Tout le monde, reconnait facilement ce grand échalas, caddie pendant quasi une décennie du talentueux gaucher Phil Mickelson. Toujours avenant et souriant, il a participé à la construction du palmarès de ce génie de gaucher. Grace aux progrès des réalisateurs, plus d’une fois, nous avons été témoin de leurs échanges et de cette nécessité d’avoir une véritable réflexion avant chaque coup. Bref, tous golfeurs professionnels qui souhaitent performer se doit d’avoir un copilote de qualité pour gagner. C’est en suivant certaines de ces interventions médiatiques (pour NBC Sport) auxquels il a participé, que j’ai voulu en savoir plus sur cet homme de l’ombre.
Qui est véritablement « Bones » ?
Enfant sans le sou, mais vivant en Floride, c’est ce qui va le pousser vers une pratique assidue du golf. La petite ville de « New Sympa Beach » bénéficie d’un golf municipal (9 trous – désigné par Donald Ross), il va y jouer 364 jours sur 365. Il est pris. La Floride, étant déjà sans doute, l’état avec le plus de golfeur professionnel au mètre carré ; il ne faudra pas bien longtemps au jeune Jim pour s’identifier à l’un d’eux et s’imaginer évoluer vers ce métier.
La suite assez logique, d’un jeune golfeur américain, est d’intégrer un « College » (établissement d’ enseignement supérieur) en Géorgie (Colombus College) et de jouer dans les équipes de golf de celui-ci. Mais, il le reconnait lui-même, il se rend compte assez rapidement qu’il est incroyablement médiocre. Son seul fait d’arme, qu’il raconte en rigolant, est d’avoir joué dix-huit trous devant le grand Jack Nicklaus. En effet, celui-ci était venu voir son fils jouer, qui participait à un match d’équipe contre Jim Mackay.
Après avoir caddié, lors une compétition, pour un premier professionnel floridien, il hésite entre se lancer dans cette voie ou de façon plus classique intégrer un banque. L’hésitation ne va pas durer longtemps. Travaillant de temps en temps au « pro-shop » d’un golf Georgien (Colombus Green Island Club), il fait la connaissance d’un certain Larry Myze. Il l’aide notamment, lors de ses séances d’entrainement, à ramasser ses balles. En 1990, il renonce à sa carrière de guichetier dans une banque du coin et devient officiellement le caddie de Larry Myze. Il est alors un vrai débutant dans le métier. Ce qui ne l’empêche pas, lors de sa première année, de caddier son champion sur des parcours mythiques comme : Augusta, Cypress Point et St Andrew. Et de finir, quinzième de la « money list » !!!
Comment caddeyer le gaucher le plus brillant de sa génération?
Après deux ans de loyaux services auprès de Larry Myze, il va caddier un certain Scott Simpson (US Open 1987). Dès le premiers jours de leur collaboration, son nouveau patron (un « gentleman »), lui indique que s’il a une opportunité de travailler avec un meilleur golfeur, qu’il n’hésite pas. Une autre époque !!!
La rencontre avec l’élu ne va pas tarder. Alors, que Jim Mackay est maintenant pleinement investit dans sa mission golfique, il suit bien évidement les exploits universitaires d’un certain Phil Mickelson. Alors qu’il est en Arizona, pour le Phoenix Open, et qu’il profite d’un temps libre, il aperçoit un gaucher sur le practice du « College » de l’Arizon State. Il n’a aucun doute et décide d’aller voir de plus près le jeune Mickelson. Il comprend immédiatement qu’il va performer rapidement chez les professionnels. Il a tous juste 21 ans, mais semble née avec des club dans les mains (à l’image de Seve). Sa vitesse, son jeu de wedge… tous ne fait que confirmer sa future éclosion.
Impressionner par cette premier « mise en bouche », Jim Mackay continue a caddier Scott Simpson. C’est ainsi que lors d’un tournoi du PGA Tour, le manager de Phil Mickelson rentre en contact avec lui pour lui demander conseil au sujet du prochain caddie de Mickelson qui va bientôt passer professionnel. Jim Mackay, s’exécute et lui transmet une liste de noms de caddies qui pourrait l’intéresser. Quelques semaines après, Jim Mackay est a nouveau contacté par l’équipe de Mickelson. Non pas pour le remercier des conseils mais pour lui proposer le job.
La première réaction de Jim Mackay, contrairement à ce que l’on pourrait penser n’est pas de se réjouir. Mais plutôt d’être assez inquiet puisqu’être caddie de joueurs de se calibre est aussi de prendre conscience qu’à un moment il changera de caddie… L’histoire démontrera l’inverse. Finalement, Jim Mackay accepte l’offre en se donnant comme objectif de participer à au moins une Ryder Cup. En effet, pour lui, c’est la Compétion !!
La suite…
Après une dizaine d’année (en fait onze) à porter le sac et conseiller Phil le « génie torturé », ils annoncent d’un commun accord leur séparation en juin 2017. Quelques temps après, Bones, rejoint les équipes de la NBC comme commentateur. Cette période sera du pain bénie pour les fans de golf qui vont profiter de ses commentaires et avis d’une précision diabolique. En effet, assez rapidement, un grand nombre de spectateurs se focalisent sur les parties (souvent de stars) qu’il commentera.
Mais, bien qu’adorant son nouveau rôle chez NBC, il reviendra faire des piges, notamment pour Matthew Fitzpatrick et Justin Thomas. Avant que Justin Thomas, ne le fasse revenir complètement et l’embauche comme caddie officiel en remplacement de Jimmy Jonhson (Caddie Hall of Fame) qui avait décidé de poursuivre d’autres aventures.
Et sinon, comment son ses performances par rapport aux autres caddies?
La performance golfique, chez les professionnels, se mesure par le nombre de titre majeur. En ce qui concerne les caddies, c’est la même chose puisqu’ils sont là pour aider leur champions. C’est ainsi, que sans grand suspens, le meilleur caddie (mais qui n’est plus vraiment en activité) est Steve Williams avec 14 majeurs dont 13 glanés avec son premier patron Tiger puis un petit dernier avec le Masters d’Adam Scott. A la seconde place arrive, Jim Mackay qui a remporté 5 majeurs (2005 PGA ; 2004, 2006 et 2020 Masters ; 2013 British Open) avec son gaucher.
Ensuite, il y a d’autres caddies performants mais qui ne pas tous en activités comme :
Alfie Fyles (5 majeurs), qui a accompagné l’immense Tom Watson lors de ses cinq victoires à l’Open. Fyles, se distinguera lors de l’Open de 1977 lorsqu’il conseil à son champion, un fer 7 au lieu d’un 6 sur le dernier trou. Conseil suivi et une balle au drapeau qui lui permet de remporter l’open devant Jack Nicklaus ;
Willie Peterson (5 Masters – 1963, 65, 66, 72 et 75), c’était encore l’époque ou les joueurs ne pouvaient pas être accompagnés de leur caddie régulier à Augusta. Willie a accompagné, l’un des maîtres des lieux, Jack Nicklaus ;
Ricky Elliott (4 Majeurs) : le caddie du Brooks Koepka, qui caddaye toujours son champion mais sur le LIV Tour ;
Angelo Argea (4 Majeurs) : le caddie officiel de Jack Nicklaus pendant presque deux décennies. Mais il n’a jamais caddayé l’Ours au Masters puisque seulement les caddies locaux étaient autorisés ;
JP. Fitzgerald (4 Majeurs) :l’ancien caddie de Rory qui est maintenant sur le sac de Victor Perez. A priori, ça semble bien fonctionner…
Dave Musgrove (4 Majeurs) : caddie anglais qui a remporté 2 majeurs avec Sandy Lyle, un avec Seve et un avec Lee Janzen. C’est un caddie à l’ancienne qui a commencé à caddeyer à 12 ans pour six chilling (moins d’un euro) ;
Fanny Sunesson (4 Majeurs) : l’unique femme du palmarès qui a caddeyé Sir Nick Faldo et la première femme caddie à avoir gagné un majeur en 1990
Mais il y a encore Jeff Meldin (3 Majeurs avec Nick Price et un avec John Daly), Ricci Roberts (4 majeurs avec Ernie Els), Nathaniel « Iron Man » Avery (4 Majeurs avec Arnold Palmer) et Michael Greller (3 Majeurs avec Jordan Spieth).
Bref, Jim Mackay fait partie des tous meilleurs caddies encore en activité. Mais au delà, de tous ces titres accumulés deux récent épisodes nous montre sa vraie valeur ajoutée.
Ses récentes sorties en tant que caddie temporaire !
Un des premiers retour de Jim Mackay sur un sac s’est déroulé en 2020, alors que le caddie officiel de Fitzpatrick COVID plus, à du céder sa place. Jim Mackay a donc accompagné Matthew Fitzpatrick pour quinze jours notamment lors du Mémorial de 2020. Et devinez quoi ? Eh bien, c’est lors de cette semaine que Fitzpatrick a réalisé sa meilleur performance dans ce tournoi, au plateau de joueurs relevé, en terminant troisième. Avec notamment un dernier tour à 68. Jim Mackay, toujours aussi classe déclarera :
« C’était génial. J’ai dit à Matthew après le premier jour de la semaine dernière, j’étais tellement impressionné par son jeu et son arsenal de coups, et il m’a tellement montré. C’est un très, très bon joueur, et c’était une joie d’être avec lui. Je veux dire, 68 aujourd’hui, que demander de plus à ce type ? »
Jim Mackay
La reprise temporaire d’un sac, s’est poursuivie en 2020, cette fois ci avec Justin Thomas. « Bones » a caddayé Justin Thomas en juillet 2020 pour le WG-FedEx St Jude. Son caddie régulier n’était pas en mesure de travailler cette semaine. Le résultat, une victoire et un second WGC pour JT. Une première fois qui se termine particulièrement bien.
Quelques mois après, « Bones », deviendra le caddie officiel de JT. C’est ainsi qu’en mai 2022, il remporte ensemble le majeur « PGA Championship ».Jim Mackay aura eu un rôle très important lors de cette compétition. En effet, après deux bons tours, JT réalise un « mauvais » 74 le samedi. Bien évidemment, sa première réaction est de retourner corriger ses erreurs. Il est alors accompagné de tous son staff, caddie, coach de père…
Avant qu’il ne commence sa séance, Jim Mackay, va lui glisser quelque mots qui seront bénéfiques pour la suite :
« L’essentiel était simplement qu’il n’y avait rien à améliorer. Le tour aurait facilement pu être de 69 ou 70, mais il a fait un 74. C’était le nombre sur la carte, mais il n’y avait rien à réparer. Et il a eu une excellente séance de practice pour conclure la journée. »
Jim Mackay
Le coach de père (Mike Thomas) a quelques mètres de cette scène confirmera le bien fait de cet echange:
« Si cela venait de moi, cela aurait pu donner l’impression que je caressais son ego. Bones disait en gros, ‘arrête de te flageller et va voir ce que tu peux faire’ Je l’ai remercié pour cela, c’était un très bon message. »
Mike Thomas (coach de JT)
Et à la fin, c’est un nouveau majeur pour JT et surtout Jim Mackay.
