Dave Pelz, la science au service du Golf !

Dave Pelz (source pelzgolf.com)

Dans une grande discrétion, comme l’homme l’était sans doute, Dave Pelz est parti (à 85 ans) le 23 mars. Il est l’un des plus grands coachs de petit jeu mais surtout un très grand innovateur dans le golf. Ses innovations étaient avant tout basées sur la science. En effet, son parcours de grand scientifique, avant de devenir coach de golf, lui a permis de démontrer factuellement ce que certains d’entre eux présentaient. Bref, il a mit la science au service du golf.

Des étoiles au golf

Dave Pelz (la flèche rouge), dans les équipes de la NASA (source pelzgolf.com)

Golfeur invétéré (il joue son premier tournoi a 7 ans), Dave Pelz, poursuit son parcours académique jusqu’à entrer à l’université d’Indiana. Durant ces quatre années de cursus golfique, il étudia principalement la physique mais aussi les mathématiques, l’astronomies et la philosophie. Ne vous trompez pas, sa principale raison d’intégrer Indiana State, était de pouvoir jouer un jour sur le PGA Tour.

Comme tous les élèves de ce cursus, vient le moment de se demander s’il pourra embrasser une carrière professionnelle. Pour cela, Dave Pelz, a regardé les faits et c’est assez vite rendu compte que ça ne serait pas le cas :

« J’ai continué à me faire battre par les golfeurs du Top 10, notamment un gars de l’université d’Ohio, un certain Jack Nicklaus. « 

Dave Pelz

Il trouve alors un travail a la NASA (Space Flight Center) dans la banlieue de Washington DC. Il laissera de côté pendant plusieurs année le golf, il ne pouvait pas s’offrir des droits de jeux dans un club privé. A la place, il se lance dans la course automobile… Au bout de 2 ans et de 3 crashs, il se rend compte que si tu as un mauvais jour au golf, tu es déçu mais tu es toujours en vie mais un mauvais jour en course automobile, on vous enterre.

Il reprend donc le golf, il refait des tournois et le soir ; il met ses connaissances scientifiques au service de l’amélioration de son jeu. Il jouera jusqu’au niveau national et se qualifiera pour l’US Open amateur (Ridgewood Country Club). Il sera malheureusement éliminé au deuxième tour car son putter, de sa propre confection, n’était pas conforme…

Avant de se lancer dans le golf définitivement, en 1975, il aura passé 14 ans à la NASA. Il a fait des recherches sur l’atmosphère terrestre et les planètes. Il sera nommé par la NASA, chercheur principal. Il a dirigé des programmes internationaux de recherche scientifique avec les italiens (satellites San Marcos) et allemand (satellites Aeros).

Des balbutiements de son activité aux premiers succès

Une fois sa décision prise, de se lancer complètement dans le golf, Dave Pelz a été patient pour en vivre correctement. Mais surtout pour que ses méthodes soient reconnues. En effet, sa société a commencé à faire des profits dans les années 90.

La « Performance Error Index » (PEI)

Sa première découverte, notamment en suivant plusieurs professionnels lors de tournois, est de constater que la beauté du swing n’était en rien un facteur de succès et encore moins synonyme de bonne carte de score. La clé était l’évaluation précise de la performance d’un coup. C’est-à-dire le pourcentage ou le taux d’erreur d’un coup (ex : pour un Fer 7). A partir de là, il est en mesure déterminer « Percentage Error Index » (PEI)  d’un joueur en faisant la moyenne des taux d’erreur de chaque club.

La mesure de la performance du swing est née avec le PEI.

Ça va être la base de ses plus de 20 ans de recherche, qu’il commencera par alimenter en suivant les professionnels du PGA et LPGA Tour sur les tournois et en notant ses données sur des cahiers les différentes statistiques….

L’importance du petit jeu

Grace à l’analyse de ces données, il va montrer que le facteur déterminant de la carte de score n’est ni le « Driving », ni le « putting » mais le petit jeu. En effet, dans toutes les données collectées, il n’y avait pas seulement le pourcentage d’erreur mais aussi la distance parcourue en vol de la balle et où est ce qu’elle termine.

