan que vous avez, l’image du coup que vous avez et le club choisit est le meilleur.

L’engagement ne vous donne aucune garantie, mais il vous donnera la meilleure chance de réaliser le coup choisit.

Il faut être plus curieux qu’effrayé. La peur du succès (du coup) est contenue dans les projections de ce l’on attend comme résultat et la crainte de ne pas pouvoir répondre à ces attentes. La clé est la pré-acceptation de tous les résultats possibles, bon ou mauvais. Cela signifie avoir l’attitude qui vous permette de gérer le résultat quel qu’il soit. Cela réduit la peur des résultats indésirables, ce qui signifie moins d’interférence avec la réalisation de votre swing.

L’engagement est la partie naturelle de chaque action, sans interférence, notre corps et notre esprit sont “engagés” vers la même cible. La plus grande interférence est la peur des résultats indésirables. Un des solutions pour réduire cette peur est de renforcer votre petit jeu et les autres coups qui vous aide à jouer efficacement. Il faut se rappeler qu’un coup joué avec confiance donnera de meilleurs résultats.

Lorsque nous jouons un coup sans être préparé, le résultat est souvent très mauvais. La première façon de réduire ce type de coup est de reconnaitre que l’on réalise ce type de coup et faire en sorte de changer. Il faut être à l’aise au moment de jouer : pour cela prendre le club choisit, et se mettre en position avec le stance souhaité; sentir ce que sera de swinguer dans cette position, laisser le corps s’habituer…

Comment gérer les pensées parasites juste avant un coup ? Laissés les venir et s’en aller comme si elles bougeaient comme une vague par-dessus-vous. Connectez vous avec le sentiment d’être en dessous des turbulences, diriger votre attention vers la cible et exécuter le coup.

Trop de tension musculaire est un obstacle majeur pour réaliser un swing fluide : “You don’t play golf to relax, you relax to play golf”. Il faut remarquer où sont vos tensions musculaires et faire le distinguo entre les tensions nécessaires pour jouer et celles qu’ils ne le sont pas. Ensuite on peut travailler pour les réduire.

Il faut aussi écouter son intuition….

Intuitivement on reconnait la difficulté, par conséquent si lors de la préparation d’un coup, on ne le sent pas, il faut changer de plan. Ainsi, vous serez moins tendu et plus relax donc en capacité de produire un meilleur swing. Il faut faire confiance à son intuition. Reconnaitre son anxiété, comme par exemple quand le groupe de derrière presse. Il vaut toujours mieux prendre son temps sur un putt plutôt que de se précipiter et de rater.

Soyez calme!!

Rappelez-vous, il faut respirer…

Sentez-vous respirer, sentez la respiration descendre le fond de votre gorge. Lors des respirations suivantes, vous avez l’impression que votre souffle pénètre dans votre dos, le remplissant d’un côté à l’autre, puis jusqu’à votre coccyx.

Vous pouvez imaginer que votre dos est comme un coussin de camping mince et gonflable, rempli de souffle à une épaisseur uniforme sur tout votre dos. Ce genre de sensation est excellente pour votre stance :  votre dos, vos bras… seront plus relâchés.

Lors de votre routine, une fois que vous avez déterminer la cible, la trajectoire,… prenez une réelle respiration, lorsque l’expiration est terminée, commencez à approcher la balle.

Être dans le présent

Il faut cultiver et renforcer la prise de conscience, autrement dit être dans le présent. En effet, le manque de conscience lors de la préparation d’un coup de golf, conduit irrémédiablement à avoir des images du passé et du futur qui nuisent lors de l’exécution du swing. Nous passons trop de temps “endormi” lors des moments présents. La meilleure façon de s’exercer à être présent lors d’une partie de golf (par exemple lorsque le groupe de devant est lent). C’est d’apprendre à compter ses respirations : d’abord les inspirations et les expirations (de 1 à 18), puis seulement les expirations (ou les inspirations), puis en partant de 18…Ou lorsque vous marchez entre vos coups, sentez votre corps et vos respirations.

Rester dans le présent, ne veut pas dire “vider” son esprit. Développer cette conscience, c’est d’apprendre à comprendre la nature de son esprit et de ses pensées. Quand vos pensées arrivent, laissez-les venir et partir du mieux que vous pouvez. Soyez un observateur plutôt que de s’identifier et de s’impliquer dans les pensées. Quand vous réalisez que vous êtes attrapés dans vos pensées et que vous commencez à faire des associations avec le passé et le futur, revenez tranquillement dans le présent en vous focalisant par exemple sur votre respiration, ou sur le paysage.

ACTION

Il faut se rappeler, prenez soin du processus et les résultats prendront soin d’eux-mêmes…

Comment aller du practice au tee du trou n°1…

Le meilleur état d’esprit pour être dans l’action est d’être confiant, concentrez sur le moment présent. Prenez soin du process et les résultats prendront soin d’eux. Pour développer sa confiance, travaillez plutôt sur son swing après une partie!

Il faut rester dans le tempo. Il est différent pour tout le monde, donc vous seul savez ce qui vous semble le mieux. Lorsque le corps et l’esprit sont synchronisés pour un swing de golf, ils sont unifiés dans leur objectif, leur présence et leur concentration. Par conséquent, la seule façon de synchroniser notre corps et notre esprit est que notre esprit soit dans le présent.
La plupart d’entre nous ont été dans la situation d’être le dernier à faire un trou, regardant en arrière et voyant le quatuor derrière vous debout dans le fairway, attendant. Si vous avez raté votre putt, il y a de fortes chances que ce soit parce que votre corps était sur le green mais que votre esprit était de retour dans le fairway avec le groupe derrière vous. Au lieu de se soucier de savoir si vous rentrez le putt, concentrez-vous sur le choix d’une ligne, la confiance en ses sensations, le maintien du visage droit sur la ligne et la réalisation d’un bon coup.

Ne laissez pas vos pensées vous envahir

Lorsque nous pensons trop à notre swing, le résultat est une catastrophe.

Il ne faut pas penser à la technique pendant le swing. Si l’on veut incorporer une nouveauté (que l’on a bien sur pratiquée) dans son swing, il faut la programmer : se concentrer dessus avant la réalisation, fermé ses yeux et réaliser un swing d’essai, arrêter d’y penser et exécuter le swing.

Un des nombreux paradoxes du golf est savoir laisser et lâcher le contrôle pour mieux contrôler les choses. Bref, il faut lâcher prise, ne pas essayer de tout contrôler pour avoir des résultats.

Nous produisons nos peurs !! La peur nous « gèle » et par conséquent nous sommes incapables de tourner correctement par exemple. Avant d’exécuter un coup, il faut apprendre à la reconnaître et la mettre en perspective pour annihiler son effet : prenez le temps de respirer d’éliminer les tensions dans votre corps, enlever toutes les images négatives de votre esprit pour les remplacer par des images positives.

Il est plutôt conseillé d’avoir une image claire et précise de là où l’on veut envoyer la balle et faire confiance à son corps (et pas l’inverse), bien sûr en étant entrainé !!

La confiance est l’une des choses les plus importante au golf

Pensez que l’on peut supprimer la peur et les doutes est une erreur. Plus on essaye de les supprimer plus elles reviendront fortement. Il faut accepter ces pensées et les observer, les laisser venir et s’en aller. Sans jugement.

Il faut être attentif et intéressé par le process de sa routine et notre coup sera plus relâché. Alors que si vous focalisez sur votre crainte et vos inquiétudes, vous serez désynchronisé… et le coup sera raté.

Comment faire plus de putt

Sur le putting, la meilleure façon d’en mettre le plus est d’être complètement impliqué dans le processus sans se préoccuper du résultat, le corps et l’esprit sont alors synchronisés. Les résultats seront meilleurs. Si vous faite rouler la balle sur la ligne choisit, au rythme voulue en ayant la sensation d’avoir fait le bon putt alors vous avez fait un bon putt. Cela va augmenter votre confiance au putting !!!

La meilleure préparation pour le putting est d’avoir une image la plus précise possible du putt à réaliser. Pour déterminer la vitesse d’un putt, il faut avoir une approche par les risques et commencer la lecture du green bien avant d’arriver sur la balle. En essayant, par exemple, de déterminer le point le plus haut et le plus bas… Ce qui peut aussi aider pour déterminer la vitesse d’un putt est d’avoir une image du putt qui rentre dans le trou. C’est aussi pas mal de faire la lecture en partant du trou.

Exécuter de meilleur coup de golf

Il faut être dans le présent. Il faut donc se concentrer sur le coup. Si vous ajoutez a votre esprit une situation comme : il faut absolument que je rentre le putt pour avoir un bon score. Votre esprit va quitter le présent… De la même manière, si vous pensez que vous avez partie gagnée (en match play), l’image que vous donnez à votre corp est que vous avez terminé.

Lorsque vous avez une approche vers le green, il faut choisir le club qu’il vous fera arriver à l’arrière du green et bien souvent vous ne serez pas loin du milieu…

Sur les Par 4 et Par 5, penser à chacun des coups comme des « Layup ». Peu importe le club que vous utilisez, au lieu d’essayer de tirer le plus loin, visez une zone sur le fairway qui correspond bien à votre club. Ça réduit la tendance à swinger trop fort. Toujours se souvenir, pour rester dans le présent, « Take care of the process and the results will take care of themselves »

REPONSES AUX RESULTATS

L’idéal est de renforcer son mental après un bon coup avec des sentiments positifs et des encouragements. Et avoir un minimum de stress après un mauvais coup, en maintenant un sens de l’humour et en s’abstenant de se flageller.

La routine « post shot »

La routine “post shot”: c’est de se dire un « Yes », « Super »,… après un bon coup ou une autre expression (positive). Cela renforce l’expérience. On peut aussi rester en position pour admirer le vol de la balle jusqu’à ce qu’elle se stop.

Lors d’un mauvais coup, au lieu de s’énerver, il est recommandé de dire « Hmmm. Intéressant » ou « Beau vol de la balle, mais 10 mètres à droite… » (à l’image de Tyrrell Hatton). En effet, il est important d’effacer la réponse émotionnelle (d’un mauvais coup) le plus rapidement possible.

Comment changer ses mauvaises habitudes sur le parcours

Comment changer ses mauvaises habitudes sur le parcours ? D’abord en avoir conscience sans se juger (sans jugement). Ensuite, de façon plus pratique, les noter sur un carnet et les compter à chaque partie. Par magie, le nombre total devrait diminuer dramatiquement après plusieurs parties. Il peut s’agir de : penser au futur (ex: au résultat final), penser au passé (ex: à la sortie de bunker ratée du dernier trou), laissez les putts courts, se parler négativement…

Pensez à virer votre caddie…

Beaucoup de gens se parlent à eux-mêmes sur le parcours. La façon dont ils se parlent à eux même est une réflexion de comment ils se sentent. Ce que l’on se dit à soit même a un impact fort sur notre jeux. C’est par ce que nous ne sommes pas seulement en train de le dire mais aussi par ce que nous écoutons. C’est comme si nous avions un engagé un mauvais caddie sur 18 trous…

La double peine ne sert à rien. Ça prend du temps de corriger cette mauvaise habitude. La première étape est d’en prendre conscience, remarquant notre réaction après chaque coup, la surprise risque d’être de taille… A la place trouver quelque chose de positif après chaque coup, après chaque partie, pour remplacer cette habitude de se plaindre de critiquer…

Le point d’après, l’étape supplémentaire est d’abandonner les erreurs et s’attarder sur les succès. Prenez le temps d’apprécier un bon coup. Après une partie, pensez à prendre le temps de noter les bonnes décisions et les bons coups.

Attention à votre posture !!

Notre mental affect notre posture. Reconnaitre cet effet, peut nous aider à comprendre l’importance de maintenir une attitude positive. Il n’y a pas seulement notre esprit qui affecte notre corps mais aussi notre corps qui envoie des messages à notre esprit. Lorsque vous marchez entre deux coups qu’ils soient bons ou mauvais, maintenez une posture droite, les épaules en arrières, en prenant des inspirations complètes.

Lorsque quelque chose nous ennuie nous avons tendance à ruminer… Il est important de laisser les mésaventures de côté rapidement. Quand le trou est fait, mettez le score sur la carte et passez à autre chose. Il n’y a plus rien que l’on puisse faire.

