Il est évident que la dernière édition du PGA Championship (13-19 mai 2024) marque un tournant dans l’histoire du golf. En effet, la disparition progressive des anciennes grosses pointures, la confirmation de nouvelles ainsi que le dénouement sur le green du 18 lors du dernier tour n’y sont pas étrangers. La victoire, enfin attendue, de Xander Shauffelle, a été, je pense un soulagement pour les amoureux de ce sport, tant il tournait autour. Reste que cette victoire, comme beaucoup d’entre elles, s’est dessinée difficilement mais surement lors de ce dernier tour.
Cette « nouvelle génération » était prête pour ce quatrième tour.
Bien que le climat des premiers tours, ait joué un bien mauvais tours aux organisateurs (fairway et greens très réceptifs), les 8 dernière parties du dimanche étaient en mesure de remporter ce deuxième majeur de l’année. Ce final inédit regroupait principalement cette nouvelle génération de golfeur talentueux, pour certains déjà vainqueur de majeur, si bien « markété » par le PGA Tour. A l’exception, de Justin Rose et Dean Burmester qui faisaient figure d’ancien. L’excitation était totale et la promesse de voir un dernier tour de qualité …
Un duel a trois.
Très rapidement, Sahith Theegala, va déjouer complètement en début de partie et ne plus être un prétendant au titre. Finalement, ce joueur si sympathique aura été sur la continuité de son troisième tour, très nerveux et s’agaçant rapidement dès un coup raté.
Même si Justin Rose a fait espérer tous les européens d’une nouvelle victoire en majeur après un très bon allé. Il n’a pas confirmé par la suite. Son partenaire du jour Robert MacIntyre, nouveau dans cette exercice de prétendant au titre, n’enquillera pas assez de « birdie » et fera quasi du surplace.
Enfin, Shane Lowry, qui avait fait le tour le plus bas en Majeur la veille, s’est agacé très fortement sur le premier par 5. Après avoir manqué le greeen, il a quand même réussit a faire le par. Ensuite il a salement « bogeyé » le par 3 suivant. La suite n’a pas été à la hauteur. Bref, il semble avoir lâché mentalement sur le retour.
Très discret, comme toujours, le belge Thomas Detry, après avoir réalisé trois premiers tours de grande qualité a posté un denier tour sous le par (sans bogey) mais trop loin des trois leaders pour les inquiter. C’est son premier TOP 5 en majeur.
Un duel à trois.
Rapidement Xander, Bryson et Vicktor vont prendre la tête du tournoi en décrochant le reste de leur adversaire. En particulier, Colin Morikawa revenue au tous premier plan depuis plusieurs semaines ; mais incapable, ce dimanche, de mettre un seul putt.
C’est d’ailleurs ces trois là qui vont véritablement animé ce derniers tours et le rendre si excitant. Ce dernier tour a finalement montré trois choses importantes :
Xander a finalement construit sa victoire pendant les 3 premiers tours et aussi lors du derniers tour. Notamment en réalisant des putts difficiles pour sauver des pars ou en réalisant ce qu’il maîtrise si parfaitement les approches putts.
Viktor a montré, ce que l’on connaissait, un « driving » au top, un bon jeu de fer et des putts parfois bien enquillé. Tout en sobriété mais efficace.
Bryson, a pour sa part continué à mettre le feu sur le parcours. Avec sa puissance de feu au « driving », la suite se montrait plus simple sur ce type de parcours.
BRYSON a changé
Ce PGA Championship a montré un Bryson beaucoup moins arrogant. Il est arrivé sur sa lancé du Masters, où il avait déjà très bien joué. Il aurait sans doute encore mieux fait s’il n’avait pas tenté un coup quasi impossible (un « hook » de 40 mètres) sur le 15 lors du 3ième tour…
Ceci étant dit, il est monté en régime, progressivement au fil des tours. Lors du troisième tour, sa superbe approche rentré au 18 pour « eagle », l’a définitivement positionné comme un potentiel vainqueur. A cette occasion, il s’était mis le public dans la poche grâce à un magnifique « fist pump ».
Il faut dire que le bonhomme est armé pour ce genre de parcours avec son « driving » et une météo local qui a grandement aidé à garder la balle sur les fairway. Après ses approches et son putting ont fait le reste. Mais surtout, le Bryson, s’est rapidement mit le public dans la poche en développement son côté « entretainner » du golf mondial.
Il sera passé par loin d’une deuxième victoire en majeur et aura fait tous ce qu’il faut pour se donner un chance.
Le dénouement sur le 18.
Les premiers a arriver sur le green du 18 sont Viktor Hovland et Bryson Dechambeau.Bryson putt le premier et le rentre pour -20 et se donne une chance de disputer un éventuel playoff. Viktor Hovland est quelque seconde plus tard dans la même situation. Malheureusement, il va faire un très vilain 3 putts qui le sort immédiatement de l’équation.
Arrive ensuite, la paire Xander Schauffele et Colin Morikawa. La balle de Xander n’est pas dans le bunker mais le lie l’oblige a avoir les pieds dans le bunker. Il va jouer remarquablement bien son coup de Fer 6 pour se donner une approche facile et un putt pour le -21 de la victoire. En parallèle toutes les TV montrent le Bryson s’échauffant au « practice » en regardant les pérégrinations de Xander sur le 18.
Cette fois-ci, Xander, comme le reste de sa journée ne tremblera pas et rentrera le putt de la victoire.
Bryson, montrera sa classe en allant saluer et féliciter Xander avant que celui-ci file au « recording ».
Pour le reste…
Finalement, le reste n’a que peu de gout. Bien sur, comme à chaque Majeur, les médias ont voulu nous vendre un retour de Tiger… Mais il semble tellement loin d’un niveau nécessaire pour briller en majeur. Entre son manque de rythme, à cause d’un calendrier alléger, et son boitement bas sur le parcours ; on ne se s’est quelle raison donner à cette mauvaise performance.
Un peu plus inquiétant, le premier tour de Jon Rahm, on a vu un joueur dans la continuité de son Masters semblé être mécontent d’être là. Mais surtout produire un jeu d’un niveau alarment. Souhaitons, qu’il retrouve ses esprits et qu’il redevienne le joueur performant que l’on connu.
Enfin, le jeune prodige Aberg, n’était pas suffisamment dans le rythme et peut être aussi pas assez remis de sa légère blessure au genou survenu les semaines précédentes.
Non, je n’évoquerais pas Rory qui a toujours autant de mal en majeur… Enfin, Brooks Koepka a battu un triste record il a fait un tour au dessus du par en Majeur pour la première fois depuis bien longtemps….
Bref un superbe PGA Championship qui nous a fait vibrer et retrouver l’ essence de la compétition de golf. Pour un fois la gueguerrre entre le LIV et le PGA Tour est passé au second voit troisième rideau.
La vie fait une pause, le golf aussi. C’est donc l’occasion de prendre du recul et de découvrir plus en détails le déroulement des trois denières saisons (2017 -2019) sur le Tour Européen.
Nous avons souhaité faire un focus sur les français évoluant sur le Tour Européen. En effet depuis quelques mois nos « frenchies » ont brillé et font montre d’une plus grande constance dans leur performance. Il était temps pour nous d’analyser leurs performances.
Comment ?
En récupérant les données du Tour Européen sur les trois dernières saisons (2017, 2018, 2019). Ce qui représente une quarantaine de tournois par an (41 en 2017, 44 en 2018, 43 en 2019) soit 128 tournois moins les tournois en « Match Play » qui n’ont pas été retenus dans cette analyse.
Que s’est-il passé sur ces 3 dernières saisons ?