CONCLUSION
Au delà de tous ces titres et de sa bonne humeur, Jim Mackay a influencé beaucoup de caddies sur les différents Tours. Il a changé le paysage de a profession simplement par les conversations qu’il a eues avec Phil Mickelson. Ces deux-là étaient tout le temps à la télévision et les caddies entendaient leurs échanges très attentivement. C’était une « world class » sur les compétences de communications.
Mickelson, JT et Fitzpatrick n’ont pas vraiment de points communs en termes de personnalité et de profil de jeu. Cela caractérise la personnage « Bones ». Il est en fait un caméléon. Le caddie doit en fait s’adapter à la personnalité de son champion.
Jim Mackay a aussi, toujours encouragé de plus jeunes cadets à venir le suivre lors d’un tour d’entrainement avec son champion. Ainsi, ils pouvaient mieux observer sa façon de faire et éventuellement lui poser des questions après.
Il y a quelques années un caddie (et son champion) qui avaient partagé une partie avec « Bones » et Phil Mickelson, raconte cette anecdote qui en dit long sur le personnage. En effet, peu importe le niveau du joueur qui évolue sur le circuit, partager une partie avec Tiger ou Phil, ca rend particulièrement nerveux. Son gars ne déroge pas à la règle; son début de partie n’est pas bon. Mais il s’est rattrapé sur les 14 derniers trous en étant six sous le par. A la fin de la partie, « Bones » est venu voir le joueur et lui a dit:
« Je voulais juste te dire, j’ai vu beaucoup de gens plier dans cette situation. Vous avez montré beaucoup de détermination et de caractère. Tu devrais être fier. »
Jim Mackay
Un vrai « gentelman ». Ce joueur en question a depuis gagné beaucoup de chose sur le PGA Tour. Mais il est resté marqué par cette échange avec l’un des plus grand caddie.
PS: Jim Mackay est affublé du pseudonyme « Bones » depuis plusieurs année sur le différents Tours. Cela vient d’un jour où Fred Couples n’arrivant plus à se remémorer de son prénom l’a appelé comme ça.
Alors que la Ryder Cup n’est plus qu’une question de jours, on s’impatiente, on piaffe… de voir s’affronter en France les meilleurs golfeurs du moment. Alors, bien évidement, on se laisse emporter par un semblant de chauvinisme européen (si si, ça peut exister) et on rêve d’une victoire Européenne sur les stars américaines. Avec comme acteur principal, « notre » parcours du National !!
Nous ne sommes bien évidement pas convaincu de ce scénario. Au vu des forces américaines en présence, il faudra bien plus qu’un parcours préparé spécialement « contre » eux. Cette équipe sera menée par un stratège golfique, Jim Furyk, et ses valeureux et très expérimentés vice-capitaines (David Duval, Zack Johnson, Matt Kuchar, Davis Love III, Steve Stricker). De l’autre côté, le capitaine Thomas Bjorn, a une équipe redoutable avec l’un des meilleurs golfeur du moment l’italien Francesco Molinari. Cette équipe sera aussi accompagné de nombreux et expérimentés vice-capitaines (Luke Donald, Padraig Harrington, Robert Karlgsson, Graeme McDowelle, Lee Westwood) puisque le capitaine n’a pas souhaité retenir notre Thomas Levet…. Mais allons au delà de nos rancœurs et essayons de vous présenter les force en présence :
La dream team des USA !!
On le sait depuis la dernière Ryder Cup, les américains ont bien compris l’importance de l’EQUIPE pour s’imposer dans cette épreuve. Rien d’étonnant donc, d’avoir nommer, un joueur du PGA Tour reconnu et apprécié de ses paires mais aussi un fin stratège, Jim Furyk (15 victoires sur le PGA Tour et 1 majeur).
Ce bon vieux Jim, va avoir une équipe de premier ordre (oui, au moment de la photo Tony Finauétait aux toilettes) :
Brooks Koepka, le pénible…
Autant le dire tout de suite, même dans un moment d’euphorie, aucun d’entre nous n’aurait envie de se frotter au Brooks en Match Play…
Sa saison 2018 est simplement phénoménal :
3 participations en Majeur (heureusement, il était blessé pour Augusta); deux victoires (US Open et PGA Championship) et une 39ème place à The Open;
1 participation en WGC; un TOP 5 pour le Brooks au Bridgestone invitational ;
PGA Tour; une deuxième place derrière Justin Rose au Fort Worth Invitational.
Voila la « petite » saison du floridien qui n’a pas pu complètement s’exprimer, à cause de sa blessure au poignet en début de saison.
Lors de la dernière édition de la Ryder (2016), il avait remporté avec Brandt Snedeker tout ses matches.
En simple, il avait disposé tranquillement du pâle Danny Willett...
Les forces du Brooks :
Envoie la balle loin voir très loin et droit !!
Petit jeu et putting sans grande faiblesse (voir le dernier US Open);
Connait bien l’Europe et le golf européen (à évoluer sur le Challenge et l’European Tour);
Semble toujours calme et tranquille.
Les faiblesses du Brooks :
Non applicable.
Dustin « Groovy » Johnson !!
Le pote de Brooks, il s’entraîne avec le même préparateur physique, est un joueur qui va être difficile a manier lors de cette Ryder Cup.
Il n’est plus numéro 1 à cause de Justin Rose mais il est toujours aussi bon.
Le floridien le plus cool de la planète avec (Brook Koepka) fait une saison 2018, elle aussi remarquable :
PGA Tour,3 victoires en 2018 (Sentry Tournament of Champions, FedEx St Jude Classic, RBC Canadian Open), ce qui lui permet de s’approcher des 20 victoires (19 pour Dustin) sur le PGA Tour synonyme de membre à vie….
Majeurs : 1 Top 10 au Masters et 3ème à l’US Open ;
En ce qui concerne, ses performances en Ryder Cup (sa quatrième à Paris), elles sont la aussi remarquable (sauf peut être en 2012 où il perd ses matches en double) mais il n’a jamais perdu en simple.
Les forces du Dustin :
Envoi loin ses balles;
La « pression » ne semble pas avoir d’effet sur le garçon;
N’a jamais perdu en simple.
Les faiblesses du Dustin :
Un des américains qui ne connait pas le National. Mais on peut facilement imaginer que le bon vieux Jim va lui faire un débrief.
Justin Thomas connait le National….
Un autre candidat qu’il ne va pas être facile à manœuvrer lors de cette Ryder Cup, le Justin !!!
Au vu du « petit » palmarès et de sa saison 2018 impressionnante :
PGA Tour, vainqueur du Honda Classic sur un des parcours les plus sélectif du circuit;
WGC, victoire au WGC-Bridgestone-Invitational avec 4 coups d’avances.
Et la cerise sur le « piece of cake », le garçon a fait le déplacement pour le dernier HNA Open de France.
Résultat, il a indiqué que le parcours n’est pas décevant et il l’a battu lors des trois premiers tours et fait le par lors du derniers.
Certes, il n’a pas d’expérience en Ryder Cup, puisque ça sera sa première fois à Paris. Mais sa haine de la défaite et sa capacité à bien jouer sous pression vont lui être d’une grande aide.
Les forces de Justin :
Il est aussi un gros frappeur ;
Un putting diabolique;
Il sait gagner.
Les faiblesses de Justin :
Première fois en Ryder Cup à l’extérieur.
Patrick Reed n’a peur de rien !!
On connaissait déjà le talent du Texan.
Il a confirmé en début d’année en remportant le Master contre Rory Mcllroyet contre l’Amérique entière. En effet, le garçon n’est pas vraiment aimé au USA. En cause, quelque casseroles universitaires qu’il traînerait. Mais peut importe, ce joueur sait se sublimer quand tout le monde est contre lui…
Après sa victoire au Masters, malgré la difficulté de « digérer » se genre d’événement, il a fait 2ème au Valspar Championship et 4ème à l‘US Open. Cette dernière performance reflète tous son talent. Alors que les cadors étaient à la ramasse (sauf Brooks Koepka) il a sorti un dernier tour en 68 sur le terrible parcours de Schinnecock Hills.
Enfin, son talent en Ryder Cup, n’est plus a démontrer. Lors de la dernière édition, il a remporté son match contre Mcllroyet a électrisé le public.
Les forces de Captain America :
Un golfeur exceptionnel avec un mental hors norme;
Un « wedging » impressionnant;
Plus c’est dur, plus il est bon. Le challenge du National devrait lui plaire.
Les faiblesses de Captain America :
S’il est pas dans une bonne semaine…
Bubba Watson, le retour du génie !
On aime ou pas. Mais la question n’est pas vraiment là. Il faut reconnaître que ce golfeur produit un jeu complètement hallucinant avec des trajectoires hors normes et un feeling de folie autour des greens.
Il avait un peu disparu des radars à cause de plusieurs problèmes personnels. Cependant son retour est tout feux tout flammes :
PGA Tour, 2 victoires en 2018 (Genesis Open, Travelers Championship);
WGC, 1 victoires (WGC-Dell Technologies);
Majeurs, un seul T5 au Masters (pas de CUT passé pour les autres).
Certes, il est moins en vu actuellement, mais on a retrouvé le Bubba qui est capable de ce sublimer.
A contrario, la Ryder Cup n’est pas vraiment sa tasse de thé. En effet lors de l’édition de 2014, il avait seulement joué en simple et s’était incliné contre Martin Kaymer. Enfin, le National ne lui a pas laissé un grand souvenir lors de son passage en 2011 à l’Open de France…
Les forces de Bubba :
De nouveau en confiance ;
Un golfeur difficile à battre lorsqu’il est en confiance ;
Envoie la balle loin….
Les faiblesses de Bubba :
N’est pas fan des ambiances un peu hostile qu’il risque de rencontrer au National ;
N’aime pas le vent…
Jordan Spieth, il était une fois un tueur de sang froid…
Moins en vu que les dernières saisons mais ses trois meilleurs résultats 2018 devrait en calmer quelqu’un :
3ème au Masters;
3ème à l’Houston Open;
9ème à The Open;
On peut rajouter sa 12ème place au PGA championship. Certes, il n’a pas gagner depuis 2017 mais il reste un golfeur avec une intelligence de jeu hors norme et un putting de folie.
La Ryder Cup, il connait, il avait fait des étincelles lors de la dernières éditons en double avec son compère Patrick Reed. Il n’a pas gagné en simple puisqu’il a perdu contre Henrik Stenson.
Les forces de Jordan :
Une intelligence de jeu qui devrait s’exprimer au National (qu’il a reconnu en Juillet avec son capitaine);
Un petit jeu et un putting impressionnant.
