Les perdus de vue !!

Les perdus de vue !!

Le sport de haut niveau est en perpétuel mouvement. Bien évidement, le golf professionnel n’y échappe pas. Ainsi, les têtes d’affiches d’un jour ou les stars annoncées, peuvent parfois disparaitre, momentanément ou définitivement de l’espace médiatique. Vous l’avez remarqué, certains joueurs professionnels, après des périodes fastes, disparaissent ponctuellement ou définitivement. J’ai pris plusieurs joueurs (américains et européens), ayant disparus, pour comprendre les principales raisons.

La galaxie américaine

Le PGA Tour étant très rémunérateurs (dix fois plus que le DP World Tour), il semble évident qu’une partie des perdus de vue le soient aussi à cause de ces gains conséquent. Lorsque ton compte est bien rempli, tu es plus enclin à siroter des caïpirinhas au bord de ta piscine…

Les perdus de vues, dans leur volonté de come-back, ont des résultats mitigés.

Rickie Fowler (45 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)

Rickie, en 2018, lors de la Ryder-Cup (photo – Golfiest)

Joueur excessivement médiatique et sympathique. Ou injustement médiatisé, pour d’autres, car il n’a pas assez gagné sur le Tour. Mais le Rickie avait calmé un grand nombre de ses détracteurs en gagnant le Players (2015). Avant de gagner, en 2019, le West Management Open de Phoenix.

Ensuite, à partir de 2020,  le processus de disparition s’est enclenché et cela jusqu’à mi 2022. Le joueur a enchainé les CUTS manqués et surtout, pour un joueur de ce standing, il n’a pas été en mesure de se qualifier pour certains majeurs: Masters, US Open et The Open. Bref, il n’a joué que 3 majeurs depuis 2020.

Evidement, il vient tout juste de me faire mentir en revenant dans le TOP 50 mondiale. Mais la route a été longue et pénible. Les principales raisons semblent être les suivantes :

  • Une perte de son jeu de fer qui était une de ses forces. Elle semble liée à son changement d’entraineur de jeu long (passage de B.Harmon à John Tillery). Il est depuis revenu avec B.Harmon
  • Et aussi une perte de son putting, en descendant à 184ième place au putting sur le circuit

Heureusement, depuis il est revenu avec Butch Harmon.

Brandt Senedeker (40 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)

Brandt Snedeker (de retour sur le PGA Tour) – (photo – @Gallo Image)

Je me souviens très bien de sa victoire à la FedEx Championship en 2012, il avait fait une « master class » de petit jeu et de putting. Cette victoire avait été assez inattendue, étant donnée les grosses pointures présentes. Au-delà de cette victoire, ce qui avait défié la chronique était le putteur utilisé par Brandt Snedekker. Un putter à 20$  avait permit à Snedekker de remporté un gain de plus de 10M€. Belle rentabilité.

Ensuite, Brandt Snedekker à continué à gagné au moins un fois par saison jusqu’en 2018. Il a notamment rejoint le club très fermé des joueur réalisant un tour en 59 lors du Wyndham Championship. Après plus rien. Il est aujourd’hui à la 675ième place mondiale.

Un seul tournoi joué sur la saison 2022-2023 (Fortinet – 70ième). Il a perdu sa carte PGA en 2022.

Les principales raisons sont les multiples blessures à la hanche et au dos de Brandt. Elles sont apparues dès 2018. Il a été opéré du dos et semble vouloir revenir progressivement sans aucune annonce précise (source : Scott Hamilton, son coach a publié une vidéo juste après Fortinet)

Jimmy Walker (27 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)

Jimmy Walker lors du RBC Heritage 2023 – (photo – NBC Sport)

J’ai toujours aimé ce joueur du PGA Tour, texan jusqu’au bout des ongles. Il avait commencé à brillé en 2014 en remportant le AT&T Pebble Beach face à Dustin Jonhson. Il a atteint son apogée en remportant son premier majeur le PGA Championship en 2016.

Et puis la tuile, en 2017, il relève être atteint de la maladie de Lyme. Cette maladie est complexe à traiter mais surtout excessivement fatigante. Ce qui n’est pas vraiment compatible avec une carrière de sportif de haut niveau.

Par conséquent, il s’est accroché pour continuer à jouer sur le PGA Tour malgré cette maladie. Les résultats n’ont pas forcément été à la hauteur. Il évolue donc cette saison 2022-23 à l’aide d’une exception (i.e. exception due à ses gains sur le PGA Tour).

Cette saison s’annonce un petit mieux. Il a même été en tête au dernier RBC Heritage, après le deuxième tour, avant de s’écrouler (25ième) et laisser la victoire à M.Fitzpatrick. C’est en fait le résumé de cette année avec 19 tournoi joués pour 9 CUTS réalisés et 6 TOP 25.

Il est actuellement 107th à la FedEx Cup, est ce que cela sera suffisant pour continuer. Est-ce qu’il à la volonté de continuer ? Nous le serons dans les prochains mois.

Jason Day (55 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)

Jason Day, lors de sa dernière victoire au Texas en mai 2023 – (photo – M.Madrid/Press Sport)

Tout le monde, ou presque, se souvient de son premier Masters en 2011, où il restera court de 2 coups pour laisser la victoire à Charl Schwartzel. Au delà, de la puissance dégagé et affiché au monde entier lors de ce Masters, la qualité de son petit jeu autour des greens à été impressionnante.

La suite de sa carrière sera faite de nombreuses victoires, jusqu’à l’obtention de son Graal, son premier majeur : le PGA Champioship en 2015. En réalisant un performance exceptionnelle (68, 67, 66 et 67) en devançant l’américain Jordan Spieth et l’empêchant ainsi de remporter son troisième majeur de suite… Il deviendra en 2015 numéro un mondial. Ensuite et ceux jusqu’à 2019, il sera en rythme de croisière avec quelque victoires et trois TOP 10 en majeurs.

2019 sera l’année de la bascule vers les problèmes physiques, notamment des blessures récurrentes au dos. Des douleurs qu’il semblait trainer depuis une dizaine d’année.

Il va alors entamer une reconstruction de son swing pour solliciter beaucoup moins son dos. A partir de 2020, il va s’adjuger les services de Chris Como, ancien coach d’un certain Tiger Woods. Malgré, l’investissement du garçon, que l’on devine sans faille, il va être confronté à une nouvelle épreuve. Sa mère gravement malade, va décéder (en 2022) à la suite d’un cancer.

Les difficultés et les épreuves se seront dressées sur le chemin de l’australien. Mais l’année 2023 sera l’année du retour de Jason Day, il remporte en mai l’AT&T Byron Nelson. Il est maintenant 5ième de la FedEx Cup. Le chemin aura été long, espérons que l’on retrouvera pour un certain temps ce diable de joueur australien.

Les Européens

Certes, les gains sur le circuit européens sont dix fois moins important mais cela n’empêche qu’ils peuvent rentrer en compte, lors de leur réflexion, lorsque les joueurs s’interrogent sur leur avenir.