Les « frenchies » se sont présentés sur environ 1000 tournois du Tour Européen. Ce qui représente beaucoup de voyage, de nuits d’hôtels…
Mais c’est moins que nos voisins les « Brits » avec 2600 et quelques tournois et un peu mieux que les Espagnols (777), les Suédois (874) et les Italiens (476).
Et les « frenchies » ont passé combien de fois le CUT ?
Les « frenchies » ont donc partipé à 1000 compétitions sur ces 3 saisons. Les gros compétiteurs font plus de 50 tournois par an, ci-dessous le Top 10 :
Nombre de tournois joués par les français sur les saisons 2017 – 2019
La participation n’est pas vraiment ce qui intéresse nos « frenchies »… C‘est de s’imposer dans un de ces tournois qui les motive !!
Mais avant, il faut passer le CUT.
Alors sur ces trois dernière années, qui a passé le plus de CUT ?Et par conséquent, quel est le « frenchie » le plus régulier ?
Taux de « régularité » des français sur les saisons 2017-2019.
Il faut donc féliciter Mike Lorenzo-Vera, qui est le « frenchie » le plus régulier de ces trois dernières années. Ca ce traduit pas forcément de cette façon dans les classement mondial mais les chiffres sont là, 84% de CUT passés pour le basque !
Benjamin Hebert
Victor Perez
Ensuite, on voit juste après le , Benjamin Hebert (avec 76% des CUT franchis) et sur la dernière place du podium, Victor PEREZ (29 compétitions réalisés sur les 3 dernières saisons) pour 22 CUT franchis, le français qui monte. Mais ces chiffres montrent aussi, que des gars comme Romain Langasque ou Adrien Saddier à chaque fois qu’ils se sont présentés à une compétition, sur les trois dernières saisons, avaient plus d’une chance sur deux de franchir le CUT!!!
Et si on compare tous ça aux « Brits » ?
Les résultats font mal mais ils sont plus nombreux. Alors même, si certain d’entre eux évoluent maintenant sur le PGA Tour, les plus réguliers sont :
Taux de « régularité » des joueurs anglais sur les saisons 2017 – 2019.
Il sont connus et reconnus du grand public. Certains d’entre eux étaient même vice-capitaine de la dernière Ryder-Cup (2018) ou faisaient parties de l’équipe. Leur taux de régularité sont un peu plus élevés que les « frenchies » surtout pour les cinq premiers.
L’intérêt d’avoir un taux de « régularité » suffisament élevé est d’être assuré de marquer des points et d’avoir régulièrement un « prize money ».
Qu’est ce qu’il en est de la véritable performance des « frenchies » ?
Dans le Sport, pour mesurer la performance des protagonistes, on regarde le palmarès, c’est à dire le nombre de victoire. Mais en golf, gagner c’est excessivement difficile. Alors ce critère ne nous semble pas suffisant pour évaluer la performance des « frenchies ».
Cependant, pour commencer il n’est pas inutile de rappeler les 4 victoires françaises sur ces trois dernières saisons :
Les quatre victoires françaises sur les saisons 2017 – 2019
Par conséquent, le marseillais Alexander Levy est donc le plus performant en termes de victoires (2) sur les 3 dernières saisons. Mais ce n’est pas suffisant de notre point de vue. Comme déjà dit plus haut, la victoire sur le Tour est particulièrement difficile. Il y a certains joueurs qui ne gagnent pas pendant plusieurs mois, voir des années, sans pour autant être moins performant.
Alors comment fait-on ? Comment évalue-t-on la performance de nos « frenchies » ?
On regarde le nombre de TOP 10 par saison des joueurs français sur le Tour et ça donne les résultats suivants:
Nombre de TOP 10 réalisés par les français les 3 dernières années.
Encore une fois, le basque Mike Lorenzo-Vera est le français qui ressort du lot avec 14 TOP 10 sur les trois dernière saisons. Il est suivi d’Alexander Levy, le recordman ex aequo en terme de victoires sur le Tour, avec 11 TOP10. Enfin, viennent Hebert et Pavon avec 8 TOP 10.
Le meilleur français du classement mondiale, Sébastien Perez (41), n’apparait qu’à la septième place puisqu’il n’a commencé à « performer » qu’en 2019.
Ces résultats illustrent la régularité au plus haut niveau du français Mike Lorenzo-Vera. Même si c’est une performance d’être aussi constant, il faut relativiser avec les grosses pointures mondiales. En effet, Rory Mcilroy fait en moyenne 15 TOP 10 par an sur le PGA Tour ou encore Rickie Fowler qui fait 20 TOP 10 par an sur le PGA Tour. Ce sont des chiffres stratosphériques… mais qui rendent plus facile les possibles victoires.
Et si on regarde chez nos voisins « brits » ?
Nombre de TOP 10 réalisés par les anglais sur les saisons 2017 – 2019
Le deux quatrième (O.Fisher et E.Pepperell) sont aux niveau de Mike Lorenzo Vera. Les « Brits » sont à nouveau les plus forts !!
Enfin, quelles sont les performances des « frenchies » en Majeurs ?
Ces tournois font rêver nos « frenchies » et sont le très haut niveau mondial du Golf. Les critères de sélection sont difficiles et tous nos « frenchies » n’y participent pas. Seulement, après avoir examiné les performances de nos « frenchies » aux travers des TOP 10 réalisés, il faut regarder la marche suivante :
Les résultats dans les Majeurs (2017-2019) de nos frenchies.
En termes de participation à ces grands évènements c’est le marseillais Alexander Levy qui est devant avec 6 participations. Pour ce qui est des résultats, le niveau étant élevé, les « frenchies » n’ont passé que 4 fois le CUT pour 15 participations sur les trois dernières saisons. Et il n’y a eu aucune participation des « frenchies » au Masters…
Le Basque repart de l’US PGA (Bethpage – 2019) avec un beau top 20.
Les deux meilleurs résultats sont la superbe 16ième place de Mike Lorenzo-Vera à l’US PGA (2019) et la belle 25ième place de Matthieu Pavon à l’US Open (2018). Le basque avait déjà fait une performance en passant le CUT à l’Open de 2017 et en terminant à la 62ième place.
Certes, on est loin des TOP10 du Tour Européen pour les « frenchies » mais le niveau est supérieur. C’est, de notre point de vue, l’étape suivante que doit franchir le golf français. Lors des prochaines saisons, il faudrait qu’ils participent plus régulièrement à ces tournois pour ensuite avoir une chance d’y briller…
Pour finir, quel est le meilleur « round » sur ces trois dernières saisons ?
Benjamin Hebert (Scottish Open 2019)
C’est Benjamin Hébert qui a réalisé un superbe 62 lors du dernier tour du Scottish Open de 2019. Cette performance va lui permettre de remonter 13 place au classement mais ne sera pas suffisante pour l’emporter. Il sera finalement battu en « playoff » par l’autrichien Bernd Wiesberger qui a réalisé une saison 2019 remarquable.
Conclusion
Il y a de plus en plus de « frenchies » sur le Tour Européen, moins que les « brits », mais les français sont bien représentés. Ces trois dernières saisons ont montré une sacré progression des « frenchies ». Des CUT franchies très régulièrement et des TOP 10 plus nombreux. Le nombre de victoires est encore trop faible (ex : une en 2019 – V.Perez) mais il y a eu des occasions sérieuses de quadrupler la mise avec Benjamin Hébert ou encore Mike Lorenzo-Vera. C’est très encourageant pour la suite et c’est le « sur kiff » de voir des « frenchies » animer les derniers jours des tournois du Tour. Les « frenchies » doivent améliorer encore leurs performances sur le Tour Européen pour se faciliter l’accès aux tournois majeurs.
Alors que la Ryder Cup n’est plus qu’une question de jours, on s’impatiente, on piaffe… de voir s’affronter en France les meilleurs golfeurs du moment. Alors, bien évidement, on se laisse emporter par un semblant de chauvinisme européen (si si, ça peut exister) et on rêve d’une victoire Européenne sur les stars américaines. Avec comme acteur principal, « notre » parcours du National !!