Rappelez-vous : « Les choses viennent et repartent ». Si nous sur réagissons lors d’un mauvais coup nous souffrons. Il ferait plus de sens d’accepter le pourcentage de coup raté qui correspond à notre handicap.

Au golf, on est tous victime de notre impatience. Il n’y a pas de miracle pour répéter les bonnes habitudes. Il faut s’entrainer avec des objectifs. Si vous vous entrainez sur quelque chose de particulier, il faut avoir la patience de sentir cette confiance qui nous permet de le réaliser sur le parcours.

Partie 3: un jeu d’honneur

Respect !!

“I never prayed that I would make a putt. I prayed that I would react well if I missed”

Chi Chi Rodriguez – Zen Golf

Quatre principes sont particulièrement importants au golf :

  1. La vertu : il faut s’engager mutuellement dans le monde et donc dans le golf, en joignant le corps, l’esprit et le cœur dans la vivacité du moment. C’est l’unique façon pour découvrir la confiance inconditionnelle
  2. La discipline : au golf nous établissons une relation avec le jeu et nos interactions avec les autres. Lorsque la frustration survient, elle devient la base de travail pour développer la discipline. En appliquant la générosité, l’éthique, la patience, l’effort et la perspicacité nous pouvons transcender la petitesse et l’irritation. Par conséquent, la discipline est l’antidote à la négativité qui peut survenir en jouant au golf et le moyen de cultiver une attitude confiante et élevée.
  3. Humour : l’humour est l’absence d’auto-importance…
  4. Amitié : par la vertu, la discipline et l’humour, la simplicité du jeu devient le tremplin pour croire en soi et ouvrir son cœur aux autres!!

Doux, curieux et intrépide

La douceur signifie la gentillesse envers nous-mêmes et la considération des autres. Nous pouvons prendre plaisir à nous conduire en hommes et en femmes gentils dans le golf et dans la vie.

Être intrépide signifie être plus curieux que peureux, avoir confiance en notre bonté fondamentale et manifester une confiance inconditionnelle dans chaque situation que nous rencontrons.

Conclusion

Si vous êtes arrivés jusque là bravo!! Vous avez donc l’envie de comprendre et d’améliorer votre mental.

Nous vous conseillons de vous plonger dans la lecture de ce livre. Il existe une version française. Ca vous donnera des éléments très pratiques pour ameliorer votre attitude au golf et donc vos parties.

Certaines de ces pratiques, attitudes et comportement peuvent être appliquer au delà du golf. Les golfeurs le savent bien, le golf est une excellente école de la vie.

Enfin, ceci n’était que le premier épisode. Nous en avons encore en préparation. A très bientôt.

THE GOLFIEST

Drôle de reprise chez les pros…

Le PGA Tour en mode désinfection.

Après une mise à pied de plusieurs mois en raison du COVID-19, le golf professionnel est de retour cette semaine. Ça commence avec le PGA Tour au Charles Schwab Challenge qui s’annonce comme une expérience incomparable. Les responsables du PGA Tour se sont donnés beaucoup de mal pour réinventer ce que cela signifie d’organiser un tournoi de golf sûr pour toutes les personnes impliquées, et le Colonial Country Club de Fort Worth est la première tentative de mettre en œuvre leur plan pour un événement à échelle réduite. Il n’y a pas de FANS mais beaucoup de stations de désinfection, alors que les joueurs, les cadets et les bénévoles entrent dans ce nouveau monde …

PGA Tour, la reprise… sans spectateur !!

C’est pas du tout la même ambiance sans spectateur…

Pour la première fois en un peu moins de trois mois, le PGA Tour, est donc de retour au légendaire Colonial Country Club de Forth Worth, au Texas. La maison de Ben Hogan et la veste à carreaux accueillent le retour du golf avec un champ de joueurs impressionnant (16 des 20 meilleurs mondiaux) le tout bien sur télévisé mais sans spectateur. Ensuite suivront quatre autres tournois sans spectateur :

  • RBC Heritage du 18 au 21 juin
  • Travelers Championship du 25 au 28 juin
  • Rocket Mortgage Classic du 2 au 5 juillet
  • Un tournoi a définir du 9 au 12 juillet par le PGA Tour

En effet les tournois RBC Canadian Open (remporté par Rory en 2019), le John Deer Classic (remporté par Dylan Fritteli) et le Barbasol Championship (remporté par Jim Herman) sont tous les trois annulés.

La reprise AVEC spectateur se fera, normalement lors du tournoi de Jack Nicklaus « The Memorial Tournament » du 16 au 19 Juillet.

Une sensation d’assister à un « round » d’entrainement

Lorsque le PGA Tour revient cette semaine c’est sans FAN dans les cordes…. et il en sera ainsi pour les cinq prochains événements. Pour ces cinq premiers événements du redémarrage, les golfeurs s’affronteront dans une atmosphère indéniablement différente. Il n’y aura pas d’applaudissements après une approche au mat ou des gémissement pour une mauvaise. La bande originale du son du jeu sera muette.

Le manque de bruit a le potentiel de donner aux tournois une sensation de bibliothèque pour ceux qui regardent à la télévision, mais cela pourrait également influencer la façon dont les joueurs gèrent leur parcours. Par exemple, lors de coups d’approche à l’aveugle vers des greens, les professionnels du tour comptent souvent sur la réaction de la foule pour déterminer à quel point un coup est bon. Et lors des derniers tours, le bruit de la foule peut être particulièrement instructif pour les joueurs en lice… Si vous entendez un grand rugissement, vous savez que le danger se rapproche. Le manque de FAN pourrait également influencer les joueurs dans leur vision de la perspective. Les golfeurs sont habitués aux tournois avec des FAN bordant les fairways et les tribunes encadrant les greens. Ce ne sera pas le cas pendant au moins quelques semaines et cela pourrait avoir un un impact direct sur le jeu :

  • Plus de balle perdue : Brooks Koepka, sans filtre, a déclaré dans le podcast de « Pardon My Take » (avril 2020) la façon dont un tournoi sans FANS se déroulerait : « De temps en temps, nous frappons des balles immondes et les FANS vous aident en quelque sorte à les trouver. Je veux dire les gars vont perdre des balles à cause de ça ». En effet, dans des circonstances normales chaque joueur a le luxe d »avoir des FANS (et les marshals) pour  rechercher sa balle. Si vous jouez dans un groupe de stars, le nombre de chercheurs se comptent par centaines. Et si vous êtes dans le groupe de Tiger, des milliers. Les spectateurs de chaque côté de l’aire d’atterrissage près du « fairway » voient généralement un balle dans les airs, la regardent atterrir puis la localisent. Sans eux, les joueurs devront regarder plus attentivement, ce qui n’est pas toujours facile lorsque votre balles atterrit à plus de 300 mètres. Il y aura donc plus de balle provisoires jouez et vous verrez plus de balles perdues. La limite de 3 minutes pour rechercher une balle sera très importante.
  • Des lies difficiles dans le rough : un autre avantage d’avoir des FANS qui tapissent les fairway est leur circulation piétonne, qui sert à aplanir le terrain et donne de meilleur lie aux joueurs. Si vous avez besoin de preuves, regardez la dernière manche de Tiger du PGA 2018 à Bellerive, ou le rough était important… jusqu’à ce que les FANS le neutralisent. Woods a touché 0 fairway sur 7 sur les neuf premier trous et a scoré à -3. Ce qui n’aurait tous simplement pas été possible sur le même parcours un Lundi quand le rough était encore présent.
  • Plus de grande tribune : pour la plupart des amateurs, louper en longueur derrière le green est la meilleur façon d’alourdir sa carte. En effet, la balle passe largement le green et se retrouve dans une position difficile. Vous êtes alors forcé de faire un une approche difficile. … Alors que sur le PGA Tour, si votre coups est trop long – ou à gauche ou a droite – il termine souvent en touchant une tribune, ce qui vous donne un « free drop ». Ces tribunes agissent essentiellement comme des « bumper » géants…  Que les joueurs utilisent intentionnellement ou non les tribunes, le fait qu’elles ne seront pas en place lors des premiers tournois  pourrait avoir une véritable impact sur la stratégie. Comme le dit Jim Furick qui a un peu d’expérience sur le circuit PGA « Il y a beaucoup de green sur le PGA Tour pour lesquels je ne sais pas dire ce qu’il y a derrière parce que généralement il y a des tribune à ces emplacements chaque année que nous les jouons. »

Et l’European Tour…

Alors que l’European Tour n’a pas encore repris, le calcul du classement mondial lui a repris… en mettant de côté les européens… ce qui a eu pour conséquence d’en fâcher certains… ce que l’on comprend complètement étant donné l’importance de ce classement notamment pour accéder à des tournois plus importants. Petit florilège de plainte :

Reaction de M. Fitzpatrick
Réaction de L.Westwood
Réaction de M.Lorenzo-Vera

L’European Tour recommencera a l’image de son grand frère sans public dans un premier temps… mais surtout par six tournois aux UK. Tous ces tournois seront soumis à des protocoles de sécurités et à des nombreux test définis dans la stratégie de santé du complète du Tour qui continuera d’évoluer, conformément aux différentes directives du gouvernement britannique.

Le premier tournoi du « UK Swing est le Betfred British Masters organisé par Lee Westwood, qui se jouera à Close House, près de Newcastle dans le nord-est de l’Angleterre, du mercredi 22 juillet au samedi 25 juillet – une semaine plus tôt que l’origine prévu. Il sera suivi de l’Open d’Anglais au Marriott Forest of Arden et du Championnat d’Angleterre au Marriott Hanbury Manor, avant que le Celtic Manor Resort de Newport accueille des tournois consécutifs de l’European Tour – le Celtic Classic et le Wales Open. Il s’agit d’un retour en temps opportun dans la station balnéaire du sud du Pays de Galles, car cette année marque également le dixième anniversaire de la victoire spectaculaire de l’Europe contre les États-Unis lors de la Ryder Cup 2010 au même endroit.

Le Swing britannique conclura ensuite avec le Championnat du Royaume-Uni au Belfry, un autre lieu riche de l’histoire de la Ryder Cup, ayant accueilli quatre compétitions avec une Europe triomphant en deux (1985 et 2002), les États-Unis ayant remporté en 1993, avec le match de 1989 se terminant par une égalité 14-14.

The UK Swing

Les détails des tournois ultérieurs sur la tournée européenne de septembre à novembre seront annoncés plus tard….
Cependant, la série Rolex; l’Aberdeen Standard Investments Scottish Open au Renaissance Club se déroulera désormais du 8 au 11 octobre et le BMW PGA Championship au Wentworth Club se déroulera la semaine suivante, du 15 au 18 octobre.
Il y a également de nouvelles dates pour les deux derniers tournois de l’année. Le Nedbank Golf Challenge organisé par Gary Player est maintenant programmé du 3 au 6 décembre au Gary Player Country Club de Sun City, et le championnat DP World Tour de fin de saison, à Dubaï, aura lieu du 10 au 13 décembre au Jumeirah Golf Estates, où sera couronné le Champion de la Race to Dubai 2020.

Et les caddies dans tout ça…

Todd Montoya caddie de Brian Stuard sur le PGA Tour

Cela concerne, pour l’instant les tours américains (PGA Tour et Korn Ferry Tour), qui demandent aux cadets de changer leur façon de travailler, de garder leurs distances avec les autres, d’utiliser généreusement les trois paquets de lingettes désinfectantes que le tournoi leur a fournis dans le genre de sac cadeau le plus étrange.

Mais le feront-ils? Il n’y a pas de règle en soi, donc il n’y a rien à appliquer. Comme l’a dit un cadet: «Y a-t-il une pénalité de coup?»

C’est tout nouveau et différent pour les caddies comme John Curtis, qui travaille pour Dylan Frittelli. Le Tour a envoyé un texte mercredi matin aux joueurs, leur rappelant ainsi qu’à leurs cadets de pratiquer la distanciation sociale, d’éviter les contacts physiques, de nettoyer les clubs et les râteaux de bunker et même les sacs de golf. Les High fives? Très peu recommandé. Curtis n’a pas serré de main depuis son retour d’Afrique du Sud pour retourner travailler chez Colonial.

« Je n’ai pas touché de drapeau toute la semaine », a expliqué Curtis.

Les habitudes sont difficiles à changer, et les cadets en ont beaucoup. Tim Tucker et Bryson DeChambeau doivent soudainement décider qui touche les clubs. Paul Tesori et Webb Simpson doivent maintenant déterminer qui va chercher une nouvelle balle. Qui feuillette le livre des métrages – Harry Diamond ou Rory McIlroy?

