Alors que j’ai l’impression d’avoir été pris pour un idiot, par un des plus grands joueurs européens, Jon Rahm. Il est utile de rappeler que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Avec le recul, ce n’est pas la nouvelle golfique la plus triste de ces dernières semaines. En effet, l’annonce surprise de la retraite professionnelle de Victor Dubuisson, m’a passablement sonnée. Surprise, pas vraiment lorsque l’on connait, un peu, le caractère de l’homme. Cependant, la tristesse était bien présente puis a disparu, absorbée par les petits problèmes du quotidien. Alors, je souhaite prendre le temps de lui dire MERCI.
Merci d’avoir montré que la France, petit pays de golf, arrive à sortir des talents mondiaux
L’attente générée, par Victor Dubuisson, lors de sa carrière d’amateur a été grande. Et pour cause, un palmarès déjà prometteur, jamais encore égalé par un « frenchie ». Bien évidement, même si quelques performances nous permettaient parfois de bomber le torse (ex : Grégory Havret 2ième à l’US Open 2010), les résultats du golf français étaient mornes.
Bref, on ne voyait pas vraiment de joueurs en mesure de percer ce fameux plafond de verre des 50 premiers mondiaux. Alors lorsque l’espoir, Victor Dubuisson, a été mis en avant par différents médias, beaucoup de golfeur français se sont mis à rêver en grand. En effet, la France est loin, en terme de pratiquant, derrière des pays comme l’Angleterre, les USA ou encore certains pays d’Asie. La suite à montré que ces doux rêveurs n’avaient pas complètement tord.
Merci pour tes victoires sur le Tour
Il devient « pro » en 2010. Sa première année sur le circuit professionnel n’est pas vraiment marquante en termes de résultats. Mais, l’attente ne sera par trop longue, l’année suivante en 2011, il pointe le bout de son nez en réalisant 3 TOP10. Pour enchainer l’année suivante (2012) par 4 TOP10…
Comme imaginé par plusieurs amateurs et pressentit par beaucoup de professionnels du golf : Victor Dubuisson va planter sa première victoire en 2013, en gagnant le « Turkish Airlines Open ». Le tout, devant un plateau de joueur de classe mondiale (T.Woods, Ian Poulter,…). Bref, l’avènement du talentueux joueur français ne s’est pas fait attendre. Trois ans, après ses débuts professionnels, il remporte une victoire sur le Tour Européen.
2014 sera une année particulièrement riche puisqu’il va passer 4 fois à côté d’une deuxième victoire ; il termine quatre fois deuxième… L’histoire ne nous dira jamais, s’il avait remporté deux de ses quatre potentiels titres, est ce que sa trajectoire aurait été encore plus incroyable ?
L’année 2015 sera beaucoup moins brillante en termes de régularité mais elle sera ponctué par une deuxième victoire au « Turkish Airlines Open ». Avec une émotion (rare chez le Victor), largement télévisée, d’un Victor Dubuisson tombant dans les bras de son coach Benoit Ducolombier. Le seul sans doute à savoir parler le Dubuisson. Il y aura aussi, une 18ième place au l’US PGA, très prometteuse.
Enfin, les années 2016 et 2017 vont voir Victor Dubuisson continuer à faire des TOP1O mais le niveau et sans doute l’implication du joueur va très largement diminuer.
Bien sûr, le talent est toujours là, puisque sans jouer beaucoup, Victor Dubuisson va faire quelques belles performances entre 2020 et 2023 (5 TOP10).
Ces deux victoires, de Victoire Dubuisson, sur le Tour, nous ont tellement donné de bonheur et de fierté à nous simples golfeurs que l’on ne peut que dire, merci.
Merci pour ces coups de Wedge au milieu des cactus et des pierres
Le nom Victor Dubuisson était donc associé au talent golfique en Europe, plus aucun doute là-dessus. L’esprit cocardier, nous à tous pousser à penser, moi le premier, est ce qu’il peut faire les mêmes exploits sur la terre de golf, l’Amérique ? Un peu comme la légende, de l’oncle américain qui a réussit.
La réponse n’a pas tardé, l’Accenture WGC-Match Play (Février 2014 – Arizona). Le « frenchie », à partir des 1/8 de finale, s’est successivement débarrassé de Bubba Watson, G-Mac et Ernie Els… Un petit tableau de chasse bien sympathique.
La finale, bien que perdue face à l’australien Jason Day, restera dans l’histoire comme un moment de folie golfique. Elle se terminera en plusieurs trous de play-off et le Victor va gagner son surnom de « Golden Hands » en réalisant des sauvetage dans la caillasse d’Arizona. Avec le recul, ces exploits sont tellement incroyables que ca en fera sourire son adversaire du jour, Jason Day, qui n’en croyait pas ces yeux. Grace à ces coups de folie, il deviendra une des nouvelles curiosité du golf aux USA, toujours intrigués par les exploits européens.
Merci pour ces moments de Ryder Cup
Comme pour finir un « tableau » de grand maitre, Victor Dubuisson, va participer à la Ryder-Cup de 2014. Cela a représenté et représente toujours pour les golfeurs français, une grande fierté et une grande reconnaissance. Beaucoup d’hypothèses ont été émises sur ses possibles associations au sein de l’équipe européenne. Mais assez logiquement, il va évoluer avec un joueur plein d’expérience, G-Mac. Le reste est une succession de coups de dingue dans une ambiance incroyable. Bref, la fête du golf européen.
Le moment qui reste dans ma mémoire, est la tête de Phil Mickelson, lorsque Victor balance un coup de fer 4 sur un par 3. Le point sera remporté par l’équipe européenne. Je n’ai pas retrouvé de trace de ce coup sur YouTube. Ca fait partie de la légende de Victor…
Le sport de haut niveau est en perpétuel mouvement. Bien évidement, le golf professionnel n’y échappe pas. Ainsi, les têtes d’affiches d’un jour ou les stars annoncées, peuvent parfois disparaitre, momentanément ou définitivement de l’espace médiatique. Vous l’avez remarqué, certains joueurs professionnels, après des périodes fastes, disparaissent ponctuellement ou définitivement. J’ai pris plusieurs joueurs (américains et européens), ayant disparus, pour comprendre les principales raisons.
La galaxie américaine
Le PGA Tour étant très rémunérateurs (dix fois plus que le DP World Tour), il semble évident qu’une partie des perdus de vue le soient aussi à cause de ces gains conséquent. Lorsque ton compte est bien rempli, tu es plus enclin à siroter des caïpirinhas au bord de ta piscine…
Les perdus de vues, dans leur volonté de come-back, ont des résultats mitigés.
Rickie Fowler (45 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)
Rickie, en 2018, lors de la Ryder-Cup (photo – Golfiest)
Joueur excessivement médiatique et sympathique. Ou injustement médiatisé, pour d’autres, car il n’a pas assez gagné sur le Tour. Mais le Rickie avait calmé un grand nombre de ses détracteurs en gagnant le Players (2015). Avant de gagner, en 2019, le West Management Open de Phoenix.