Nous ne sommes bien évidement pas convaincu de ce scénario. Au vu des forces américaines en présence, il faudra bien plus qu’un parcours préparé spécialement « contre » eux. Cette équipe sera menée par un stratège golfique, Jim Furyk, et ses valeureux et très expérimentés vice-capitaines (David Duval, Zack Johnson, Matt Kuchar, Davis Love III, Steve Stricker). De l’autre côté, le capitaine Thomas Bjorn, a une équipe redoutable avec l’un des meilleurs golfeur du moment l’italien Francesco Molinari. Cette équipe sera aussi accompagné de nombreux et expérimentés vice-capitaines (Luke Donald, Padraig Harrington, Robert Karlgsson, Graeme McDowelle, Lee Westwood) puisque le capitaine n’a pas souhaité retenir notre Thomas Levet…. Mais allons au delà de nos rancœurs et essayons de vous présenter les force en présence :
La dream team des USA !!
On le sait depuis la dernière Ryder Cup, les américains ont bien compris l’importance de l’EQUIPE pour s’imposer dans cette épreuve. Rien d’étonnant donc, d’avoir nommer, un joueur du PGA Tour reconnu et apprécié de ses paires mais aussi un fin stratège, Jim Furyk (15 victoires sur le PGA Tour et 1 majeur).
Ce bon vieux Jim, va avoir une équipe de premier ordre (oui, au moment de la photo Tony Finauétait aux toilettes) :
La petite équipe américaine…
Brooks Koepka, le pénible…
Le petit Brooks
Autant le dire tout de suite, même dans un moment d’euphorie, aucun d’entre nous n’aurait envie de se frotter au Brooks en Match Play…
Sa saison 2018 est simplement phénoménal :
3 participations en Majeur (heureusement, il était blessé pour Augusta); deux victoires (US Open et PGA Championship) et une 39ème place à The Open;
1 participation en WGC; un TOP 5 pour le Brooks au Bridgestone invitational ;
PGA Tour; une deuxième place derrière Justin Rose au Fort Worth Invitational.
Voila la « petite » saison du floridien qui n’a pas pu complètement s’exprimer, à cause de sa blessure au poignet en début de saison.
Lors de la dernière édition de la Ryder (2016), il avait remporté avec Brandt Snedeker tout ses matches.
En simple, il avait disposé tranquillement du pâle Danny Willett...
Les forces du Brooks :
Envoie la balle loin voir très loin et droit !!
Petit jeu et putting sans grande faiblesse (voir le dernier US Open);
Connait bien l’Europe et le golf européen (à évoluer sur le Challenge et l’European Tour);
Semble toujours calme et tranquille.
Les faiblesses du Brooks :
Non applicable.
Dustin « Groovy » Johnson !!
Dustin « Groovy » Johnson quand il rentre le putt de la victoire…
Le pote de Brooks, il s’entraîne avec le même préparateur physique, est un joueur qui va être difficile a manier lors de cette Ryder Cup.
Il n’est plus numéro 1 à cause de Justin Rose mais il est toujours aussi bon.
Le floridien le plus cool de la planète avec (Brook Koepka) fait une saison 2018, elle aussi remarquable :
PGA Tour,3 victoires en 2018 (Sentry Tournament of Champions, FedEx St Jude Classic, RBC Canadian Open), ce qui lui permet de s’approcher des 20 victoires (19 pour Dustin) sur le PGA Tour synonyme de membre à vie….
Majeurs : 1 Top 10 au Masters et 3ème à l’US Open ;
En ce qui concerne, ses performances en Ryder Cup (sa quatrième à Paris), elles sont la aussi remarquable (sauf peut être en 2012 où il perd ses matches en double) mais il n’a jamais perdu en simple.
Les forces du Dustin :
Envoi loin ses balles;
La « pression » ne semble pas avoir d’effet sur le garçon;
N’a jamais perdu en simple.
Les faiblesses du Dustin :
Un des américains qui ne connait pas le National. Mais on peut facilement imaginer que le bon vieux Jim va lui faire un débrief.
Justin Thomas connait le National….
Justin Thomas n’a pas peur du National….
Un autre candidat qu’il ne va pas être facile à manœuvrer lors de cette Ryder Cup, le Justin !!!
Au vu du « petit » palmarès et de sa saison 2018 impressionnante :
PGA Tour, vainqueur du Honda Classic sur un des parcours les plus sélectif du circuit;
WGC, victoire au WGC-Bridgestone-Invitational avec 4 coups d’avances.
Et la cerise sur le « piece of cake », le garçon a fait le déplacement pour le dernier HNA Open de France.
Résultat, il a indiqué que le parcours n’est pas décevant et il l’a battu lors des trois premiers tours et fait le par lors du derniers.
Certes, il n’a pas d’expérience en Ryder Cup, puisque ça sera sa première fois à Paris. Mais sa haine de la défaite et sa capacité à bien jouer sous pression vont lui être d’une grande aide.
Les forces de Justin :
Il est aussi un gros frappeur ;
Un putting diabolique;
Il sait gagner.
Les faiblesses de Justin :
Première fois en Ryder Cup à l’extérieur.
Patrick Reed n’a peur de rien !!
Faut pas le chauffer le Patrick !!
On connaissait déjà le talent du Texan.
Il a confirmé en début d’année en remportant le Master contre Rory Mcllroyet contre l’Amérique entière. En effet, le garçon n’est pas vraiment aimé au USA. En cause, quelque casseroles universitaires qu’il traînerait. Mais peut importe, ce joueur sait se sublimer quand tout le monde est contre lui…
Après sa victoire au Masters, malgré la difficulté de « digérer » se genre d’événement, il a fait 2ème au Valspar Championship et 4ème à l‘US Open. Cette dernière performance reflète tous son talent. Alors que les cadors étaient à la ramasse (sauf Brooks Koepka) il a sorti un dernier tour en 68 sur le terrible parcours de Schinnecock Hills.
Enfin, son talent en Ryder Cup, n’est plus a démontrer. Lors de la dernière édition, il a remporté son match contre Mcllroyet a électrisé le public.
Les forces de Captain America :
Un golfeur exceptionnel avec un mental hors norme;
Un « wedging » impressionnant;
Plus c’est dur, plus il est bon. Le challenge du National devrait lui plaire.
Les faiblesses de Captain America :
S’il est pas dans une bonne semaine…
Bubba Watson, le retour du génie !
Bubba !!
On aime ou pas. Mais la question n’est pas vraiment là. Il faut reconnaître que ce golfeur produit un jeu complètement hallucinant avec des trajectoires hors normes et un feeling de folie autour des greens.
Il avait un peu disparu des radars à cause de plusieurs problèmes personnels. Cependant son retour est tout feux tout flammes :
PGA Tour, 2 victoires en 2018 (Genesis Open, Travelers Championship);
WGC, 1 victoires (WGC-Dell Technologies);
Majeurs, un seul T5 au Masters (pas de CUT passé pour les autres).
Certes, il est moins en vu actuellement, mais on a retrouvé le Bubba qui est capable de ce sublimer.
A contrario, la Ryder Cup n’est pas vraiment sa tasse de thé. En effet lors de l’édition de 2014, il avait seulement joué en simple et s’était incliné contre Martin Kaymer. Enfin, le National ne lui a pas laissé un grand souvenir lors de son passage en 2011 à l’Open de France…
Les forces de Bubba :
De nouveau en confiance ;
Un golfeur difficile à battre lorsqu’il est en confiance ;
Envoie la balle loin….