Jamais la relation cadet-joueur n’a été aussi compliquée dans un sens aussi humain. « Je sens que je veux respecter la distance de tout le monde », a déclaré Geno Bonnalie, le caddie de Joel Dahmen. «Je veux que le golf reste. Si cela signifie aller trop loin par précaution… »

Conclusion

De la même façon les autres Tours comme le Korn-Ferry Tour, ou le Challenge Tour (6 tournois annulés ou reportés) ont été particulièrement impactés. Le Korn-Ferry Tour à repris en même temps que le PGA Tour. Le Challenge reprendra lui en Juillet avec l’Euram Bank Open du 16 au 19 juillet.

Au delà des différentes approches de reprise, souvent liés à l’aspect économique, on peut se demander comment les Tours vont passer l’épreuve du COVID-19. En effet, cette crise sanitaire impact très fortement l’économie. Il est aujourd’hui très difficile de faire des prévisions fiables. Par conséquent, les différents Tours professionnels de golf risquent d’être impactés plus ou moins fortement.

Comment ressortira l’European Tour de cette crise ? Est ce que le PGA Tour sera toujours aussi flamboyant ? A suivre…

THE GOLFIEST

La performance des français sur le Tour Européen (2017 à 2019)

La performance des français sur le Tour Européen (2017 à 2019)

La vie fait une pause, le golf aussi. C’est donc l’occasion de prendre du recul et de découvrir plus en détails le déroulement des trois denières saisons (2017 -2019) sur le Tour Européen.

Nous avons souhaité faire un focus sur les français évoluant sur le Tour Européen. En effet depuis quelques mois nos « frenchies » ont brillé et font montre d’une plus grande constance dans leur performance. Il était temps pour nous d’analyser leurs performances.

Comment ?

En récupérant les données du Tour Européen sur les trois dernières saisons (2017, 2018, 2019). Ce qui représente une quarantaine de tournois par an (41 en 2017, 44 en 2018, 43 en 2019) soit 128 tournois moins les tournois en « Match Play » qui n’ont pas été retenus dans cette analyse.

Que s’est-il passé sur ces 3 dernières saisons ?

Les « frenchies » se sont présentés sur environ 1000 tournois du Tour Européen.  Ce qui représente beaucoup de voyage, de nuits d’hôtels…

Mais c’est moins que nos voisins les  « Brits » avec 2600 et quelques tournois et un peu mieux que les Espagnols (777), les Suédois (874) et les Italiens (476).

Et les « frenchies » ont passé combien de fois le CUT ?

Les « frenchies » ont donc partipé à 1000 compétitions sur ces 3 saisons. Les gros compétiteurs font plus de 50 tournois par an, ci-dessous le Top 10 :

Nombre de tournois joués par les français sur les saisons 2017 – 2019

La participation n’est pas vraiment ce qui intéresse nos « frenchies »… C‘est de s’imposer dans un de ces tournois qui les motive !!

Mais avant, il faut passer le CUT.

Alors sur ces trois dernière années, qui a passé le plus de CUT  ? Et par conséquent, quel est le « frenchie » le plus régulier ?

Taux de « régularité » des français sur les saisons 2017-2019.

Il faut donc féliciter Mike Lorenzo-Vera, qui est le « frenchie » le plus régulier de ces trois dernières années. Ca ce traduit pas forcément de cette façon dans les classement mondial mais les chiffres sont là, 84% de CUT passés pour le basque !

Ensuite, on voit juste après le , Benjamin Hebert (avec 76% des CUT franchis) et sur la dernière place du podium, Victor PEREZ (29 compétitions réalisés sur les 3 dernières saisons) pour 22 CUT franchis, le français qui monte. Mais ces chiffres montrent aussi, que des gars comme Romain Langasque ou Adrien Saddier à chaque fois qu’ils se sont présentés à une compétition, sur les trois dernières saisons, avaient plus d’une chance sur deux de franchir le CUT!!!

Et si on compare tous ça aux « Brits » ?

Les résultats font mal mais ils sont plus nombreux. Alors même, si certain d’entre eux évoluent maintenant sur le PGA Tour, les plus réguliers sont :

Taux de « régularité » des joueurs anglais sur les saisons 2017 – 2019.

Il sont connus et reconnus du grand public. Certains d’entre eux étaient même vice-capitaine de la dernière Ryder-Cup (2018) ou faisaient parties de l’équipe. Leur taux de régularité sont un peu plus élevés que les « frenchies » surtout pour les cinq premiers.

L’intérêt d’avoir un taux de « régularité » suffisament élevé est d’être assuré de marquer des points et d’avoir régulièrement un « prize money ».

Qu’est ce qu’il en est de la véritable performance des « frenchies » ?

Dans le Sport, pour mesurer la performance des protagonistes, on regarde le palmarès, c’est à dire le nombre de victoire. Mais en golf, gagner c’est excessivement difficile. Alors ce critère ne nous semble pas suffisant pour évaluer la performance des « frenchies ».

Cependant, pour commencer il n’est pas inutile de rappeler les 4 victoires françaises sur ces trois dernières saisons :

Les quatre victoires françaises sur les saisons 2017 – 2019

Par conséquent, le marseillais Alexander Levy est donc le plus performant en termes de victoires (2) sur les 3 dernières saisons. Mais ce n’est pas suffisant de notre point de vue. Comme déjà dit plus haut, la victoire sur le Tour est particulièrement difficile. Il y a certains joueurs qui ne gagnent pas pendant plusieurs mois, voir des années, sans pour autant être moins performant.

Alors comment fait-on ? Comment évalue-t-on la performance de nos « frenchies » ?

On regarde le nombre de TOP 10 par saison des joueurs français sur le Tour et ça donne les résultats suivants:

Nombre de TOP 10 réalisés par les français les 3 dernières années.

Encore une fois, le basque Mike Lorenzo-Vera est le français qui ressort du lot avec 14 TOP 10  sur les trois dernière saisons. Il est suivi d’Alexander Levy, le recordman ex aequo en terme de victoires sur le Tour, avec 11 TOP10. Enfin, viennent Hebert et Pavon avec 8 TOP 10.

Le meilleur français du classement mondiale, Sébastien Perez (41), n’apparait qu’à la septième place puisqu’il n’a commencé à « performer » qu’en 2019.

Ces résultats illustrent la régularité au plus haut niveau du français Mike Lorenzo-Vera. Même si c’est une performance d’être aussi constant, il faut relativiser avec les grosses pointures mondiales. En effet, Rory Mcilroy fait en moyenne 15 TOP 10 par an sur le PGA Tour ou encore Rickie Fowler qui fait 20 TOP 10 par an sur le PGA Tour. Ce sont des chiffres stratosphériques… mais qui rendent plus facile les possibles victoires.

Et si on regarde chez nos voisins « brits » ?

Nombre de TOP 10 réalisés par les anglais sur les saisons 2017 – 2019

Le deux quatrième (O.Fisher et E.Pepperell) sont aux niveau de Mike Lorenzo Vera. Les « Brits » sont à nouveau les plus forts !!

Enfin, quelles sont les performances des « frenchies » en Majeurs ?

Ces tournois font rêver nos « frenchies » et sont le très haut niveau mondial du Golf. Les critères de sélection sont difficiles et tous nos « frenchies » n’y participent pas. Seulement, après avoir examiné les performances de nos « frenchies » aux travers des TOP 10 réalisés, il faut regarder la marche suivante :

Les résultats dans les Majeurs (2017-2019) de nos frenchies.

En termes de participation à ces grands évènements c’est le marseillais Alexander Levy qui est devant avec 6 participations. Pour ce qui est des résultats, le niveau étant élevé, les « frenchies » n’ont passé que 4 fois le CUT pour 15 participations sur les trois dernières saisons. Et il n’y a eu aucune participation des « frenchies » au Masters…

Le Basque repart de l’US PGA (Bethpage – 2019) avec un beau top 20.

Les deux meilleurs résultats sont la superbe 16ième place de Mike Lorenzo-Vera à l’US PGA (2019) et la belle 25ième place de Matthieu Pavon à l’US Open (2018). Le basque avait déjà fait une performance en passant le CUT à l’Open de 2017 et en terminant à la 62ième place.

Certes, on est loin des TOP10 du Tour Européen pour les « frenchies » mais le niveau est supérieur. C’est, de notre point de vue, l’étape suivante que doit franchir le golf français. Lors des prochaines saisons, il faudrait qu’ils participent plus régulièrement à ces tournois pour ensuite avoir une chance d’y briller…

Pour finir, quel est le meilleur « round » sur ces trois dernières saisons ?

Benjamin Hebert (Scottish Open 2019)

C’est Benjamin Hébert qui a réalisé un superbe 62 lors du dernier tour du Scottish Open de 2019. Cette performance va lui permettre de remonter 13 place au classement mais ne sera pas suffisante pour l’emporter. Il sera finalement battu en « playoff » par l’autrichien Bernd Wiesberger qui a réalisé une saison 2019 remarquable.

Conclusion

Il y a de plus en plus de « frenchies » sur le Tour Européen, moins que les « brits », mais les français sont bien représentés. Ces trois dernières saisons ont montré une sacré progression des « frenchies ». Des CUT franchies très régulièrement et des TOP 10 plus nombreux. Le nombre de victoires est encore trop faible (ex : une en 2019 – V.Perez) mais il y a eu des occasions sérieuses de quadrupler la mise avec Benjamin Hébert ou encore Mike Lorenzo-Vera. C’est très encourageant pour la suite et c’est le « sur kiff » de voir des « frenchies » animer les derniers jours des tournois du Tour. Les « frenchies » doivent améliorer encore leurs performances sur le Tour Européen pour se faciliter l’accès aux tournois majeurs.

The Golfiest

WHOOP, WHOOP, WHOOP…

WHOOP, WHOOP, WHOOP…

Le WHOOP

Nous avons testé le WHOOP, le très populaire bracelet de suivi d’activité, étrangement similaire à une montre, que vous voyez chez une grande partie des joueurs professionnels de golf.

Nous précisions que nous avons achetez les bracelets et nous n’avons aucun accord avec le fournisseur. En même temps, il connait pas The Golfiest...

Alors qu’est ce donc ?

L’élément le plus « chaud » parmi les professionnels des Tours (PGA et Européen) cette année n’est pas le dernier « driver » ou la balle qui va le plus loin. En effet, ce produit n’aide pas les golfeurs à mieux frapper leurs coups. Mais ça en fait de meilleurs athlètes et des golfeurs plus concentrés. Le WHOOP 3.0 est sur le poignet de plusieurs vainqueurs des Tours, ainsi que des foules d’autres pros – dont aucun (à priori) n’est payé pour le porter.

Xander et Rory avec leur petit WHOOP (bracelet noir)
JT avec son bracelet WHOOP (un peu fashion)

Il faut considérer ce bracelet comme un « tracker » d’état de forme de la dernière génération.

Oui, mais pourquoi ?

Ce « tracker » a d’abord été développé pour les sportifs professionnels.

Ensuite, il y a trois ans, il a commencé a être adopté par certains golfeurs professionnels. En effet, ils voyagent et s’entraient beaucoup, leurs corps sont donc soumis à un stress important. Dès le début, ces joueurs professionnels ont compris l’utilité de ce « tracker », un outil incroyable pour évaluer leur processus de préparation et évaluer leur état de forme régulièrement.  Le prix prohibitif des premiers modèles (V2) en a fait rapidement un usage réservé aux professionnels. Mais avec la V3.0, ce « tracker » est maintenant disponible au plus grand nombre.

Mais encore …

Là où les bracelets de suivi d’activité classique suivent les pas réalisés, ou le rythme cardiaque. Le WHOOP, en plus de suivre toutes les activités physiques possibles (i.e. du Golf au Gaming en passant par la méditation) détermine votre niveau de récupération. C’est grâce à cette capacité qu’il se différencie du reste du marché. En effet, il mesure votre taux quotidien de récupération (« Recovery »), il vous le donne sous la forme d’un pourcentage (entre 0 et 100%) indiquant dans quelle mesure votre corps est prêt à fonctionner ce jour-là :

Votre niveau de récupération (« Recovery ») détermnier quotidiennement par le WHOOP

Ah bon et comment ?