Ensuite, à partir de 2020, le processus de disparition s’est enclenché et cela jusqu’à mi 2022. Le joueur a enchainé les CUTS manqués et surtout, pour un joueur de ce standing, il n’a pas été en mesure de se qualifier pour certains majeurs: Masters, US Open et The Open. Bref, il n’a joué que 3 majeurs depuis 2020.
Evidement, il vient tout juste de me faire mentir en revenant dans le TOP 50 mondiale. Mais la route a été longue et pénible. Les principales raisons semblent être les suivantes :
Une perte de son jeu de fer qui était une de ses forces. Elle semble liée à son changement d’entraineur de jeu long (passage de B.Harmon à John Tillery). Il est depuis revenu avec B.Harmon
Et aussi une perte de son putting, en descendant à 184ième place au putting sur le circuit
Heureusement, depuis il est revenu avec Butch Harmon.
Brandt Senedeker (40 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)
Brandt Snedeker (de retour sur le PGA Tour) – (photo – @Gallo Image)
Je me souviens très bien de sa victoire à la FedEx Championship en 2012, il avait fait une « master class » de petit jeu et de putting. Cette victoire avait été assez inattendue, étant donnée les grosses pointures présentes. Au-delà de cette victoire, ce qui avait défié la chronique était le putteur utilisé par Brandt Snedekker. Un putter à 20$ avait permit à Snedekker de remporté un gain de plus de 10M€. Belle rentabilité.
Ensuite, Brandt Snedekker à continué à gagné au moins un fois par saison jusqu’en 2018. Il a notamment rejoint le club très fermé des joueur réalisant un tour en 59 lors du Wyndham Championship. Après plus rien. Il est aujourd’hui à la 675ième place mondiale.
Un seul tournoi joué sur la saison 2022-2023 (Fortinet – 70ième). Il a perdu sa carte PGA en 2022.
Les principales raisons sont les multiples blessures à la hanche et au dos de Brandt. Elles sont apparues dès 2018. Il a été opéré du dos et semble vouloir revenir progressivement sans aucune annonce précise (source : Scott Hamilton, son coach a publié une vidéo juste après Fortinet)
Jimmy Walker (27 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)
Jimmy Walker lors du RBC Heritage 2023 – (photo – NBC Sport)
J’ai toujours aimé ce joueur du PGA Tour, texan jusqu’au bout des ongles. Il avait commencé à brillé en 2014 en remportant le AT&T Pebble Beach face à Dustin Jonhson. Il a atteint son apogée en remportant son premier majeur le PGA Championship en 2016.
Et puis la tuile, en 2017, il relève être atteint de la maladie de Lyme. Cette maladie est complexe à traiter mais surtout excessivement fatigante. Ce qui n’est pas vraiment compatible avec une carrière de sportif de haut niveau.
Par conséquent, il s’est accroché pour continuer à jouer sur le PGA Tour malgré cette maladie. Les résultats n’ont pas forcément été à la hauteur. Il évolue donc cette saison 2022-23 à l’aide d’une exception (i.e. exception due à ses gains sur le PGA Tour).
Cette saison s’annonce un petit mieux. Il a même été en tête au dernier RBC Heritage, après le deuxième tour, avant de s’écrouler (25ième) et laisser la victoire à M.Fitzpatrick. C’est en fait le résumé de cette année avec 19 tournoi joués pour 9 CUTS réalisés et 6 TOP 25.
Il est actuellement 107th à la FedEx Cup, est ce que cela sera suffisant pour continuer. Est-ce qu’il à la volonté de continuer ? Nous le serons dans les prochains mois.
Jason Day (55 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)
Jason Day, lors de sa dernière victoire au Texas en mai 2023 – (photo – M.Madrid/Press Sport)
Tout le monde, ou presque, se souvient de son premier Masters en 2011, où il restera court de 2 coups pour laisser la victoire à Charl Schwartzel. Au delà, de la puissance dégagé et affiché au monde entier lors de ce Masters, la qualité de son petit jeu autour des greens à été impressionnante.
La suite de sa carrière sera faite de nombreuses victoires, jusqu’à l’obtention de son Graal, son premier majeur : le PGA Champioship en 2015. En réalisant un performance exceptionnelle (68, 67, 66 et 67) en devançant l’américain Jordan Spieth et l’empêchant ainsi de remporter son troisième majeur de suite… Il deviendra en 2015 numéro un mondial. Ensuite et ceux jusqu’à 2019, il sera en rythme de croisière avec quelque victoires et trois TOP 10 en majeurs.
2019 sera l’année de la bascule vers les problèmes physiques, notamment des blessures récurrentes au dos. Des douleurs qu’il semblait trainer depuis une dizaine d’année.
Il va alors entamer une reconstruction de son swing pour solliciter beaucoup moins son dos. A partir de 2020, il va s’adjuger les services de Chris Como, ancien coach d’un certain Tiger Woods. Malgré, l’investissement du garçon, que l’on devine sans faille, il va être confronté à une nouvelle épreuve. Sa mère gravement malade, va décéder (en 2022) à la suite d’un cancer.
Les difficultés et les épreuves se seront dressées sur le chemin de l’australien. Mais l’année 2023 sera l’année du retour de Jason Day, il remporte en mai l’AT&T Byron Nelson. Il est maintenant 5ième de la FedEx Cup. Le chemin aura été long, espérons que l’on retrouvera pour un certain temps ce diable de joueur australien.
Les Européens
Certes, les gains sur le circuit européens sont dix fois moins important mais cela n’empêche qu’ils peuvent rentrer en compte, lors de leur réflexion, lorsque les joueurs s’interrogent sur leur avenir.
Austin Connelly (700 000€ de gain sur le DP World Tour)
Austin Connelly, en 2017 lors du British Open – (photo – Dave Thompson/AP)
Ce nom ne vous rappelle sans doute pas grand-chose. Mais, comme beaucoup d’amateurs, j’avais été enthousiasmé par ce golfeur canadien brillant, lors de The Open de 2017. Il terminera à la 14ième place.
Il a pu y participer en passant par les qualifications, et ensuite, il a fait une très belle semaine.
En effet, lors des trois premiers tours de The Open, il sera successivement T6, T6 et T3 en postant des 66, 72 et 66. Le public anglais était particulièrement enthousiasme de ce « Journey Man ». Malheureusement, un mauvais dernier tour (73), sera la fin de la belle aventure et c’est Jordan Spieth qui s’imposera.
Ca sera la plus belle performance de ce joueur dans un tournoi majeur. Ensuite, il finira la saison en étant finaliste du KLM Open, en perdant contre un certain Romain Wattel.
Enfin, en 2019, il reviendra jouer The Open mais ne passera pas le CUT. Depuis, c’est un vrai perdu de vue.
Paul Dunne (3 millions d’euros de gains sur le DP World Tour)
Paul Dunne, lors de sa victoire en 2017 au British Masters – (photo – RM)
Cet irlandais, petit protégé de Graeme McDowell, avait pointé le bout de son née lors de The Open de 2015. Alors, encore amateur, il a posté deux premières tours en 69 puis lors du troisième tour, un magnifique 66. Il est alors leader (en -12) et devient le premier amateur, depuis 1927, à mener The Open. Malheureusement, il fera un dernier tour en 78 et finira à la 30ième place. Mais le monde du golf a mit un visage sur le nom de Paul Dunne.