Austin Connelly (700 000€ de gain sur le DP World Tour)

Austin Connelly, en 2017 lors du British Open – (photo – Dave Thompson/AP)

Ce nom ne vous rappelle sans doute pas grand-chose. Mais, comme beaucoup d’amateurs, j’avais été enthousiasmé par ce golfeur canadien brillant, lors de The Open de 2017. Il terminera à la 14ième place.

Il a pu y participer en passant par les qualifications, et ensuite, il a fait une très belle semaine.

En effet, lors des trois premiers tours de The Open, il sera successivement T6, T6 et T3 en postant des 66, 72 et 66. Le public anglais était particulièrement enthousiasme de ce « Journey Man ». Malheureusement, un mauvais dernier tour (73), sera la fin de la belle aventure et c’est Jordan Spieth qui s’imposera.

Ca sera la plus belle performance de ce joueur dans un tournoi majeur. Ensuite, il finira la saison en étant finaliste du KLM Open, en perdant contre un certain Romain Wattel.

Enfin, en 2019, il reviendra jouer The Open mais ne passera pas le CUT. Depuis, c’est un vrai perdu de vue.

Paul Dunne (3 millions d’euros de gains sur le DP World Tour)

Paul Dunne, lors de sa victoire en 2017 au British Masters – (photo – RM)

Cet irlandais, petit protégé de Graeme McDowell, avait pointé le bout de son née lors de The Open de 2015. Alors, encore amateur, il a posté deux premières tours en 69 puis lors du troisième tour, un magnifique 66. Il est alors leader (en -12) et devient le premier amateur, depuis 1927, à mener The Open. Malheureusement, il fera un dernier tour en 78 et finira à la 30ième place. Mais le monde du golf a mit un visage sur le nom de Paul Dunne.

Il passe alors professionnel dans la foulé. En 2017, il passe près de sa première victoire et perd contre Eduardo Molinari en play-off dans le Trophée Hassan II. Il finira par remporter sa première victoire, le British Master (2017), devant un Rory Mcllroy. En 2018, il participera à ses deux derniers majeurs : The Open (67ième) et le PGA Championship (CUT manqué).

Le processus de disparition se déclenche alors en 2019, il franchi seulement 4 fois le CUT sur ses 18 participations. Ensuite, à partir de 2020 et cela jusqu’à aujourd’hui, il ne passera pas plus de 30% des CUTS et avec des places au delà de la 30ième place. Bref, la descente vers l’anonymat du classement mondiale continue, il est aujourd’hui à la 1329ième place mondiale.

MLV (5 millions d’euros de gains sur le DP World Tour)

MLV en Corée 2023 – (effet photo pas maîtrisé – Golfiest)

Le bonhomme avait atteint, en 2019, la 65ième place mondiale, ce qui permettait de situer le niveau du joueur. On attendait la suite avec une certaine impatience. Puis le COVID s’est emparé de l’actualité. Pourtant, il a bien commencé l’année 2020 en faisant un TOP 10 (Omega Dubai Desert Classic). Malgré ce bon début, l’année 2020 va être difficile avec 4 CUT manqués et des classements au-delà de la 40ième place. Elle se finira, quand même sur une bonne note, avec une deuxième place à la DP World de Dubai.

Les problèmes rencontrés en 2020 se sont semble-t-il accentué en 2021 avec 10 CUT manqués et des classements au-delà de la 20ième place. Même si en 2021, les CUT manqués ont continué (8), les résultats se sont légèrement améliorés en fin d’année avec deux TOP 20.

Malheureusement, ses résultats ne suffisent pas, à Mike Lorenzo-Verra, pour garder sa carte.

A ce moment-là, j’ai bien cru que le vent avait tourné. Ce passage à vide l’a sans doute agacé, il est donc allé chercher sa carte au « Q School » du Tournoi Européen en Novembre 2022. Il a terminé 13ième et cette belle performance lui permet de retrouver le Tour Européen.

Le voila donc de retour, avec pour cette nouvelle saison, déjà deux TOP10 (7ième en Corée pour le Genesis Open et 4ième au Soudal Open). Plus récemment, il a fait un T12 au KLM Open. Un retour au premier plan de bonne augure pour cet amoureux du DP World Tour.

Les prométeurs amateurs

Ollie Schienerdjans (4 millions de dollars de gain sur le PGA Tour)

Ollie Schniederjans durant le Phoenix Open en 2018 – (photo – ANDREW REDINGTON)

J’avais découvert ce prometteur jeune amateur lors de The Open de 2015. Il avait tout pour devenir un grand talent du circuit américain. Il envoyait la balle à des miles et avait un très bon petit jeu. Il terminera 12ième de cet Open. Bref, une première plein de promesse.

La suite ne sera pas aussi brillante qu’imaginiée. Ces deux meilleurs saisons se dérouleront entre 2016 et 2018 , pendant lesquelles il réalisera 8 TOP 10. Mais la saison 2019-20, lui sera fatal, il va perdre sa carte. Depuis, 2020, il évolue sur le Korn Ferry Tour, sans pour avoir d’excellent résultats. L’espoir américain s’est transformé en un très bel exemple de perdue de vue

Les exemples de ce type sont nombreux (ex: Jordan Niebrugge (The Open 2015)) à la fois sur le circuit américain et européen. Comme dans beaucoup de sport, le passage vers le monde professionnel est souvent très délicat à réaliser.

Conclusion

Cette liste pourrait être complétée par d’autres noms comme ceux de Victor Dubuisson, Romains Wattel, Hunter Mahan, Bubba Watson…

Le Golf est le sport le plus difficile du monde. Alors, lorsque vous le pratiquez à haut niveau, les difficultés peuvent devenir insurmontables. Elles sont aussi bien mentales que physiques. On dit souvent que l’on voit les vrais champions lorsqu’ils sont au pied du mur. Certains, trouvent la solution et laissent derrière eux ces mauvais moments pour être encore plus performant. D’autres, malgré leur investissement n’y arrivent pas et arrêteront leur carrière. Ce sont, ces moments charnières qui construisent, bien souvent, l’histoire de ces formidables champions.

Enfin, cela est surtout vrai sur le lucratif circuit américain, les gains astronomique des joueurs, même ceux qui ne gagnent pas, peuvent d’envisager sereinement les mauvais jours. Jack Nicklaus l’a bien compris, lorsqu’il déclarait en 2020: « Je pense que beaucoup de gars, ils ont l’air – ils sont là-bas, ils ne gagnent pas de tournoi et ils gagnent 3 ou 4 millions de dollars en un an. Et beaucoup d’entre eux disent, je ne veux pas travailler aussi dur que Tiger Woods a travaillé. Ils disent, je sais que je ne peux pas rivaliser avec eux de toute façon, je suis assez heureux là où je suis. Je ne pense pas que cela devrait être ainsi. Je pense que tout le monde devrait essayer – tout le monde est différent, mais je pense qu’ils devraient essayer d’être les meilleurs. C’est ce que j’ai toujours essayé d’être. Cela ne faisait aucune différence pour quoi nous jouions quand je jouais. Je me fous des prix en argent. C’était que je voulais gagner, et je voulais être le meilleur – je pense que beaucoup d’argent décourage un peu cela. »

THE GOLFIEST

La performance des français sur le Tour Européen (2017 à 2019)

La performance des français sur le Tour Européen (2017 à 2019)

La vie fait une pause, le golf aussi. C’est donc l’occasion de prendre du recul et de découvrir plus en détails le déroulement des trois denières saisons (2017 -2019) sur le Tour Européen.