Parmi ses données, il va mette à jour la dispersion des coups : les golfeurs réalisent la plupart du temps des coups avec la bonne distance mais pas la bonne direction.

Dispersion pour des coups de fers 7, 8 et 9 (source – Dave Pelz’s Short Game Bible)

A partir de ce schéma, il est facile de comprendre l’importance du petit jeux sur notre carte de score. Il démontrera aussi, à l’aide de ses données collectées, le taux de conversions du putting (i.e. putts rentrés en fonction de la distance).

Le taux de conversion du putting (source – Dave Pelz’s Short Game Bibble)

Le scientifique passionné du jeu est lancé, plus rien ne l’arrêta. Aussi bien en termes d’innovation (17 brevets) qu’en termes de coaching de joueurs professionnels.

Les règles de Dave

Grace à ses expériences et aux données collectées, au fil du temps, Dave Pelz a édicté 5 règles (basées sur ses recherches) qui peuvent faire améliorer votre petit jeux :

Un swing d’horloger pour maîtriser ses distance

Le swing d’horloger

Ajouter plus de wedge (dans votre sac) pour couvrir les écarts de distance

En parlant de wedges, Pelz avait une longueur d’avance en suggérant aux joueurs d’en avoir davantage. La plupart des joueurs avaient autrefois un pitching wedge et un sand wedge – peut être un wedge de plus, tout au plus – puis une multitude de clubs dans leur sac.

Pelz a inversé la tendance, démontrant que les golfeurs avaient trop de longs clubs pour trop peu de coups. En remplaçant les fer 2 et 3 par des gap wedges et des lob wedges, on pouvait réduire l’écart de distance entre ses clubs là ou en avait le plus besoin. Vingt ans plus tard c’est la norme.

Tripler le « break » que vous observerez sur vos putts

Imaginez un putt cassant de droite à gauche. Vous pensez qu’il va casser à environ 30 centimètres, alors vous imaginez une ligne droite allant de la balle à un endroit à trente centimètre du trou. C’est normal, mais le problème, c’est que vous avez tout simplement sous-estimé ce putt.

Dans ses recherches, Pelz à montré que la balle ne suit pas une ligne droite pour ensuite tourner. Elle commence à tourner progressivement dès qu’elle quitte la face du putter.

Au lieu de sous-estimer le putt puis de compenser, Pelz à constaté que la plupart des golfeurs amateurs devraient tripler la valeur de la cassure qu’ils lisent.

Alors, ce putt que vous pensez casser à trente centimètres? Vous avez probablement plus de chances de le réussir en jouant 90 centimètres de cassure.

Attention aux mauvaises balles

De nos jours, les balles de golf sont fabriquées avec des tolérances incroyablement impressionnantes. Mais lorsque Pelz a fait son appariation au début des années 90, ce n’était pas tout a fait vrai. Pelz à identifier comment les coutures des balles les alvéoles irrégulières et les balles de golfs déséquilibrées affectent la capacité d’un putt à rouler droit. Il a suggéré de tester les balles de golf que vous utilisez en les faisant flotter dans l’eau salée… comme l’a fait un certain Bryson DeChambeau.

Ajouter de la vitesse supplémentaire pour battre le « lumpy donut »

Le green est vaste, mais le trou n’en occupe qu’une infime partie. Cela signifie qu’a un moment donné, tous les golfeurs ayant joué ce jour-là se rassembleront autour de cette petite zone autour du trou.

Pelz, appelle cela l’effet « lumpy donut », une zone d’environ 30cm à 1,80m tout autour du trou (car jamais personne ne marche jamais directement sur le trou). La forte circulation piétonnière affaisse le sol et rend le green encore plus bosselé à cet endroit. La balle déviera de sa trajectoire dans cette zone si elle avance trop lentement.

Pelz conseille donc aux golfeurs de compenser cet effet en frappant leurs putts avec un peu plus de vitesse.

L’objectif doit être de frapper la balle de manière à ce qu‘elle dépasse le trou de 43cm, soit suffisamment rapide pour la faire passer à travers le beignet bosselé. Ces 43cm, la mesure que beaucoup considère encore aujourd’hui comme la référence absolue.