Comme évoqué plus haut, ce qui séduit aussi tous les golfeurs, est cette possibilité de suivre leur capacité de récupération quotidiennement. Ci-dessous, un exemple de taux de récupération hebdomadaire, suivi via l’application mobile :

Le suivi hebdomadaire de votre taux de récupération (« Recovery »).

Pour cela, le WHOOP le détermine en s’appuyant sur la mesure des 3 paramètres (in English) suivants :

  • « HRV (Heart Rate Variability)  : c’est la mesure de la variation de temps entre chaque battement cardiaque. Ce paramètre est un des plus utiles pour déterminer les « charges » d’entrainement optimales. En effet, un cœur normal et sain ne fonctionne pas de la même manière qu’un métronome, mais au lieu de cela en regardant les millisecondes entre les battements cardiaques, on observe une variation constante. En général nous ne sommes pas très conscients de cette variation ; ce n’est pas la même chose que la fréquence cardiaque qui augmente et diminue au fur et à mesure de nos activités quotidiennes. Dans une situation normale et saine, le HRV augmente pendant les activités de détente, par exemple la méditation ou le sommeil. D’un autre côté, l’HRV diminue naturellement pendant le stress, lors d’un effort… Le WHOOP mesure se paramètre et traduit ces données en recommandations exploitables (via l’application mobile).
  • « RHR » (Reasting Heart Rate) : paramètre beaucoup plus classique, le RHR représente le nombre de battements cardiaques par minutes pendant que vous êtes au repos. C’est un instantané, en temps réel, du fonctionnement de votre muscle cardiaque. Le bracelet mesure ce paramètre pendant votre sommeil chaque nuit pour des lectures cohérentes et contrôlés. Au fil du temps, vous pouvez surveiller les changements de RHR pendant que vous vous entrainez. La encore le WHOOP tout en mesurant ce paramètre, traduit ces données en recommandations exploitables.
  • « Sleep » : si vous avez un défaut de sommeil, cela vous affecte quasi automatiquement sur le parcours. Le WHOOP évalue la quantité, la qualité et l’efficacité de votre sommeil. Il vous suggère aussi combien de temps vous devez dormir pour être en meilleur forme. En effet, la « dette » de sommeil chronique réduit votre capacité mentale et physique, ce qui par conséquent réduit votre capacité à bien jouer au golf… De plus, le WHOOP suit vos cycles de sommeil, chaque nuit, en vous indiquant combien de temps vous passez dans chacun.  

A partir de ces trois paramètres « HRV », « RHR » et « Sleep » , le WHOOP détermine (selon un calcul bien à lui), la mesure de votre récupération. Ainsi, l’utilisation de cette mesure, par les golfeurs, leur permet de savoir qu’ils sont dans les bonnes conditions lorsque c’est le plus important.

Et quoi d’autres?

Le WHOOP mesure aussi la charge cardiovasculaire (« Strain ») que vous mettez sur votre corps lors de vos différentes activités sportives. Il vous permet de voir à quelle vitesse vous consommez votre « carburant » lors de ces activités ainsi que le niveau d’effort que vous devriez atteindre. La gestion et la compréhension de cette charge (« Strain ») doit vous permettre de réduire toute incertitude autour de votre niveau de performance.

Bien sûr, comme tous les bracelets de ce type, une application et un site web sont disponibles pour consulter les données collectées, prendre connaissance des recommandations… gérer ses phases d’entrainements.

Il y a aussi le design bien pensé qui le différencie des autres « trackers » et qui en fait entre autre un objet agréable à porter. Par ailleurs, la grande multitude de bracelet disponibles est un avantage indéniable. En effet, ca nous change des éternels bracelets noirs…

Les bugs, le fonctionnement….

  • Commençons par les mauvaises nouvelles. Avant de pouvoir utiliser les données de ce joujou. Il a fallut renvoyer deux modèles qui ne marchaient pas correctement… En effet, les données n’étaient pas correctement collectées et/ou il ne détectait pas les phases de sommeil… Mais il est a noté que le support est assez pragmatique et efficace, ils ont renvoyé, a chaque fois un nouveau WHOOP !!
  • Le WHOOP fonctionne mieux lorsqu’il est connecté (via Bluetooth) a l’application de votre téléphone. En effet, il collecte plus facilement les données. Vous pouvez par ailleurs, vous assurez de sa bonne connexion via l’écran suivant de l’application :
Ecran de l’application qui synthétise les différents paramètres et la connection du WHOOP au téléphone
  • Le chargement du WHOOP n’est pas forcément ce qu’il y a de plus pratique. En effet, a taille du bracelet ne permet pas de brancher directement un chargeur. Il faut donc d’abord charger une espèce de batterie via un cordon USB et ensuite « plugger » la batterie sur le WHOOP (ci-dessous le matériel de charge avec la housse…). Il faut donc anticiper le chargement de la batterie pour ensuite charger le WHOOP :
Le matériel de chargement et la housse du WHOOP

Le prix ?

Ce « tracker » a un prix… Mais attention, tout comme le WHOOP est original, sa facturation l’est aussi. On vous rassure toute suite, ca reste abordable. Mais encore ? Le principe est le suivant : vous ne payez pas le WHOOP (i.e. le tracker, un bracelet, le chargeur)… mais vous payez un abonnement mensuel pour traitement de vos données. Cet abonnement varie entre 20 et 30€ par mois (en fonction des promotions). Ce n’est pas forcément très bon marché. En plus, dès que vous voulez changer de bracelet ou obtenir un chargeur supplémentaire, vous passer à nouveau à la caisse. On peut dire que le modèle marketing est particulièrement bien pensé.

Conclusion

Au delà des problèmes initiaux (échange de deux WHOOP), le produit est agréable visuellement et l’application très bien pensée. Les données récoltées et les recommandations aident à gérer son état de forme. Par conséquent, il est plus facile de savoir quand il est bénéfique de faire un parcours (9 ou 18), du practice ou rien. On va voire sur la durée si cela se confirme et on hésitera pas à vous faire par de nos remarques dans les prochains mois.

The Golfiest

A quoi jouent l’European Tour et son directeur ???

Keith Pelley, le roi de l’European Tour !!

Diriger depuis 2015, par Keith Pelley, le Tour Européen a évolué ces dernières années pour essayer d’être plus attractif. Malgré cela, le Golf Français a pris de plein fouet la dernière réorganisation du calendrier : programmation de l’Open de France à une date peu propice à son développement (octobre 2019). Pour couronner le tout, les dernières déclarations, du patron du Tour Européen, lors d’un entretien à l’Equipe (30 octobre), laisse planer le doute sur l’avenir de l’Open de France.

Au-delà de cette inquiétude légitime, nous nous interrogeons sur : qui est Keith Pelley ? Qu’a-t-il apporté au Tour Européen ? Quel est sa vision pour l’Open de France ? Est-ce qu’il y a un véritable espoir de revoir cet Open parmi les Rolex Series ?

Keith qui ? Keith Pelley, le patron du Tour Européen…

Ce Canadien s’est très tôt intéressé au monde de la télévision. Dès ses études terminées, il a exercé plusieurs postes au sein de la chaîne du câble canadien, « The Sport Network ». Elle diffuse (en langue anglaise) des retransmissions sportives, des « talks-shows » … Il a ensuite été le patron de l’équipe des « Toronto Argonauts » (football américain) entre 2000 et 2007. Pendant son mandat, les « Toronto Argonauts » remporteront la « 92nd Grey Cup » (Championnat Canadien de football américain). Ensuite, entre 2007 et 2010, il prend la direction du consortium médiatique en charge de la retransmission des JO de Vancouver de 2010. En septembre 2010, il deviend président de « Rogers Media » et réussit à négocier un important contrat de diffusion des images de la NFL pour le Canada. Bref, un homme de TV et un fin négociateur.
A priori, cet homme a le profil idéal pour faire passer le Tour Européen dans une autre dimension. En effet, il allie une bonne connaissance du « sport business » et de la télévision…

Le bilan, hyper rapide, du Keith !!

Dès sa prise de fonction en 2015, il annonce la couleur, le Tour doit évoluer notamment pour garder ses stars Européennes. En effet, celles-ci sont de plus en plus enclin à lorgner du côté du PGA Tour notamment à cause des gains beaucoup plus important. Les résultats sont mitigés…

Les tuiles

  • Un nouveau système de « ranking » est mis en place dès 2017… Cependant, ce nouveau système ne fait pas long feu. En 2019, on revient à un classement plus simple mais avec une répartition des points mieux équilibré entre les joueurs qui jouent les « Rolex Series » et ce qu’ils ne les jouent pas ;
  • La mise en place des « GolfSixes » qui est un mélange de Stroke Play et de Match Play – un format de jeu sur 6 trous. Une idée qu’il aurait « voler » à un ancien joueur professionnel, John McHenry avec qui il est en procès…. Au-delà de ce petit conflit, les frais de gestion de ce type d’évènement sont assez conséquents pour un retour sur investissement assez faible. Il y a donc un risque que ces événements ne perdurent pas dans le temps…
  • La première nouvelle version du site Web de l’European Tour. Après, seulement quelques semaines, la direction décide de faire un retour arrière pour revenir à l’ancienne version. En effet, la nouvelle version déclenche un tollé chez les « fans » : peu ou pas didactique, des bugs…
  • Sa communication vers les instances du Golf Français… une catastrophe !!

Les réussites

  • Sa décision de passer à 3 tournois pour les « Final Series », est plutôt bien accueilli ;
  • La mise en place de tournois richement dotés, les « Rolex Series » a pendant un temps permis de garder les Stars Européennes sur le circuit. Mais aussi, d’attirer les gros bonnets du PGA Tour, comme Patrick Reed, Dustin Johnson… Mais ce n’est pas encore la panacée. Il suffit de regarder les absents du prochain « Nedbank Golf Challenge » (Jon Rahm, Rory,…);
  • Par ailleurs, les joueurs du Tour sont gagnants. En 2016, le 100ème joueur du Tour avait touché 275 000€ et en 2018, il touchait 400 000 €;
  • Enfin, du côté des médias, un contrat avec « GolfTv » a été signé pour la diffusion des épreuves, des interviews des joueurs pendant leur tours sont maintenant possibles…. Bref tout un tas d’innovations médiatiques pour attirer le chaland !

Le caillou français dans la chaussure de Keith Pelley …

The Open enfin l’autre…

La piètre méthode du Tour Européen pour annoncer la fin du partenariat de HNA avec l’Open de France, reste dans les mémoires comme une véritable déclaration de guerre. Tout le monde était au courant sauf les instances Golf Français…Le tout, l’année de la Ryder Cup en France. Bref de la colère et de l’émotion à tous les étages !!
Le bouquet final et logique, est la reprogrammation de l’Open de France, devenu tournoi de seconde zone, en Octobre… Avec une affluence en forte baisse (24 000 Vs 48 000 en 2018) alors que le champ de joueur n’était pas trop mal.
Pour se faire pardonner, mais surtout parce qu’il n’y a toujours pas de partenaire à la hauteur, le Tour Européen continue de supporter financièrement l’Open France.

La dernière sortie de Keith Pelley dans l’Equipe du 30 Octobre

« Ce serait génial de jouer l’Open de France ailleurs ». Notre réaction a été unanime, sont-ils devenus fous au Tour Européen ? On a l’impression qu’ils ne savent plus comment faire et qu’ils sont dans un sauve-qui-peut ?
L’idée du « staff » en place est d’avoir une réflexion globale sur l’Open de France pour le dynamiser. Il faut, semble-t-il, ne pas prendre uniquement en compte le parcours dans l’équation… On parle, notamment, de Terres Blanches mais rien ne semble encore décidé.

Pourquoi ?

Sans doute par ce que les frais financiers d’organisation de l’Open de France au Golf National sont trop importants. En effet, l’absence de partenaire majeur ne permet pas au Tour Européen de rentrer dans ces frais et donc d’être rentable.

Oui mais…

On ne comprend pas comment le Tour Européen, après cette fantastique Ryder-Cup, n’arrive pas à capitaliser sur cet évènement pour faire venir un partenaire à la hauteur. Sont-ils trop anglo-saxons dans leur attitude ? N’ont-ils pas assez de contacts, relais… dans le milieu des affaires ?

C’est particulièrement étonnant car les entreprises florissantes sur le territoire français sont légions. Par ailleurs l’investissement ne serait pas très important au regard d’autre sports.