Nous avons souhaité faire un focus sur les français évoluant sur le Tour Européen. En effet depuis quelques mois nos « frenchies » ont brillé et font montre d’une plus grande constance dans leur performance. Il était temps pour nous d’analyser leurs performances.

Comment ?

En récupérant les données du Tour Européen sur les trois dernières saisons (2017, 2018, 2019). Ce qui représente une quarantaine de tournois par an (41 en 2017, 44 en 2018, 43 en 2019) soit 128 tournois moins les tournois en « Match Play » qui n’ont pas été retenus dans cette analyse.

Que s’est-il passé sur ces 3 dernières saisons ?

Les « frenchies » se sont présentés sur environ 1000 tournois du Tour Européen.  Ce qui représente beaucoup de voyage, de nuits d’hôtels…

Mais c’est moins que nos voisins les  « Brits » avec 2600 et quelques tournois et un peu mieux que les Espagnols (777), les Suédois (874) et les Italiens (476).

Et les « frenchies » ont passé combien de fois le CUT ?

Les « frenchies » ont donc partipé à 1000 compétitions sur ces 3 saisons. Les gros compétiteurs font plus de 50 tournois par an, ci-dessous le Top 10 :

Nombre de tournois joués par les français sur les saisons 2017 – 2019

La participation n’est pas vraiment ce qui intéresse nos « frenchies »… C‘est de s’imposer dans un de ces tournois qui les motive !!

Mais avant, il faut passer le CUT.

Alors sur ces trois dernière années, qui a passé le plus de CUT  ? Et par conséquent, quel est le « frenchie » le plus régulier ?

Taux de « régularité » des français sur les saisons 2017-2019.

Il faut donc féliciter Mike Lorenzo-Vera, qui est le « frenchie » le plus régulier de ces trois dernières années. Ca ce traduit pas forcément de cette façon dans les classement mondial mais les chiffres sont là, 84% de CUT passés pour le basque !

Ensuite, on voit juste après le , Benjamin Hebert (avec 76% des CUT franchis) et sur la dernière place du podium, Victor PEREZ (29 compétitions réalisés sur les 3 dernières saisons) pour 22 CUT franchis, le français qui monte. Mais ces chiffres montrent aussi, que des gars comme Romain Langasque ou Adrien Saddier à chaque fois qu’ils se sont présentés à une compétition, sur les trois dernières saisons, avaient plus d’une chance sur deux de franchir le CUT!!!

Et si on compare tous ça aux « Brits » ?

Les résultats font mal mais ils sont plus nombreux. Alors même, si certain d’entre eux évoluent maintenant sur le PGA Tour, les plus réguliers sont :

Taux de « régularité » des joueurs anglais sur les saisons 2017 – 2019.

Il sont connus et reconnus du grand public. Certains d’entre eux étaient même vice-capitaine de la dernière Ryder-Cup (2018) ou faisaient parties de l’équipe. Leur taux de régularité sont un peu plus élevés que les « frenchies » surtout pour les cinq premiers.

L’intérêt d’avoir un taux de « régularité » suffisament élevé est d’être assuré de marquer des points et d’avoir régulièrement un « prize money ».

Qu’est ce qu’il en est de la véritable performance des « frenchies » ?

Dans le Sport, pour mesurer la performance des protagonistes, on regarde le palmarès, c’est à dire le nombre de victoire. Mais en golf, gagner c’est excessivement difficile. Alors ce critère ne nous semble pas suffisant pour évaluer la performance des « frenchies ».

Cependant, pour commencer il n’est pas inutile de rappeler les 4 victoires françaises sur ces trois dernières saisons :

Les quatre victoires françaises sur les saisons 2017 – 2019

Par conséquent, le marseillais Alexander Levy est donc le plus performant en termes de victoires (2) sur les 3 dernières saisons. Mais ce n’est pas suffisant de notre point de vue. Comme déjà dit plus haut, la victoire sur le Tour est particulièrement difficile. Il y a certains joueurs qui ne gagnent pas pendant plusieurs mois, voir des années, sans pour autant être moins performant.

Alors comment fait-on ? Comment évalue-t-on la performance de nos « frenchies » ?

On regarde le nombre de TOP 10 par saison des joueurs français sur le Tour et ça donne les résultats suivants:

Nombre de TOP 10 réalisés par les français les 3 dernières années.

Encore une fois, le basque Mike Lorenzo-Vera est le français qui ressort du lot avec 14 TOP 10  sur les trois dernière saisons. Il est suivi d’Alexander Levy, le recordman ex aequo en terme de victoires sur le Tour, avec 11 TOP10. Enfin, viennent Hebert et Pavon avec 8 TOP 10.

Le meilleur français du classement mondiale, Sébastien Perez (41), n’apparait qu’à la septième place puisqu’il n’a commencé à « performer » qu’en 2019.

Ces résultats illustrent la régularité au plus haut niveau du français Mike Lorenzo-Vera. Même si c’est une performance d’être aussi constant, il faut relativiser avec les grosses pointures mondiales. En effet, Rory Mcilroy fait en moyenne 15 TOP 10 par an sur le PGA Tour ou encore Rickie Fowler qui fait 20 TOP 10 par an sur le PGA Tour. Ce sont des chiffres stratosphériques… mais qui rendent plus facile les possibles victoires.

Et si on regarde chez nos voisins « brits » ?

Nombre de TOP 10 réalisés par les anglais sur les saisons 2017 – 2019

Le deux quatrième (O.Fisher et E.Pepperell) sont aux niveau de Mike Lorenzo Vera. Les « Brits » sont à nouveau les plus forts !!

Enfin, quelles sont les performances des « frenchies » en Majeurs ?

Ces tournois font rêver nos « frenchies » et sont le très haut niveau mondial du Golf. Les critères de sélection sont difficiles et tous nos « frenchies » n’y participent pas. Seulement, après avoir examiné les performances de nos « frenchies » aux travers des TOP 10 réalisés, il faut regarder la marche suivante :

Les résultats dans les Majeurs (2017-2019) de nos frenchies.

En termes de participation à ces grands évènements c’est le marseillais Alexander Levy qui est devant avec 6 participations. Pour ce qui est des résultats, le niveau étant élevé, les « frenchies » n’ont passé que 4 fois le CUT pour 15 participations sur les trois dernières saisons. Et il n’y a eu aucune participation des « frenchies » au Masters…

Le Basque repart de l’US PGA (Bethpage – 2019) avec un beau top 20.