Les faiblesses de Jordan :
N’a pas complètement retrouvé son Top niveau…Mais il faudrait pas qu’il le retrouve au National…
Rickie, t’es trop sympa !!
Il y a une interrogation sur sa participation à la Ryder Cup. En effet, il est dans les points et donc qualifié d’office. Mais il vient de se retirer de la deuxième épreuve des « palyoffs » de la FedExCup à cause d’une blessure aux obliques (muscles latéraux au niveau des abdominaux).
Mais en attendant, le Rickie fait une saison 2018 mitigée. Il n’a pas encore gagné cette année mais a fait des performances remarquées dans les majeurs :
Masters, 2ème;
US Open, 20ème ;
The Open, 28ème ;
PGA Championship, 12ème.
Et sur le PGA Tour, il termine 2ème au OHL Classic et 4ème au Sentry Tournament of Champions. Bref, moins en vu que les saisons précédentes (saison 2014, 4 TOP 10 dans les Majeurs) mais il reste un joueur toujours aussi dangereux.
Ça sera sa quatrième Ryder Cup (s’il est rétablit) après sa participation aux éditions de 2010, 2014 et 2016. La aussi des résultats mitigés dans cette épreuve mais une expérience importante.
Les forces de Rickie :
Il est sympa et il joue bien ;
Il aime jouer dans le vent.
Les faiblesses de Rickie
Une participation à confirmer ;
Il ne connait pas le National.
Webb Simpson, le discret vainqueur du Players 2018 !!!
Encore un golfeur revenu après une période difficile. En effet, la fin des « Belly Putter » l’avait contraint à changer de technique de putting et par conséquent il avait dégringolé au classement mondial….
Jusqu’à cette victoire au Players 2018 avec 4 coups d’avances…. Et avec des statistiques impressionnantes :
Driving Accuracy (moyenne sur la semaine) 85%
Greens in Regulation (moyenne sur la semaine) 77%
Sur un parcours comme le TPC Sawgrass, ca calme. Le garçon a donc signé son retour au plus haut niveau. Il avait déjà donné quelque signe en terminant 4ème du Sony Open (Hawai) et il a confirmé en faisant 2ème au Whyndham Championship.
Ensuite en Majeurs, ses performances sont constantes :
Masters, 20 ème;
US Open, 10 ème;
The Open, 12 éme;
PGA Championship, 19 ème.
Enfin, il connait la Ryder Cup puisqu’il a participé aux éditions 2012 (2 points – 2 victoires – 2 défaites) et 2014 (0.5 point – 0 victoire – 1 nul – 1 défaite).
Les forces de Webby :
Joueur précis surtout au Driving et avec ses Hybrides ;
Il aime les parcours difficiles (TPC Sawgrass, Schninnecock Hill,…) .
Bon putter malgré l’abandon du Belly Putter
Les faiblesses du Webby :
Ne connait pas le national ;
Expérience mitigé de la Ryder Cup
Les captain’s pick du bon vieux Jim
La presse américaine n’a pas été surprise un poil de voir choisit (au moment de la mise en page, seulement 3) : Bryson Dechambeau, Tiger Woods et Phil Mikelson.
Le bon vieux Jim avait sans doute brouillé les pistes en emmenant, lors de sa reconnaissance du National (Juillet 2018), les Kevin Kisner et compagnie… Mais finalement, il est resté très classique.
Bryson DeChambeau, l’ingénieur du golf !
Le garçon à fait du chemin depuis son match-play perdu contre Romain Langasque pour l’Open Britanique Amateur. Eh oui, il n’a pas traîné le Bryson !! La comparaison avec l’ex prodige du golf français, Romain Langasque, fait mal !!
Tout de suite remarqué avec ses fers à longueur unique et se swing si particulier. Mais aussi son hyper technicité dans tout ce qu’il entreprend dans le golf (putter fait maison, compas utilisé pour lire le carnet de green,…). Il aussi été décrié. Mais aujourd’hui les résultats sont là :
3 victoires sur le PGA Tour :
Vainqueur du tournoi Memorial Tournament de Jack Nicklaus ;
Vainqueur du The Northen Trust premier tournoi de la FedEx Cup;
Vainqueur du Dell Technologies Championship deuxième tournoi de la FedEx Cup.
Sur les Majeurs :
Masters, 38ème;
US Open, 25ème;
The Open, 50ème,
PGA Championship, CUT.
La carrière du Bryson est donc lancée. Il sera l’un des « rookies » de la Ryder Cup mais on parle déjà d’une possible association avec The Tiger. En effet, il joue avec les mêmes balles.
Les forces du Bryson :
Un état de forme remarquable ;
Un hyper préparation des événements.
Les faiblesses du Bryson :
Un première Ryder Cup et à l’extérieure…
Un putting parfois erratique.
Le Tiger is back !!
Inutile de faire un point sur son palmarès, l’intérêt n’est pas là. Les armoires sont pleines de trophées.
On piaffait d’impatience pour son retour mais lui même ne savait pas s’il en serait capable. En effet, ses multiples opérations du dos et son manque de compétition ne laissaient présager rien de bon.
Mais c’était sans compter sur sa détermination.
Résultats, on a senti que quelque chose était en marche lors de ses premières sorties mais il n’y avait pas encore la consistance nécessaire pour convaincre. Ce sont des dernière performances en Majeurs qui ont achevé la démonstration (6ème à The Open et 2ème au PGA Championship).
Malgré ça, on sait que son bilan dans cette épreuve (la Ryder Cup) est plutôt négatif (13 victoires en 33 matches en simple, 5 victoires en 8 foursomes, 4 victoires, 8 défaites et 1 nul en fourballs). Alors, est-ce que le retour du Tigre en Ryder sera une bonne chose pour la US Team ?
Les forces du Tigre :
Etre le Tigre ;
Un jeu et une envie retrouvés.
Les faiblesses du Tigre :
La Ryder n’est pas son dada ;
Il jouera avec qui ?
Phil Mickelson, le fantasque gaucher !
Mis a part la presse américaine, qui croyait à ce pick ?!
Même si le Phil avait remporté le WGC-Mexico Championship en début d’année et ensuite terminé 2ème au AT&T Pebbel Beach Pro Am et 3ème au Safeway Openet. La suite n’a pas été vraiment à la hauteur du bonhomme… On s’attendait à ce qu’il joue les premières places dans les Majeurs où il n’a pas fait mieux qu’une 24ème place à The Open.
Mais le bon vieux Jim a sans doute voulu éviter de se mettre le public à dos (le Phil est adoré) et renforcer son équipe avec un bon vieux routier de la Ryder-Cup (38 rencontres – 14 victoires / 6 nuls / 18 défaites).
Après, le Captain’ Pick ne t’assure pas de jouer mais donne à l’équipe américaine un atout supplémentaire.
Les forces du Phil :
Une expérience en Ryder-Cup ;
Une présence golfique qui peut impressionner.
Les faiblesse du Phil :
Un niveau de jeu qui parfois peu interpeller ;
Un golfeur qui ne joue jamais en Europe (sauf pour The Open).
Alors cette American Team !?!
Si cette équipe a des faiblesses ça serait plutôt du côté de Bubba Watson (par rapport à son rendez-vous manqué avec le National), Jordan Spiethdu fait de ses performances récentes et enfin Rickie Fowlerqui ne semble pas dans une forme Olympique. Pour le reste, c’est du costaud et ce sont des garçons aguerries aux combats type Match Play et qui ne sont pas vraiment impressionné par les distances proposés par le National… Certains comme Brooks Koepka et son pote Dustin Johnson, ne devraient même pas être impressionné tout court, par le public ou le parcours.
L’équipe européenne va devoir redoubler d’ingéniosité et de courage pour s’imposer.
On le sait depuis peu, le dernier à rejoindre cette dream team n’est autre que Tony Finau (encore un gros frappeur). Un gars solide qui a eu de très bon résultats sur les Majeurs cette année…
Bref, ne vous enfuyez pas tout de suite et prenez connaissance de l’équipe des héros européens.
La team des héros européens !!
Le capitaine Thomas Bjorn, on l’a déjà évoqué, a choisit en majorité des vice-capitaines britanniques et n’a pas souhaité s’appuyer sur l’expérience de Thomas Levet… Mais, comme Jim Furyk, il n’a pas à rougir de son équipe. Avec notamment, un petit italien que l’on peut considéré comme le meilleur joueur de cette saison 2018 :
L’immense Francesco Molinari !!
Il a depuis quelque temps, décidé de se concentrer sur le PGA Tour, bien lui en a pris. Après quelque mois d’adaptation, l’italien installé à Londres, réalise des performances impressionnantes :
4 TOP 10 sur le PGA Tour dont une victoire au Quicken Loan National ;
Vainqueur de The Open;
European Tour : vainqueur du BMW PGA Championship et de l’Italian Open.
Ça calme les cons ce genre de performances, il gagne sur les deux Tours et en plus gagne le Majeur The Open. Bref, il est le meilleur golfeur européen du moment et il sait battre les américains chez eux.
Enfin, il connait bien la Ryder Cup…. Il va participer à sa troisième édition après 2010 (0.5 points 0 victoires – 2 nulls – 1 défaite) et 2012 (0.5 points 0 victoire – 2 nuls – 1 défaite).
Les forces de Francesco Molinari :
Avec ses performances, il va porter l’équipe européenne;
Pas de faiblesse identifiés sur les derniers mois.
Les faiblesse de Francesco Molinari :
NA.
Le Numero 1, Justin Rose !!!
Cet anglais est une machine, qui réalise des performance à la fois sur le PGA Tour et le Tour Européen.
PGA Tour, 1 victoire en 2018 (Forth Worth Invitational devant le Brooks Koepka) ;
Majeurs:
Masters 12ème ;
US Open 10ème;
The Open 2ème;
PGA Champonship 19ème
European Tour, 2 TOP 10 (Aberdeen Standard Investissemet ….)
Un pilier de l’équipe européenne depuis bien longtemps. Ce garçon connait très bien la Ryder Cup, ça sera sa cinquième édition. Il détient un record de point en Ryder Cup, 12 points (2008 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 4 points ; 2016 – 2 points).
Les forces de Rosey :
Pas vraiment de faiblesse des performances constantes depuis des années;
Une expérience de la Ryder Cup inestimable;
Un leader pour l’équipe.
Les faiblesses de Rosey :
Il est anglais, mauvaise blague…
NA
Tyrell Hatton, the crazy one !!
On ne peut pas dire que le garçon est un élément typiquement britannique. Son attitude sur un parcours va quelque fois à l’encontre du célèbre flegme britannique… Il parle, crie, s’énerve sur un parcours sans compter le nombre de fois où il maugrée suite à des putts qui ne rentrent pas. Son caddie doit en voir de toutes les couleurs… Bon c’est un pote d’enfance mais quand même !!