Il passe alors professionnel dans la foulé. En 2017, il passe près de sa première victoire et perd contre Eduardo Molinari en play-off dans le Trophée Hassan II. Il finira par remporter sa première victoire, le British Master (2017), devant un Rory Mcllroy. En 2018, il participera à ses deux derniers majeurs : The Open (67ième) et le PGA Championship (CUT manqué).
Le processus de disparition se déclenche alors en 2019, il franchi seulement 4 fois le CUT sur ses 18 participations. Ensuite, à partir de 2020 et cela jusqu’à aujourd’hui, il ne passera pas plus de 30% des CUTS et avec des places au delà de la 30ième place. Bref, la descente vers l’anonymat du classement mondiale continue, il est aujourd’hui à la 1329ième place mondiale.
MLV (5 millions d’euros de gains sur le DP World Tour)
MLV en Corée 2023 – (effet photo pas maîtrisé – Golfiest)
Le bonhomme avait atteint, en 2019, la 65ième place mondiale, ce qui permettait de situer le niveau du joueur. On attendait la suite avec une certaine impatience. Puis le COVID s’est emparé de l’actualité. Pourtant, il a bien commencé l’année 2020 en faisant un TOP 10 (Omega Dubai Desert Classic). Malgré ce bon début, l’année 2020 va être difficile avec 4 CUT manqués et des classements au-delà de la 40ième place. Elle se finira, quand même sur une bonne note, avec une deuxième place à la DP World de Dubai.
Les problèmes rencontrés en 2020 se sont semble-t-il accentué en 2021 avec 10 CUT manqués et des classements au-delà de la 20ième place. Même si en 2021, les CUT manqués ont continué (8), les résultats se sont légèrement améliorés en fin d’année avec deux TOP 20.
Malheureusement, ses résultats ne suffisent pas, à Mike Lorenzo-Verra, pour garder sa carte.
A ce moment-là, j’ai bien cru que le vent avait tourné. Ce passage à vide l’a sans doute agacé, il est donc allé chercher sa carte au « Q School » du Tournoi Européen en Novembre 2022. Il a terminé 13ième et cette belle performance lui permet de retrouver le Tour Européen.
Le voila donc de retour, avec pour cette nouvelle saison, déjà deux TOP10 (7ième en Corée pour le Genesis Open et 4ième au Soudal Open). Plus récemment, il a fait un T12 au KLM Open. Un retour au premier plan de bonne augure pour cet amoureux du DP World Tour.
Les prométeurs amateurs
Ollie Schienerdjans (4 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)
Ollie Schniederjans durant le Phoenix Open en 2018 – (photo – ANDREW REDINGTON)
J’avais découvert ce prometteur jeune amateur lors de The Open de 2015. Il avait tout pour devenir un grand talent du circuit américain. Il envoyait la balle à des miles et avait un très bon petit jeu. Il terminera 12ième de cet Open. Bref, une première plein de promesse.
La suite ne sera pas aussi brillante qu’imaginiée. Ces deux meilleurs saisons se dérouleront entre 2016 et 2018 , pendant lesquelles il réalisera 8 TOP 10. Mais la saison 2019-20, lui sera fatal, il va perdre sa carte. Depuis, 2020, il évolue sur le Korn Ferry Tour, sans pour avoir d’excellent résultats. L’espoir américain s’est transformé en un très bel exemple de perdue de vue
Les exemples de ce type sont nombreux (ex: Jordan Niebrugge (The Open 2015)) à la fois sur le circuit américain et européen. Comme dans beaucoup de sport, le passage vers le monde professionnel est souvent très délicat à réaliser.
Conclusion
Cette liste pourrait être complétée par d’autres noms comme ceux de Victor Dubuisson, Romains Wattel, Hunter Mahan, Bubba Watson…
Le Golf est le sport le plus difficile du monde. Alors, lorsque vous le pratiquez à haut niveau, les difficultés peuvent devenir insurmontables. Elles sont aussi bien mentales que physiques. On dit souvent que l’on voit les vrais champions lorsqu’ils sont au pied du mur. Certains, trouvent la solution et laissent derrière eux ces mauvais moments pour être encore plus performant. D’autres, malgré leur investissement n’y arrivent pas et arrêteront leur carrière. Ce sont, ces moments charnières qui construisent, bien souvent, l’histoire de ces formidables champions.
Enfin, cela est surtout vrai sur le lucratif circuit américain, les gains astronomique des joueurs, même ceux qui ne gagnent pas, peuvent d’envisager sereinement les mauvais jours. Jack Nicklaus l’a bien compris, lorsqu’il déclarait en 2020:« Je pense que beaucoup de gars, ils ont l’air – ils sont là-bas, ils ne gagnent pas de tournoi et ils gagnent 3 ou 4 millions de dollars en un an. Et beaucoup d’entre eux disent, je ne veux pas travailler aussi dur que Tiger Woods a travaillé. Ils disent, je sais que je ne peux pas rivaliser avec eux de toute façon, je suis assez heureux là où je suis.Je ne pense pas que cela devrait être ainsi. Je pense que tout le monde devrait essayer – tout le monde est différent, mais je pense qu’ils devraient essayer d’être les meilleurs. C’est ce que j’ai toujours essayé d’être. Cela ne faisait aucune différence pour quoi nous jouions quand je jouais. Je me fous des prix en argent. C’était que je voulais gagner, et je voulais être le meilleur – je pense que beaucoup d’argent décourage un peu cela. »
La nouvelle année est là, nous vous souhaitons les meilleurs vœux pour cette année 2021. Nous avons une pensée pour tous ce qui ont été touchés par cette maladie et ses conséquences. Alors, comme de doux rêveurs nous avons fait une liste de vœux golfiques pour cette année 2021. Elle n’est pas exhaustive et vous pouvez bien sur la compléter.
Un nouveau Président, de nouvelles ambitions
Pascal Grizot.
Pascal Grizot a été élu à la tête de la fédération pour une durée de quatre ans. Ce n’est pas une surprise mais c’est un énorme atout pour le golf français. Cet homme a brillamment organisé la dernière Ryder Cup (jouée) en 2018 est reconnu à travers toute la galaxie du golf pour son engagement et son professionnalisme. On peut donc imaginer, que sur sa lancée, il va tout faire pour développer le golf français: en termes d’infrastructures, de tournois, de formation ou de résultats chez les jeunes.
Nous avons un souhait, plus précisément sur les petites structures golfiques et les « Pitch and putt ». En effet, l’objectif de la fédération de créer 100 structures de ce type a été atteint en 2019. Elles sont là pour accompagner notre pays qui semblent engranger de plus en plus de golfeurs. Cependant, qui connait ces structures, pas beaucoup de gens !!
De notre point de vue, il faudrait faire un effort de communication, bref faire leur publicité.