Ils lui doivent beaucoup surtout un certain Phil Michelson

La liste des joueurs professionnels (homme et femme) qui ont travaillé avec Dave Pelz est longue comme le bras. Certains noms sortent du lots, comme :

Bref, en découvrant cette liste, vous comprenez l’influence majeur de cet innovateur du petit jeux.

Plus récemment (il y a maintenant 10 ans) il avait accepté de travailler avec Captain America (Patrick Reed). C’est sans doute ce qui a permis à Patrick Reed de s’imposer au Masters de 2018. Un élève de Pelz, de plus (14 élèves), à s’imposer dans de ce tournoi. Voila l’hommage de Patrick Reed à Pelz :

« Grâce à la science, à la recherche et aux expériences, tout ce qu’il m’a appris est resté valable et le restera toujours, car Dave n’a jamais soutenu ce dont il n’était pas sûr à 100 %. Il ne se laissait pas influencer par le vent, il était le vent. Chaque fois que je le rencontrais, il m’émerveillait, car sa présence, sa sincérité, son humour bienveillant et sa motivation en faisaient le meilleur coach que j’aurais pu espérer. »

Patrick Reed – Mars 2025 – source pelzgolf.com

Patrick Reed et Dave Pelz

Mais le plus médiatique de ses élèves est Phil Mickelson. Le génie du petit jeux mélangé à la science a donner des résultats incroyables. Et surtout, j’imagine, des discussions folles entre ces deux protagonistes.

Alors que le Masters va se dérouler cette semaine, une victoire de Phil Mickelson serait la meilleur façon de rendre hommage à un de ses mentors.

Conclusion

Dave Pelz a eu un influence considérable sur le golf moderne; il a démonter l’importance du petit jeu et a aussi été, en parallèle, un grand innovateur dans son sport. Les titres gagnés par les joueurs ayant fait appel à ses services sont considérables. J’espère que les joueurs plus récents, comme Patrick Reed ou Phil Mickelson seront lui rendre une hommage à la hauteur en figurant du mieux qu’ils peuvent aux Masters. L’œuvre de Dave Pelz est pléthorique, si il y a quelque chose à lire, c’est la « Dave Pelz’z Short Game Bible ». Il finira par vous convaincre de la nécessité de travailler votre petit jeu, plus que votre Driving. Vous pourrez par exemple, mesurer votre « Short-Game Handicap » et vous comparez ainsi aux performances des professionnels.

THE GOLFIEST

Qu’as tu dans ton sac…je veux dire dans ta librairie?

De la nourriture golfique.

Tellement de choses se sont passées dans le monde du Golf qu’il est difficile de choisir. Entre la dernière victoire du Mad Scientist (alias B. Dechambeau), la nième épreuve du Tigre, la victoire française sur l’European Tour (Antoine Rozner), le dernier TOP10 de Victor Perez, les résultats mièvres de Rory….

Mais rien de tout ça, je ne vais aborder ici. Ce n’est pas l’envie du moment.

Pour devenir un golfeur complet, au-delà d’une grande patience et du temps passé au practice et sur les parcours, il faut aussi nourrir son cerveau d’histoires golfiques. Comment ?

En lisant les nombreux ouvrages sur le sujet. Au-delà des revues techniques sur le nouveau matériel, qui sont largement disponibles sur le Net, dans vos revues ou sur vos blog préférés, il existe aussi une  « littérature Golfique« .

L’idée ici, est de présenter succinctement les différents livres (pas tous) et de les classer dans l’ordre de mes préférences. Mon objectif est d’éveiller votre curiosité.

1 – « Dictionnaire amoureux du golf » – André-Jean Lafaurie

Un livre à découvrir patiemment.

On peut penser qu’il n’existe que des livres en anglais… C’est pas faux !

Mais celui-là mérite qu’on si attarde. Il est l’œuvre d’un grand journaliste qui a écrit une trentaine d’ouvrages sur le Golf en français. Il aussi été traducteur de plusieurs livres anglo-saxon dont le « Golf My Way » de Jack Nicklaus. Il a collaboré avec la plupart des médias français (Europe 1, Libération, Vogues Hommes, Le Point, Canal+) en apportant sa connaissance et son expertise du Golf. En plus de tous ce travail, il était aussi un grand pianiste de Jazz. Malheureusement il est parti trop vite, à 65 ans, le 21 octobre 2014.