Les deux meilleurs résultats sont la superbe 16ième place de Mike Lorenzo-Vera à l’US PGA (2019) et la belle 25ième place de Matthieu Pavon à l’US Open (2018). Le basque avait déjà fait une performance en passant le CUT à l’Open de 2017 et en terminant à la 62ième place.

Certes, on est loin des TOP10 du Tour Européen pour les « frenchies » mais le niveau est supérieur. C’est, de notre point de vue, l’étape suivante que doit franchir le golf français. Lors des prochaines saisons, il faudrait qu’ils participent plus régulièrement à ces tournois pour ensuite avoir une chance d’y briller…

Pour finir, quel est le meilleur « round » sur ces trois dernières saisons ?

Benjamin Hebert (Scottish Open 2019)

C’est Benjamin Hébert qui a réalisé un superbe 62 lors du dernier tour du Scottish Open de 2019. Cette performance va lui permettre de remonter 13 place au classement mais ne sera pas suffisante pour l’emporter. Il sera finalement battu en « playoff » par l’autrichien Bernd Wiesberger qui a réalisé une saison 2019 remarquable.

Conclusion

Il y a de plus en plus de « frenchies » sur le Tour Européen, moins que les « brits », mais les français sont bien représentés. Ces trois dernières saisons ont montré une sacré progression des « frenchies ». Des CUT franchies très régulièrement et des TOP 10 plus nombreux. Le nombre de victoires est encore trop faible (ex : une en 2019 – V.Perez) mais il y a eu des occasions sérieuses de quadrupler la mise avec Benjamin Hébert ou encore Mike Lorenzo-Vera. C’est très encourageant pour la suite et c’est le « sur kiff » de voir des « frenchies » animer les derniers jours des tournois du Tour. Les « frenchies » doivent améliorer encore leurs performances sur le Tour Européen pour se faciliter l’accès aux tournois majeurs.

The Golfiest

Les performances des Bleus sur l’European et Challenge Tour !!

Allez les Bleus !!

Alors que se déroule, cette semaine, le dernier Majeur de la saison (PGA Championship 2018) à Bellerive (Saint-Louis / Missouri) avec la présence de deux français (si je t’assure) : Mike Lorenzo-Vera et Alexander Levy !! Et qu’Aexander Levy est 71ème au classement mondiale. On peut se demander où en sont les performances des golfeurs français. En effet, nous avions déjà montré en octobre 2017 que la France produisait un grand nombre de joueur sur le Tour Europeén par rapport à son nombre de licencié. La France était à l’époque deuxième derrière l’Angleterre… Mais qu’en est-il en terme de performances à la fois sur l’European Tour et le Challenge Tour ? Quels sont les joueurs français qui réalisent des performances derrière l’indéboulonnable Alexander Levy ? 

Contexte

La saison de golf est maintenant bien entamé puisqu’il ne reste plus qu’un Majeur à disputer (PGA Championship) et les playoffs FedEX et/ou la finale de la Race to Dubai. Nous avons donc selectionné 25 tournois sur l’European Tour et 14 tournois sur le Challenge Tour pour ensuite analyser la performance des golfeurs français. Certains tournois comme les WGC ou Augusta n’ont pas été pris en compte pour les performances de l’European Tour puisqu’aucun français n’était présent…

Comment ?

En regardant, pour chacun des tournois choisis, le nombre de français engagé, le nombre de français qui passe le CUT (ou pas), le nombre de français réalisant un TOP 10  et le nombre de français réalisant un TOP 20.

Les résultats sont les suivants :

Performances des golfeurs français sur l’European Tour

Les Français présents sur l’European Tour

Sur les 25 tournois analysés (dont les Rolex Series, The Open,…), 217 joueurs étaient présents et pour une moyenne de 12 français par épreuve.

Parmi tous ces prétendants, on observe qu’en moyenne 51% des golfeurs français passent le CUT, 9% font des TOP 10 et 3% des TOP 20 !!

Les mauvais élèves…

En effet, parmi les 49% des golfeurs français qui ne passent pas le CUT, il y a des joueurs qui sont en souffrances :

  • Raphael JACQUELIN, 6 CUT manqués ;
  • Grégory HAVRET, 4 CUT manqués ;
  • Grégory BOURDY, 4 CUT manqués ;
  • Adrien SADDIER, 4 CUT manqués.

Ces résultats ne sont pas vraiment une surprise pour les « anciens » (les dinosaures si tu préfères…) comme R. JACQUELIN, G.HAVRET et G.BOURDY. Il faut, cependant, les mettre en perspective avec les dernières performances qu’ont pu réaliser ces golfeurs :

  • Raphael  JACQUELIN à réalisé 2 TOP 10 (Irish Duty Free Open, Shot Clock Austria) ces dernières semaines;
  • Gregory HAVRET à réalisé un TOP 10 (Commercial Bank of Qatar) en début de saison;
  • Adrien SADDIER a réalisé un TOP 10 et un TOP 20.

Cependant, les CUT manqués de Grégory BOURDY ne sont compensés par aucun TOP 10 et TOP 20. Il faut sauver le soldat Grégory BOURDY !!!

Et donc, les bons élèves…

On le sait déjà, le meilleur golfeurs français en activité est Alexander Levy. Il a remporté un cinquième titre sur l‘European Tour (Trophé Hassan II). C’est une performance phénoménale et il est en passe de dépasser le meilleur golfeur français de l’histoire, Thomas LEVET.

Sinon, les performances d’Alexander LEVY  ça donne :

  • 4 TOP 10 dont une victoire (Trophé Hassan II);
  • 1 TOP 20

Là encore, il ne s’agit pas de remettre en cause les performances du français mais il n’a jamais passé le CUT dans les Majeur ou le Players… S’il pouvait nous démontrer le contraire au PGA Championship cette semaine…

Ensuite, qui sont les français les plus performants :

  • Julien GUERRIER avec 3 TOP 10 et un TOP 20;
  • Mike LORENZO-VERA avec 2 TOP 10 et 2 TOP 20;
  • Matthieu PAVON avec 2 TOP 10 et 1 TOP 20.

Il faut encore mettre ces résultats en perspectives avec par exemple les 3 CUT manqués de Julien GUERRIER (côté sombre de la force) et la PERFORMANCE de Matthieu Pavon à l’US Open (22ème). Ou encore le meilleur français à l’HNA Open de France, en l’occurrence ce bon vieux Michel (i.e. Mike Lorenzo-Vera)!!!

Après, les performances sont plus disparates, il y a 7 joueurs qui ont réalisé un TOP 10. Bien évidement, comme évoqué plus haut, le dinosaure Lyonnais termine bien puisqu’il réalise deux TOP 10 ces dernières semaines.

Alexander Levy est un peu seul… et pas assez de performance dans les Majeurs !!

Le meilleur Français !!

Alexander LEVY est pour l’instant et de loin le meilleur golfeur français. Il a très bien commencé l’année en faisant régulièrement des TOP 10 pour décrocher sa cinquième victoire… Ensuite, ça s’est un peu gâté, il n’a pas réussit à faire de bonne performance dans les Majeurs (ou The Players) puisqu’il n’a jamais passé le CUT dans ces événements !