Un victoire à l’Evian Championship de Céline Boutier
Celine Boutier lors de la dernière Solheim Cup (2019)
28ème au LPGA Money List, Céline Boutier continue de tracer sa route golfique, essentiellement au USA. Mais aussi en Europe, comme l’illustre sa récente défaite en play-off à Dubaï lors du Omega Dubai Moonlight Classic du LET.
Ou encore sa superbe Solheim Cup 2019 (Captain Pick), où elle a brié en double avec la britannique Georgia Hall. Elles ont gagné leur trois matches (4-0-0), le record du week-end.
Bref, cette joueuse ne cesse d’avoir des résultats impressionnants, 4 TOP 10 sur le LPGA cette année. Bien sur la déception, le CUT manqué, lors du dernier US OPEN a du être importante. Mais ce n’est qu’une question de temps pour que cette championne s’impose en 2021.
Alors, notre souhait pour 2021, serait qu’elle s’impose lors du prochainEvian Campionship, ça serait tellement beau ! Une superbe publicité pour le golf féminin.
Une veste verte pour Rory
Rory lors du dernier Masters (Novembre 2020)
Le numéro 4 mondial avait bien lancé sa saison 2020 sur le PGA Tour (qui a commencé en décembre 2019) en réalisant 7 TOP 5 de suite… et en gagnant le WGC-HSBC Champions en décembre 2019.
Après ça été plus compliqué , voir plus irrégulier, même si avec Rory ça veut dire 33ème à l’US PGA, 8ème à l’US Open et 5ème au Masters. Dans tous les majeurs, sauf l’US PGA (un petit jeu défaillant), il a réalisé de très bons scores qui ont été gâchés le lendemain pas des tours horribles (76 à l’US Open et un 75 au Masters). Ce qui laisse entrevoir la marge de ce joueur…
Cette veste verte manque à son palmarès. Son naufrage de 2011 avait semé le doute sur sa capacité à gagner ce tournoi. Mais en 2018, il avait retrouvé l’espoir et était en dernière partie avec Patrick Reed. Malheureusement, un nouvel échec.
Alors en 2021, pour le premier majeur de la saison, Rory devra gagner le Masters pour enfin remporter ce tournoi qui manque à son palmarès.
Un retour dans le cercle des vainqueurs d’Alex Levy
Alex Levy vainqueur en Chine (Avril 2017)
Alexander Levy nous a habitué à la victoire, à cette passion du golf partagée, à ces moments d’émotions… Dans une volonté d’évolution, d’amélioration, il y a eu un premier changement de coach (Peter Cohen) puis un deuxième (Sean Foley) avec des résultats qui ne suivent plus et une descente au classement mondiale. Pour agrémenter cette période difficile, il a été positif au COVID-19 en août, l’obligeant à se retirer du Celtic Classic, à s’isoler et manquer un tournoi…
Une petit signe, un Top10 lors du dernier Dunhill Championship en novembre dernier. Il a sans doute engrangé une confiance qui lui fait encore défaut et aussi plus de 50 places au classement mondial (352°).
Alors, pour 2021, nous aimerions que le jovial Alex Levy retrouve le cercle des vainqueurs pour pouvoir exprimer son potentiel.
Retrouver un MLV d’attaque
MLV
Mike Lorenzo-Vera à fait une saison 2020 assez irrégulière, pratiquement 50% des CUT manqués dans les 10 tournois auxquels il a participé. Il avait bien commencé l’année en faisant un TOP 10 à l’Omega Dubai Desert Classic et ensuite ça a été beaucoup plus difficile au-delà des 40ième place…
Mais il a participé à deux Majeurs, l’US PGA Championship et l’US Open. Il a franchi le CUT à l’US PGA en postant un 66 lors du premier tour.
Alors, notre souhait pour 2021 est de retrouver le MLV des grands jours qui a réalisé une saison 2019 exceptionnel !! Bref une victoire du basque pour 2021, nous souhaitons.
Des coups de fers de folie de l’artiste intermittent : Victor Dubuisson
Victor Dubuisson en Arabie-Saoudite au début 2020
Victor Dubuisson est-il toujours golfeur ? Nous le souhaitons de tous notre cœur. Ce joueur à un talent exceptionnel !
Sa saison 2020, très certainement perturbée par le COVID-19, est à l’image du bonhomme. Sept tournois joués, deux CUT manqués et 106èeme à la Race to Dubaï.
Lors des premiers mois de 2020, il a participé à 5 tournois et fait un Top 10 en Arabie Saoudite. Ensuite, plus rien pendant environ sept mois, suivi d’un retour incroyable à la hauteur de son talent : Top 10 au Scottish Open.
Nous souhaitons revoir ce golfeur en 2021 et pas juste sur quelques tournois. Il a cette capacité à faire des coups incroyables et à nous faire rêver des plus grands exploits golfiques.
Sergio Garcia remporte l’Open de 2021
Sergio Garcia à Hawai lors du Sentry Tournament for Champions 2021
Même si parfois le comportement de ce joueur nous laisse perplexe, sans doute une des caractéristiques des génies. Sergio Garcia s’est toujours illustré dans The Open.
Sa dernière victoire, Vivint Houston Open (PGA Tour), en novembre montre qu’il est toujours aussi performant et qu’il sait gagner sur tous les parcours du monde. Par sa nouvelle vie américaine, il joue de plus en plus sur le PGA Tour mais il reste un joueur très important de Ryder Cup (record de point – à Paris).
Alors, ça serait un cadeau pour le retour de The Open cette année, une victoire de l’espagnol !
Une nouvelle victoire de Tiger et un agenda plus conséquent
Tiger
Les dernières saisons de Tiger Woods était relativement légère en matière d’agenda golfique. Bien évidemment, il a participé à tous les majeurs. Mais il y arrivait souvent sans avoir jouer aucun tournoi avant. Ça nous a toujours paru assez étrange. En effet, comment se mettre ou remettre dans le rythme. Ou encore, faire les derniers réglages. Même, tout Tiger qu’il est, ses récents résultats dans les majeurs, devraient l’inciter à changer un peu le planning des prochains mois.
Oui ,voir plus souvent ce monstre du Golf est un de nos souhait pour 2021. Le temps presse…. Nous savons que, plus il jouera, plus il aura de chances de remporter une victoire !!
Une victoire européenne en Ryder Cup
Whistling – Straits
La prochaine Ryder Cup se déroulera du 21 au 26 septembre 2021 à Whistling Straits (Wisconsin) en bordure du Lac Michigan. Ce parcours est une réplique des anciens links d’Angleterre et d’Irlande. L’architecte de ce petit bijou n’est autre que Pete Dye.
On imagine assez bien que le public américain va être chaud bouillant. La dernière édition jouée à Paris ne leur a pas laissé un souvenir impérissable…
Mais les européens, seront présents, avec un capitaine particulièrement populaire au USA et connaissant parfaitement les joueurs européens et américains.
Alors, pour 2021, les européens s’imposeront à nouveau sur les sol américain.