J’ai choisi ce « Dictionnaire amoureux du Golf », parmi ses différents livres, pour deux raisons. La première est que ce livre présente de très belle façon une grande partie de l’histoire du Golf. La seconde, est que mettre ce dictionnaire dans les mains d’un personne ne connaissant pas le Golf a de grande chances de l’intéresser et peut être de le « convertir ».

Par exemple, l’histoire de cet adolescent australien (Greg Norman) , peu intéressé par le Golf avant ses 16 ans et qui deviendra l’un des plus grand joueur est incroyablement bien racontée.

2 – « Unconscious putting » – Dave Stockton

La bible du putting.

S’il y a bien un graal chez le golfeur, c’est le putting !!

Dans ce livre, il y a pratiquement tout ce qu’il faut savoir sur le putting et comment être efficace. Le livre n’est pas très long (je ne sais pas s’il existe en français) mais c’est une très bonne base, voir excellente, pour s’améliorer au putting.

Dave Stockton (2 vois vainqueur de l’US PGA) simplifie le putting à son plus simple appareil. Pour lui, le putting est similaire à votre signature. Et lorsque vous signer un document, un chèque… vous ne réfléchissez pas pendant sa réalisation, c’est instinctif. C’est l’idée de ce livre !

3 – « No Limits » – Ian Poulter

La référence européenne.

Tout golfeur européen devrait avoir un exemplaire de ce livre.

Ian Poulter, à l’image du golfeur qu’il est, revient sur son parcours sans en rajouter et avec une grande sincérité. Il est alors facile de comprendre pourquoi ce golfeur se sublime en Ryder-Cup.

Avoir une carrière aussi importante sans avoir fait de grands résultats en amateurs semble extraordinaire, voir impossible. Mais on comprend mieux la détermination du bonhomme lorsque l’on se plonge dans ce livre. Un « must read » !!

4 – « Short Game Bibble » – Dave Pelz

La Bible !!!

Si jusque là, vous n’étiez pas croyant, vous allez le devenir en lisant cette « bible ».

C’est le livre à acheter, à se procurer…

Il faut le lire pour comprendre l’importance du petit jeux, c’est statistique et très bien démontré par Dave Pelz. Après cette lecture, vous allez arrêter de vous entrainer comme des brutes sur vos Drivers ou vos bois de parcours et vous concentrer sur vos petits fers, vos pitchs et vos wedges.

Je reviendrais bien évidement sur ce livre dans un prochain post.

Le parcours de l’auteur est par ailleurs saisissant. Il était un bon joueur de golf universitaire et a ensuite embrassé une carrière à la NASA. Mais le golf l’a toujours passionné, il s’est toujours intéressé à l’approche statistique du jeux. Il a finit par lancer son activité de coaching via les statistiques…

5 – « The Bogey Man » – Georges Plimpton

Un délire journalistique.

Ah voilà un titre qui me parle !

George Plimpton était un journaliste, écrivain, éditeur acteur et un sportif amateur occasionnel. Il s’est notamment spécialisé dans le journaliste sportif d’une façon très particulière. En effet, Plimpton était célèbre pour participer à des évènements sportifs professionnels, puis témoignait de son expérience de sportif amateur dans ses livres. L’époque le permettait sans doute.

Par exemple, en 1958, avant un match d’exhibition d’après-saison au Yankee Stadium (Base-Ball), Plimpton a réalisé plusieurs lancés contre les baseballeurs professionnels. Il a relaté son expérience dans le livre « Out of My League ». Plimpton a aussi disputé trois « rounds » avec des stars de la boxe Archie Moore et Sugar Ray Robinson…

Bref, ce journalisme d’expérience la conduit à écrire « The bogey man ». Ce livre raconte sa tentative de jouer au golf professionnel sur le PGA Tour pendant l’ère Nicklaus et Palmer, dans les années soixante.