Bref, une partie avec le bonhomme est quelque chose de rafraîchissant. L’homme est bouillant et dans une épreuve comme la Ryder Cup ça peut être intéressant…
Malgré ce caractère bien trempé les résultats sont là et bien là en 2018 :
Majeurs (en 2017, il n’avait pas passé le CUT dans aucun des 4 majeurs…)
Masters 44ème
US Open 6ème
The Open 51 ème
PGA Championship 10ème
WGC
Mexico Golf Championship T3
Dell Technologies Match Play – T9
European Tour
Aberdeen Standard Investments Scottish Open, 9ème ;
HNA Open de France, 16ème ;
Abu Dhabi HSBC Championship presented by EGA, 15ème.
Les résultats parlent pour lui. Certes il n’a aucune expérience en Ryder Cup mais au vu de ses performances en Majeurs ça devrait l’aider. Par ailleurs, avec l’armada de vice-capitaine, il devrait être au point pour le rendez-vous.
Les forces du gaillard :
Un tempérament de feux ;
On se demande parfois de qui a peur Tyrell ;
Un jeu de fer au point.
Les faiblesse du gaillard :
Première Ryder Cup ;
Un tempérament de feux.
Tommy Fleetwood, l’homme qui aurait pu battre Brooks Koepka….
Installé depuis presque un an en Floride avec sa petite famille, l’anglais n’est pas passé loin de remporter son premier Majeur lors du dernier US Open (Schinnecock Hill). En effet, jusqu’au 18ème trou il était en mesure de pousser le Brooks en « playoff » après, qui sait…
Avec son style reconnaissable à des kilomètres (grip court, coups tenus) cet anglais est un véritable « robot » lorsqu’il s’agit des mises en jeu. Il a complété cette force par une maîtrise du putting… Lors du dernier US Open, on l’a vu rentrer des ficelles monstrueuses.
Il a commencé la saison 2018 en s’imposant de nouveau au Abu Dhabi HBSC Championship puis :
Majeurs
Masters 17ème;
US Open 2ème;
The Open 12ème;
PGA Championship 35ème.
WGC (World Golf Championship)
Mexico Championship, 14ème;
Match Play, 17ème;
Bridgestone Invitational, 14ème.
Et comme sa volonté est de s’installer sur le PGA Tour, eh bien le garçon à terminé 4ème du Honda Classic (Gros teste du PGA Tour) et 4ème du Zurich Classic of New Orleans….
Certes, il n’a encore jamais participé à une Ryder Cup mais il a gagné sur le National et ses performances en Majeurs démontres ses qualités.
Les forces de Robinson :
Une machine au driving;
Un putting de classe mondiale;
Il connait le National.
Les faiblesses de Robinson :
Première Ryder Cup…
Jon Rahm, la nouvelle star du golf européen ?
On le sait, ce golfeur a un talent de dingue et les américains ne sont pas tromper en n’en faisant une de leur tête de gondole pour leur PGA Tour…
Le garçon a gagné deux fois cette année et sur chacun des deux tours :
PGA Tour:CarreerBuilder Challenge;
European Tour : Open de Espana.
Ses performances dans les Majeurs ont été plus irrégulière même s’il elles restent très bonnes :
Masters, 4ème ;
US Open, CUT;
The Open Championship, CUT;
PGA Championship, 4ème.
Enfin, ses performances en WGC sont plus ternes puisqu’il n’a jamais fait mieux que la 17ème place mais à passé à toujours passé le CUT.
Sa puissance et son petit jeu mais surtout son esprit de compétition lui permette de s’imposer contre n’importe qui et n’importe où. Après, il peut comme à The Open cette année complètement perdre les pédales et perdre son golf très rapidement….
Les forces de la nouvelle star :
Une puissance et un petit jeu impressionnant ;
Un esprit de compétition, un grinta comme dirait les fouteux, hors norme.
Les faiblesses de la nouvelle star:
Une capacité à péter un plomb qui peut inquiéter ;
Première participation à la Ryder.
Rory Mcllroy, le patient nord irlandais…
Le talent du nord irlandais n’est plus a démontré mais depuis son loupé du Masters, il semble perdu… Nous pensons qu’il lui faudrait un vrai caddie…
Son échec au Masters ne semble pas avoir été digéré. Depuis, les résultats sont assez erratiques. A tel point, que le Captain Thomas Bjorn a du déclarer que Rory reste son meilleur joueur, histoire de le protéger.
Pourtant, le début de saison a été couronné de succès par une victoire au Arnold Palmer Invitational qui laissait entrevoir une saison brillante. Mais le Texan Patrick Reed est venu gâcher la fête.
La suite a vu « seulement » une deuxième place à The Open, mais pour un joueur de ce calibre c’est largement insuffisant.
Le nord irlandais connait bien évidement la Ryder Cup et y a été initié par le grand Graeme McDowell. Et de quelle manière puisqu’il a gagné en 4 participations un total de 11 points (2010 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 3 points ; 2016 – 3 points). C’est donc une pièce maîtresse de l’équipe européenne.
Les points forts du Rors :
Lorsqu’il drive normalement, il est injouable (demander à Rickie…);
Ses performances en Ryder-Cup.
Les points faibles de Rors :
Un putting qui peut être vraiment mauvais;
Des résultats qui laisses perplexes.
Le stakhanoviste du Golf, Alex Noren !!
Cet homme ne s’arrête jamais de travailler et les résultats finissent par tomber en 2017 puis sont confirmés 2018 :
European Tour:
1 victoire au HNA Open de France
PGA Tour :
2ème au Farmers Insurance Open (après un paly off d’anthologie avec Jason Day)
3ème au Honda Classic
WGC :
3ème au Dell Technologies Match Play
Bref, un golfeur européen capable de s’imposer n’importe où.
Sa sera sa première Ryder Cup mais au vu de ses performances en match play lors du WGC sa devrait aller.
Les forces du Noren :
Des performances constantes sur les deux tours ;
Un européen qui aime le match play;
Un gros caractère.
Les faiblesses du Noren :
Il en a pas montré dernièrement ;
Sa premier Ryder Cup.
Thorbjorn Olesen, le promesse européenne…
Le golfeur danois est la promesse d’un golf européen florissant, passé professionnel en 2009 et passé par le Challenge Tour, il s’est rapidement installé dans l’élite du golf Européen. Il avait du sauver sa carte, il y a deux ans mais semble habité par une nouvelle dynamique et une plus grande implication dans son golf…
Pas de grosse performance dans les Majeurs cette année excepté une 12ème place à The Open. Mais une victoire dans un Rolex Series, l’Italian Open et des bons résultats sur le Tour Européen ont scellés sa qualification direct dans les huit.
Çà sera aussi sa première participation à la Ryder Cup.
Les forces du Danois :
Un jeu qui semble être plus constant ;
Une résistance à la pression ;
Il connait le National.
Les faiblesses du Danois :
Sa première Ryder Cup.
Les captain’s pick du Thomas
Il restait un espoir pour qu’un frenchie se glisse dans la dernière porte ouverte. Mais, c’était en vain…
L’homme à déclaré, en direct de Londres (sic), qu’il cherchait de l’expérience. Donc à part Ian Poulter pour lequel il n’y avait pas de doute (victoire cette année sur le PGA Tour), les trois autres sont des concentrés d’expérience de Ryder Cup; Paul Casey, Sergio Garcia et Henrik Stenson.
Myster Ryder-Cup, Ian Poulter !!
Cet homme est un symbole pour toute l’Europe du golf !! Jamais nous douterons de l’engagement sans limite de Ian Poulter pour la Ryder Cup.
Depuis son installation en Floride et sa blessure à l’épaule ses performances n’étaient pas suffisantes mais sa saison 2018 signe sans doute un retour au plus haut niveau :
PGA Tour
1 victoire à l’Houston Open
7ème place au RBC Heritage
WGC
Dell Technologies Match Play, 5ème
Malheureusement, dans les Majeurs les résultats n’ont pas été à la hauteur. C’est pour ça que le garçon n’était pas initialement dans les huit. Mais avoir une telle expérience de la Ryder-Cup et être capable de s’imposer chez les américains, ça a de la valeur. Voila donc les principales raison de son « pick ».
Les forces de Ian Poulter :
C’est le Myster Ryder-Cup ;
De belles performances sur le circuit américain.
Les faiblesses de Ian Poulter :
NA en Ryder-Cup.
Paul Casey, l’européen du PGA TOUR
La encore un joueur qui sait « performer » sur les deux circuits bien qu’il soit installé depuis longtemps sur le circuit américain :
PGA Tour :
une victoire au Valspar Championship devant le Tigre ;
deuxième au Travelers Championship ;
cinquième au Wells Fargo Championship.
European Tour:
neuvième à l’Abu Dhabi HSBC Championship;
septième au Porsche European Open.
WGC :
T12 au Mexico Championship
T17 au Match Play Dell Championship
Bien évidement, les performances de l’anglais en majeur n’ont pas vraiment été à la hauteur de ses attentes à part une 15ème place au Masters. C’est la aussi pourquoi, il n’était pas dans les huit.
Mais l’anglais connait bien la Ryder Cup, ça sera sa troisième édition.
Les forces du Paul Casey :
Un grosse frappe de balle;
Golfeur européen qui s’est déjà imposé face aux américains;
Expérience de la Ryder Cup.
Les faiblesses Paul Casey :
Est capable de passer complètement à coté…
Ne connait pas le National.
Le frère de Sergio Garcia…
Sur le coup, ce pick nous étonnes, voir nous fait un peur. En effet, les résultats de l’espagnol en 2018 sont catastrophiques…
Aucun CUT passés dans les Majeurs en 2018 !! Certes des places d’honneur sur le PGA Tour et quelque lumières lors des WGC. Mais pour le reste, Sergio Garcia est fantomatique et traverse cette saison comme un zombie.
Il est maintenant Papa et a de nouvelles responsabilités mais son niveau de jeux est particulièrement inquiétant.
Les forces du frère de Sergio :
Un joueur de classe mondiale ;
Une expérience et une « grinta » très utile en Ryder.
Les faiblesse du frère de Sergio :
Une saison 2018 catastrophique ;
Un niveau de jeu qui ne semble pas se redresser.
Henrik Stenson, dit Ice man !!
Un des pilier de l’équipe européenne mais qui n’était pas dans les points donc rattrapé par le Captain…
Après une victoire à The Open en 2017 et une opération au genou en fin de saison dernière, sa saison 2018 est plus difficile.
Cependant, il termine en Majeurs 5ème au Masters et 6ème à l’US Open. Il a confirmé ces bons résultats avec une 4ème place au Arnold Palmer Invitational et une 2ème place au WGC HSBC Champions.
Enfin, il a gagné un total de 8 points en Ryder-Cup, depuis sa première participation en 2006.
Les forces du Ice Man :
Un niveau de jeu plus que bon;
Un expérience de la Ryder-Cup ;
Il connait le National.