Conclusion
Notre propre imagination doublée de plusieurs périodes de délires, nous ont conduits à faire cette liste de souhaits golfiques pour 2021. Elle est bien sur incomplète. On aurait pu ajouter, aussi notre souhait, de voir d’autres français et françaises briller sur les différents Tours, une victoire de Thomas Levet sur le Champion Tour… Alors n’hésitez pas à nous faire par de vos souhaits golfiques, nous les ajouterons à cette liste.
La France va bientôt être « The Big Thing…in Golf ». En effet, la Ryder Cup va se dérouler fin septembre sur le parcours du Golf National en Île de France. On le sait, la France est un petit pays de Golf. Même si certains joueurs (ex : Alexander Levy, Victor Dubuisson) brillent par moment sur les différents circuits mondiaux, ce sport a du mal à prendre. Nous pouvons donc, légitimement, nous demander :
Comment cet événement mondial du golf va s’intégrer dans le paysage français ?
Est-ce que les licenciés ont répondu présent ?
Est-ce qu’il y a une chance de voir un joueur français dans l’équipe ?
Est-ce que le parcours sera un avantage (pour les européens) ?
Ou encore est ce que le site est facile d’accès ?
Les efforts marketing pour faire de la Ryder Cup (en France), un événement, sont sans commune mesure !!
La Ryder en veux-tu en voila… Rien n’est plus beaux en ce moment que la Ryder Cup balladée à travers toute la France. On la ballade comme une vieille relique, on la montre aux chalands …
Les bronzés font du ski avec la Ryder Cup !!!
Mais la moitié du public ne comprend pas de quoi il s’agit. Est ce que c’est la nouvelle coupe du monde ? Est ce que c’est la nouvelle coupe de Roland-Garros ? Non c’est la Ryder Cup, une petite coupette pour laquelle les meilleurs joueurs mondiaux vont s’affronter sur 3 jours dans la banlieue parisienne…
Le président de la FFG, la Ministre des Sports et le Grand Gourou de la Ryder Cup, Pascal Grizot ne ménagent pas leur efforts pour faire parler de l’événement. Le succès de leur actions est mitigé ou alors les moyens de communication pour les relayer ne sont pas les bons. Certes, depuis deux ans lors de chaque HNA Open de France, de grosses opérations sont organisées mais leur résultats semblent limités.
Il est vrai que des médias plus traditionnels comme RMC se sont récemment intéressés au golf en faisant, par exemple, la promotion du golf avec la venue de Justin Thomas à l’HNA Open de France. Ou encore France Info qui fait quelque chroniques golfiques en prévision de l’événement.
Il n’en reste pas moins que le nombre de licencié baisse et que les actions de développement de notre sport restent assez sporadiques.
Jusqu’à maintenant, l’action la plus médiatique était l’apprentissage du golf par les écoliers des Yvelines à cotés du National… Ça manquait d’ambition !! Mais il semble que la Fédération Française de Golf est décidée de changer de braquet, une opération de plus grande ampleur a été lancée :
Les dates qu’il ne faut pas manquer !!
Ce Ryder Cup Golfs Tour investira les centres villes de 12 grandes agglomérations françaises (là sont les étapes) et proposera des animations, autour d’ateliers de putting et d’initiations au swing. Une opération de découverte gratuite et tous publics ! Petits et grands pourront ainsi goûter aux joies du golf.
On assiste donc à un léger mieux… Mais est-ce que cela sera suffisant ? A voir sur l’après Ryder-Cup.
Mais parallèlement, il faudrait essayer de développer les petites structures de golf, de proposer des activités golfiques à certaines écoles qui sont proches des parcours, trouver le prochain Jon Rahm français…
Bien sur, les dernières vidéos de la FFG avec Danny Boum, Stéphane Pizza ou encore Khade Maislepar sont rigolotes mais on est encore loin de convaincre les grandes masses. Est ce que l’on par de trop loin ?
Il faut se rendre à l’évidence. Ce sont les acteurs privés qui font tout pour tirer le golf vers le haut. Les exemples sont nombreux : journées découvertes (gratuites) du golf, organisation d’academy pour les débutants, organisations de compétitions… Bien évidement sous couvert de faire du « Business » mais les différents réseaux commerciaux permettent de faire du golf à des tarifs raisonnables. Enfin, Inesis (alias Decathlon) produit toujours du matériel de qualité et à des prix défiants toute concurrence.
Il faut donc se poser la question des actions de la Fédération Française de Golf dans ce momentum crucial qui ne se représentera pas deux fois… Que fait vraiment cette instance pour développer notre sport !!
Eh alors, ces fameux billets !?
Alors oui, nous autre licenciés, nous les initiés, nous avons eu droit à des privilèges sur les fameux billets de la Ryder Cup. Il a fallut s’inscrire sur un site pas vraiment didactique qui démontre sans doute les problèmes rencontrés par la Fédération à communiquer avec les nouveaux outils numériques… Mettre ou ne pas mettre sa photo… et attendre. Une fois le GO de la fédération, deux surprises et de taille :
bien qu’averti et en alerte derrière nos PC, file d’attente… et ce pendant un bon moment, résultat des courses tu rates une bonne partie des options sur les billets. Puisqu’entre temps, tu dois travailler et quand tu reviens il reste les miettes…. Après un petit sondage, auprès des aficionados il apparaît que la seul façon d’avoir le choix dans les billets était de rester derrière son PC en permanence… Bref, ne pas travailler ce jour là. Très pratique !!
la deuxième claque, ce sont les prix, Pascal Grizot et les organisateurs ont pris les licenciés pour des « Touristes Japonais ». Le billet moyen oscille entre 120 et 150€. Ou va cette argent ? Une grande partie des licenciés considèrent que ces tarifs sont prohibitifs et ne viendront pas à cause de ça… Quel dommage ! On peut aussi se demander que sont devenus les 3 ou 5 € que tout les licenciés ont cotisé à chaque renouvellement de licence qui étaient prévus pour financer la Ryder Cup…
Bref, les organisateurs ont perdus des candidats en route (ex : les licensiés) et pour les autres français (non pratiquant), il risque de ne pas avoir beaucoup d’élus. Alors oui, les étranger, et tant mieux pour le tourisme seront présents, il n’y a pas de problème. Mais eux sont déjà accro au golf…
Un histoire à méditer, la famille de Jon Rahm raconte avoir découvert le golf grâce à l’édition de la Ryder Cup à Valderrama en 1997. Est-ce qu’il y aura plein de petit et petites françaises lors de l’édition au National ? Il faut l’espérer.
Les diffuseurs…
Après l’imbroglio billets, on peut se demander qui va diffuser les images de la Ryder Cup ?!
La réponse est simple : CANAL+ > GOLF + !!!