Plimpton a sans doute écrit le livre le plus amusant à propos du golf (humour très british !!) alors que le gars ne connaissait rien à propos de ce jeux. Plimpton était un très mauvais golfeur et a rejoint le PGA Tour en ne connaissant rien à ce jeux. Mais ce n’était pas grave puisque l’essentiel sont les histoires de la bataille contre ses nerfs, les rires, les paris, les caddies, les fans, le désespoir absolue et la joie rédemptrice de tout cela.

6 – « Golf is not a game of perfect » – Dr. Bob Rottella

Le pragmatisme golfique.

Dans la série des nombreux livres sur la préparation mentale et les aspects psychologiques du golf, j’avais beaucoup aimé le livre « Zen Golf », très pragmatique et rapidement applicable à différentes situation sur le parcours.

J’ai aussi pris connaissance d’autres nombreux livres sur le sujet dont le « Golf is not a game of perfect », son titre m’a sans doute un peu rassuré. Il est d’une grande simplicité et bien évidemment très pragmatique. Ce mantra de Bob Rotella résume tout ou presque:

« Get good at staying in the present moment and give every shot the same equal level of importance. You stay in the present moment. You play every shot until run out of holes ».

Bob Rotella

Bref, je reviendrais sur ce livre dès que possible, car c’est une deuxième mine d’informations qu’il faut exploiter.

7 – « A life well played » – Arnold Palmer

The Man !!

Ce livre est vraiment marquant car il décrit très bien le chemin d’un immense champion, dont l’évocation émeu encore la jeune génération.

Cette histoire est unique et montre le visionnaire qu’a été Arnold Palmer. Au delà de ses titres accumulés pendant toute sa carrière, il a été le premier sportif à comprendre l’intérêt de « brander » son nom. Ce qui lui a permit de développer des « Business » très rentables.

Il a aussi créer le « Champion Tour » pour continuer la compétition au delà de son demi-siècle et surtout initier la création de la chaine « Golf Channel ».

8 – « The Inner Game of Golf » – W.Thimothey Gallwey

Comment apprendre le Golf autrement ?

Très bon livre, peut être un peu long, mais dont la théorie sous-jacente est très intéressante. L’auteur, W.Timothy Gallwey s’est fait connaitre en publiant d’abord « The Inner Game of Tennis ». Ce livre a été un succès et reste une référence en terme d’approche de l’enseignement.

Sur quoi repose cette approche, c’est assez simple. Pour l’auteur, au travers des ages, il y a toujours eu deux façons d’apprendre lorsque tu souhaites t’améliorer dans un domaine:

  • La « rivière des formules », un approche conventionnel, théorique et scientifique;
  • La « rivière des sensations », une approche basée sur le comportement humain, les émotions et les aspirations.

L’auteur explique que la « rivière des formules », dans l’apprentissage du golf, a généré un bon paquet de frustrations. Il faut donc se tourner vers les sensations, sur ce que l’on ressent.

Ca sans douté été une petite révolution lorsque ce livre est sortie en 1981…

Je conseil ce livre (je ne pense pas qu’il y ait de version française) pour tout ceux qui sont un peu en froid avec l’enseignement actuel du golf. En effet, ca vous changera des sempiternels « il ne faut pas » de certains enseignants et vous apprendra à vous concentrer sur ce que vous ressentez.

9 – « Tonnerre de golf » – André-Jean Lafaurie

L’histoire du Golf (deuxième).

C’est l’histoire du Golf compté par André-Jean Lafaurie. Pour lui, le golf est une hypnose pratiquée par cent millions de fanatiques à travers le monde.

Il part de ce petit jeux local commencé en Ecosse et seulement pratiqué autour d’Edimbourg, pendant deux siècles. Il explique ensuite comment, il a généré une gigantesque industrie du loisirs, des voyages, de la vente de matériel et de l’immobilier.

Sans oublier la starification de ses idoles…

10 – « DON’TS – Petit précis des choses à ne pas faire à l’usage des joueurs de golf » – Sandy Green

Petit bijou à mettre dans tous les sacs de golf.

Publié en 1925 sous le pseudonyme « Sandy Green », ce petit livre vert du Golf est très amusant.

« S’il est vrai comme l’affirme nos amis britanniques, que « le rugby est un sport de voyou joué par des gentelmen », il est tout aussi sûr que le golf est un sport de gentelmen (qui devrait être) joué par des gentelmen. »

Sandy Green

Il permet aussi d’apprendre un certain vocabulaire aujourd’hui disparu.