Après les bonnes surprises sont la confirmation d’un joueur comme Mike LORENZO-VERA qui réalise plus régulièrement de bon résultats. Mais aussi, le retour en forme de Julien GUERRIER, qui a après une descente sur le Challenge Tour est de retour avec de bons résultats (rien n’est donc perdu pour Romain LANGASQUE). Enfin et bien évidement les performances de Matthieu PAVON. On ne peut pas oublié sa performance à l’US Open !! Il faut maintenant confirmer ces bons résultats.

On aurait aimer voir un « affrontement » Victor DUBUISSON Vs ALexander LEVY mais malheureusement, ça ne sera pas le cas pour les raisons que l’on connait. C’est sans doute ce qui manque dans le golf français, une saine émulation entre différents leaders golfiques, pour avoir à termes plus de joueurs installés dans le TOP 100 mondial. Enfin, il faudra aussi et assez rapidement des performances dans les Majeurs et pas uniquement passer le CUT…

Performances des golfeurs français sur le Challenge Tour

Les français présent sur le Challenge Tour

Sur les 14 tournois analysés, 235 joueurs étaient présent et pour une moyenne de 16 français par épreuve.

Parmi tous ces prétendant, on observe qu’en moyenne 46% des golfeurs français passent le CUT, 14% font des TOP 10 et 15% des TOP 20 !!

On peut d’ores et déjà dire que les golfeurs français du Challenge Tour sont plus performants que leur collègue de l‘European Tour…mais il est vrai que le niveau n’est pas le même !

Les mauvais élèves…

En effet, parmi les 54% des golfeurs français qui ne passent pas le CUT, il y a des joueurs qui sont en souffrances :

  • Edouard ESPANA, 8 CUT manqués;
  • Damien PERRIER, 7 CUT manqués;
  • Ugo COUSSAUD, Adrien BERNARDET, Julien BRUN ont tous les trois manqués 6 CUT;
  • Robin ROUSSEL, Jerome LANDO-CASANOVA et Victor RIU ont tous les trois manqués 5 CUT ;

Malgré cela, il faut reconnaître qu‘Edouard ESPANA a été blessé très longtemps et Damien PERRIER a réussit deux TOP 10 !! Ainsi que Victoir RIU qui réalise un TOP 10.

On verra si Edouard ESPANA (169ème à la Road To Ras Al Khaimah) arrive à renverser la tendance dans les prochains mois. Enfin, il ne faut pas oublier l’ex-prodige (annoncé par la France « golfique »), Romain LANGASQUE, qui a manqué 3 CUT sur le Challenge Tour et 2 sur l’European Tour. La saison suivant sa descente de l’European Tour n’est pas aussi brillante que prévue…

Et donc, les bons éléves…

Le Challenge Tour est beaucoup moins médiatique que son aîné, il est donc plus difficile de bien connaître les golfeurs français. Hors, bien évidement, les personnalités médiatiques comme Romain LANGASQUE, Victor RIU, Damien PERRIER…

En regardant donc les TOP 10 et TOP 20 les surprises sont de tailles :

  • Robin SCIOT-SIEGRIST est donc le golfeur français le plus performant sur le Challenge Tour avec deux TOP 10 et deux TOP 20 (35ème à la Road To Ras Al Khaimah) ;
  • Thomas LINARD arrive après avec 2 TOP 10 et un TOP 20 (49 ème à la Road To Ras Al Khaimah);
  • Victor PEREZ ensuite avec un TOP 10 et un TOP 20 (45ème à la Road To Ras Al Khaimah).

Ensuite arrivent Jerome Lando CASONAVAVictor RIU et Antoine ROZNER. Mais surtout Antoine ROZNER qui fait récemment 4ème au Vaudreuil Golf Challenge et est 33ème à la Road To Ras Al Khaimah.

La confirmation, Robin SCIOT-SIEGRIST et la surprise, Antoine ROZNER

 

Antoine ROZNER le premier français à l’ordre du mérite sur le Challenge Tour !

Robin SCIOT-SIEGRIST l’autre français qui performe sur le Challenge Tour !!

Ces deux golfeurs sortent du lot par leur performance et donc au classement de la Road To Ras Al Khaimah. Ce sont les deux premiers français.

Robin SCIOT- SIEGRIST (golfeur de Saint-Nom la Bretech) passé professionnel en 2016 par les Q-School confirme ses belles performances de 2017. En effet, il avait déjà réalisé 4 TOP 10 en 2017 !!!

Antoine ROZNER (golfeur du RCF Boulie) passé par l’Université du Missouri (Kansas City) est à priori devenu professionnel en 2017 (pas plus d’information sur le site de l’European Tour) a fait 2 TOP 10 à l’Open Du Portugal et au Vaudreuil Golf Challenge. Il pourra peut être jouer crânement sa chance lors des 10 tournois avant la finale à Al Khaimah.

Au delà de ces deux satisfactions, on constate qu’il y a beaucoup de joueur français sur le Challenge Tour mais les performances ne sont pas suffisantes pour intégrer le TOP 15 synonyme de montée directe sur l’European Tour. Les choses vont peut être évoluer dans les prochains mois mais pour l’instant les performances françaises, sur le Challenge Tour, sont insuffisantes.

Enfin, les résultats de Romain LANGASQUE sont inexplicables. En effet, après ce qu’il avait montré sur l’European Tour, on se demande comment il en est arrivé là.

The Golfiest

 

 

 

The Players (PGA Tour) – Rocco Forte Sicilian Open (European Tour)

Le retour du Webb !

Webb Simpson remporte, avec une avance confortable, The Players !

C’est la grand messe du PGA Tour voir le cinquième Majeur pour certain. En effet, The Players (TPC Saw Grass – Floride) par sa dotation globale de plus de 10 millions de dollars et son nombre de spectateurs (plus de 200 000 sur la semaine) est un tournoi « majeur » pour de nombreux américains. Enfin, le champs de joueur est particulièrement impressionnant puisque pratiquement tous les 50 meilleurs joueurs mondiaux étaient là.

Cette édition était très attendue puisque le Tigre y faisait son grand retour après un Wells Fargo assez décevant. Par ailleurs, nous autre gaulois avions le regard tourné vers notre seul représentant, Alexander Levy. En effet, celui-ci ayant intégré le TOP 50 mondial à l’issu de sa dernière victoire sur l’European Tour et intégrait donc directement le champs des participants.

La victoire sans appel de Webb Simpson.

Un petit rappel sur le Webb… Quatre victoires sur le PGA Tour et un Majeur, l’US Open en 2012 !!