Les faiblesse du Ice Man :
Est-ce qu’il sera en forme ?
Alors ces héros européens, il te donne envie ?!?
Cette équipe est véritablement impressionnante avec le meilleur joueur du monde en 2018, Francesco Molinari. Elle est très bien complétée par des gars plus que solide, Justin Rose, Tyrell Hatton, Tommy Fleetwood, Jon Rahm ou encore Alex Noren. Certes, il n’ont pas tous l’expérience de Justin Roseen Ryder Cup mais ils sont capables de tenir la dragée haute aux joueurs américains. Est-ce que sa sera suffisant ?
La réponse pourrait se trouver dans les éléments suivants :
Si Rory Mcllroy arrive a retrouver un niveau de jeu plus proche de son standing ça devrait grandement aider et être bénéfique aux joueurs européens ;
Le rôle des Captain’s Pick seront déterminant, comment vont ils être utilisés ? Est ce qu’il seront là pour coacher, conseiller ou jouer ? Au risque de créer des tensions dans l’équipe ?!? Si Ian Poulter joue, c’est un des huit qui ne jouera pas…
Enfin, la gestion et la stratégie de l’équipe seront aussi déterminantes.
La France va bientôt être « The Big Thing…in Golf ». En effet, la Ryder Cup va se dérouler fin septembre sur le parcours du Golf National en Île de France. On le sait, la France est un petit pays de Golf. Même si certains joueurs (ex : Alexander Levy, Victor Dubuisson) brillent par moment sur les différents circuits mondiaux, ce sport a du mal à prendre. Nous pouvons donc, légitimement, nous demander :
Comment cet événement mondial du golf va s’intégrer dans le paysage français ?
Est-ce que les licenciés ont répondu présent ?
Est-ce qu’il y a une chance de voir un joueur français dans l’équipe ?
Est-ce que le parcours sera un avantage (pour les européens) ?
Ou encore est ce que le site est facile d’accès ?
Les efforts marketing pour faire de la Ryder Cup (en France), un événement, sont sans commune mesure !!
La Ryder en veux-tu en voila… Rien n’est plus beaux en ce moment que la Ryder Cup balladée à travers toute la France. On la ballade comme une vieille relique, on la montre aux chalands …
Mais la moitié du public ne comprend pas de quoi il s’agit. Est ce que c’est la nouvelle coupe du monde ? Est ce que c’est la nouvelle coupe de Roland-Garros ? Non c’est la Ryder Cup, une petite coupette pour laquelle les meilleurs joueurs mondiaux vont s’affronter sur 3 jours dans la banlieue parisienne…
Le président de la FFG, la Ministre des Sports et le Grand Gourou de la Ryder Cup, Pascal Grizot ne ménagent pas leur efforts pour faire parler de l’événement. Le succès de leur actions est mitigé ou alors les moyens de communication pour les relayer ne sont pas les bons. Certes, depuis deux ans lors de chaque HNA Open de France, de grosses opérations sont organisées mais leur résultats semblent limités.
Il est vrai que des médias plus traditionnels comme RMC se sont récemment intéressés au golf en faisant, par exemple, la promotion du golf avec la venue de Justin Thomas à l’HNA Open de France. Ou encore France Info qui fait quelque chroniques golfiques en prévision de l’événement.
Il n’en reste pas moins que le nombre de licencié baisse et que les actions de développement de notre sport restent assez sporadiques.
Jusqu’à maintenant, l’action la plus médiatique était l’apprentissage du golf par les écoliers des Yvelines à cotés du National… Ça manquait d’ambition !! Mais il semble que la Fédération Française de Golf est décidée de changer de braquet, une opération de plus grande ampleur a été lancée :
Ce Ryder Cup Golfs Tour investira les centres villes de 12 grandes agglomérations françaises (là sont les étapes) et proposera des animations, autour d’ateliers de putting et d’initiations au swing. Une opération de découverte gratuite et tous publics ! Petits et grands pourront ainsi goûter aux joies du golf.
On assiste donc à un léger mieux… Mais est-ce que cela sera suffisant ? A voir sur l’après Ryder-Cup.
Mais parallèlement, il faudrait essayer de développer les petites structures de golf, de proposer des activités golfiques à certaines écoles qui sont proches des parcours, trouver le prochain Jon Rahm français…
Bien sur, les dernières vidéos de la FFG avec Danny Boum, Stéphane Pizza ou encore Khade Maislepar sont rigolotes mais on est encore loin de convaincre les grandes masses. Est ce que l’on par de trop loin ?
Il faut se rendre à l’évidence. Ce sont les acteurs privés qui font tout pour tirer le golf vers le haut. Les exemples sont nombreux : journées découvertes (gratuites) du golf, organisation d’academy pour les débutants, organisations de compétitions… Bien évidement sous couvert de faire du « Business » mais les différents réseaux commerciaux permettent de faire du golf à des tarifs raisonnables. Enfin, Inesis (alias Decathlon) produit toujours du matériel de qualité et à des prix défiants toute concurrence.
Il faut donc se poser la question des actions de la Fédération Française de Golf dans ce momentum crucial qui ne se représentera pas deux fois… Que fait vraiment cette instance pour développer notre sport !!
Eh alors, ces fameux billets !?
Alors oui, nous autre licenciés, nous les initiés, nous avons eu droit à des privilèges sur les fameux billets de la Ryder Cup. Il a fallut s’inscrire sur un site pas vraiment didactique qui démontre sans doute les problèmes rencontrés par la Fédération à communiquer avec les nouveaux outils numériques… Mettre ou ne pas mettre sa photo… et attendre. Une fois le GO de la fédération, deux surprises et de taille :
bien qu’averti et en alerte derrière nos PC, file d’attente… et ce pendant un bon moment, résultat des courses tu rates une bonne partie des options sur les billets. Puisqu’entre temps, tu dois travailler et quand tu reviens il reste les miettes…. Après un petit sondage, auprès des aficionados il apparaît que la seul façon d’avoir le choix dans les billets était de rester derrière son PC en permanence… Bref, ne pas travailler ce jour là. Très pratique !!
la deuxième claque, ce sont les prix, Pascal Grizot et les organisateurs ont pris les licenciés pour des « Touristes Japonais ». Le billet moyen oscille entre 120 et 150€. Ou va cette argent ? Une grande partie des licenciés considèrent que ces tarifs sont prohibitifs et ne viendront pas à cause de ça… Quel dommage ! On peut aussi se demander que sont devenus les 3 ou 5 € que tout les licenciés ont cotisé à chaque renouvellement de licence qui étaient prévus pour financer la Ryder Cup…
Bref, les organisateurs ont perdus des candidats en route (ex : les licensiés) et pour les autres français (non pratiquant), il risque de ne pas avoir beaucoup d’élus. Alors oui, les étranger, et tant mieux pour le tourisme seront présents, il n’y a pas de problème. Mais eux sont déjà accro au golf…
Un histoire à méditer, la famille de Jon Rahm raconte avoir découvert le golf grâce à l’édition de la Ryder Cup à Valderrama en 1997. Est-ce qu’il y aura plein de petit et petites françaises lors de l’édition au National ? Il faut l’espérer.
Les diffuseurs…
Après l’imbroglio billets, on peut se demander qui va diffuser les images de la Ryder Cup ?!
La réponse est simple : CANAL+ > GOLF + !!!
Ce qui représente un nombre très restreint de téléspectateurs et déjà séduit par le golf…
La Ryder Cup n’est pas encore dans les plans d’un diffuseur en clair et/ou public. Si France Télévision avait la riche idée de diffuser des « golden » moments sur son réseau, la publicité du golf serait assuré. Mais pour l’instant rien…
Il va falloir un joueur français dans l’équipe…
La présence d’un joueur français est un facteur de réussite non négligeable pour cette Ryder Cup. En effet, quoi de mieux que de s’identifier à un champion de golf « frenchie » pour les jeunes français et françaises…
Mais la possibilité d’en voir un, dans l’équipe européenne, semble s’amenuiser au fil du déroulement de la saison. Les chances de voir Victor Dubuisson dans cette équipe se sont definitivement envolées avec ses problèmes de santé. Certes, il reste Alexander Levy qui fait un début de saison remarquable (5ème victoire sur l’European Tour) mais il n’arrive pas à confirmer dans les grands rendez-vous comme le Player (CUT loupé) ou encore à l’US Open (CUT loupé)… Je dis bien, pas encore, car ça reste la seule chance française… Une bonne performance à The Open et la place dans l’équipe ne sera pas loin.
Enfin, il n’y a plus de suspens, puisque Thomas Levet n’a pas été retenu comme vice-capitaine par Thomas Bjorn. En effet, les vice-capitaines sont pratiquement tous britannique ou irlandais le seul intrus est un suédois. Ces choix seront très certainement justifiés par le Capitaine de la Ryder Cup mais se passer d’un Français qui à joué la Ryder Cup et gagner au National, c’est incompréhensible… Et le golf européen n’est pas uniquement britannique, il y a aussi les latins !!
Ah, si, il y aura deux français dans l’encadrement, les adjoints du capitaines qui feront … nous n’avons pas bien compris…
Les américains et le parcours !!
Ne nous cachons pas, depuis que l’on sait que la Ryder Cup va se dérouler au National on entend tout et n’importe quoi sur la difficulté de ce parcours. Pour certains, il sera le « Vietnam » des américains, les raisons, il est étroit, long et avec un rough difficile…. Bon, très bien, pourquoi pas, ce sont des arguments valables.
Mais est-ce que l’on ne serait pas en train de mettre à un niveau le Golf National qui n’est pas le sien ? C’est sans aucun doute l’un des parcours français les plus difficiles. Mais le golf se joue dans d’autre pays… Alors quand tu vois un Brooks Koepka se balader sur le parcours du Forh Worth Invitational (2ème derrière… un européen) qui très similaire au National, on se dit que le mythe va vite tomber….Ou encore lors du dernier US Open… Le Koepka envoi des sacs loins et droit….
Bref, tous ça pour dire, que nous ne sommes pas sur que le parcours National fasse si peur que ça aux Américains….
Enfin, les organisateurs de l’HNA Open attendaient avec impatience la venue des américains en 2018 (année de la Ryder Cup). Malheureusement, seul Justin Thomas est venu pour terminer à la 8ème place… en battant le parcours lors des trois premiers tours et en étant dans le par lors du quatrième… Et le garçon a très poliment répondu que le parcours était pas évident. Il sont très polis ces américains !!
Pour terminer, les dernières semaines ont vu l’arrivé d’une partie de l’équipe américaine venue reconnaître le Golf National avec leur capitaine. Un exercice de « team-bulding » et une reconnaissance en bonne et due forme du parcours. Les américains sont « ready », c’est sur !!