Les faiblesses de Bubba :
N’est pas fan des ambiances un peu hostile qu’il risque de rencontrer au National ;
N’aime pas le vent…
Jordan Spieth, il était une fois un tueur de sang froid…
Jordan…Spieth !
Moins en vu que les dernières saisons mais ses trois meilleurs résultats 2018 devrait en calmer quelqu’un :
3ème au Masters;
3ème à l’Houston Open;
9ème à The Open;
On peut rajouter sa 12ème place au PGA championship. Certes, il n’a pas gagner depuis 2017 mais il reste un golfeur avec une intelligence de jeu hors norme et un putting de folie.
La Ryder Cup, il connait, il avait fait des étincelles lors de la dernières éditons en double avec son compère Patrick Reed. Il n’a pas gagné en simple puisqu’il a perdu contre Henrik Stenson.
Les forces de Jordan :
Une intelligence de jeu qui devrait s’exprimer au National (qu’il a reconnu en Juillet avec son capitaine);
Un petit jeu et un putting impressionnant.
Les faiblesses de Jordan :
N’a pas complètement retrouvé son Top niveau…Mais il faudrait pas qu’il le retrouve au National…
Rickie, t’es trop sympa !!
Rickie….
Il y a une interrogation sur sa participation à la Ryder Cup. En effet, il est dans les points et donc qualifié d’office. Mais il vient de se retirer de la deuxième épreuve des « palyoffs » de la FedExCup à cause d’une blessure aux obliques (muscles latéraux au niveau des abdominaux).
Mais en attendant, le Rickie fait une saison 2018 mitigée. Il n’a pas encore gagné cette année mais a fait des performances remarquées dans les majeurs :
Masters, 2ème;
US Open, 20ème ;
The Open, 28ème ;
PGA Championship, 12ème.
Et sur le PGA Tour, il termine 2ème au OHL Classic et 4ème au Sentry Tournament of Champions. Bref, moins en vu que les saisons précédentes (saison 2014, 4 TOP 10 dans les Majeurs) mais il reste un joueur toujours aussi dangereux.
Ça sera sa quatrième Ryder Cup (s’il est rétablit) après sa participation aux éditions de 2010, 2014 et 2016. La aussi des résultats mitigés dans cette épreuve mais une expérience importante.
Les forces de Rickie :
Il est sympa et il joue bien ;
Il aime jouer dans le vent.
Les faiblesses de Rickie
Une participation à confirmer ;
Il ne connait pas le National.
Webb Simpson, le discret vainqueur du Players 2018 !!!
Webb Simpson et son épouse lors de sa victoire au Players 2018
Encore un golfeur revenu après une période difficile. En effet, la fin des « Belly Putter » l’avait contraint à changer de technique de putting et par conséquent il avait dégringolé au classement mondial….
Jusqu’à cette victoire au Players 2018 avec 4 coups d’avances…. Et avec des statistiques impressionnantes :
Driving Accuracy (moyenne sur la semaine) 85%
Greens in Regulation (moyenne sur la semaine) 77%
Sur un parcours comme le TPC Sawgrass, ca calme. Le garçon a donc signé son retour au plus haut niveau. Il avait déjà donné quelque signe en terminant 4ème du Sony Open (Hawai) et il a confirmé en faisant 2ème au Whyndham Championship.
Ensuite en Majeurs, ses performances sont constantes :
Masters, 20 ème;
US Open, 10 ème;
The Open, 12 éme;
PGA Championship, 19 ème.
Enfin, il connait la Ryder Cup puisqu’il a participé aux éditions 2012 (2 points – 2 victoires – 2 défaites) et 2014 (0.5 point – 0 victoire – 1 nul – 1 défaite).
Les forces de Webby :
Joueur précis surtout au Driving et avec ses Hybrides ;
Il aime les parcours difficiles (TPC Sawgrass, Schninnecock Hill,…) .
Bon putter malgré l’abandon du Belly Putter
Les faiblesses du Webby :
Ne connait pas le national ;
Expérience mitigé de la Ryder Cup
Les captain’s pick du bon vieux Jim
La presse américaine n’a pas été surprise un poil de voir choisit (au moment de la mise en page, seulement 3) : Bryson Dechambeau, Tiger Woods et Phil Mikelson.
Le bon vieux Jim avait sans doute brouillé les pistes en emmenant, lors de sa reconnaissance du National (Juillet 2018), les Kevin Kisner et compagnie… Mais finalement, il est resté très classique.
Bryson DeChambeau, l’ingénieur du golf !
Bryson et sa casquette vintage !!
Le garçon à fait du chemin depuis son match-play perdu contre Romain Langasque pour l’Open Britanique Amateur. Eh oui, il n’a pas traîné le Bryson !! La comparaison avec l’ex prodige du golf français, Romain Langasque, fait mal !!
Tout de suite remarqué avec ses fers à longueur unique et se swing si particulier. Mais aussi son hyper technicité dans tout ce qu’il entreprend dans le golf (putter fait maison, compas utilisé pour lire le carnet de green,…). Il aussi été décrié. Mais aujourd’hui les résultats sont là :
3 victoires sur le PGA Tour :
Vainqueur du tournoi Memorial Tournament de Jack Nicklaus ;
Vainqueur du The Northen Trust premier tournoi de la FedEx Cup;
Vainqueur du Dell Technologies Championship deuxième tournoi de la FedEx Cup.
Sur les Majeurs :
Masters, 38ème;
US Open, 25ème;
The Open, 50ème,
PGA Championship, CUT.
La carrière du Bryson est donc lancée. Il sera l’un des « rookies » de la Ryder Cup mais on parle déjà d’une possible association avec The Tiger. En effet, il joue avec les mêmes balles.
Les forces du Bryson :
Un état de forme remarquable ;
Un hyper préparation des événements.
Les faiblesses du Bryson :
Un première Ryder Cup et à l’extérieure…
Un putting parfois erratique.
Le Tiger is back !!
Le Tigre est de retour.
Inutile de faire un point sur son palmarès, l’intérêt n’est pas là. Les armoires sont pleines de trophées.
On piaffait d’impatience pour son retour mais lui même ne savait pas s’il en serait capable. En effet, ses multiples opérations du dos et son manque de compétition ne laissaient présager rien de bon.
Mais c’était sans compter sur sa détermination.
Résultats, on a senti que quelque chose était en marche lors de ses premières sorties mais il n’y avait pas encore la consistance nécessaire pour convaincre. Ce sont des dernière performances en Majeurs qui ont achevé la démonstration (6ème à The Open et 2ème au PGA Championship).
Malgré ça, on sait que son bilan dans cette épreuve (la Ryder Cup) est plutôt négatif (13 victoires en 33 matches en simple, 5 victoires en 8 foursomes, 4 victoires, 8 défaites et 1 nul en fourballs). Alors, est-ce que le retour du Tigre en Ryder sera une bonne chose pour la US Team ?
Les forces du Tigre :
Etre le Tigre ;
Un jeu et une envie retrouvés.
Les faiblesses du Tigre :
La Ryder n’est pas son dada ;
Il jouera avec qui ?
Phil Mickelson, le fantasque gaucher !
Phil dit le gauché fou !!
Mis a part la presse américaine, qui croyait à ce pick ?!
Même si le Phil avait remporté le WGC-Mexico Championship en début d’année et ensuite terminé 2ème au AT&T Pebbel Beach Pro Am et 3ème au Safeway Openet. La suite n’a pas été vraiment à la hauteur du bonhomme… On s’attendait à ce qu’il joue les premières places dans les Majeurs où il n’a pas fait mieux qu’une 24ème place à The Open.
Mais le bon vieux Jim a sans doute voulu éviter de se mettre le public à dos (le Phil est adoré) et renforcer son équipe avec un bon vieux routier de la Ryder-Cup (38 rencontres – 14 victoires / 6 nuls / 18 défaites).