Mais surtout, ce qui caractérise ce joueur au Swing si atypique est qu’il faisait partie de cette « secte » des utilisateurs des « Belly Putter » (i.e. long putter que l’on pouvait encrer sur le plexus solaire…). Malheureusement pour cette « secte », ils ont été interdit en 2016. Le résultat ne s’est pas fait attendre pour Webb Simpson, un sortie du TOP 50 mondial… Et puis, plus rien, l’ancien brillant joueur n’est plus… En 2016, il termine à la 174ème place au putting…

Heureusement, à force de travail et d’une remise en question grâce à son caddie, Sam Tesori, il se lance dans la reconstruction de son putting. Ensuite, en 2017, les résultats vont s’enchaîner avec 10 TOP 10, jusqu’à la victoire au Players :

Drive for show and putt for dough !!

Webb Simpson n’est pas le joueur le plus long. En effet, sa longueur moyenne lors du Players est 280 yards (soit 256 mètres) ce qui le situe derrière (de 13 yards, soit 11 mètres) la moyenne des joueurs du champs. Mais là ou il calme tous le monde c’est sur sa précision avec un taux de 82,14% de fairways touchés sur la semaine. Eh oui, 82,14% de fairways touchés, tu as bien lu !! Et après, bien évidement, Web Simpson a eu un putting de fou, puisqu’il était le premier dans ce secteur lors du Players.

Alors, bravo Webb Simpson !! Voila un américain que l’on devrait voir fin septembre à Paris et qui sera redoutable.

L’echec d’Alexander Levy

Pendant ce temps là, la France que dis-je, les abonnées de Golf+, scrutaient leur écrans pour voir d’éventuelles images des premiers tours d’Alexander Levy.  Malheureusement, aucune image et un CUT râté.  On ne sait pas qui remercier pour le manque d’image Golf+ ou les américains…

On imagine assez bien la déception du Français, qui misait sur une performance dans ce type de tournoi pour augmenter ses chances de sélection à la Ryder Cup. Il n’en à rien été, le Marseillais n’a pas réussit à mettre la balle régulièrement sur le fairway (40% de fairway touchés), il n’y a donc pas eu de week-end en Floride. En fait, si, mais sur le practice !!

Nous l’avion déjà évoqué, Alexander Levy est la meilleur chance française pour la Ryder Cup, après le forfait de Victor Dubuisson, mais il n’arrive toujours pas à performer sur le sol américain…

Le retour du Tigre

Le retour de notre petit chat rouge !!

Il était bien évidement attendu, le double vainqueur du Players. Mais ses deux premiers tours ont été poussif et il a passé le CUT de justesse.

Il ne fallait pas énerver le TIGRE, le lendemain il éclatait son record sur un tournoi du PGA Tour en signant un 65 :

Ce qui le remettait dans le « mix » comme disent les américains, c’est à dire dans le haut du « leaderboard ». Et le lendemain, il réalisait une charge comme il en a le secret pour essayer de prendre seul la deuxième place…puisque Webb Simpson était à moins 19… Cette charge était parfaite jusqu’au 17  (première fois que Tiger met la balle dans l’eau sur ce trou) :

Il finira finalement 11 ème, ce qui est une réussite après les deux premiers tours du Players très moyens. Le Tigre a envoyé un message à tous le monde, il est de retour pour se mêler à la gagne.

Le bidon de la semaine…

Il est européen et pas français, il s’agit de Rory Mcllroy. Il n’a pas du se remettre complètement de sa défaite au Masters et n’a pas passé le CUT au Players. Son driving manquait clairement de précision et il est toujours accompagné du même caddie…

Le nouveau Suedois à la mode…

Un jeune suédois s’impose en Sicile et remporte le Rocco Forte Sicilian Open…

devant le français Mike Lorenzo-Vera en « playoff ». Il aura fallut un unique trou de « playoff » pour que le jeune suédois s’impose :

Les français

Belle semaine pour deux de nos frenchies :

  • Mike Lorenzo-Vera termine 2 ème;
  • Julien Guerrier termine 6 ème.

Nos deux bleus ont animé la semaine. D’abord Julien Guerrier a occupé les premières places du « leader board » puis Mike Lorenzo-Vera a prit, seul, la tête du tournoi le samedi soir.

Mikey !!

 

Juju !

Malheureusement, la victoire nétait pas au bout : « J’ai eu ma chance mais Joakim a tout simplement été meilleur que moi. Je ne me suis sans doute pas mis assez près des drapeaux, c’était donc compliqué de scorer bas. À moi de travailler encore plus, pour être capable de finir le job. » déclarait Mike Lorenzo-Vera (source European Tour).

En ce qui concerne, Julien Guerrier, il empoche 35 000 euros et signe aussi son 3 ème top 10 cette saison. Après sa 3eme place à Oman et son joli 9ème rang en Espagne le mois dernier, Guerrier intègre dès aujourd’hui le top 50 européen (il passe 49e, deux rangs derrière MLV) !!!

Bravo les gars !!

Le bidon de la semaine

Il est aussi français, Julien Quesne, qui termine à +11 et ne passe donc pas le CUT….

Les Bordelais n’y sont plus !!

 

The Golfiest

Wells Fargo (PGA Tour) – Golfsixes (European Tour)

Le nouveau Jason Day, bondissant comme jamais !!

Jason Day revient fort et s’impose au Wells Fargo Champonship !!

Alors que tous le monde attendait le retour de Tiger Woods, après son Masters très moyen, c’est son fils spirituel qui s’est imposé !!

On a retrouvé le véritable Jason Day, avec un driving redoutable, une petit jeu diabolique et un putting de fer :

  • un distance moyenne (au driving) sur la semaine de 325 yards, soit 297 mètres !!!
  • avec deux drives à 380 yards, soit 347 mètres, un lors du 3ème tours et un lors du 4ème tours ;
  • des sorties de bunker magnifiques, bref un petit jeux solide. Il a cette capacité à mettre beaucoup d’effet dans sa balle sans pour autant utiliser ses poignets ;
  • plus de 60% des greens en régulations lors du 2ème et 3ème tours;
  • un putting de fou qui lui permet d’être le premier au « PUTT PER GIR » sur les quatre tours, ça calme !!

Voila ce que ça donne un Jason Day un peu énervé :

Et sinon…

Un petit prometteur, Aaron Wise !!

Un petit nouveau, Aaron Wise, jeune américain née et élevé en Afrique du Sud (Cape Town) a tenu la distance jusqu’à la fin…Le petit est passé professionnel en 2016 après avoir remporté en individuel et par équipe les championnats universitaires. Un garçon calme et avec des nerfs d’acier qui va faire de grandes choses sur le circuit US.

Son quatrième tour en images :

Le gamin a fait son quatrième tour avec Paul Casey (dit PoPeye) le seul européen dans le TOP 10 !! En effet, Rory Mcllroy termine à la 16ème place à cause d’un putting défaillant et d’un caddie toujours pas à la hauteur.

Le bidon de la semaine…

Plusieurs européen qui n’ont pas passé le CUT comme Alex Noren, Tommy Fleetwood… Mais surtout, Tiger Woods qui n’a fait qu’un seul troisième tour correct (68). La cause, un putting véritablement mauvais.

Tiger lors du seul bon « round », le troisième !!