L’accès au site
S’il y a bien un point sur lequel nous sommes inquiet, c’est celui là. Pour aller chaque année, voir l’HNA Open de France en transport en commun, c’est la galère…. Le RER C est vraiment le train de banlieue le plus irrégulier et très souvent, il y a des incidents… Après les navettes, pour aller sur le site, vous pouvez les attendre longtemps. Tous cela avec une moyenne de spectateur de 20 000 à 40 000 sur une semaine…
Nous vous laissons imaginer les problèmes avec les 60 à 70 000 spectateurs attendus pas jour lors de la Ryder Cup….
La encore, les organisateurs ont essayé de trouver la parade en mettant en place des parking à des tarifs…non on va pas dire le prix… Puis quelque temps après, Pascal Grizot a expliqué un peu partout dans les médias qu’il fallait surtout pas venir en voiture et utiliser les transports en commun…
Il reste encore du temps pour trouver des solutions pérennes mais le temps presse !!
L’US Open 2018 s’est déroulé du 11 au 17 juillet au Schinnecock Hills Golf Club. dans la banlieue de New-York. Pour ce deuxième Majeur de la saison, toutes les attentes étaient permises. Mais la surprise a été de taille puisque vainqueur de l’édition 2017, Brooks Koepka, s’est a nouveau imposé. Un exploit de taille, déjà réalisé il y a maintenant une trentaine d’année par un certain Curtis Strange.
Mais quant est-il des autres « candidats » ? Est-ce que Tiger Woods a été à la hauteur de ses bons résultats lors de ses dernières sorties ? Est-ce que Dustin « Groovy » Jonhson était prêt a montrer que son retour sur la plus haute marche n’était pas du à un hasard ? Est ce que Rory Mcllroy et les européens ont réussi une performance ? Est ce que les « Young Guns » américains ont pris le contrôle ? Et les deux seuls « frenchies », qu’ont-ils fait ?
Quand Brooks Koepka calme tout le monde !!
On avait perdu le garçon depuis sa blessure au poignet de début de saison, il en avait même raté le Masters. Il est revenu doucement pour faire un très bon résultat au Texas au Fort Worth Invitational en terminant deuxième derrière le « british », Justin Rose. Au vu de ce résultat, on savait qu’il était en grande forme. En effet, le parcours de Fort Worth est particulièrement exigeant (un peu comme le National…).
Après on connait les qualités du garçon, une puissance d’extra terrestre qui lui permet d’envoyer des coups à des distances incroyables (mais droits) et surtout un caractère à toutes épreuves. Sans doute, une confiance à la Floridienne !!
Il n’en fallait pas plus pour que le Brooks après un premier tour difficile plante un 66 lors du deuxième tour :
Avec un tel jeu de fer et un putting à toute épreuve, il ne pouvait plus rien lui arriver… Sauf un troisième tour cauchemardesque en 78, à cause d’un vent plus que capricieux et des drapeaux positionnés (par l’USGA) de façon très limites. Mais on va pas revenir sur ce débat, puisque l’idée même de l’USGA, c’est que personne ou presque ne batte le parcours lors de la semaine de l’US Open.
Le dernier tour a été une démonstration de Brooks Koepka et une victoire sur son pote DJ (Dustin « Groovy » Johnson) qui n’a pas réussit à rentrer les putts importants.
Au delà de ses qualités de frappeurs, l’américain a montré une qualité de petit jeu exceptionnel. Il s’est sortie de situations plus que compliquées en réalisant des approches ou des sorties de « rough » hors normes. Pour enfoncer le clou, il a rentré un nombre de putt très important… Bref, dès la mi parcours, on a sentie que les jeux étaient fait et que Brooks Koepka avait prie l’ascendant sur son pote DJ, sur les éventuels autres prétendant (ex: Tony Finau, Daniel Berger) et sur le parcours. Résultat un nouvel US Open mais avec le style et la classe :
Le garçon a donc fait mentir ses derniers détracteurs qui ne voyaient qu’en lui un « bourrin » uniquement capable d’envoyer des missiles avec son Drive… Il a clairement envoyé un message et risque de gagner d’autres « Majeurs » dans les prochaines années. Mais surtout, il va être l’une des pièces mairesses de l’équipe américaine de Ryder-Cup. Il risque de ne faire qu’une bouché du parcours du Golf National…
En effet, il connait très bien le golf européen puisqu’il n’a pas hésité à se former sur le Challenge Tour puis l’European Tour pour finir sur le PGA Tour. Il a bien évidement aussi fait pas mal de musculation et augmenter son volume musculaire depuis ses jeunes années européennes (regarde la « diff » au niveau de bras du garçon…) :
Malgré les critiques incessantes sur les golfeurs qui font de la musculation, les gens commencent à comprendre qu’ils font ça pour être plus performants sur les parcours de plus en plus difficiles et exigeant physiquement (ex: distances plus importantes, « rough » très épais). Mais surtout, ça ne leur enlève pas leur feeling autour des greens, la preuve en est, Brook Koepka et ses approches magiques ou ses putts de fous. Donc, il est possible d’avoir un physique de troisième ligne et de jouer plus que correctement au golf !!
Tiger Woods n’a pas fait le poids…
Le parcours a clairement gagné dans cette confrontation et dès le premier trou du premier tour, le Tigre était en difficulté. Il ressort du trou n°1 avec un TRIPLE BOGEY !! Suivi d’un DOUBLE… Bref, il ne reviendra jamais dans la course et finira assez éloigné du CUT avec un +10.
Un US Open 2018 a oublié pour le Tigre sauf peut être au niveau de l’ambiance et l’accueil du public.
Pourtant, les statistiques des deux tours ne sont pas mauvaises sauf pour les greens en régulations :
71% de fairway touchés (la moyenne du champs de joueurs est à 70%) ;
44% de greens en régulation (contre 53% pour le champs de joueurs );
308 yards ( xx mètre) de distance au driving (contre 298 pour le champs de joueurs);
nombre de putts 1.61 (contre 1,75)
Bref un résultat très loin des attentes au vu des dernières sorties du Tigre….
Rory Mcllroy sombre à Schinnecock !!
Le nord irlandais n’a pas été l’ombre d’une menace pour ce parcours. Malgré une campagne de communication très bien orchestrée, le résultat est catastrophique. Même s’il a expliqué avoir un plan de jeu très bien défini (i.e. plutôt conservateur). Il ne passe pas le CUT. Quel aurait été le résultat s’il avait attaqué ? On ne sera jamais. Mais il termine avec un +10 !!
On peut seulement se demander si Rory Mcllroy s’est bien remis de son échec au Masters. Et on reviendra pas sur le fait qu’il ne semble toujours pas vouloir changer de caddie…
Bref, un naufrage !!
Tommy Fleetwood, le flamboyant 63 !!
Il avait annoncé la couleur avec un 66 planté lors du deuxième tour. Il était ainsi revenu dans le TOP 10. Bien évidement, il a subit comme les autres le troisième tour mais restait à porté des leaders à la veille du dernier tour.
Le dimanche a été brillant, des coups superbes et des « ficelles » rentrées dans tous les sens. Le résultat, il lui restait en arrivant au 18 à faire un « birdie » pour revenir à +1 et pousser éventuellement l’américain Brooks Koepka en « playoff ».
Grace à un coup d’approche impressionnant au 18, un « draw » de 180 mètres, planté à moins de trois mètres du drapeau les espoirs étaient permis. Malheureusement, l’anglais ne rentrera pas le dernier « putt » synonyme de prolongation :
Il restera à Tommy Fleetwood une impressionnante ovation du public sur le 18 pour ce superbe tour. C’est sur, ce garçon va gagner un majeur, la seul incertitude est quand…
Bravo Monsieur Fleetwood, voila un vrai plus pour l’équipe européenne !!
Dustin « Groovy » Johnson craque dans le dernier tour…
Il avait impressionné et rassuré le public avec ses deux premiers tours sous le par. Il était d’ailleurs le seul à avoir réalisé cette performance. Annoncé donc comme le grand favori pour le « moving day »… On connait la suite, du vent, des drapeaux placés dans des endroits très limites avec pour résultat, la majorité des joueurs qui exploseront en vol. Donc, malgré un troisième tour, comme les autres, mauvais. Il avait toutes ses chances de pouvoir s’imposer le dimanche en partageant les premières places et en partant avec son pote, Brooks Koepka.
Mais, il n’a pas fait illusion bien longtemps en ratant les putts qu’il fallait rentrer et en ayant des coups d’approche moyens… La messe était dite au trou n°16 (par 5) où il a un troisième coup facile pour faire birdie et essayer de troubler Brooks Koepka… Malheureusement, son coup est trop court de quelque mètre et ressort du green, il ne fera que par et abandonnera toutes chances de s’imposer…
Cependant, il faut constater que le nouveau numéro 1 mondial est à nouveau présent avec un podium l’US Open 2018 et une victoire juste avant.
Bravo Dustin « Groovy » Johnson ! Et maintenant, il faut retourner au putting green…
Les « young guns » américains !!
On attendait, Jordan Spieth, Justin Thomas, Rickie Fowler… mais c’est le texan Patrick Reed qui a sonner la charge !! Et de quelle manière, 5 birdies sur le 7 premiers trous… De quoi donner des sueurs froides aux floridiens Koepka et Jonhson !! En fait plus c’est difficile, plus Patrick Reed est bon, l’adversité il adore ça !!
Capt’ain America a impressionné par son niveau de jeu lors du dernier tour avec des drive monstrueux, des long fers énormes, le wedging comme d’habitude… et un putting de fou. Merci Capt’ain America pour ce spectacle !!
Pour les autres, ont a donc frôlé la grosse « marade ». En effet, Jordan Spieth n’a pas passé le CUT à cause d’une approche-putt très mal négocié au 18 lors du deuxième tour. Et son pote, Justin Thomas, a livré une semaine bien fade puisqu’il termine à la 25ème place. Enfin, Rickie Fowler à fait le « yoyo » avec sa carte de score; 73 – 69 – 84 – 65. Les chiffres parlent d’eux même.
Mais c’est sans compté sur l’immense réservoir du golf américain. En effet, les deux « petits » nouveaux ,Tony Finau et Daniel Berger (le fils du Tennis Man et qui envoie la balle a des kilomètres…), ont réalisé un troisième tour de qualité (66) qui leur a donné la possibilité de se mêler à la bataille du dimanche. Malheureusement, ils n’ont pas fait vraiment illusion face au monstre floridien.
Enfin, on ne va pas reparler du Phil Mickelson Gate… et qui n’a pas été disqualifié à cause d’une mystérieuse raison. Par conséquent, il a pu jouer le dimanche avec le petit Rickie :
Les autres européens.
Au delà, de la performance de classe mondiale de Tommy Fleetwood, d’autres européens se sont distingués. Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup étant donné la force actuelle de l’armée américaine.