Après, le Captain’ Pick ne t’assure pas de jouer mais donne à l’équipe américaine un atout supplémentaire.
Les forces du Phil :
Une expérience en Ryder-Cup ;
Une présence golfique qui peut impressionner.
Les faiblesse du Phil :
Un niveau de jeu qui parfois peu interpeller ;
Un golfeur qui ne joue jamais en Europe (sauf pour The Open).
Alors cette American Team !?!
Si cette équipe a des faiblesses ça serait plutôt du côté de Bubba Watson (par rapport à son rendez-vous manqué avec le National), Jordan Spiethdu fait de ses performances récentes et enfin Rickie Fowlerqui ne semble pas dans une forme Olympique. Pour le reste, c’est du costaud et ce sont des garçons aguerries aux combats type Match Play et qui ne sont pas vraiment impressionné par les distances proposés par le National… Certains comme Brooks Koepka et son pote Dustin Johnson, ne devraient même pas être impressionné tout court, par le public ou le parcours.
L’équipe européenne va devoir redoubler d’ingéniosité et de courage pour s’imposer.
On le sait depuis peu, le dernier à rejoindre cette dream team n’est autre que Tony Finau (encore un gros frappeur). Un gars solide qui a eu de très bon résultats sur les Majeurs cette année…
Bref, ne vous enfuyez pas tout de suite et prenez connaissance de l’équipe des héros européens.
La team des héros européens !!
Le capitaine Thomas Bjorn, on l’a déjà évoqué, a choisit en majorité des vice-capitaines britanniques et n’a pas souhaité s’appuyer sur l’expérience de Thomas Levet… Mais, comme Jim Furyk, il n’a pas à rougir de son équipe. Avec notamment, un petit italien que l’on peut considéré comme le meilleur joueur de cette saison 2018 :
L’équipe, la seule, que l’on se doit de soutenir !!
L’immense Francesco Molinari !!
Eh Francesco !!
Il a depuis quelque temps, décidé de se concentrer sur le PGA Tour, bien lui en a pris. Après quelque mois d’adaptation, l’italien installé à Londres, réalise des performances impressionnantes :
4 TOP 10 sur le PGA Tour dont une victoire au Quicken Loan National ;
Vainqueur de The Open;
European Tour : vainqueur du BMW PGA Championship et de l’Italian Open.
Ça calme les cons ce genre de performances, il gagne sur les deux Tours et en plus gagne le Majeur The Open. Bref, il est le meilleur golfeur européen du moment et il sait battre les américains chez eux.
Enfin, il connait bien la Ryder Cup…. Il va participer à sa troisième édition après 2010 (0.5 points 0 victoires – 2 nulls – 1 défaite) et 2012 (0.5 points 0 victoire – 2 nuls – 1 défaite).
Les forces de Francesco Molinari :
Avec ses performances, il va porter l’équipe européenne;
Pas de faiblesse identifiés sur les derniers mois.
Les faiblesse de Francesco Molinari :
NA.
Le Numero 1, Justin Rose !!!
Justin the machine..
Cet anglais est une machine, qui réalise des performance à la fois sur le PGA Tour et le Tour Européen.
PGA Tour, 1 victoire en 2018 (Forth Worth Invitational devant le Brooks Koepka) ;
Majeurs:
Masters 12ème ;
US Open 10ème;
The Open 2ème;
PGA Champonship 19ème
European Tour, 2 TOP 10 (Aberdeen Standard Investissemet ….)
Un pilier de l’équipe européenne depuis bien longtemps. Ce garçon connait très bien la Ryder Cup, ça sera sa cinquième édition. Il détient un record de point en Ryder Cup, 12 points (2008 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 4 points ; 2016 – 2 points).
Les forces de Rosey :
Pas vraiment de faiblesse des performances constantes depuis des années;
Une expérience de la Ryder Cup inestimable;
Un leader pour l’équipe.
Les faiblesses de Rosey :
Il est anglais, mauvaise blague…
NA
Tyrell Hatton, the crazy one !!
Le psychopathe du golf…
On ne peut pas dire que le garçon est un élément typiquement britannique. Son attitude sur un parcours va quelque fois à l’encontre du célèbre flegme britannique… Il parle, crie, s’énerve sur un parcours sans compter le nombre de fois où il maugrée suite à des putts qui ne rentrent pas. Son caddie doit en voir de toutes les couleurs… Bon c’est un pote d’enfance mais quand même !!
Bref, une partie avec le bonhomme est quelque chose de rafraîchissant. L’homme est bouillant et dans une épreuve comme la Ryder Cup ça peut être intéressant…
Malgré ce caractère bien trempé les résultats sont là et bien là en 2018 :
Majeurs (en 2017, il n’avait pas passé le CUT dans aucun des 4 majeurs…)
Masters 44ème
US Open 6ème
The Open 51 ème
PGA Championship 10ème
WGC
Mexico Golf Championship T3
Dell Technologies Match Play – T9
European Tour
Aberdeen Standard Investments Scottish Open, 9ème ;
HNA Open de France, 16ème ;
Abu Dhabi HSBC Championship presented by EGA, 15ème.
Les résultats parlent pour lui. Certes il n’a aucune expérience en Ryder Cup mais au vu de ses performances en Majeurs ça devrait l’aider. Par ailleurs, avec l’armada de vice-capitaine, il devrait être au point pour le rendez-vous.
Les forces du gaillard :
Un tempérament de feux ;
On se demande parfois de qui a peur Tyrell ;
Un jeu de fer au point.
Les faiblesse du gaillard :
Première Ryder Cup ;
Un tempérament de feux.
Tommy Fleetwood, l’homme qui aurait pu battre Brooks Koepka….
Tommy dans le rôle de Robinson…
Installé depuis presque un an en Floride avec sa petite famille, l’anglais n’est pas passé loin de remporter son premier Majeur lors du dernier US Open (Schinnecock Hill). En effet, jusqu’au 18ème trou il était en mesure de pousser le Brooks en « playoff » après, qui sait…
Avec son style reconnaissable à des kilomètres (grip court, coups tenus) cet anglais est un véritable « robot » lorsqu’il s’agit des mises en jeu. Il a complété cette force par une maîtrise du putting… Lors du dernier US Open, on l’a vu rentrer des ficelles monstrueuses.
Il a commencé la saison 2018 en s’imposant de nouveau au Abu Dhabi HBSC Championship puis :
Majeurs
Masters 17ème;
US Open 2ème;
The Open 12ème;
PGA Championship 35ème.
WGC (World Golf Championship)
Mexico Championship, 14ème;
Match Play, 17ème;
Bridgestone Invitational, 14ème.
Et comme sa volonté est de s’installer sur le PGA Tour, eh bien le garçon à terminé 4ème du Honda Classic (Gros teste du PGA Tour) et 4ème du Zurich Classic of New Orleans….
Certes, il n’a encore jamais participé à une Ryder Cup mais il a gagné sur le National et ses performances en Majeurs démontres ses qualités.
Les forces de Robinson :
Une machine au driving;
Un putting de classe mondiale;
Il connait le National.
Les faiblesses de Robinson :
Première Ryder Cup…
Jon Rahm, la nouvelle star du golf européen ?
La nouvelle star !!
On le sait, ce golfeur a un talent de dingue et les américains ne sont pas tromper en n’en faisant une de leur tête de gondole pour leur PGA Tour…
Le garçon a gagné deux fois cette année et sur chacun des deux tours :
PGA Tour:CarreerBuilder Challenge;
European Tour : Open de Espana.
Ses performances dans les Majeurs ont été plus irrégulière même s’il elles restent très bonnes :
Masters, 4ème ;
US Open, CUT;
The Open Championship, CUT;
PGA Championship, 4ème.