Il faut faire vite !!

L’opportunité est là, sachant qu’en 2020, l’Open de France se déroulera en Juillet. Une créneau beaucoup plus intéressante en termes d’exposition.

C’est même assez urgent, puisque comme l’indique Keith Pelley : « Je crois que pour les deux prochains calendriers, 2021 et 2022, en dehors des Majeurs et des WGC, seules trois épreuves ont des dates bloquées par contrat. Nous n’avons pas non plus de flexibilité de date concernant le Dunhill Links (Écosse), car les trois parcours nous sont ouverts à cette date et pas à une autre. Donc non, l’Open de France n’a pas une date fixe pour les prochaines années. ».

Ça ne sent pas bon du tout pour l’Open de France !! Si, aucun partenaire de taille respectable s’intéresse à cet Open ; il repartira dans une programmation en octobre…

Enfin, le bon vieux Kieth à même insister :

« Pourquoi ne pas poursuivre cette ouverture, pourquoi ne pas faire bouger le tournoi à travers le pays, comme les font pas mal d’autres Opens nationaux ? ».

Keith Pelley (L’Equipe du 30 Octobre 2019)

A quoi, on lui répond dans un grand sourire « Et si on jouait le PGA BMW Championship sur un autre parcours que Wentworth ? ». Rien que pour voir la tête du partenaire majeur BMW.

Pour sauver l’Open de France, il est urgent que les instances du Golf Français agissent pour trouver un partenaire majeur pour cet Open qui fait partie de l’histoire du Tour Européen. Il suffit de regarder les noms des anciens vainqueurs : Ballesteros (4 fois), Faldo (3 fois) Norman, Langer, Goosen (2 fois), Kaymer, Fleetwood, McDowell…

The Golfiest

Comment éviter le HYPE et choisir le bon matériel ?

Comment éviter le HYPE et choisir le bon matériel ?

Le matos, c’est important !!

Les golfeurs renouvellent régulièrement leur clubs et bien souvent pour la bonne cause, la performance. C’est effet est mesuré plus précisément au travers du taux de renouvellement (vocabulaire utilisé par les fabricants). Il est en moyenne pour nous « frenchy » de 60%.

D’où les questions : comment font les golfeuses et golfeurs pour choisir leur futurs clubs ? Est-ce qu’ils appuient sur des analyses objectives ? Sur des publicités ? Sur les conseils d’autres golfeurs ? De leur pros?

On s’est donc mis dans la peau d’un golfeur qui recherche des informations pour faire le bon choix. Voici nos résultats (qui peuvent être complétés/commentés par vos soins) :

Les publicités, bonnes conseillères…

Elles sont très belles, nous font rêver, surtout entre deux tours de Majeurs… On s’imagine battre le record de notre parcours favoris avec le dernier Driver à la mode et les derniers Wedges. Les résultats sont souvent douloureux pour le score et surtout notre portefeuille.

Michel, lorsqu’il enchaîne son huitième 3 putts avec son nouveau putter…

Enfin, il y a aussi les pseudos essais sur le Net qui vous redirigent vers les ventes de sites en lignes de vos marques favorites.

Bref, aucune information objective permettant de faire le bon choix.

Les tests à la française

Si, si ça existe! Ils sont rares mais ils ont le mérite d’exister, c’est un bon début. On a trouvé des choses intéressantes (il y a en plein d’autres) :

  1. Avisgolf : deux passionnés font des vidéos, notamment sur des essais de matériel de golf. Ces essais sont essentiellement basés sur les sensations de nos deux testeurs. Ce qui est déjà bien. Mais cela ne reposent pas encore sur des mesures précises ou des comparatif entre marque. On notera quand même, un essai plus qu’intéressant (pour les joueurs confirmés ) sur les fers PXG. Bref, vous l’aurez compris ces essais portent sur des marques bien connues et restent de l’ordre du partage de sensations. C’est un bon début mais ça peut provoquer des déceptions…
  2. Jeux de Golf : des tests un peu plus poussé avec vraisemblablement des analyse de données…. Ils semblent être les tests les plus aboutis mais nous n’avons aucune certitude puisque les articles sur ce site sont payants…
  3. Golf facile : un site original qui fait la part belle aux clubs dits génériques. Ce sont des tests un peu plus poussés que juste un retour sur les sensations du testeur. Avec deux particularités, les résultats sont orientés par niveau de golfeur et on trouve des tests sur des clubs de très bon rapport qualité prix (voir : Nordicagolf).

Nous n’avons pas fait une analyse exhaustive de tous les sites. Mais seulement les plus populaires remontés par Google… Il y en a d’autres.

De façon général, il n’existe pas d’analyses précises (sauf peut être Jeux de Golf) dans les tests français sur le Web qui permettent de faire un choix rationnel ….

Bien, mais que fait-on ? Surtout s’il on doit investir entre 400€ et 1000€ dans du nouveau matériel. De façon assez classique, on se tourne vers les cousins américains….

Les tests à l’américaines….

Pourquoi les USA ? Par ce que beaucoup de choses (i.e. nouvelles, innovantes…) liés aux matériels de golf viennent de ce pays. Rien de plus normal au vu de nombre de pratiquants et de son industrie liée au golf.

Dans ce pays raide dingue de golf, notre choix s’est porté sur deux sites Web. L’un est clairement assez classique et conventionnel l’autre est sans doute ce que l’on recherche lorsqu’on veut changer de matériel:

Les « Hot Lists » du Golfdigest

La HOT LIST 2019

Ce site est connu pour ses articles de fonds sur le PGA Tour, le monde professionnel, les voyages de golf…

Mais chaque année, il lance des tests de matériels et publie ses « Hot Lists » par type de matériels : drivers, fers, wedges, putters…

Ces tests sont réalisés dans tous le pays par des licenciés de différents niveaux sur 222 « candidats » (i.e. drivers, fers, wedge, putters) selon les critères suivants :

  • 45% de l’évaluation se fait sur la performance du club
  • 30% sur l’innovation du club (i.e. la technologie, le fitting eventuel…)
  • 20% sur le look, le feeling du club, le bruit à l’impact…
  • 5% sur la réputation du club

Les clubs sont ensuite notés sur 100 sur les 222 testés initialement seuls 129 passent le CUT et ainsi les produits sont notés comme suit :

  • GOLD s’ils sont évalués avec une note entre 93 et 100
  • SILVER s’ils sont évalué avec une notre entre 88 et 92.99

On a donc des clubs testés dans tous les sens par des golfeurs différents et ça chaque année. Vous trouverez ICI la HOT-LISTS 2019.

Ces tests sont bien évidement tournés vers des marques connues mais la sélection qui est faite assure une relative indépendance et aide le golfeur à faire son choix. On a par exemple, en plus des résultats, des vidéos qui aident le golfeur à choisir son futur club en fonction de la caractéristique principales rechercher : tolérance, peu de spin, distance …

L’indépendance à tout prix de GOLF SPY

GolfSpy veut le meilleur pour les golfeurs

Le slogan de ce site est simple et direct, presque une « punchline » : « LET’S REPLACE HYPE WITH COLD HARD DATA ».

Son fondateur, Adam Beach, est un passionné de golf qui a un temps été désigner de clubs (putter et driver). Il a lancé GolfSpy, il y a plus de 10 ans ans maintenant, pour aider les golfeurs à faire les bons choix. Il pense que l’on ne doit pas dépenser un dollar de plus (un euro) si cela n’améliore pas la performance…

Les balles testés par GolfSpy (source : GolfSpy)

Son dernier coup de force est le test des BALLES (2019 Golf Ball Buyer’s Guide), ça n’avait pas encore été fait. Les principaux résultats sont les suivants :

  • Distance : 1) Snell MTB-x / 2) Titleist Pro-V1x / 3) Brdigestone TourB X
  • Wedge Spin : 1) Volvik S4 / 2) KirKland Signature 3pc / 3) Mizuno RB Tour X
  • etc…

Bref des résultats excessivement détaillés sur plusieurs dizaine de balles… Tester sur les parcours avec un Driver, un Fer 7 et un putteur. Ces tests « Outdoor » ont été complétés par des tests avec un robot qui reproduit un Swing identique. Ces swings robotisés permettent de réaliser des tests de balles avec plusieurs vitesses de swings …

Les données des essais (i.e. du vol de la balle, spin, vitesse…) sont collectées à l’aide d’un Trackman. Ils ont même poussé les tests en réalisant des « shots » avec des balles aspergées d’eau….

Le résultat ne s’est pas fait attendre, une bronca des fabriquants de balles remettant en cause les tests… et des bravos de milliers de golfeurs qui avaient enfin des données fiables sur les balles.

Vous trouverez sur le même principe des tests sur les fers, les drivers, les hybrides, les putteurs, des shafts….

Et pour compltéter ces tests vous trouverez aussi un Buyer’s Guide qui vous permet de choisir le meilleur sac, la meilleurs lunette de visée, le meilleur parapluie….

Bref, GolfSpy est un paradis pour les golfeuses et golfeurs en quête d’informations précises et indépendantes pour choisir leur matériel. So go !!

Conclusion

L’important, c’est ton choix…

Notre revue de quelques sites français montre que les tests ne sont pas encore poussés et on reste sur des sensations partagées par certains passionnés ou pros. Pour nous, ce n’est pas suffisant. Surtout lorsque l’on connait l’investissement que ça peut représenter.

Heureusement, le Web (US, UK,…) permet d’obtenir des informations détaillées et indépendantes récupérés lors d’essais particulièrement poussés. A ce jour, nous n’avons pas trouvé meilleur que GolfSpy. En effet, le protocole de réalisation des tests est systématiquement expliqué, les résultats sont très détaillés et par conséquent ils se positionnent sans concession sur les différents matériels testés.

The Golfiest

Mais qui est ce vendeur de tomates qui réussit si bien dans le golf ?

Bob Parsons fondateur de PXG , personne ne fait des club comme eux !
Bob Parsons (devant le centre de fitting PXG au Japon)

Bob Parsons a l’habitude, lorsqu’il rencontre quelqu’un qu’il ne connait pas, de se présenter comme vendeur de tomates. Entre nous, ce vendeur de tomates à plutôt bien réussit…

Il a changé le paradigme du « business » du golf. Mais qui est vraiment Bob Parsons, au delà de sa boutade ? D’où vient-il ? Comment est-il venu au golf ? Comment a-t-il fondé PXG (Parsons Xtreme Golf) ?


Marine au sein de la Delta Company du Premier Bataillon de la 26ème !

Lorsque l’on écoute ses différents interviews, ce qui caractérise le bonhomme c’est son passage chez les Marines. Mais aussi son expérience du Vietnam (1969) dont il reviendra blessé.

Avant cette période, il se définit lui même comme un pauvre gars très mauvais à l’école… Cette période l’a semble-t-il structuré et l’a aidé a s’accomplir complètement. Il a compris la discipline. Bref, si vous avez un engagement, peu importe que cela vous prenne du temps ou que ça ne vous plaise pas, vous le réalisez !!


Ses études à Baltimore (Maryland)

A cette époque, les anciens du Vietnam, bénéficiaient d’études gratuites à l’université. Le Boby n’hésite pas un instant et fonce à l’université de Baltimore. Il est le premier de sa famille a aller à l’université. Bon en calcul et en math, il choisit de faire de la comptabilité et il deviendra Comptable…


L’informatique

Au cours de ses voyages pour son travail, il apprendra a programmer et réalisera son premier programme de gestion de comptes. En 1984, son programme devient suffisamment bon pour le commercialiser (« Money Count »).

Il avait alors 15 000 $ en poche, toutes ses économies, il les met dans cette affaire. Son logiciel est lancé au prix (du marché actuel) 149 $. Mais, il perd la totalité de ses 15 000 $. L’année suivante, il continue à améliorer son logiciel et dans le même temps il réussit à rassembler 25 000 $ qu’il met encore dans cette entreprise. Il baisse alors le prix à 49 $. Il perd à nouveau tout…

C’est alors qu’un petit magazine d’informatique local (Computer Bargain Line – FortDoge / Iowa) lui propose de faire une publicité en première page. Le Bobby n’hésite pas et saisit l’occasion (même s’il n’a plus vraiment de cash). Il prend l’affaire pour $ 5000 et balance le slogan suivant « L’argent compte, mais cela ne coûte que 12 dollars ». Il baisse le prix de son logiciel à 12$ et autorise tous les futurs acheteurs à faire des copies, des modifications de code… Résultat, cela fonctionne, son « business » est lancé !!