Ce qui représente un nombre très restreint de téléspectateurs et déjà séduit par le golf…
La Ryder Cup n’est pas encore dans les plans d’un diffuseur en clair et/ou public. Si France Télévision avait la riche idée de diffuser des « golden » moments sur son réseau, la publicité du golf serait assuré. Mais pour l’instant rien…
Il va falloir un joueur français dans l’équipe…
La présence d’un joueur français est un facteur de réussite non négligeable pour cette Ryder Cup. En effet, quoi de mieux que de s’identifier à un champion de golf « frenchie » pour les jeunes français et françaises…
Mais la possibilité d’en voir un, dans l’équipe européenne, semble s’amenuiser au fil du déroulement de la saison. Les chances de voir Victor Dubuisson dans cette équipe se sont definitivement envolées avec ses problèmes de santé. Certes, il reste Alexander Levy qui fait un début de saison remarquable (5ème victoire sur l’European Tour) mais il n’arrive pas à confirmer dans les grands rendez-vous comme le Player (CUT loupé) ou encore à l’US Open (CUT loupé)… Je dis bien, pas encore, car ça reste la seule chance française… Une bonne performance à The Open et la place dans l’équipe ne sera pas loin.
Enfin, il n’y a plus de suspens, puisque Thomas Levet n’a pas été retenu comme vice-capitaine par Thomas Bjorn. En effet, les vice-capitaines sont pratiquement tous britannique ou irlandais le seul intrus est un suédois. Ces choix seront très certainement justifiés par le Capitaine de la Ryder Cup mais se passer d’un Français qui à joué la Ryder Cup et gagner au National, c’est incompréhensible… Et le golf européen n’est pas uniquement britannique, il y a aussi les latins !!
Ah, si, il y aura deux français dans l’encadrement, les adjoints du capitaines qui feront … nous n’avons pas bien compris…
Les américains et le parcours !!
Ne nous cachons pas, depuis que l’on sait que la Ryder Cup va se dérouler au National on entend tout et n’importe quoi sur la difficulté de ce parcours. Pour certains, il sera le « Vietnam » des américains, les raisons, il est étroit, long et avec un rough difficile…. Bon, très bien, pourquoi pas, ce sont des arguments valables.
Mais est-ce que l’on ne serait pas en train de mettre à un niveau le Golf National qui n’est pas le sien ? C’est sans aucun doute l’un des parcours français les plus difficiles. Mais le golf se joue dans d’autre pays… Alors quand tu vois un Brooks Koepka se balader sur le parcours du Forh Worth Invitational (2ème derrière… un européen) qui très similaire au National, on se dit que le mythe va vite tomber….Ou encore lors du dernier US Open… Le Koepka envoi des sacs loins et droit….
Bref, tous ça pour dire, que nous ne sommes pas sur que le parcours National fasse si peur que ça aux Américains….
Enfin, les organisateurs de l’HNA Open attendaient avec impatience la venue des américains en 2018 (année de la Ryder Cup). Malheureusement, seul Justin Thomas est venu pour terminer à la 8ème place… en battant le parcours lors des trois premiers tours et en étant dans le par lors du quatrième… Et le garçon a très poliment répondu que le parcours était pas évident. Il sont très polis ces américains !!
Pour terminer, les dernières semaines ont vu l’arrivé d’une partie de l’équipe américaine venue reconnaître le Golf National avec leur capitaine. Un exercice de « team-bulding » et une reconnaissance en bonne et due forme du parcours. Les américains sont « ready », c’est sur !!
L’accès au site
S’il y a bien un point sur lequel nous sommes inquiet, c’est celui là. Pour aller chaque année, voir l’HNA Open de France en transport en commun, c’est la galère…. Le RER C est vraiment le train de banlieue le plus irrégulier et très souvent, il y a des incidents… Après les navettes, pour aller sur le site, vous pouvez les attendre longtemps. Tous cela avec une moyenne de spectateur de 20 000 à 40 000 sur une semaine…
Nous vous laissons imaginer les problèmes avec les 60 à 70 000 spectateurs attendus pas jour lors de la Ryder Cup….
La encore, les organisateurs ont essayé de trouver la parade en mettant en place des parking à des tarifs…non on va pas dire le prix… Puis quelque temps après, Pascal Grizot a expliqué un peu partout dans les médias qu’il fallait surtout pas venir en voiture et utiliser les transports en commun…
Il reste encore du temps pour trouver des solutions pérennes mais le temps presse !!
Tommy Fleetwood, meilleur joueur européen de l’année 2017 !
Le suspens a été total, jusqu’au dernier tour du « DP World Tour Championship »…
Finalement, c’est l’anglais Tommy Fleetwood, qui remporte le titre de meilleur joueur européen de l’année 2017. Il termine premier de la RACE TO DUBAI 2017 après une saison pleine.
En effet, il a disputé 24 épreuves sur le circuit européen et remporté deux épreuves : le « Abu Dhabi HSBC Championship » et le « HNA Open de France ». Par ailleurs, il a réalisé sept TOP 10 et gagné environ 5 M€ (sans compter les primes de la RACE TO DUBAI).
La victoire finale a mit du temps à se dessiner puisque son dernier tour a été très moyen, il a joué deux au dessus du par (74). Son salut est venu de la mauvaise performance de son rival direct Justin Rose…
Justin Rose lors du dernier tour.
Justin Rose, devait gagner l’épreuve « DP World Tour Championship » pour remporter la RACE TO DUBAI.
Malheureusement, son retour lui a été fatal. Il a fait trois « bogeys » sur le 12, 14 et 16. Même s’il finit sur un « birdie », la messe était dite. Il termine 4ème et laisse donc la RACE TO DUBAI à Tommy Fleetwood.
Sinon, les autres… les français et deux espagnols !!
Alors que la bataille faisait rage pour le titre du meilleur joueur européen, le « rookie » de l’année a remporté le tournoi « DP World Tour Championship ».
John Ram fraîchement désigné « rookie » de l’année a réalisé un dernier tour sans « bogey » avec cinq birdies » (67 soit cinq sous le par). L’espagnol a produit un jeu de grande beauté et d’efficacité. Son jeu de fer a été impressionnant de puissance et de précision. Il a complété cette force avec un petit jeu de grande classe.
John Ram avec le trophée du « DP World Tour Championship ».
Un autre espagnol a montré sa grande classe, Sergio Garcia. Il a fait un début de quatrième tour supersonique. En effet, il a réalisé quatre « birdies » sur les quatre premiers trous, impressionnant. Malheureusement, un « bogey » sur le 18 a gâché un peu la fête. Mais finir sur un 65 a rappelé à tous le monde que le vainqueur du Masters 2017 était toujours aussi performant.
Belle performance groupée des français ! Victor Dubuisson, Mathieu Pavon et Mike Lorenzo-Vera terminent à la treizième place du « DP World Tour Championship ». La performance du jour est pour Victor Dubuisson qui termine en force avec un 65 (huit « birdies » et un « bogey »). Ensuite, Mathieu Pavon et Mike Lorenzo-Vera ont eux aussi produit du jeux (67 et 68).
Quand à Alexander Levy, il termine en 36ème position…
Eh bien voila ! Après avoir tourné autour du pot pendant les deux tours précédant, Justin Rose l’a fait.
Le britannique a livré, jusqu’à maintenant, son tour le plus aboutit. Un 65 sans aucun « bogey », c’est à dire sept « birdies »… dont trois « birdies » de suite au 12, 13 et 14 !!!