Enfin, ses performances en WGC sont plus ternes puisqu’il n’a jamais fait mieux que la 17ème place mais à passé à toujours passé le CUT.
Sa puissance et son petit jeu mais surtout son esprit de compétition lui permette de s’imposer contre n’importe qui et n’importe où. Après, il peut comme à The Open cette année complètement perdre les pédales et perdre son golf très rapidement….
Les forces de la nouvelle star :
Une puissance et un petit jeu impressionnant ;
Un esprit de compétition, un grinta comme dirait les fouteux, hors norme.
Les faiblesses de la nouvelle star:
Une capacité à péter un plomb qui peut inquiéter ;
Première participation à la Ryder.
Rory Mcllroy, le patient nord irlandais…
Ou es tu Rory ?
Le talent du nord irlandais n’est plus a démontré mais depuis son loupé du Masters, il semble perdu… Nous pensons qu’il lui faudrait un vrai caddie…
Son échec au Masters ne semble pas avoir été digéré. Depuis, les résultats sont assez erratiques. A tel point, que le Captain Thomas Bjorn a du déclarer que Rory reste son meilleur joueur, histoire de le protéger.
Pourtant, le début de saison a été couronné de succès par une victoire au Arnold Palmer Invitational qui laissait entrevoir une saison brillante. Mais le Texan Patrick Reed est venu gâcher la fête.
La suite a vu « seulement » une deuxième place à The Open, mais pour un joueur de ce calibre c’est largement insuffisant.
Le nord irlandais connait bien évidement la Ryder Cup et y a été initié par le grand Graeme McDowell. Et de quelle manière puisqu’il a gagné en 4 participations un total de 11 points (2010 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 3 points ; 2016 – 3 points). C’est donc une pièce maîtresse de l’équipe européenne.
Les points forts du Rors :
Lorsqu’il drive normalement, il est injouable (demander à Rickie…);
Ses performances en Ryder-Cup.
Les points faibles de Rors :
Un putting qui peut être vraiment mauvais;
Des résultats qui laisses perplexes.
Le stakhanoviste du Golf, Alex Noren !!
Alex Noren, le travailleur !!
Cet homme ne s’arrête jamais de travailler et les résultats finissent par tomber en 2017 puis sont confirmés 2018 :
European Tour:
1 victoire au HNA Open de France
PGA Tour :
2ème au Farmers Insurance Open (après un paly off d’anthologie avec Jason Day)
3ème au Honda Classic
WGC :
3ème au Dell Technologies Match Play
Bref, un golfeur européen capable de s’imposer n’importe où.
Sa sera sa première Ryder Cup mais au vu de ses performances en match play lors du WGC sa devrait aller.
Les forces du Noren :
Des performances constantes sur les deux tours ;
Un européen qui aime le match play;
Un gros caractère.
Les faiblesses du Noren :
Il en a pas montré dernièrement ;
Sa premier Ryder Cup.
Thorbjorn Olesen, le promesse européenne…
La promesse…
Le golfeur danois est la promesse d’un golf européen florissant, passé professionnel en 2009 et passé par le Challenge Tour, il s’est rapidement installé dans l’élite du golf Européen. Il avait du sauver sa carte, il y a deux ans mais semble habité par une nouvelle dynamique et une plus grande implication dans son golf…
Pas de grosse performance dans les Majeurs cette année excepté une 12ème place à The Open. Mais une victoire dans un Rolex Series, l’Italian Open et des bons résultats sur le Tour Européen ont scellés sa qualification direct dans les huit.
Çà sera aussi sa première participation à la Ryder Cup.
Les forces du Danois :
Un jeu qui semble être plus constant ;
Une résistance à la pression ;
Il connait le National.
Les faiblesses du Danois :
Sa première Ryder Cup.
Les captain’s pick du Thomas
Il restait un espoir pour qu’un frenchie se glisse dans la dernière porte ouverte. Mais, c’était en vain…
L’homme à déclaré, en direct de Londres (sic), qu’il cherchait de l’expérience. Donc à part Ian Poulter pour lequel il n’y avait pas de doute (victoire cette année sur le PGA Tour), les trois autres sont des concentrés d’expérience de Ryder Cup; Paul Casey, Sergio Garcia et Henrik Stenson.
Myster Ryder-Cup, Ian Poulter !!
Myster Ryder-Cup !!
Cet homme est un symbole pour toute l’Europe du golf !! Jamais nous douterons de l’engagement sans limite de Ian Poulter pour la Ryder Cup.
Depuis son installation en Floride et sa blessure à l’épaule ses performances n’étaient pas suffisantes mais sa saison 2018 signe sans doute un retour au plus haut niveau :
PGA Tour
1 victoire à l’Houston Open
7ème place au RBC Heritage
WGC
Dell Technologies Match Play, 5ème
Malheureusement, dans les Majeurs les résultats n’ont pas été à la hauteur. C’est pour ça que le garçon n’était pas initialement dans les huit. Mais avoir une telle expérience de la Ryder-Cup et être capable de s’imposer chez les américains, ça a de la valeur. Voila donc les principales raison de son « pick ».
Les forces de Ian Poulter :
C’est le Myster Ryder-Cup ;
De belles performances sur le circuit américain.
Les faiblesses de Ian Poulter :
NA en Ryder-Cup.
Paul Casey, l’européen du PGA TOUR
Paul Casey !!
La encore un joueur qui sait « performer » sur les deux circuits bien qu’il soit installé depuis longtemps sur le circuit américain :
PGA Tour :
une victoire au Valspar Championship devant le Tigre ;
deuxième au Travelers Championship ;
cinquième au Wells Fargo Championship.
European Tour:
neuvième à l’Abu Dhabi HSBC Championship;
septième au Porsche European Open.
WGC :
T12 au Mexico Championship
T17 au Match Play Dell Championship
Bien évidement, les performances de l’anglais en majeur n’ont pas vraiment été à la hauteur de ses attentes à part une 15ème place au Masters. C’est la aussi pourquoi, il n’était pas dans les huit.
Mais l’anglais connait bien la Ryder Cup, ça sera sa troisième édition.
Les forces du Paul Casey :
Un grosse frappe de balle;
Golfeur européen qui s’est déjà imposé face aux américains;
Expérience de la Ryder Cup.
Les faiblesses Paul Casey :
Est capable de passer complètement à coté…
Ne connait pas le National.
Le frère de Sergio Garcia…
Le frère de Sergio Garcia …
Sur le coup, ce pick nous étonnes, voir nous fait un peur. En effet, les résultats de l’espagnol en 2018 sont catastrophiques…
Aucun CUT passés dans les Majeurs en 2018 !! Certes des places d’honneur sur le PGA Tour et quelque lumières lors des WGC. Mais pour le reste, Sergio Garcia est fantomatique et traverse cette saison comme un zombie.
Il est maintenant Papa et a de nouvelles responsabilités mais son niveau de jeux est particulièrement inquiétant.
Les forces du frère de Sergio :
Un joueur de classe mondiale ;
Une expérience et une « grinta » très utile en Ryder.
Les faiblesse du frère de Sergio :
Une saison 2018 catastrophique ;
Un niveau de jeu qui ne semble pas se redresser.
Henrik Stenson, dit Ice man !!
Ice Man !!
Un des pilier de l’équipe européenne mais qui n’était pas dans les points donc rattrapé par le Captain…
Après une victoire à The Open en 2017 et une opération au genou en fin de saison dernière, sa saison 2018 est plus difficile.
Cependant, il termine en Majeurs 5ème au Masters et 6ème à l’US Open. Il a confirmé ces bons résultats avec une 4ème place au Arnold Palmer Invitational et une 2ème place au WGC HSBC Champions.
Enfin, il a gagné un total de 8 points en Ryder-Cup, depuis sa première participation en 2006.