En 1984, il gagne 287 000 $. Il quitte alors son poste de comptable et commence à travailler à temps plein sur son « business »

Le « MoneyCounts6.0 » vintage software….

Dix ans plus tard, il vendra sa société ($64 millions) , qui comptait 1000 personnes pour un chiffre d’affaires de 100 millions de dollars. Mais un divorce plus tard, il laisse la moitié de son butin et déménage en Arizona en 1997.

GoDaddy !!

Il démarre alors une nouvelle affaire dans l’Internet. Il s’aperçoit que les noms de domaines (internet) son chers. Bingo ! Il se lance dans ce « business ». Pour ce démarquer, il décide, d’appeler son entreprise GoDaddy.com. Un coup de génie mais qui ne va pas payer tout de suite…

En effet, la route va être encore être longue, il ne voit pas de lumière au bout du tunnel… Ces confortables économies fondent à vue d’œil (il passe d’environ 35 millions de dollars à 6…) !! Il envisage même de fermer son entreprise.

Mais, la chance sourit au audacieux. La bulle Internet éclate. Alors que les compagnies tombaient comme des mouches, GoDaddy était là et assurait le service. Même si les temps sont durs, en Octobre 2000, la société est toujours debout. Et depuis, la société n’a jamais manqué un mois de rentabilité.

Mais ce qui va faire passer GoDaddy dans une autre sphère est une publicité refusée par la NFL (National Football League) lors de la diffusion du fameux « Super Bowl »…. Alors que sa société à un trésor de guerre de 10 000 000 $ pour se développer. Il décide de faire une publicité diffusée lors de ce « Super Bowl ». La première annonce est lancé lors de la retransmission. Mais après réflexion la NFL décide de ne pas diffuser la deuxième l’a trouvant trop sexiste. Il l’a remplace par un bande annonce. Bob Parson saisit cette opportunité unique, écrit un post sur son blog au sujet de ce refus de dernière minute. Ces propos sont alors repris en boucle dans tous les médias. Mais surtout, tous les médias re-diffusent le fameux spot censuré. C’est le super bingo, GoDaddy est connu et reconnu de tous !!!

La part de marché de GoDaddy dépasse aujourd’hui les 70% dans le monde. Plus de 30 de ses employés ont gagné plus d’un million de dollars.

Parsons Xtreme Golf !!!

Le Bobby dans son jardin.

Il a toujours été un fanatique de golf. Son père était un joueur « scratch ». Quand il a commencé à avoir de la réussite, il rejoue plus régulièrement avec certains de ses collègues, il devient 10 de handicap.

Mais ce sont ses rencontres avec de nombreux « businessman » pour lesquels le jeux est vraiment important qui vont l’intéresser au « business » du Golf. En effet, au cours de ces rencontres, il remarque qu’ils étaient près à dépenser beaucoup d’argent pour avoir du matériel qu’ils leurs fassent gagner quelques mètres… Il pense alors qu’il y a quelque chose à faire dans ce domaine.

Contrairement à ses amis qui ont des voitures de luxes ou qui sont des gros joueurs (de casino). Lui préfère dépenser son argent dans les clubs de golf .

Il lui arrivait de dépenser entre 200 et 250 000$ en matériel de golf. L’année précédant la fondation PXG, il a même été jusqu’à 300 000$ !!! Mais il a constaté que tous ces clubs ne tenaient pas vraiment leur promesse… C’est là qu’il commence à se pencher sérieusement sur le sujet en étudiant plus particulièrement les matériaux, la balistique, l’aérodynamique…

Enfin, il constate aussi que l’une des problématiques majeur dans l’industrie du golf est la course au temps. En effet, les différentes compagnies doivent sans cesse sortir de nouveau modèle (chaque année). Par conséquent, les équipes de R&D et les ingénieurs n’ont pas vraiment le temps de développer leur idée, il doivent répondre à des nouveaux défis chaque années pressurisés par les délais…

Bob Parson décide alors de recruter deux ex-Ping (Mike Nicolette, ancien joueur du PGA dans les années 80 et developpeur des blades irons; Brad Schweigert le lead designer de Ping) et lance PXG. Mais la première année, ses deux recrues n’ont pas le droit de faire des travaux de design à cause d’une clause de non concurrence. Ils se lancent alors dans la conception de balles mais se rendent vite à l’évidence que les meilleurs balles sont les Titleist Pro v1x !!

Une fois la clause de non concurrence passée, la conception des clubs commencent par des fers. Le cahier des charges sera définit par Bob Parson lui même : « Je veux un fer qui ressemble à une lame, qui a peu d’offset, très sexy à regarder. Il devra envoyer la balle plus loin, mais sans que les lofts soient modifiés exagérément, avec des trajectoire plus haute. Il devra être un très bon compromis et il doit être incroyablement indulgent. »

Le FER 7 selon PXG !!

Certes ces clubs sont une réussite mais il sont sur une gamme de prix élevée voir très élevée. Mais les résultats sont là, les fers, les wedges, les drivers… se démarquent par un design remarquable et des performances qui ne le sont pas moins.

Les Wedges comme les autres clubs PXG sont racés !!

Résultats, les « happy few » débarquent en masse au centre « PXG_Xperience » (Scottsdale, Arizona) pour essayer les joujoux et se faire fitter une série sur mesure. Le succès est mondiale !!

La force de PXG ne s’arrête pas là, puisqu’il ne tarde pas à se faire une place au soleil dans l’élite mondiale du Golf :

PGA Tour : Zach Johnson, Pat Perez, Charl Shwartzel, James Hanhn, Scott Langley et Whydham Clarc

LPGA Tour : Lydia KO, Anna Nordqvist, Katherine Kirk, Austine Ernst, Christina Kim, Brittany Lang, Alison Lee, Ryan O’Toole, Gerina Piller…

Et cocorico, la française Celine Boutier fait partie de la team !!

La française Céline Boutier fait partie du team PXG !

Bref, PXG est très bien lancé, même si ça reste du matériel onéreux !! La dernière percée de PXG est son nouveau Driver qui est sollicité par la presse spécialisée (GolfDigest par exemple), les sites indépendants….

Le dernier DRIVER de PXG
Le dernier DRIVER PXG encensé par le GolfDigest (US).

A défaut d’avoir les moyens de s’offrir ces clubs, on peut toujours se rabattre sur les casquettes de PXG…

La casquette de golf selon Bobby !!

The Golfiest

PS: 1) Ce portrait n’est en rien une campagne de publicité. En effet, nous n’avons pas encore essayé ces clubs. Ce qui nous passionne c’est l’histoire incroyable de ce « businessman » qui débarque d’un seul coup dans le monde du golf et par conséquent secoue le milieu… 2) Ce portrait est largement inspiré des nombreux interviews donnés par Bob Parsons 3) Si vous voulez en connaitre un peu plus sur le Bob, nous vous conseillons le podcast du célèbre Erik Anders Lang Show !!

Nocera et Levet, pour un golf français compétitif !!

Une championne pour aider la Fédérations Française de Golf !

 

La Ryder Cup 2018 a été une véritable réussite MONDIALE, nous ne reviendrons pas là dessus, la « Planète Golf » est unanime à ce sujet. Cet événement majeur pour le golf Français et Européen a constitué un levier important pour notre sport en France. Il faudra aussi, à moyen terme, compter sur les Jeux Olympique de 2024. Mais l’ambiance risque d’être sacrément moins euphorique…

Seulement, cette euphorie générale a été de courte durée. En effet, même si c’était déjà plus ou moins dans les tuyaux, l’Open de France a été dégagé manu-militari des « Rolex Series ». La cause principale est le retrait précipité du fameux sponsor Chinois (HNA). Ce même sponsor chinois avait été amené par Keith Pelley le patron de l’European Tour… qui n’a pas pris la peine de prévenir en amont les différentes instances françaises… La classe !!

Enfin, les mauvaises nouvelles ont continué avec les très mauvais résultats des jeunes dans les épreuves mondiales: aucun français dans l’équipe de Junior Ryder Cup, 38ème au dernier Championnats du Monde chez les garçons et 20ème chez les filles…

On peut donc légitiment se demander, quel est le projet de la Fédération Française de Golf pour réussir au plus haut niveau ? Quels ont été les moyens mis en place par cette fédération ? Qu’attend la Fédération pour intégrer ses anciens champions et les utiliser de la meilleur façon ? Existe-t-il des initiatives similaires dans les autres Fédérations ?

Le projet fédéral 2017-2020 : la réussite sportive au plus haut niveau…

Le projet fédéral de l’équipe (de la fédération) en place pour la période 2017-2020 sur le haut niveau est présenté de la façon suivante (source site de la FFG) :

« À l’issue d’une Olympiade qui a connu d’excellents résultats amateurs (en individuel et en équipe) et professionnels, notre objectif est de renforcer la qualité de notre filière sportive, en particulier lors de la période de transition amateur-professionnel.

De l’école de golf au plus haut niveau, le but est de former des joueuses et joueurs professionnels, intégrant le top 50 mondial, que la France soit représentée, avec un potentiel de médailles, aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo et d’avoir au moins 1 sélectionné(e) lors des prochaines éditions de Ryder Cup et de Solheim Cup.

Avec les Ligues et Comités Départementaux, apporter notre soutien aux clubs qui mènent une politique en faveur des jeunes avec des supports et outils pédagogiques améliorant le fonctionnement de l’école de golf.

> Poursuivre les formations à l’entraînement et au coaching de la filière sportive.
> Continuer de s’appuyer sur les pôles pour fixer les standards de l’entraînement de haut niveau et aider l’ensemble des acteurs engagés dans la démarche de la performance.
> Aider et assister les nouveaux professionnels dans leur transition amateur-pro et dans la réalisation de leurs objectifs professionnels.
> Poursuivre le développement de la relation avec PGA France afin d’atteindre ces objectif partagés. »

Au delà de la formation des entraîneurs de haut niveau et de la mise en place de structures spécifiques dans les clubs, les résultats sont clairement pas bons :

  • Aucun français dans le Top 50 mondial (le premier français est Alexander Levy 97ème );
  • Aucunes française dans le Top 50 mondiale;
  • Aucun sélectionné français en Ryder-Cup ;
  • On aura peut-être une bonne surprise pour la prochaine Solheim Cup du 13 au 15 septembre 2019 à Gleneagles en Eécosse…

Sur les éléments tangibles et mesurables, les objectifs ne sont pas atteints !!

Alors bien sur, il reste du temps jusqu’à la fin de la mandature de l’équipe en place (2020) et les résultats des quelques ovnis français (Boutier, Klatten, Levy, Verra, Dubuisson…) sont les arbres qui cachent le désert de performance au plus au niveau mondiale….

Les structures en place et les efforts de la FFG

Les personnes en charges du haut niveau sont clairement identifiées (de ce que l’on en comprend) dans l’organigramme de la Fédération Française de Golf. En effet, le Directeur Exécutif Christophe Muniesa est en fait le DTN (Directeur Technique de la fédération) de la fédération. Par conséquent, il est responsable de l’organisation sportive amateur et professionnel ainsi que de la filière haut niveau. Il est aidé dans cette mission par Maitena ALSUGREN (future capitaine de la Solhein Cup en 2019), la DTN adjointe.  Ces DTN supervisent une organisation complexe qui va du Medecin Féderal aux Entraineurs Nationaux (ex: Olivier Léglise) en passant par les différents pôles « Haut Niveau » sur le territoire ou encore la structuration sportive territoriale…. Ces équipes sont en charges de la détection et de la formation des futures élites golfiques françaises, qui avant de passer professionnels devront s’aguerrir dans la filière amateur mondiale.

Au vu du nombre de français et françaises sur les différents Tour (sur les saisons 2016 – 2018) on ne peut pas dire que cette structure soit inefficace, surtout par rapport aux nombres de licenciés. Cependant, on peut s’inquiéter au vu des résultats récents chez les jeunes…

Ensuite la fédération a essayé de mettre en place un programme pour envoyer les jeunes espoirs dans les universités américaines. Malheureusement, cette initiative pour plusieurs raisons (principalement budgétaire) n’a pas fait long feu. Pour autant, les espoirs français peuvent rejoindre les universités américaines directement après leur Bac ou juste après avoir rejoint les Pôles France adulte.