Le Justin Rose est en position idéal pour en découdre (ce dimanche) avec son rival direct, Tommy Fleetwood !!
Tommy Fleetwoood lors du troisième tours..
Tommy Fleetwood, n’a toujours pas abdiqué. Il a lui aussi produit un troisième tours de qualité. En effet, il a posté un 65 avec huit « birdies » et un « bogey »… Il est donc quatrième et reste en course pour la « RACE TO DUBAI ».
Le dernier tour, ce dimanche, va donc déterminer qui de Justin Rose ou de Tommy Fleetwood va remporter le titre de meilleur joueur européen, passionnant !
John Ram lors du troisième tour.
L’espagnol, John Ram, a lui aussi produit un score de 65 lors de ce troisième tour (huit « birdies » et un « bogey ») pour ce positionner en deuxième place du « DP World Tour Championship ». Ce tour est d’autant plus impressionnant qu’il avait commencé par un « bogey » dès le premier trou…
Kiradech Aphibarnrat, le thaïlandais, lors du troisième tour.
En ce qui concerne le thaïlandais, Kiradech Aphibarnrat, il continue son petit bonhomme de chemin. Il a nouveau réalisé un score sous le par de 67 (sept « birdies » et deux « bogeys ») avec un « finish » de malade. En effet, il réalise cinq « birdies » sur les cinq derniers trous.
Et sinon, les français ??
La belle surprise vient de Mike Lorenzo-Vera qui a produit un 65 dont huit « birdies » et un « bogey ». Il est donc seizième. Woo !! Bravo MLV !!
A la vingt deuxième place, le bordelais, Mathieu Pavon a réussit un 67 avec huit « birdies » et trois « bogeys ». Ensuite, arrive Victor Dubuisson (à la 31ème place) avec 7 « birdies », un « bogey » et un double…
Enfin Alexander Levy, remonte doucement à la 41ème place avec un 70 dont quatre « birdies » et deux « bogeys ».
Deuxième tours du « DP World Tour Championship », les « Brits » arrivent en force !!
Au trois premières places, on retrouve trois britanniques dont le vainqueur de l’an dernier, Matthew Fitzpatrick, Tyrrell Hatton (déjà double vainqueur sur le Tour Européen cette année) et Justin Rose (vainqueur cette année sur le Tour Européen et d’un WGC).
Matthew Fitzpatrick, réalise un deuxième tours en 67 dont cinq « birdies », un « bogey » et un « eagle »… Il prend ainsi la première place provisoire de ce deuxième tours. Le garçon est particulièrement en forme. Il a réalisé un magnifique coup de bois 3 sur le par 5 du 14 pour « eagle » donné et un dernier « putt » pour birdie au 18. Matthew is on fire !
Tyrrell Hatton, tout sourire lors du deuxième tours.
En seconde position, un autre britannique, au tempérament de feux, Tyrrell Hatton.
Il a réalisé un second tours de fou en 63 dont huit « birdies » un « bogey » et un « eagle »… L’anglais s’est particulièrement bien rattrapé après un premier tour dans le par.
Justin Rose en chasse lors du deuxième tours.
Le très sérieux, Justin Rose a réalisé un bon deuxième tours en 70 dont quatre « birdies » et deux « bogeys ». Ça lui permet de toujours pouvoir décrocher la RACE TO DUBAI…sauf que…
Tommy Fleetwood lors de son très bon deuxième tours.
Tommy Fleetwood, son concurrent direct pour la RACE TO DUBAI, a fait un deuxième tour de grande classe.
Il a posté un 65 dont huit « birdies » et un « bogey ». Ce score le replace complètement dans la course à la RACE TO DUBAI. En effet, il est maintenant 11ème et a gagné plus de 35 places… Go Tommy, Go !!
Sinon, les autres… les français !!
Les français sont encore loin. Mathieu Pavon, le premier français est 26ème (en 70 avec quatre « birdies » et quatre « bogeys » mais un « eagle » au 18…), suivit de Mike Lorenzo-Vera 30ème (dans le par en 72) puis vient Victor Dubuisson avec un très beau 67 (dont six « birdies » et un « bogey ») qui le font remonter à la 30ème place (il gagne 24 places) enfin Alexander Levy termine la marche (39ème) avec un douloureux 76…
Enfin, quelque autres golfeurs se sont illustrés dans ce deuxième tours :
le thaïlandais Kiradech Aphibarnrat a produit un 67, soit son deuxième tour sans « bogey »…
John Rham, enchaîne un deuxième tour sous le par et se place en 6ème position ;
l’américain (qui m’est inconnu), Julian Suri, après un prometteur 68 enchaîne par un deuxième 68…et se place en 3ème position derrière Justin Rose.
Captain America, Patrick Reed lors du premier tours de la RACE TO DUBAI.
« Captain America » (alias Patrick Reed) est de retour. Un premier tour en 65 avec pas moins de 7 « birdies » sans aucun « bogey ». Il prend donc, provisoirement, la tête de la « DP World Tour Championship ». Les hostilités avec les Européens sont clairement lancées !! Welcome back Captain !!
Un autre joueur se distingue et on l’avait un peu oublié, Scott Hend. Le surpuissant joueur australien. Toujours capable de faire des grandes choses. Un tour en 66 avec 7 « birdies » mais un « bogey ». Il prend donc la deuxième place provisoire.
Scott Hend, le joueur australien lors du premier tours.
Et avec cette petite distinction au niveau des chaussures :
Les chaussures de Scott HEND !!
L’australien est accompagné de l’indéfectible, Justin Rose. L’anglais fait aussi un premier tours en 66 avec 5 « birdies », un « eagle » et un « bogey ». Il partage ainsi la deuxième place avec Scott Hend.
Mais, il fait surtout un départ canon dans cette épreuve et met un peu plus de pression sur son adversaire direct, vous savez qui :
Justin Rose et Tommy Fleetwood au départ du premier tours de la finale de la RACE.
Voila donc pour les trois premiers de ce premier tours. Il reste trois tours.
Pour les autres, une belle performance d’Alexander Levy quatrième avec un 67 (7 « birdies » et deux « bogeys »). Les trois autres français sont beaucoup plus loins (Lorenzo-Vera – 21ème; Mathieu Pavon – 32ème; Victor Dubuisson – 54ème).
Enfin, on retrouve dans le TOP 10, entre autre, Nicolas Colasert (10ème), Martin Kaymer (10ème), Matthew Fitzpatrick (4ème).
Victor Dubuisson lors du dernier tours du NedBank Challenge (Sun City – Afrique du Sud)
En quatre jours, Victor Dubuisson a remis tous le monde d’accord et s’est en plus qualifié pour une sixième fois d’affilé pour la finale de la « RACTE TO DUBAI ». Il fait partie des quatre joueurs ayant le plus progressé dans le classement de la « RACE TO DUBAI » cette semaine :
Branden Grace : début de semaine 34ème, fin de semaine 9ème ;
Scott Jamieson : début de semaine 75ème, fin de semaine 23ème;
Victor Dubuisson: début de semaine 73ème, fin de semaine 38ème;
Haydn Porteus : début de semaine 65ème, fin de semaine 57ème.