Les forces du Ice Man :
Un niveau de jeu plus que bon;
Un expérience de la Ryder-Cup ;
Il connait le National.
Les faiblesse du Ice Man :
Est-ce qu’il sera en forme ?
Alors ces héros européens, il te donne envie ?!?
Cette équipe est véritablement impressionnante avec le meilleur joueur du monde en 2018, Francesco Molinari. Elle est très bien complétée par des gars plus que solide, Justin Rose, Tyrell Hatton, Tommy Fleetwood, Jon Rahm ou encore Alex Noren. Certes, il n’ont pas tous l’expérience de Justin Roseen Ryder Cup mais ils sont capables de tenir la dragée haute aux joueurs américains. Est-ce que sa sera suffisant ?
La réponse pourrait se trouver dans les éléments suivants :
Si Rory Mcllroy arrive a retrouver un niveau de jeu plus proche de son standing ça devrait grandement aider et être bénéfique aux joueurs européens ;
Le rôle des Captain’s Pick seront déterminant, comment vont ils être utilisés ? Est ce qu’il seront là pour coacher, conseiller ou jouer ? Au risque de créer des tensions dans l’équipe ?!? Si Ian Poulter joue, c’est un des huit qui ne jouera pas…
Enfin, la gestion et la stratégie de l’équipe seront aussi déterminantes.
Alors que se déroule, cette semaine, le dernier Majeur de la saison (PGA Championship 2018) à Bellerive (Saint-Louis / Missouri) avec la présence de deux français (si je t’assure) : Mike Lorenzo-Vera et Alexander Levy !! Et qu’Aexander Levy est 71ème au classement mondiale. On peut se demander où en sont les performances des golfeurs français. En effet, nous avions déjà montré en octobre 2017 que la France produisait un grand nombre de joueur sur le Tour Europeén par rapport à son nombre de licencié. La France était à l’époque deuxième derrière l’Angleterre… Mais qu’en est-il en terme de performances à la fois sur l’European Tour et le Challenge Tour ? Quels sont les joueurs français qui réalisent des performances derrière l’indéboulonnable Alexander Levy ?
Contexte
La saison de golf est maintenant bien entamé puisqu’il ne reste plus qu’un Majeur à disputer (PGA Championship) et les playoffs FedEX et/ou la finale de la Race to Dubai. Nous avons donc selectionné 25 tournois sur l’European Tour et 14 tournois sur le Challenge Tour pour ensuite analyser la performance des golfeurs français. Certains tournois comme les WGC ou Augusta n’ont pas été pris en compte pour les performances de l’European Tour puisqu’aucun français n’était présent…
Comment ?
En regardant, pour chacun des tournois choisis, le nombre de français engagé, le nombre de français qui passe le CUT (ou pas), le nombre de français réalisant un TOP 10 et le nombre de français réalisant un TOP 20.
Les résultats sont les suivants :
Performances des golfeurs français sur l’European Tour
Les Français présents sur l’European Tour
Sur les 25 tournois analysés (dont les Rolex Series, The Open,…), 217 joueurs étaient présents et pour une moyenne de 12 français par épreuve.
Parmi tous ces prétendants, on observe qu’en moyenne 51% des golfeurs français passent le CUT, 9% font des TOP 10 et 3% des TOP 20 !!
Les mauvais élèves…
En effet, parmi les 49% des golfeurs français qui ne passent pas le CUT, il y a des joueurs qui sont en souffrances :
Raphael JACQUELIN, 6 CUT manqués ;
Grégory HAVRET, 4 CUT manqués ;
Grégory BOURDY, 4 CUT manqués ;
Adrien SADDIER, 4 CUT manqués.
Ces résultats ne sont pas vraiment une surprise pour les « anciens » (les dinosaures si tu préfères…) comme R. JACQUELIN, G.HAVRET et G.BOURDY. Il faut, cependant, les mettre en perspective avec les dernières performances qu’ont pu réaliser ces golfeurs :
Raphael JACQUELIN à réalisé 2 TOP 10 (Irish Duty Free Open, Shot Clock Austria) ces dernières semaines;
Gregory HAVRET à réalisé un TOP 10 (Commercial Bank of Qatar) en début de saison;
Adrien SADDIER a réalisé un TOP 10 et un TOP 20.
Cependant, les CUT manqués de Grégory BOURDY ne sont compensés par aucun TOP 10 et TOP 20. Il faut sauver le soldat Grégory BOURDY !!!
Et donc, les bons élèves…
On le sait déjà, le meilleur golfeurs français en activité est Alexander Levy. Il a remporté un cinquième titre sur l‘European Tour (Trophé Hassan II). C’est une performance phénoménale et il est en passe de dépasser le meilleur golfeur français de l’histoire, Thomas LEVET.
Sinon, les performances d’Alexander LEVY ça donne :
4 TOP 10 dont une victoire (Trophé Hassan II);
1 TOP 20
Là encore, il ne s’agit pas de remettre en cause les performances du français mais il n’a jamais passé le CUT dans les Majeur ou le Players… S’il pouvait nous démontrer le contraire au PGA Championship cette semaine…
Ensuite, qui sont les français les plus performants :
Julien GUERRIER avec 3 TOP 10 et un TOP 20;
Mike LORENZO-VERA avec 2 TOP 10 et 2 TOP 20;
Matthieu PAVON avec 2 TOP 10 et 1 TOP 20.
Il faut encore mettre ces résultats en perspectives avec par exemple les 3 CUT manqués de Julien GUERRIER (côté sombre de la force) et la PERFORMANCE de Matthieu Pavon à l’US Open (22ème). Ou encore le meilleur français à l’HNA Open de France, en l’occurrence ce bon vieux Michel (i.e. Mike Lorenzo-Vera)!!!
Après, les performances sont plus disparates, il y a 7 joueurs qui ont réalisé un TOP 10. Bien évidement, comme évoqué plus haut, le dinosaure Lyonnais termine bien puisqu’il réalise deux TOP 10 ces dernières semaines.
Alexander Levy est un peu seul… et pas assez de performance dans les Majeurs !!
Le meilleur Français !!
Alexander LEVY est pour l’instant et de loin le meilleur golfeur français. Il a très bien commencé l’année en faisant régulièrement des TOP 10 pour décrocher sa cinquième victoire… Ensuite, ça s’est un peu gâté, il n’a pas réussit à faire de bonne performance dans les Majeurs (ou The Players) puisqu’il n’a jamais passé le CUT dans ces événements !
Après les bonnes surprises sont la confirmation d’un joueur comme Mike LORENZO-VERA qui réalise plus régulièrement de bon résultats. Mais aussi, le retour en forme de Julien GUERRIER, qui a après une descente sur le Challenge Tour est de retour avec de bons résultats (rien n’est donc perdu pour Romain LANGASQUE). Enfin et bien évidement les performances de Matthieu PAVON. On ne peut pas oublié sa performance à l’US Open !! Il faut maintenant confirmer ces bons résultats.
On aurait aimer voir un « affrontement » Victor DUBUISSON Vs ALexander LEVY mais malheureusement, ça ne sera pas le cas pour les raisons que l’on connait. C’est sans doute ce qui manque dans le golf français, une saine émulation entre différents leaders golfiques, pour avoir à termes plus de joueurs installés dans le TOP 100 mondial. Enfin, il faudra aussi et assez rapidement des performances dans les Majeurs et pas uniquement passer le CUT…
Performances des golfeurs français sur le Challenge Tour
Les français présent sur le Challenge Tour
Sur les 14 tournois analysés, 235 joueurs étaient présent et pour une moyenne de 16 français par épreuve.
Parmi tous ces prétendant, on observe qu’en moyenne 46% des golfeurs français passent le CUT, 14% font des TOP 10 et 15% des TOP 20 !!