 

L’Irlande s’impose dans la nouvelle compétition par équipe du Tour Européen, les GolfSixes !!

Les irlandais (Moynihan et Dunne) se sont imposés face au français représentés par Mike-Lorenzo Vera et Romain Wattel, les images de la finales :

Bravo les petits français qui ont successivement éliminé les anglais (super important) puis les australiens (en demi) pour atteindre la finale !!

« That was very tough, » a déclaré Wattel. « Congratulations to Ireland. We beat them earlier yesterday but today, that was the damage. » « It was really fun to play with Mike. Thank you, Mike. »

Lorenzo-Vera a ajouté: « On the second I was just walking to the green and I turned and I’m like, ‘whoa, that’s much more people than I thought’. That’s nice, having the people next to you and you’re really not thinking about asking for silence or whatever. You just have to focus. Anything can happen. That’s really cool. » (source European Tour).

The Golfiest

RACE TO DUBAI, Day 4 : Tommy Fleetwood et John Ram !!

Tommy Fleetwood, meilleur joueur européen de l’année 2017 !

Le suspens a été total, jusqu’au dernier tour du « DP World Tour Championship »…

Finalement, c’est l’anglais Tommy Fleetwood, qui remporte le titre de meilleur joueur européen de l’année 2017. Il termine premier de la RACE TO DUBAI 2017 après une saison pleine.

En effet, il a disputé 24 épreuves sur le circuit européen et remporté deux épreuves : le « Abu Dhabi HSBC Championship » et le « HNA Open de France ». Par ailleurs, il a réalisé sept TOP 10 et gagné environ 5 M€ (sans compter les primes de la RACE TO DUBAI).

La victoire finale a mit du temps à se dessiner puisque son dernier tour a été très moyen, il a joué deux au dessus du par (74). Son salut est venu de la mauvaise performance de son rival direct Justin Rose

Justin Rose lors du dernier tour.

Justin Rose, devait gagner l’épreuve « DP World Tour Championship » pour remporter la RACE TO DUBAI.

Malheureusement, son retour lui a été fatal. Il a fait trois « bogeys » sur le 12, 14 et 16. Même s’il finit sur un « birdie », la messe était dite. Il termine 4ème et laisse donc la RACE TO DUBAI à Tommy Fleetwood.

Sinon, les autres… les français et deux espagnols !!

Alors que la bataille faisait rage pour le titre du meilleur joueur européen, le « rookie » de l’année a remporté le tournoi « DP World Tour Championship ».

John Ram fraîchement désigné « rookie » de l’année a réalisé un dernier tour sans « bogey » avec cinq birdies » (67 soit cinq sous le par). L’espagnol a produit un jeu de grande beauté et d’efficacité. Son jeu de fer a été impressionnant de puissance et de précision. Il a complété cette force avec un petit jeu de grande classe.

John Ram avec le trophée du « DP World Tour Championship ».

Un autre espagnol a montré sa grande classe, Sergio Garcia. Il a fait un début de quatrième tour supersonique. En effet, il a réalisé quatre « birdies » sur les quatre premiers trous, impressionnant. Malheureusement, un « bogey » sur le 18 a gâché un peu la fête. Mais finir sur un 65 a rappelé à tous le monde que le vainqueur du Masters 2017 était toujours aussi performant.

Belle performance groupée des français ! Victor Dubuisson, Mathieu Pavon et Mike Lorenzo-Vera terminent à la treizième place du « DP World Tour Championship ». La performance du jour est pour Victor Dubuisson qui termine en force avec un 65 (huit « birdies » et un « bogey »). Ensuite, Mathieu Pavon et Mike Lorenzo-Vera ont eux aussi produit du jeux (67 et 68).

Quand à Alexander Levy, il termine en 36ème position…

RACE TO DUBAI, Day 3 : Justin Rose !!!

Jusitn Rose lors du 3ème tours.

Eh bien voila ! Après avoir tourné autour du pot pendant les deux tours précédant, Justin Rose l’a fait.

Le britannique a livré, jusqu’à maintenant, son tour le plus aboutit. Un 65 sans aucun « bogey », c’est à dire sept « birdies »… dont trois « birdies » de suite au 12, 13 et 14 !!!

Le Justin Rose est en position idéal pour en découdre (ce dimanche) avec son rival direct, Tommy Fleetwood !!

Tommy Fleetwoood lors du troisième tours..

Tommy Fleetwood, n’a toujours pas abdiqué. Il a lui aussi produit un troisième tours de qualité. En effet, il a posté un 65 avec huit « birdies » et un « bogey »… Il est donc quatrième et reste en course pour la « RACE TO DUBAI ».

Le dernier tour, ce dimanche, va donc déterminer qui de Justin Rose ou de Tommy Fleetwood va remporter le titre de meilleur joueur européen, passionnant !

John Ram lors du troisième tour.

L’espagnol, John Ram, a lui aussi produit un score de 65 lors de ce troisième tour (huit « birdies » et un « bogey ») pour ce positionner en deuxième place du « DP World Tour Championship ». Ce tour est d’autant plus impressionnant qu’il avait commencé par un « bogey » dès le premier trou…

Kiradech Aphibarnrat, le thaïlandais, lors du troisième tour.

En ce qui concerne le thaïlandais, Kiradech Aphibarnrat, il continue son petit bonhomme de chemin. Il a nouveau réalisé un score sous le par de 67 (sept « birdies » et deux « bogeys ») avec un « finish » de malade. En effet, il réalise cinq « birdies » sur les cinq derniers trous.

Et sinon, les français ??

La belle surprise vient de Mike Lorenzo-Vera qui a produit un 65 dont huit « birdies » et un « bogey ». Il est donc seizième. Woo !! Bravo MLV !!

A la vingt deuxième place, le bordelais, Mathieu Pavon a réussit un 67 avec huit « birdies » et trois « bogeys ». Ensuite, arrive Victor Dubuisson (à la 31ème place) avec 7 « birdies », un « bogey » et un double…

Enfin Alexander Levy, remonte doucement à la 41ème place avec un 70 dont quatre « birdies » et deux « bogeys ».

 

 

RACE TO DUBAI, Day 2 : It’s Brits time !!

Matthew Fitzpatrick lors du deuxième tours.

Deuxième tours du « DP World Tour Championship », les « Brits » arrivent en force !!

Au trois premières places, on retrouve trois britanniques dont le vainqueur de l’an dernier, Matthew Fitzpatrick, Tyrrell Hatton (déjà double vainqueur sur le Tour Européen cette année) et Justin Rose (vainqueur cette année sur le Tour Européen et d’un WGC).

Matthew Fitzpatrick, réalise un deuxième tours en 67 dont cinq « birdies », un « bogey » et un « eagle »… Il prend ainsi la première place provisoire de ce deuxième tours. Le garçon est particulièrement en forme. Il a réalisé un magnifique coup de bois 3 sur le par 5 du 14 pour « eagle » donné et un dernier « putt » pour birdie au 18. Matthew is on fire !

Tyrrell Hatton, tout sourire lors du deuxième tours.