Dans les deux cas, les frais de scolarité seront à leur charges ou financés via une bourse américaine. A ce jour, il y a une cinquantaine (53 garcons) de français qui sont scolarisés dans les universités américaines pour apprendre à devenir de meilleurs golfeurs. Cependant, pour eux, rien n’est joué. En effet, il sont en formation et n’ont encore rejoint aucun circuit professionnel !

French Boys … in USA !! (source FFG)

Enfin, s’il on veut des champions, il faut aussi jouer sur l’effet volume. La fédération l’a bien compris, en développant les petites structures golfiques (9 trous, Pitch and Putt) à travers le pays en s’inspirant bien sur de nos « amis » les anglais… On sait de source sûre que l’effet ne s’est pas fait attendre, puisque environ 40 000 nouveaux golfeurs sont arrivés via ses nouvelles structures !!!

Bref, des efforts sont réalisés dans pas mal de domaines mais pour l’instant, si l’on puis dire, la quantité prévaut sur la qualité. Plusieurs responsables de la fédération française expliquent cela, notamment par une nécessaire maturité pour devenir un grand champion de golf. L’exemple qui revient le plus souvent est l’anglais Justin Rose. En effet, il a mit environ dix ans a gagner son premier titre Majeur (US OPEN 2013). Cependant, Justin Rose à gagné des titres, rapidement après être passé professionnel (1998) sur plusieurs Tours différents…

Qu’attendons nous pour utiliser les Gwladys et Thomas qui savent gagner ?!?

Un Winner qui pourrait faire du bien à la Fédération Française de Golf !

Alors, oui, la maturité est nécessaire pour s’imposer dans les épreuves Majeurs du golf mondial. Mais ne pourrait-on pas faire en sorte d’accélérer cette maturité chez certains des jeunes et moins jeunes ? Par exemple, en utilisant les connaissances de nos anciens champions ? Avant qu’elles ne soient utilisées par d’autres …

Pourquoi utiliser les anciens champions :

  • Pour leurs connaissances des différents circuits, ces deux anciens champions Français ont bourlingué sur un grand nombre de circuits mondiaux, ils sont donc à même de conseiller les espoirs français sur la façon de gérer, de planifier, de s’organiser sur ces circuits, pour être dans les meilleurs conditions de gagner… Mais aussi comment, se comporter et s’organiser lors des semaines sur le circuit lorsque l’on est loin de sa base. Tous cela compte énormément dans la mise en condition du golfeur de haut niveau qui arrivera dans de bien meilleurs disposition pour gagner ;
  • Pour transmette leur idées sur la préparation, l’entrainement, la stratégie… bref trouver les clés et aussi les bonnes personnes pour constituer leur « staff » autours des joueurs (entraîneur, préparateur physique, mental…). En effet, on sait qu’aujourd’hui, tous les joueurs sont excellents, ce qui fait la différence c’est le « staffing »;
  • Pour leurs transmettre la « gagne ». Ces deux champions ont les palmarès les plus étoffés du golfs français, ils connaissent donc les petites choses qu’il faut avoir, sentir, rajouter pour gagner !!

Pourquoi ne pas utiliser ces anciens champions :

  • Nous ne voyons pas de raisons logiques sauf bien sur pour des raisons politiques… Mais là, il y a urgence !

Et sinon, dans les autres fédérations, comment ca se passe ?

La Fédération Française de Basket-Ball

Le « petit » Boris qui va travailler pour la FFB…

Depuis Octobre 2018, le petit Boris Diaw était resté en contact avec la FFBB afin de définir un rôle et des missions qu’il pourrait accomplir au service de l’Équipe de France et de la fédération…Finalement, l’ancien capitaine des Bleus deviendra Manager General adjoint, au côté de Patrick Beesley, à compter de janvier 2019.

Son rôle sera de « Il sera en charge des relations avec les joueurs du Team France Basket et leurs clubs respectifs, notamment en NBA et en Euroleague. Il poursuivra la mise en œuvre des relations avec la NCAA et les universités américaines. Il interviendra également au Centre Fédéral (CFBB) à l’Insep. » (source FFBB).

Tiens ça pourrait être un rôle pour Thomas Levet et Gwladys Nocera au sein de la Fédération Française de Golf !! Comme par exemple superviser les jeunes qui sont dans les différentes universités américaines…

La Fédération Française de Tennis

Thierry Champion va aider la fédération de tennis.

 

La mission de l’ancien joueur est simple (après il lui faudra un sacré optimisme…), « il doit faire soulever au français les plus prestigieux trophées » (source la FFT)…

Thierry Champion, l’ancien joueur professionnel et entraîneur de plusieurs joueurs français a intégré le giron de la Fédération Française de Tennis (FFT) depuis octobre 2018. Il occupe le poste de Directeur du Pôle Haut niveau de la FFT. Selon un communiqué de la FFT, Champion devra « créer les conditions qui permettront à l’élite des joueuses et joueurs français de soulever les plus prestigieux trophées.»

La tâche est conséquente tant le tennis tricolore accumule ces dernier mois les mauvais résultats. Chez les hommes, plus aucun joueur n’appartient au TOP 15… Ca vous rappel quelque chose…

Bernard Giudicelli, le président de la FFT se dit ravi de son choix. « Recruter Thierry Champion, c’est faire le choix de la compétence, de l’expérience, de la performance et du partage, explique-t-il. Ses années sur le circuit en tant que joueur et entraîneur, son regard sur l’évolution du jeu et des exigences du circuit professionnel le désignaient tout naturellement pour accompagner le projet fédéral « Agir et Gagner » et permettre à nos meilleurs jeunes d’accéder au Top 100 mondial puis de s’épanouir pour rivaliser avec les tout meilleurs. C’est une chance pour notre fédération que Thierry ait accepté cette belle mission. » (source FFT)

Pour conclure

Au vu des exemples ci-dessus, il serait vraiment trop idiot de la part de la Fédération Française de Golf de se passer de ces deux superbes « actifs » du Golf Français, Thomas Levet et Gwladys Nocera. Ils sont peu nombreux à avoir atteint un tel niveau et a être encore crédible dans le monde du golf actuel.

Il faut les intégrer dans cette fédération, et rapidement, pour qu’ils diffusent cette culture du professionnalisme et de la gagne à tous les niveaux. Ainsi, les jeunes espoirs français pourront s’appuyer et s’inspirer de fortes personnalités qui connaissent particulièrement bien le monde du golf professionnel !!!

The Golfiest

On a craqué…. encore une fois !!!

Oui, on a craqué, juste après la Ryder Cup et des billets qui ont laissé des traces dans le budget golf… Alors faire une nouvelle dépense, n’était pas la meilleure idée. Mais c’est plus fort que nous, on a pas pu s’en empêcher. L’objet de nos désirs, le livre de Thomas Levet, « Le golf de Thomas Levet, My golf », tout simplement !! 

Il s’agit encore de lui, après l’avoir chaleureusement remercié pour son implication dans et pour la Ryder Cup « Made in France ». On va encore parler de lui, en fait de son livre. Commandé via notre boutique en ligne préférée, l’objet est arrivé, on vous laisse le découvrir ici. Comme Noël approche, ça peut être une idée si tu vois ce que je veux dire…

La couve de the Livre !!

Après l’ouverture du colis, la taille et le poids du « bébé » sont saisissant, on l’a bien en main  !!! C’est un bel objet, on est séduit par la réalisation et l’aspect extérieur.

Une fois plongé dedans, on ne relève plus la tête (on est fan donc…) pour parcourir l’histoire d’un des pionniers du golf français.

Mais avant d’aller plus loin, il faut faire un petit mot sur l’auteur (ou la deuxième main, c’est pas vraiment précisé), Francois Trillo. Ancien champion de France de rugby avec Bègles-Bordeaux et la bande à « Bernie le Dingue », il a ensuite embrassé une carrière de journaliste dans le Rugby pour dernièrement réaliser, avec Thomas Levet, le livre dont on vous parle.

Préfaces et enthousiasmes

Que le président de la FFG écrive une des préfaces du livre est logique, notamment pour ce que représente Thomas Levet dans le paysage du golf français.

Mais l’autre préface, écrite par Bernard Langer, resitue d’abord la période d’activité du golfeur français et apporte ensuite des précisions sur la personnalité attachante de Thomas Levet. Cette préface amène encore une fois la preuve de la grande réussite du Golfeur Français. Enfin, on retiendra les mots du grand champion allemand « Pour moi, le présent livre est à la fois divertissant et intéressant, car écrit du point de vue du golfeur ».

Il est indéniable que les points communs de ces deux textes d’introductions sont l’enthousiasme et la motivation permanente de Thomas Levet.

Le Palmarès du Golf Français

Nous savons, de par sa personnalité, que Thomas Levet n’aurait pas forcément aimé que l’on retienne ça. Mais, aujourd’hui, il reste le plus beau et le plus important palmarès du golf français. En effet, il aurait très certainement aimé être dépassé mais ce n’est pas encore le cas… Ça serait pour lui et pour nous une preuve de la bonne santé du golf de haut niveau en France !

Ces victoires sur le Tour (6 victoires) sont bien évidement évoquées. Elles sont d’ailleurs abordées du point de vue du compétiteur qu’est Thomas Levet. Il explique assez bien le processus qui vous amène à la victoire mais surtout qu’elle tient souvent à pas grand chose. Pour nous ses deux plus belles victoires sont celles du Barclay Scottish Open en 2004 et celle de l’Open de France en 2011.

Mais la beauté et l’intérêt de ce livre est de nous rappeler ses très belles performances en Majeurs.

Sa performance à The Open en 2002 (2ème) est très bien expliquée et met en évidence le niveau de jeu qu’il a du atteindre pour la réaliser. On retiendra, « the putt » sur le 17 qui lui a permit d’obtenir le « playoff » avec Ernie Els et trois autre compères.

 

La réaction du Levet après le putt du 17 !!

Ce « playoff » est d’ailleurs très bien expliqué. Il n’y a pas eu d’autre « playoff » de ce genre depuis… C’est en quelque sorte, ce qu’on retenu les spectateurs de cet Open avec cette fin complètement dingue et l’hommage de Thomas Levet à the Big Easy (Ernie Els).

Il réitérera ce type de performance puisqu’il terminera 5ème de The Open à Troon en 2004 !!

Ses 3 participations au Masters (2003, 2005, 2006) sont expliquées en détails. Là encore, il nous rappel sa fantastique performance, en 2005, lorsqu’il terminera 13ème et fera un 68 lors du troisième tour. Les deux autres participations (2003,2006) restent moins réussies. Mais il reste le français à avoir participé 3 fois aux Masters !!

Ce sont ces performances en Majeur que ce livre remet au gout du jour et font, qu’il est de loin, le Palmarès du Golf Francais.

Pour finir, en 2009, il passera le CUT dans les 3 majeurs auxquels il a participé (US Open, The Open, USPGA).

On espère que cette partie du livre titillera un peu les golfeurs français et qu’ils feront ce qu’il faut pour dépasser Thomas Levet.

La Ryder Cup

Depuis fin septembre, on comprend mieux l’amour que porte Thomas Levet à cette épreuve…

Après une très belle saison 2004 (notamment victoire à l’Open d’Ecosse), Thomas Levet est automatiquement sélectionné pour l’édition de la même année à Détroit (Michigan). Son rêve de gamin se réalise !!

Le rôle prépondérant de l’esprit d’équipe est parfaitement expliqué dans les différents paragraphes relatifs à cette édition. On apprend aussi l’importance des piliers Européens (Darren Clarke, Lee Weestwood, Ian Poulter…), des épouses… et bien sur du capitaine. Même si lors de ces deux apparitions en double avec la « Machina » (Miguel Angel Jimenez) ils n’ont pas rapporté de point. Il se rattrapera en simple le dimanche en s’imposant face à Fred Funk (1 up).

Alors que l’Europe remporte la Ryder Cup de 2004 (18 1/2 Vs 9 0/2) face au USA, Thomas Levet sera envahit (et pas que) d’une joie indescriptible …

L’état juste après avoir remporté la Ryder Cup !!

Le virus de la Ryder Cup était déjà largement inoculé dans les veines de Thomas Levet. Mais toujours porté par cet enthousiasme qu’on lui connait. Le Golfeur Français s’est investit comme beaucoup d’autres dans le dossier « Ryder Cup à Paris ». Là encore la démarche et les différents acteurs sont rappelés pour notre plus grand bonheur.