La première surprise est venue de Mister Ryder Cup, Ian Poulter, qui a occupé la premier place de l’US Open jusqu’au n°8 du deuxième tour… Où là, une horrible sortie de bunker lui a coûté un triple « bogey » et il ne s’en est jamais remis. Il terminera à la 25ème place de cet US Open si brillamment commencé. Mais l’homme est en forme !!
En parlant de Ryder Cup, la paire Justin Rose-Henrik Stenson a de nouveau terminé dans le TOP 10 d’un Majeur. C’est d’abord le britannique qui a perdu son fantastique putting des deux premiers tours au plus mauvais moment et ensuite le suédois n’a pas non plus été en réussite dans ce secteur de jeux lors du dernier tour.
Mais l’autre bonne surprise, vient encore d’un britannique, Tyrrell Hatton, qui termine à la 6ème place !! Sans s’énerver, il est en train de s’installer progressivement mais surement dans le « gratin » des joueurs européens !!
Et les frenchies…
Commençons par le sujet qui fâche, Alexander Levy !!
Il était qualifié directement, grâce à son classement. On espérait donc une performance à la hauteur de ses espoirs de selection en équipe européenne de Ryder Cup… En effet, il a démontré sa capacité à être performant sur le circuit européen (5 victoires déjà) mais il fallait absolument qu’il arrive à « performer » au niveau supérieur, c’est à dire dans les événements du type Majeur !!
Est-ce que l’enjeu était trop important ? Est ce qu’il n’était pas bien physiquement ? Le résultat n’est clairement pas à la hauteur, CUT manqué et de beaucoup puisqu’il termine à +17 (le CUT était à +8). Ce résultat arrive au plus mauvais moment. C’est maintenant le « money time » pour la sélection. Il y aura sans doute d’autre moment mais çà risque d’être difficile après cette déception et celle du PLAYERS.
La bonne surprise vient du bordelais Mathieu Pavon (le fils du footballeur) qui termine 25ème !! Après s’être qualifié en Angleterre, il a réussit l’exploit d’être le seul français a passer le CUT et finit dans les 30 premiers. C’est simplement extraordinaire. Au delà, de son niveau de jeu que l’on connait et qu’il est capable d’élever pour jouer les troubles fêtes sur le Tour Européen. C’est l’interaction qu’il a eu avec le public de cet US Open 2018. Il semblait enjouer de jouer devant un tel publique. Bravo Monsieur Pavon !!
Un petit cadeau pour finir : les meilleurs coups de l’US Open 2018 !
Billy Horshel et son pote Scott Piercy remportent le Zurich Classic à la Nouvelle Orléans !!
Cette nouvelle édition du Zurich Classic (Nouvelle Orléans) était toute nouvelle…
Une compétition par équipes de deux, une première sur le PGA Tour. Comment ça marche ?
Premier et troisième tour, en quatre balles (MatchPlay en duo, donc 2 contre 2. Chaque joueur de la paire joue sa balle et seul le score le plus bas de chaque équipe est retenu);
Deuxième et quatrième tour, en « Foursomes » (Deux camps (équipes) de deux joueurs s’affrontent mais chaque camp ne joue qu’une seule balle. Les deux joueurs de chaque camp jouent alternativement la balle jusqu’au trou et ainsi de suite de trou en trou).
La champ de joueur cette année était de nouveau en hausse avec de grands noms. Avec Justin Thomas, Jordan Spieth, Jon Rahm et Justin Rose, il y avait quatre des cinq meilleurs joueurs du monde à la Nouvelle-Orléans. Brooks Koepka (en reprise), Patrick Reed, Sergio Garcia, Tommy Fleetwood, Jason Day, Henrik Stenson et Bubba Watson étaient parmi les 20 meilleurs joueurs du monde !! Les principales paires « médiatiques » étaient les suivantes :
Sergio Garcia et Rafael Cabrera Bello (les « spaniards »);
Ian Poulter et Grahem McDowell (un double possible pour la Ryder Cup);
Justin Rose et Henrik Stenson (un air de Ryder Cup);
Bubba Watson et Matt Kuchar (une association possible sur le National);
Charl Schwartzel et Luis Oosthuizen (les SudAfs).
Bref, des belles parties avec de bons joueurs sur un parcours du TPC Louisiana désigné par Pete Dye, un grand spectacle qui a ravie les spectateurs et téléspectateurs !!
On a longtemps cru que la victoire se dessinerait pour la paire Kevin Kisner et Scott Brown mais le quatrième tour n’a pas été à la hauteur et la paire Billy Horshel et Scott Piercy en a profité à partir du trou n°10 pour ne plus lâcher jusqu’à la fin :
Et sinon…
La paire Jason Dufner et Patt Perez y a cru jusqu’au bout puisque Dufner avait un putt pour aller en playoff… mais qu’il a raté…
Des grosses pointures sont restés à quai (i.e. manqué le CUT), Sergio Garcia, Jon Rahm, Jordan Spieth, Justin Thomas. Aucun français n’a manqué le CUT, normal il y en avait pas au départ de cette compétition.
Alexander Bjork, un suédois s’impose pour la première fois sur l’Européan Tour !!
Alors que plusieurs français étaient bien placés à l’issue du troisième tour (si si…), c’est un ancien vainqueur du Vaudreuil Golf Challenge (en 2016) qui a remporté le Volvo China Open. Cet inconnu Suédois, ou presque, avait aussi occupé, un moment la tête de l’Open de France en 2017…
Mais cette fois ci, il s’est imposé chez les grands en prenant le dessus sur deux anglais (Matt Wallace et Jordan Smith) et deux espagnols (Jorgé Campillo et Adrian Otaegui). Comment ? En produisant un dernier tour de folie (65) :
Ce suédois intègre donc le TOP 100 mondial (74 ème) et intègre le TOP 10 de la Race To Dubai.
Il faut savoir que Bjork a été le premier golfeur à se financer (sa campagne sur le circuit professionnel) via la plateforme « Trade in Sport » en promettant 10% de gains aux investisseurs… Sa victoire est donc la bienvenue !
Et sinon…
On a cru, jusqu’au troisième tour, à une nouvelle victoire française… En effet, trois français étaient particulièrement bien placés à la veille du troisième tour (Alexander Levy, Julien Guerrier et Clément Sordet). La performance était encore à mettre au profit d’un autre Alexander. Levy en l’occurrence, puisqu’il a réalisé un troisième tour de fou (65). Et cela, malgré un intoxication alimentaire la veille. Malheureusement, le dernier tour n’a pas été aussi brillant et ils terminent tous assez loin :
Alexander Levy (T14)
Julien Guerrier (T20)
Clement Sordet (T45)
Le bidon de la semaine
Et encore, Nicolas Colsaerts qui ne passe toujours pas le CUT (devenir papa doit fatiguer) et Gregory Bourdy qui ne le passe pas non plus. Que se passe-t-il du côté du bordelais ?
Lydia Ko est de retour !!
Après une période un peu compliqué (changement de caddie, de coach et d’équipement), la prodige de Nouvelle Zélande, s’est de nouveau imposée en remportant le Mediheal Championship en Californie. Cette victoire s’appuie sur un petit jeux retrouvé et surtout un magnifique coup de bois 3 sur le 18 lors du dernier tour…pour arracher un playoff et s’imposer.
Sa principale concurrente, Minjee Lee (Australie) a réussit à rattraper Lydia Ko mais a perdu en playoff lors du premier trou…
Nous vous laissons apprécier le dernier tour de Minjee Lee :
Pour Lydia Ko, c’est la troisième fois qu’elle s’impose sur ce parcours. En effet, elle avait déjà remporté les éditions de 2014 et 2015 à « Daly City ». Enfin, cette victoire met fin à un disette qui durait depuis 2016…
Et sinon…
Celine Boutier termine à la 15ème place !! Bravo !!
Et Celine Herbien termine à la 28ème place !! Bravo pour la deuxième fois !! Elle n’avait pas passé le CUT depuis plusieurs tournois…
Et aussi Perinne Delacourt qui termine à la 58ème place !!! Bravo pour la troisième fois !!!
Enfin, Karine Isher termine beaucoup plus loin à la 73ème place…
Les françaises se sont particulièrement bien comportées sur ce tournoi. Mais malheureusement, on a pas d’image…
En effet, après plus de 10 mois sans compétition et plusieurs opérations du dos, le score de son premier tour est flatteur : 69 soit 3 sous le par.
Même si l’an dernier, à la même époque, il avait fait un départ brillant avant de sombrer dans le bas du classement. Pour finir quelque mois plus tard sur le flanc et arrêter la compétition pendant presque un an. On peut retenir les points suivants :
Le meilleur…
DRIVING : Tiger Woods a touché 7 « fairways » sur 13, ce qui n’est pas mal du tout. Après quatre opérations chirurgicales au dos, il serait logique qu’il ne soit pas en mesure de « driver » loin et précisément. Mais le Tigre a dépassé (en distance) le dernier champion en titre de la « FedExCup », Justin Thomas, plusieurs fois. Seul le « drive » au 15ème trou s’est lourdement égaré à gauche dans un « lie » injouable. Bref, un premier signe encourageant.
PUTTING : en le voyant « putté », on a cru qu’il avait déjà joué une demi-saison tellement son « putting » semblait au point. Il a fait une poignée de « putt » pour sauver des pars à des distances pas évidentes. Mais aussi de jolie « putts » pour enquiller des « birdies ». Soit 28 « putts » pour son premier tour. Un statistique plutôt bonne après une absence aussi longue !!
IRON : il faut regarder le deuxième coup sur le par 5 du troisième trou. Un coup de fer-2 de 240 mètres environ dans le vent. Il a déposé la balle sur le « green » pour se donner un chance d' »eagle »…
BOUNCING BACK : dans l’attitude le Tigre était aussi présent. Par exemple après avoir fait « bogey » sur le trou n° 15, immédiatement après il a réussit à faire un « birdie » au 16. L’an dernier, il n’arrivait pas à revenir dans la partie après plusieurs erreur et laissait filer son tour. Son état de fatigue était sans doute à l’origine de cela.
Le pire …
CHIPPING: pour revenir dans le cercle des vainqueurs, Tiger devra améliorer grandement son « chipping ». Sur certains « chips » autour des « greens » le résultat était souvent surprenant (trop long ou trop court)…
PAR 5 : il a été mauvais sur les par 5, puisque les deux uniques « bogeys » ont été réalisés sur des par 5 (le 9 et le 15).
Quant est-il du deuxième tour ?
Le deuxième tour a été bien meilleur. En effet, avec un score de 68 (soit un coup de mieux que lors du premier tour) dont 1 « eagle », 4 « birdies » et deux « bogeys », le Tigre ne pouvait le résumer que d’un seul mot : « Successfull » (source PGA Tour).