En seconde position, un autre britannique, au tempérament de feux, Tyrrell Hatton.

Il a réalisé un second tours de fou en 63 dont huit « birdies » un « bogey » et un « eagle »… L’anglais s’est particulièrement bien rattrapé après un premier tour dans le par.

Justin Rose en chasse lors du deuxième tours.

Le très sérieux, Justin Rose a réalisé un bon deuxième tours en 70 dont quatre « birdies » et deux « bogeys ». Ça lui permet de toujours pouvoir décrocher la RACE TO DUBAI…sauf que…

Tommy Fleetwood lors de son très bon deuxième tours.

Tommy Fleetwood, son concurrent direct pour la RACE TO DUBAI, a fait un deuxième tour de grande classe.

Il a posté un 65 dont huit « birdies » et un « bogey ». Ce score le replace complètement dans la course à la RACE TO DUBAI. En effet, il est maintenant 11ème et a gagné plus de 35 places… Go Tommy, Go !!

Sinon, les autres… les français !!

Les français sont encore loin. Mathieu Pavon, le premier français est 26ème (en 70 avec quatre « birdies » et quatre « bogeys » mais un « eagle » au 18…), suivit de Mike Lorenzo-Vera 30ème (dans le par en 72) puis vient Victor Dubuisson avec un très beau 67 (dont six « birdies » et un « bogey ») qui le font remonter à la 30ème place (il gagne 24 places) enfin  Alexander Levy termine la marche (39ème) avec un douloureux 76…

Enfin, quelque autres golfeurs se sont illustrés dans ce deuxième tours :

  • le thaïlandais Kiradech Aphibarnrat a produit un 67, soit son deuxième tour sans « bogey »…
  • John Rham, enchaîne un deuxième tour sous le par et se place en 6ème position ;
  • l’américain (qui m’est inconnu), Julian Suri, après un prometteur 68 enchaîne par un deuxième 68…et se place en 3ème position derrière Justin Rose.

RACE TO DUBAI, Day 1 : Captain America is back !!

Captain America, Patrick Reed lors du premier tours de la RACE TO DUBAI.

« Captain America » (alias Patrick Reed) est de retour. Un premier tour en 65 avec pas moins de 7 « birdies » sans aucun « bogey ». Il prend donc, provisoirement, la tête de la « DP World Tour Championship ». Les hostilités avec les Européens sont clairement lancées !! Welcome back Captain !!

Un autre joueur se distingue et on l’avait un peu oublié, Scott Hend. Le surpuissant joueur australien. Toujours capable de faire des grandes choses. Un tour en 66 avec 7 « birdies » mais un « bogey ». Il prend donc la deuxième place provisoire.

Scott Hend, le joueur australien lors du premier tours.

Et avec cette petite distinction au niveau des chaussures :

Les chaussures de Scott HEND !!

L’australien est accompagné de l’indéfectible, Justin Rose. L’anglais fait aussi un premier tours en 66 avec 5 « birdies », un « eagle » et un « bogey ». Il partage ainsi la deuxième place avec Scott Hend.

Mais, il fait surtout un départ canon dans cette épreuve et met un peu plus de pression sur son adversaire direct, vous savez qui :

Justin Rose et Tommy Fleetwood au départ du premier tours de la finale de la RACE.

Voila donc pour les trois premiers de ce premier tours. Il reste trois tours.

Pour les autres, une belle performance d’Alexander Levy quatrième avec un 67 (7 « birdies » et deux « bogeys »). Les trois autres français sont beaucoup plus loins (Lorenzo-Vera – 21ème; Mathieu Pavon – 32ème; Victor Dubuisson – 54ème).

Enfin, on retrouve dans le TOP 10, entre autre, Nicolas Colasert (10ème), Martin Kaymer (10ème), Matthew Fitzpatrick (4ème).

Victor Dubuisson, El Magnifico !!!

Victor Dubuisson lors du dernier tours du NedBank Challenge (Sun City – Afrique du Sud)

En quatre jours, Victor Dubuisson a remis tous le monde d’accord et s’est en plus qualifié pour une sixième fois d’affilé pour la finale de la « RACTE TO DUBAI ». Il fait partie des quatre joueurs ayant le plus progressé dans le classement de la « RACE TO DUBAI » cette semaine :

  1. Branden Grace : début de semaine 34ème, fin de semaine 9ème ;
  2. Scott Jamieson : début de semaine 75ème, fin de semaine 23ème;
  3. Victor Dubuisson: début de semaine 73ème, fin de semaine 38ème;
  4. Haydn Porteus : début de semaine 65ème, fin de semaine 57ème.

En tête du « NedBank Golf Challenge » pendant les deux premiers jours en produisant un golf impressionnant. Il est repassé a un coup du « leader » le Samedi :

Le « leader board » du Samedi.

Il s’est notamment fait remarquer par un «recovery» remarquable dès le premier trou…

Le dernier tour n’a sans doute par été à la hauteur de ces espérances. Puisqu’il cherchait, la victoire. Mais, il n’a rien pu faire face au retour tonitruant du Sud-Africain Branden Grace (66). Le Sud-Africain a finit par prendre les commandes au 16 avec un « putt » monstrueux.

Mais le français à produit un très bon niveau de jeux les statistiques (à l’issue du 4ème tour / en moyenne) suivantes le montrent :

  • Precision (« fairway » touchés) 60%, ce qui le place à la 8ème position ;
  • Distance au « driving », 277 mètres, ce qui le place à la 34ème position ;
  • « Green » en régulation 80% ce qui le place en 1ère position ;
  • « Putt per Gir » 1,79, ce qui le place en 35ème position et « Putt per Rounds » 30,8 pour une 66ème place, le « putting » a sans doute été le problème.

Et sinon, les autres français :

  • Benjamin Hebert termine 19ème ce qui peut paraître pas mal. Mais malheureusement, cela ne lui permet pas de rentrer dans les points de la finale de la RACE TO DUBAI. C’était son objectif de début de saison ;
  • Mathieu Pavon continue sa superbe saison en terminant 19ème. Pour le coup, il participera à la finale de la RACE TO DUBAI. Par ailleurs, il est intéressant de noter que pendant cette semaine, le bordelais est 2ème en terme de distance au « driving » à 333 yards (304 mètres) pour une précision de 66% (troisième sur la semaine)…
  • Grégory Bourdy (6ème en « Green » en régulation), Alexander Levy et Mike Lorenzo-Vera terminent 37ème ;
  • Romain Wattel termine lui 59ème.

Il faut donc le reconnaître, Victor Dubuisson illumine (parfois) le golf européen par son talent. Les autres golfeurs français ne déméritent pas mais ils semblent un peu plus loin. Par ailleurs, le BB (Belgian Bombers) Nicolas Colaserts a complètement dégoupillé et ne termine que 57ème…

Ils seront donc quatre golfeurs français à la finale de RACE TO DUBAI cette semaine (Alexander Levy, Mike LORENZO-VERA, Victor DUBUISSON, Mathieu PAVON).