Son Enthousiasme et sa Motivation

Dans tout ce livre, l’enthousiasme et la motivation de Thomas Levet ne font pas défaut.

Le format et la mise en page aide a très bien retranscrire cette énergie qui  le caractérise.

C’est un vrai bonheur pour le lecteur qui peut passer d’un paragraphe à l’autre sans être véritablement perdu.

Son PGA Tour

Une fois de plus dans ce secteur, le français est un pionnier. Après avoir fait son trou sur le Tour Européen, il comprend très vite qu’il faut aller se mesurer aux meilleurs joueurs américains.

Il fera deux incursions sur ce circuit (1994, 2003), la deuxième sera la plus réussit. Mais il est a noté que la première fois, il est passé par les cartes et l’obtient son sésame en terminant 7ème. Ce qui lui permettra de faire une grande partie de la saison 1994 sur le circuit américain. Une expérience très difficile, d’après Thomas Levet, mais qu’il lui a beaucoup appris.

La deuxième incursion (grâce à ces performances en Ryder Cup) lui donne plus de plaisirs avant que des problèmes de santé ne le rattrapent…

On espère que cette partie du livre va encore inspirer les golfeurs français. Ils seraient bien qu’ils soient un peu plus nombreux à tenter l’aventure américaine…

Pour l’instant seul Romain Wattel a tenté les cartes américaines sans succès.

Ses coachs et sa technique

On imagine bien que Thomas Levet a croisé plusieurs noms illustres dans sa carrière.

C’est le cas, au delà de son père qui a été son premier « coach ». Le premier entraîneur a avoir aidé le français, n’est autre que le mentor de Butch Harmon, l’anglais John Jacobs. Ce fameux « coach » a visiblement marqué Thomas Levet, mais il l’a surtout aidé à simplifier son swing.

 Ensuite, il a quelque fois travaillé avec David Leadbetter. Et bien évidement, il a croisé la route du « gourou » du putting, Harold Swatch.

Toutes ces expériences ont surtout aiguisé sa curiosité sur les différente approches techniques du golf. Elles ont sans aucun doute forgé son identité technique qu’il développe dans ce livre. Elle reste simple et basée sur des grands principes que l’on connait (vitesse, équilibre, amplitude, rythme). Au travers de ses différentes explications techniques, on comprend que sa technique est finalement une recherche permanente chez lui. Comme un véritable passionné, il ne cesse de se remettre en cause pour trouver la technique qui lui convient.

Son parcours idéal

L’idée n’est pas nouvelle mais venant d’un golfeur qui a parcouru le monde, elle est intéressante et enrichissante. On ne va pas vous dévoiler les 18 trous, mais nous ne pouvons pas résister a vous révéler ceux qui nous ont marqué :

  • Le trou numéro 1 n’est autre que le 18 du Golf National….autant vous dire que ce 18 en a calmé plus d’un ! Alors commencer son parcours idéal par celui-là démontre un sacré caractère…
  • Le trou numéro 3 est le 17 du TPC Sawgrass… là encore c’est grandiose. Thomas Levet n’a d’ailleurs jamais mis la balle dans l’eau sur ce trou ;
  • Le trou numéro 8 est le petit par 3, le 17, du Golf de Dinard. Très court mais extrêmement impressionnant ;
  • Le trou numéro 18 est le 18 du Fox Club (par 5) que l’on ne connaissait pas mais qui a adapté une règle très originale pour déterminer le gagnant lors d’égalité (on vous laisse la découvrir).

Ce qu’il vous reste à faire

Il n’y a qu’une chose à faire.

C’est de rentre hommage à Thomas Levet en offrant (ou en vous achetant) ce superbe livre. Comme l’a très justement remarqué, Bernard Langer, dans sa préface, c’est l’un des premiers livre pensé du point de vue du golfeur.

Au delà des nombreuses histoires, idées, anecdotes, … relatés dans ce livre, c’est un occasion de se rendre compte des résultats obtenus par Thomas Levet. Il est vrai que la jeune génération de golfeurs tricolores actuelle (A.Levy, ML.Verra, R.Langasque, V.Dubuissson,…),brille parfois par ses résultats sur le Tour. Mais ils sont encore loin d’obtenir les résultat d’un Thomas Levet notamment sur la durée mais surtout en Majeurs…

The livre de derrière…

The Golfiest

 

Merci Thomas, Pascal, Francesco… pour cette Ryder Cup 2018 !!!!!

Cette ambiance…

La folie golfique s’est donc terminée, mais il faut reconnaître qu’il est bien difficile de s’en remettre… Partager notre passion avec autant de monde et voir ces champions a été un immense privilège. Il n’y a aucun doute, cette Ryder Cup 2018 est une réussite !! Jamais autant de spectateurs ne se seront massés pour voir et supporter leur champions dans une ambiance aussi  incroyable. Le tout sur un site qui s’y prêtait parfaitement. 

Ensuite, le scénario de cette compétition a été complètement fou, avec une première domination des USA pour voir ensuite un retour de l’Europe. Pour finir, un Dimanche comme on les aime avec une dernière charge américaine mais finalement éteinte par l’Europe.

Enfin, que dire du plateau de joueurs, complété au dernier moment par « The Big Cat » alias Tiger Wood.

Alors oui, il faut prendre le temps de remercier toutes les personnes qui on rendu possible la réalisation d’un tel élèvement ! Nous entendons bien sur revenir aussi sur les petits couacs…

Merci Thomas Levet !!!

L’enthousiasme de Thomas Levet a été présent dès le début du projet.

Lui même, encore joueur professionnel à l’époque de la genèse du projet (2007), il ne pouvait que nourrir un enthousiasme de dingue à l’idée de voir organiser une Ryder Cup dans son pays. En effet, en 2006, le mécanisme de sélection de cette compétition a été modifié. Ainsi, un pays serait privilégié à l’image de ce qui se pratique pour les Jeux Olympiques.  C’est alors que quelques illuminés comme Thomas Levet et son ami Patrice Barquez, avec l’aide de la fédération de golf, se sont jetés à fond dans cette candidature… On connait la suite.

Ensuite, il n’a jamais relâché ses efforts et a laissée exploser sa joie lors de l’attribution de cette Ryder Cup à la France.

Enfin, il n’a jamais cessé de rappeler à tout le monde, lors de ses nombreuses interventions télévisés, l’ambiance des différentes Ryder Cup et au combien le site du Golf National était fait pour ce genre de compétition.

Le seul petit bémol, sans doute, sa non sélection comme vice-capitaine…mais il a eu la classe de ne jamais s’épancher sur ce sujet. Mais comme les européens ont gagné la Ryder Cup, le capitaine Thomas Bjorn avait raison !

Mais nous n’oublierons pas le rôle de Thomas Levet dans cette Ryder Cup. Il l’a popularisé en la vendant de la meilleur façon.

Merci Pascal Grizot !!

L’organisateur !!

Cet homme d’une discrétion incroyable a réussit à organiser un événement d’une portée mondiale !!! Même les américains rencontrés sur site, étaient bluffés…

Nous avons été critique, notamment, sur les accès au site… Quelle erreur avons nous fait !! Le système mit en place a été incroyablement efficace.

Une armée de volontaires était présent sur les deux points d’accès (St-Quentin-en-Yvelines et Massy-0Palaiseau) pour indiquer l’emplacement des navettes à la sortie des stations de RER. Et si jamais, vous aviez raté un des volontaires (il fallait être dans un sale état), un marquage au sol était présent. Bref, aucune chance de ne pas trouver les navettes.

Même la SNCF était de la partie !!

Ensuite, le nombre de navette (impressionnant) et l’organisation mise en place a permis de gérer le débit particulièrement important du vendredi, samedi et dimanche.

Un fois sur site le système de queue était assez rapide avec une sécurité presque au point…

Ensuite la magie du site et et l’événement ont fait le reste.

Le théâtre de nos rêves…

Bref, un grand merci à Pascal Grizot pour avoir eu cette vision et l’avoir décliner pour organiser la plus grande Ryder Cup Européenne.

L’après, pour le National, reste un mystère voir une inquiétude… mais peut être que Pascal Grizot à une idée !!

Merci Thomas Bjorn et l’équipe européenne !

Le leader européen !!

La aussi nous devons reconnaître que nous n’avons pas bien senti le coup…

Le capitaine Thomas Bjorn a géré son affaire d’une main de maître. Il a su prendre les décisions (i.e.changement des paires) qui s’imposaient pour finir en beauté le dimanche. Merci Monsieur Bjorn !! On avait aussi critiqué son choix des vices capitaines. Mais la aussi, en suivant les différents matchs, on a bien vu qu’ils ont été largement à la hauteur et ont distillé de sérieux conseils aux joueurs.

Le capitaine a été bien aidé par un Francesco Molinari d’exception. Il a été simplement dans la continuité de sa saison, impérial. Bien sûr, la paire « Molliwood » a fait des merveilles, mais le match de dimanche de Francesco contre Phil Mickelson… Un modèle du genre.

Tommy le petit nouveau qui a calmé tout le monde…

Tommy Fleetwood, le petit nouveau de la Ryder Cup, a été impressionnant. Dans ce genre d’épreuve, le risque est de voir les nouveaux se faire « manger » par l’événement.  Mais lui, rien de tout ça.

Il semblait être habité par l’événement. Bref 4 points inscrits sur 5 matchs disputés… La seule petite déception est sa défaite en simple le dimanche. Mais il avait sans doute laissé tellement d’énergie le vendredi et samedi….

Le reste de l’équipe a « performé » aux moments importants. En effet, pour certain, il n’ont pas été à la fête lors des matches en équipes du vendredi et du samedi mais ils se sont rattrapés en simple le dimanche.

On pense bien sur à cette superbe victoire de Thorbjorn Olesen sur Jordan Spieth. Il lui a montré comment ça fait mal de voir son adversaire rentrer des ficelles de n’importe quel endroit…

Enfin, une mention spéciale au deux espagnols de l’équipe : Jon Rahm et Sergio Garcia.

Pour avoir suivi, plus particulièrement, le match de Jon Rahm Vs Tiger Woods, la tension était à son comble. L’espagnol était comme habité, on le voyait faire des exercices de respiration entre chaque trous… Mais la fin, sur le 17 a été quelque chose d’exceptionnel. Certes, Tiger semblait franchement fatigué mais l’intensité était là !!

La victoire de Jon Rahm sur le 17, le dimanche !!

Enfin, Sergio Garcia, malgré sa méforme qu’il traîne depuis le début de la saison, a été impressionnant. Il termine avec le record de point marqué en Ryder Cup pour un Européen. Tout un symbole !!

Merci les jardiniers, les volontaires et commissaires !

On ne pouvait pas passer à côté du travail réalisé par l’équipe de « Greenkeeper » !!

Dès les premiers jours de cette compétition, un grand nombre de spectateurs habitués de ce parcours ne pouvaient que constater la qualité de la préparation et l’embellissement de celui-ci.

Le travail réalisé est absolument gigantesque, une préparation qui a « bluffé » plus d’un joueur.  Sauf peut être le fantomatique Phil Mickelson

Voir le travail réalisé et les « Greenkeeper » s’activer pendant toute la compétition pour faire de ce parcours un bijoux a été quelque chose d’exceptionnel.

Les boys en action !!

Enfin, tout ça n’aurait pas été possible sans l’aide des nombreux volontaires et commissaires qui se sont démenés pendant toute la compétition pour faire respecter les consignes, les cheminements de spectateur…

Bon… et les couacs alors !?!

Comme dirait ce bon Michel, il est finalement assez classique…

Non ce ne sont pas les supporters (Britishs ou Américains) qui étaient bien éméchés vers midi. Ils étaient, bien sur, un peu lourd mais peu nombreux.

Non c’est pour nous beaucoup plus basique : le manque de poubelle ou des poubelles efficaces avec un trie… Le résultat était en fin de journée vraiment moche :

Après la soirée…

Il faudrait s’inspirer de ce qui est réalisé au Waste Management Phoenix Open avec un système de trie de déchet…. et des contrôles alcoolémie sur les parking !!

Mais on ne pas finir sans vous remercier, MERCI AU PUBLIC !! Une ambiance de dingue !!

Cette ambiance !!

The Golfiest