Tiger Woods à produit un jeu de grande qualité. Il a commencé par faire trois « birdies » en quatre trous. Il a fait ensuite trois bons par dont un avec un « chip » vraiment pas évident sur le trou 8. Ensuite, il redonné de l’espoir à ses « fans » en réalisant un « eagle » sur le 9, grâce un coup de bois-3 déposé sur le « green » à plus de 240 mètres et dans le vent…
Il a alors pris la tête du tournoi…seul !! La foule c’est empressée de crier « He’s back! ».
Mais à partir du trou 12, les « greens » était sans doute devenus plus rapide et les « bogeys » sont apparus… Certes, Tiger a alors perdu la tête du tournoi mais termine dans les 5 premiers.
Ce résultat est clairement encourageant. Par ailleurs, son « caddy », Joe Lacava a déclaré qu’il avait vu de véritables progrès de son champion depuis sa dernière visite en Floride :
« A month ago in Florida, he was hitting it pretty good but not to this extent,” LaCava said (source GolfDigest). “Two weeks ago [here] it got better and longer. » “This is as good as I’ve seen it. It’s encouraging.”
La bataille du troisième tour !!
Difficile journée pour le Tigre !! Dans une journée très venteuse, il n’a pas été le seul à lutter.
Mais, il lui a fallut attendre le 14ème trou avant de faire son premier « birdie »… Il a finit par rendre un carte de 75 (soit 3 au dessus du par) dont 5 « bogeys » et deux « birdies ». Il a montré une certaine impatience voir une certaine nervosité lors de ce troisième tour.
Deux premier trous donneront deux premiers « bogeys », comme début, on a connu mieux. Le Tigre était faible sur le « chipping » et le « putting »… Avec quelque « drive » lâchés à droite et à gauche et bizarrement des sorties de « bunker » assez approximative…
Le vent ne l’a pas aidé dans son jeu de fer lorsqu’il a cherché à trouver la bonne profondeur de ses coups.
Bref, un journée à oublier, mais que le Tigre à terminé avec deux birdies au 14 et au 17.
Le quatrième tour et ensuite !?!
Les jours se suivent et ne se ressemble pas. En effet, je ne sais pas si c’est la nouvelle couleur de chemisette arborée par Tiger, mais le jeux était là !!
Pour ce dernier tour, il a produit sur les neuf premiers trous 3 « birdies » et un « eagle » sur le « petit » par 4 (350 yards – 320 mètres) du 7 en faisant une superbe mise en jeux :
Bref, un allez en 31, de quoi assurer le spectacle et enthousiasmer les fans !!
La suite sera un peu plus poussive, puisqu’il commencera par un double « bogeys » au 10 pour ensuite faire 3 « birdies » au 11, 14 et 15 mais malheureusement finir sur deux « bogeys » au 17 et 18.
Le Tigre termine donc sa semaine de reprise en 9ème position dans son tournoi exhibition mais en ayant montré de très jolies choses. Il a été loin d’être ridicule au « dirving » et au « putting », voir très performant par moment. Cependant, il lui reste quelque réglage à faire sur la profondeur de ses « wedges »…
Bref, tous cela est véritablement enthousiasment pour la saison 2018 et pourquoi pas la pour la « RyderCup 2018 » !!
On finirait presque par en oublier le vainqueur du « HERO WORLD CHALLENGE », Rickie Fowler. L’américain a calmé tous le monde en postant un 61 dont 8 « birdies » sur les 9 premiers trous !!Impressionnant, bravo Rickie !! (un « putting » de folie et un sortie de « bunker » in…)
La « President Cup » est une série de match de golfs (masculin) entre une équipe représentant les Etats-Unis et une équipe représentant le reste du Monde moins l’Europe (i.e. Asie, Afrique, Amérique centrale et du sud, Océanie, Mexique et Canada). En effet, l’Europe et les Etats-Unis s’affrontent dans une compétition similaire et beaucoup plus populaire la « Ryder Cup »…
Cette « President Cup » est hébergée alternativement aux Etats-Unis et dans les pays représentés par l’équipe internationale.
La version 2017 de la « President Cup » s’est donc déroulée dans le prestigieux golf du « Liberty National » à côté de New-York dans le New-Jersey.
Même si le cadre était magnifique, il n’y a eu aucun suspens !!
Les Etats-Unis ont remporté, une nouvelle fois, la « President Cup ». En effet, leur équipe a dominé, voir archi-dominé l’équipe internationale bien trop faiblarde… D’ailleurs, l’équipe internationale n’a remporté qu’une seule fois ce trophée depuis qu’il existe, en 1998 (en Australie) !!
Cette épreuve, a vu un affrontement complètement déséquilibré entre deux équipes qui sur le « papier » pouvait laisser présager à une confrontation plus intéressante…
L’armada américaine affublée de ses « stars » (i.e. Justin Thomas, Jordan Spieth, Dustin Jonshon, …) n’a fait qu’une bouché d’une équipe internationale bien trop inconsistante :
Cette équipe internationale manque de vrai « leader » charismatique comme peuvent l’être (pour l’Europe) Sergio Garcia ou Ian Poulter… Pendant cette semaine, les Jason Day ou Adam Scott ont été plus qu’absent à ce niveau là !
Des joueurs de l’équipe internationale n’était simplement pas présent lors de cette compétition. Le meilleur exemple, Anirban Lahiri, ce joueur indien du PGA TOUR est passé complètement à coté de l’épreuve. Notamment en plombant son partenaire Charl Schwartzel (le sud africain). Pour ne rien aranger, Anirban Lahiri, à la suite du premier trou de son match avec Charl Schwartzel contre la paire américaine Kevin Chapelle et Charley Hoffman s’est vue disqualifier pour jouer le trou suivant… En effet, il a été pénalisé pour avoir réalisé un coup d’entrainement dans un bunker… Règle 7-2, le joueur ne peut faire des coups d’entrainement, uniquement sur le « green »…
La paire Luis Oosthuizen / Branden Grace s’est inclinée pour la première fois dans cette épreuve. Certes contre la paire américaine Justin Thomas / Rickie Fowler mais c’est la première fois qu’il s’inclinait dans cette épreuve. Sans doute un signe indien !
Enfin, Hideki Matsuyama le n°3 mondial n’était pas dans le coup non plus. Un peu à l’image de sa fin de saison, pas très brillante…
Malgré cela, le spectacle était au rendez vous (dans un cadre superbe) et avec des supporters venus en masse.
Mais, encore un fois, le suspens, la tension… qui peuvent être liés à ce type d’épreuve ont rapidement disparu. Le déséquilibre était trop grand !! Ça ne grandit pas cette épreuve…
Finalement de cette « President Cup », il faudra juste garder en mémoire cette impressionnante armada américaine qui va débarquer dans moins d’un an en Europe pour disputer la « Ryder Cup » !!
La « FedEx final Cup » s’est donc terminée avec la victoire de…. Justin Thomas !!!
En effet, à l’issue des 3 premiers tournois de la FedEX, seuls 30 joueurs restaient en lice pour s’affronter dans le dernier tournoi à Atlanta sur le parcours d’East-Lake.
Les trois premiers tournois ont été remportés par :
David Leishman, remporte le troisième tournoi, le BMW Championship ;
Justin Thomas (déjà lui), remporte le deuxième tournoi, le Dell Tech ;
A l’issue de ces trois tournois, 30 joueurs restaient donc pour se disputer d’une part le titre du « Tour Championship » (quatrième et dernier tournoi) et d’autre part la « FedEx Cup » ou la première place de ces « playoffs » !!
Si on regarde plus précisément la liste de ces 30 derniers joueurs (du PGA Tour) retenus pour cette finale de fin de saison, on retrouve bien évidement une majorité d’américains, quelques européens et des joueurs internationaux (australiens, sud-africain, japonais et vénézuélien). En ce qui concerne les joueurs européens, on a a pu admirer les espagnols (John Ram, Sergio Garcia), les anglais (Justin Rose, Paul Casey). C’est à dire les deux nations majeurs du golf européens.Le meilleur européen, l’espagnol John Ram, réalise un cinquième place !!!
Par ailleurs, le « Tour Championship » à été remporté par un « rookie », Xander Schauffle. Ce jeune californien de 23 ans avait déjà fait une apparition remarqué lors du premier tours. On avait alors pensé que c’était le point culminant de sa saison. Mais c’était bien vite oublié qu’il avait déjà remporté un titre lors de la saison régulière, le « Greenbrier Classic » en Juillet dernier.
Il a remporté le « Tour Championship » avec un dernier tours en 68. Cela ne lui a pas suffit pour gagner la « FedExCup », mais il est entré dans l’histoire de la PGA.
On retiendra aussi, sa personnalité vraiment rafraîchissante !!
Enfin, il repart avec un chèque de 3,5 millions de dollars et une troisième place à la « FedEx Cup ».
Sinon, quoi d’autre :
Paul Casey, l’anglais aurait du éviter ses commentaires sur son incapacité à « fermer » les tournois en réalisant un bon dernier tour le dimanche… En effet, le leader du « Tour Championship » depuis 54 trous a perdu le tournoi dès le début de son dernier tour. Il a fait des « bogeys » sur trois des 9 premiers trous… Enfin, un « bogey » sur le par 3 du 15, en envoyant sa mise en jeu dans l’eau, a définitivement mis fin à son espoir de s’imposer à « East Lake ». Il pouvait ainsi dire en revoir aussi à la « FedEx Cup ». Sa cinquième place est décevante dans le sens ou il était le seul dans le TOP 10 a avoir réalisé un score au dessus du par lors du dernier tour.
Jordan Spieth, il avait juste besoin de rentrer un « putt » d’environ 4 mètres pour faire « birdie » au 18 et se mettre en position de remporter la « FedEx Cup » sans avoir remporter aucune des quatre épreuves. Mais pour la première fois, le roi du « putting » n’a pas réussit à faire tomber ce dernier « putt » et a laissé la victoire à son copain, Justin Thomas. Le dernier tour de Jordan Spieth a été un beau spectacle (67) mais cela n’a pas suffit pour remporter le titre, il pourra regretter son deuxième tour à 70…
Hideki Matsuyama, la star japonaise, n°2 mondial, a réalisé pour la quatrième fois consécutive, un « finish » plus que décevant (26 ème). Ses espoirs de gagner la « FedEx Cup » se sont envolés dès son premier tour à 75… Ce fut un fin décevante malgré une solide saison réalisée par le Japonnais. C’est un inquiétant pour l’équipe international qui va affronter la grosse « US Team » lors de la « Président Cup ».
Enfin, le parcours de « East Lake » semble être le grand vainqueur de ce « Tour Championship ». En effet, depuis 2016, et l’inversement du parcours (i.e. les neufs derniers trous sont devenus les premiers), le spectacle est au rendez-vous. La fin du parcours avec le par 3 du trou n°15, suivi des difficiles par 4 du 16 et du 17 et pour finir le par 5 du 18 qui est atteignable en 2 coups (pour les pro !!!) donnent un finish plein d’excitation !!!