En tête du « NedBank Golf Challenge » pendant les deux premiers jours en produisant un golf impressionnant. Il est repassé a un coup du « leader » le Samedi :
Le « leader board » du Samedi.
Il s’est notamment fait remarquer par un «recovery» remarquable dès le premier trou…
Le dernier tour n’a sans doute par été à la hauteur de ces espérances. Puisqu’il cherchait, la victoire. Mais, il n’a rien pu faire face au retour tonitruant du Sud-Africain Branden Grace (66). Le Sud-Africain a finit par prendre les commandes au 16 avec un « putt » monstrueux.
Mais le français à produit un très bon niveau de jeux les statistiques (à l’issue du 4ème tour / en moyenne) suivantes le montrent :
Precision (« fairway » touchés) 60%, ce qui le place à la 8ème position ;
Distance au « driving », 277 mètres, ce qui le place à la 34ème position ;
« Green » en régulation 80% ce qui le place en 1ère position ;
« Putt per Gir » 1,79, ce qui le place en 35ème position et « Putt per Rounds » 30,8 pour une 66ème place, le « putting » a sans doute été le problème.
Et sinon, les autres français :
Benjamin Hebert termine 19ème ce qui peut paraître pas mal. Mais malheureusement, cela ne lui permet pas de rentrer dans les points de la finale de la RACE TO DUBAI. C’était son objectif de début de saison ;
Mathieu Pavon continue sa superbe saison en terminant 19ème. Pour le coup, il participera à la finale de la RACE TO DUBAI. Par ailleurs, il est intéressant de noter que pendant cette semaine, le bordelais est 2ème en terme de distance au « driving » à 333 yards (304 mètres) pour une précision de 66% (troisième sur la semaine)…
Grégory Bourdy (6ème en « Green » en régulation), Alexander Levy et Mike Lorenzo-Vera terminent 37ème ;
Romain Wattel termine lui 59ème.
Il faut donc le reconnaître, Victor Dubuisson illumine (parfois) le golf européen par son talent. Les autres golfeurs français ne déméritent pas mais ils semblent un peu plus loin. Par ailleurs, le BB (Belgian Bombers) Nicolas Colaserts a complètement dégoupillé et ne termine que 57ème…
Ils seront donc quatre golfeurs français à la finale de RACE TO DUBAI cette semaine (Alexander Levy, Mike LORENZO-VERA, Victor DUBUISSON, Mathieu PAVON).
The faboulous Victor Dubuisson is back on track !!!
Victor Dubuisson sur le départ du 18 à St Andrews !!
Ses apparitions sont de moins en moins nombreuses sur les parcours de Golf… Mais, il s’en était expliqué en insistant sur la nécessité de se préserver et surtout garder l’envie de golfer !!
Alors quand, il est réapparu au « Alfred Dunhill Links Championship« , les attentes étaient grandes. Le résultat ne s’est pas fait attendre, Victor Dubuisson, termine 3e. Après un dernier tour grandiose (63) :
« C’est bien sûr très spécial de signer 63 dans un dernier tour du Dunhill Links à St Andrews. J’ai vraiment bien joué toute la semaine, mais ce dimanche c’est mon putting qui a fait toute la différence. Tous mes putts en dessous de 3m sont rentrés. J’ai au le 59 en tête sur la fin de partie oui… Mais au 16, je joue un coup de wedge que je pensais bon et qui a un peu trop volé, suivi d’un 3 putts, mais ce n’est vraiment pas important au final. (source European Tour) »
Bref, il n’y a pas grand chose à rajouter, ce golfeur à un talent fou. On le savait déjà, mais il nous le rappelle de temps en temps…
Malheureusement, le Talent s’est éclipsé rapidement une semaine plus tard à l’Open d’Italie… il a abandonné (après un premier tour à 72) pour un raison inconnue.
Victor, revient vite s’il te plait !!
Gegory Bourdy était juste derrière !!
Grégory Bourdy !!
Derrière le mousquetaire (Victor Dubuisson), on retrouve le bordelais, Gregory Bourdy qui termine sa semaine à St Andrews à la 4e place !!!
Parti en dernière partie lors du dernier tour, le Bordelais n’a pas réussit à surfer sur ses neuf premiers trous sans faille (aller en -3). Le Bordelais postait deux « bogeys » sur le retour et signait 71 pour une 4e place finale.
La encore, la semaine suivante (Open d’Italie – un nouveau top 30) ne confirmera pas complètement ce magnifique résultat à St Andrews. Ce qui permet au Bordelais d’être dans les soixante premier de la « Race to Dubai ».
Go, Fight, Win, Mister Bourdy !!
MLV, the greatest !!
MLV the greatest !!
Ça fait déjà plusieurs mois que Mike Lorenzo-Vera et son équipe ont mis des choses en places, entrainement physiques poussés, un alimentation plus précises, un changement de coach, un coach mental …
Les résultats ne sont pas venus tout de suite mais Mike à continué d’y croire et son superbe résultat lors « HNA Open » (T3) a validé ces changements.
Il termine meilleur français (10e) de la semaine italienne. Le Basque termine sa semaine milanaise par un 66 (-5), sa meilleure carte du tournoi. Cette 10e place lui permet d’intégrer le top 30 de la Race, qui le qualifie pour le « WGC-HSBC de Shanghai » en fin de mois. Il est également en course pour se qualifier directement au British Open de l’an prochain.
Une superbe nouvelle !!! Et un rêve…MLV à la Ryder en 2018 !!
Les autres…
Gregory Havret s’est sauvé et jouera donc l’an prochain sa 18e saison consécutive sur le circuit européen. Seul Raphaël Jacquelin fait mieux côté français, avec 20 saisons bouclées, série en cours.
Malgré une « double-boggey » sans conséquence au 18 dimanche, Grégory Havret a validé sa carte sur le Tour européen pour la saison prochaine.
Auteur d’un 65 sur le parcours milanais, le girondin a réussi à intégrer le top 25 de cet Open d’Italie. Placé à la 99e place à l’aube du 5e tournoi des Rolex Series et désormais 89e, il va empocher un peu plus de 60 000 euros, pour un total de gains atteignant les 410 000 points.
Benjamin Hébert termine à la 15e place avec un superbe 64 final (sans « bogey »!!!).
Avec des résultats moyens depuis début septembre, le Tricolore intègre ainsi le top 60 de la Race (59e), à un tournoi de la fin de la saison régulière. Il est donc dans l’objectif qu’il s’était fixé en début de saison, participer à la finale de la Race…
En effet, seuls les 60 meilleurs du Tour verront la finale de la Race, à Dubai fin novembre.
Ensuite, Alexander Levy termine 26e (-13), alors que Grégory Bourdy signe un nouveau top 30.
Enfin, Julien Quesne, 50e cette semaine et hors du top 100 européen, devra signer un gros coup la semaine prochaine en Espagne pour garder ces droits de jeux…