Enfin, il est d’un format que l’on peut glisser facilement dans son sac de golf. Ca peut être utile en cas de partie longue …

11 – « Five Lessons » – Ben Hogan

Le livre dont tout le monde parle.

Le livre du Maitre. Tous les golfeurs aiment l’évoquer ou le suggérer dès qu’il rencontre un nouvel adepte !!

Je n’ai pas dérogé à la règle, dès mes premiers Swing, j’ai acheté le livre. Belles illustrations, des explications savantes que je n’ai pas toutes comprises… Et puis, avec le temps, j’ai un peu oublié que j’avais ce bijou.

Aujourd’hui, avec un peu plus d’expérience golfique, je commence à prendre du plaisir à le relire.

12 – « Jack Nicklaus’ Lesson Tee » – Jack Nicklaus

La BD golfique!!

On continue dans les grands bonshommes du Golf.

Mais, celui-là a attiré ma curiosité uniquement par ce qu’il est sous forme de BD et pas pour son contenu golfique….

Naïvement, j’avais imaginé que le bon vieux Jack représentait le golf du passé.

Belle erreur. Au travers, de cette BD de l’époque, les concepts golfiques les plus simples sont expliqués. Les « lessons » du bon vieux Jack ont même été revisitées par la célèbre revue « GolfDigest ».

13 – « The Big Miss » – Hank Haney

Le livre « borderline ».

J’ai longtemps hésité avant d’acheter ce livre que je trouvais fort peu sympathique.

En effet, relever l’intimité entre un coach et son athlète est quelque chose d’incorrecte. Certaines choses doivent rester aux vestiaires.

Et puis, en lisant les différentes critiques, j’ai voulu me faire mon idée. Je l’ai acheté. J’aurais du faire confiance à mon instinct. Ce livre ne présente pas vraiment d’intérêt si ce n’est de révéler les mauvais côtés de Tiger Woods. Bref, on sent assez rapidement que le coach Hank Haney cherche à régler un différent avec son ancien élève.

14 – « Golf at the TOP with Steve Williams » – Steve Williams

Ennuyeux.

C’est un des livres que je n’ai pas terminé.

Pourtant le titre est alléchant, les petits conseils d’un des plus grand caddie et surtout une préface de Tiger.

Mais j’ai trouvé ce livre ennuyeux et plutôt centré sur l’égo de Steve William et pas grand-chose d’autre. Alors à un moment, on décroche.

Je ne sais vraiment pas quoi dire de plus sur ce livre.

15 – « Golf My Way » – Jack Nicklaus

Une petite mise à jour…

Un livre intéressant (traduit en français par André-Jean Lafaurie) sur certains aspects puisque c’est en fait une mise à jour de « Jack Nicklaus’ LESSON TEE ».

Certaines illustrations sont reprises avec beaucoup de texte qui me semblent pas toujours d’actualité. Entre les deux livres de Jack, je choisis sans hésiter la bande dessinée.

Hors Classement: « Tiger Woods – How I play Golf  » – Tiger

Le Livre du Golf !!

Ce livre est hors classement, il n’y pas photo, il doit être dans votre bibliothèque.

Je crois que le Tigre a 23 ans lorsqu’il collabore avec « GolfDigest » pour faire ce livre. Il est simple, reste sur les basiques que l’on a tendance à oublier.

Ce sont des petites parties indépendantes que l’on peu lire l’une après l’autre. Il est très bien illustré par de belles photos, du Tigre jeune, et avec des dessins humoristiques. Enfin, il est dans un grand format, ce qui rend plus agréables les photos, à l’image du palmarès du Tigre.

La fin…

Non. Evidement, cette liste n’est pas exhaustive. Il y a encore tellement d’ouvrages sur le golf. Je n’ai pas évoqué par exemple tous les livres sur la préparation physique. J’y reviendrais bientôt.

Mais ces livres sont ceux qui ont un moment compté dans mon évolution de golfeur. Je suis sur que l’un d’entre vous aidera à mieux comprendre ce sport et fera de vous un meilleur golfeur.

THE GOLFIEST