On peut d’ores et déjà dire que les golfeurs français du Challenge Tour sont plus performants que leur collègue de l‘European Tour…mais il est vrai que le niveau n’est pas le même !
Les mauvais élèves…
En effet, parmi les 54% des golfeurs français qui ne passent pas le CUT, il y a des joueurs qui sont en souffrances :
Edouard ESPANA, 8 CUT manqués;
Damien PERRIER, 7 CUT manqués;
Ugo COUSSAUD, Adrien BERNARDET, Julien BRUN ont tous les trois manqués 6 CUT;
Robin ROUSSEL, Jerome LANDO-CASANOVA et Victor RIU ont tous les trois manqués 5 CUT ;
Malgré cela, il faut reconnaître qu‘Edouard ESPANA a été blessé très longtemps et Damien PERRIER a réussit deux TOP 10 !! Ainsi que Victoir RIU qui réalise un TOP 10.
On verra si Edouard ESPANA (169ème à la Road To Ras Al Khaimah) arrive à renverser la tendance dans les prochains mois. Enfin, il ne faut pas oublier l’ex-prodige (annoncé par la France « golfique »), Romain LANGASQUE, qui a manqué 3 CUT sur le Challenge Tour et 2 sur l’European Tour. La saison suivant sa descente de l’European Tour n’est pas aussi brillante que prévue…
Et donc, les bons éléves…
Le Challenge Tour est beaucoup moins médiatique que son aîné, il est donc plus difficile de bien connaître les golfeurs français. Hors, bien évidement, les personnalités médiatiques comme Romain LANGASQUE, Victor RIU, Damien PERRIER…
En regardant donc les TOP 10 et TOP 20 les surprises sont de tailles :
Robin SCIOT-SIEGRIST est donc le golfeur français le plus performant sur le Challenge Tour avec deux TOP 10 et deux TOP 20 (35ème à la Road To Ras Al Khaimah) ;
Thomas LINARD arrive après avec 2 TOP 10 et un TOP 20 (49 ème à la Road To Ras Al Khaimah);
Victor PEREZ ensuite avec un TOP 10 et un TOP 20 (45ème à la Road To Ras Al Khaimah).
Ensuite arrivent Jerome Lando CASONAVA, Victor RIU et Antoine ROZNER. Mais surtout Antoine ROZNER qui fait récemment 4ème au Vaudreuil Golf Challenge et est 33ème à la Road To Ras Al Khaimah.
La confirmation, Robin SCIOT-SIEGRIST et la surprise, Antoine ROZNER
Antoine ROZNER le premier français à l’ordre du mérite sur le Challenge Tour !
Robin SCIOT-SIEGRIST l’autre français qui performe sur le Challenge Tour !!
Ces deux golfeurs sortent du lot par leur performance et donc au classement de la Road To Ras Al Khaimah. Ce sont les deux premiers français.
Robin SCIOT- SIEGRIST (golfeur de Saint-Nom la Bretech) passé professionnel en 2016 par les Q-School confirme ses belles performances de 2017. En effet, il avait déjà réalisé 4 TOP 10 en 2017 !!!
Antoine ROZNER (golfeur du RCF Boulie) passé par l’Université du Missouri (Kansas City) est à priori devenu professionnel en 2017 (pas plus d’information sur le site de l’European Tour) a fait 2 TOP 10 à l’Open Du Portugal et au Vaudreuil Golf Challenge. Il pourra peut être jouer crânement sa chance lors des 10 tournois avant la finale à Al Khaimah.
Au delà de ces deux satisfactions, on constate qu’il y a beaucoup de joueur français sur le Challenge Tour mais les performances ne sont pas suffisantes pour intégrer le TOP 15 synonyme de montée directe sur l’European Tour. Les choses vont peut être évoluer dans les prochains mois mais pour l’instant les performances françaises, sur le Challenge Tour, sont insuffisantes.
Enfin, les résultats de Romain LANGASQUE sont inexplicables. En effet, après ce qu’il avait montré sur l’European Tour, on se demande comment il en est arrivé là.
La France va bientôt être « The Big Thing…in Golf ». En effet, la Ryder Cup va se dérouler fin septembre sur le parcours du Golf National en Île de France. On le sait, la France est un petit pays de Golf. Même si certains joueurs (ex : Alexander Levy, Victor Dubuisson) brillent par moment sur les différents circuits mondiaux, ce sport a du mal à prendre. Nous pouvons donc, légitimement, nous demander :
Comment cet événement mondial du golf va s’intégrer dans le paysage français ?
Est-ce que les licenciés ont répondu présent ?
Est-ce qu’il y a une chance de voir un joueur français dans l’équipe ?
Est-ce que le parcours sera un avantage (pour les européens) ?
Ou encore est ce que le site est facile d’accès ?
Les efforts marketing pour faire de la Ryder Cup (en France), un événement, sont sans commune mesure !!
La Ryder en veux-tu en voila… Rien n’est plus beaux en ce moment que la Ryder Cup balladée à travers toute la France. On la ballade comme une vieille relique, on la montre aux chalands …
Les bronzés font du ski avec la Ryder Cup !!!
Mais la moitié du public ne comprend pas de quoi il s’agit. Est ce que c’est la nouvelle coupe du monde ? Est ce que c’est la nouvelle coupe de Roland-Garros ? Non c’est la Ryder Cup, une petite coupette pour laquelle les meilleurs joueurs mondiaux vont s’affronter sur 3 jours dans la banlieue parisienne…
Le président de la FFG, la Ministre des Sports et le Grand Gourou de la Ryder Cup, Pascal Grizot ne ménagent pas leur efforts pour faire parler de l’événement. Le succès de leur actions est mitigé ou alors les moyens de communication pour les relayer ne sont pas les bons. Certes, depuis deux ans lors de chaque HNA Open de France, de grosses opérations sont organisées mais leur résultats semblent limités.
Il est vrai que des médias plus traditionnels comme RMC se sont récemment intéressés au golf en faisant, par exemple, la promotion du golf avec la venue de Justin Thomas à l’HNA Open de France. Ou encore France Info qui fait quelque chroniques golfiques en prévision de l’événement.
Il n’en reste pas moins que le nombre de licencié baisse et que les actions de développement de notre sport restent assez sporadiques.
Jusqu’à maintenant, l’action la plus médiatique était l’apprentissage du golf par les écoliers des Yvelines à cotés du National… Ça manquait d’ambition !! Mais il semble que la Fédération Française de Golf est décidée de changer de braquet, une opération de plus grande ampleur a été lancée :
Les dates qu’il ne faut pas manquer !!
Ce Ryder Cup Golfs Tour investira les centres villes de 12 grandes agglomérations françaises (là sont les étapes) et proposera des animations, autour d’ateliers de putting et d’initiations au swing. Une opération de découverte gratuite et tous publics ! Petits et grands pourront ainsi goûter aux joies du golf.
On assiste donc à un léger mieux… Mais est-ce que cela sera suffisant ? A voir sur l’après Ryder-Cup.
Mais parallèlement, il faudrait essayer de développer les petites structures de golf, de proposer des activités golfiques à certaines écoles qui sont proches des parcours, trouver le prochain Jon Rahm français…
Bien sur, les dernières vidéos de la FFG avec Danny Boum, Stéphane Pizza ou encore Khade Maislepar sont rigolotes mais on est encore loin de convaincre les grandes masses. Est ce que l’on par de trop loin ?
Il faut se rendre à l’évidence. Ce sont les acteurs privés qui font tout pour tirer le golf vers le haut. Les exemples sont nombreux : journées découvertes (gratuites) du golf, organisation d’academy pour les débutants, organisations de compétitions… Bien évidement sous couvert de faire du « Business » mais les différents réseaux commerciaux permettent de faire du golf à des tarifs raisonnables. Enfin, Inesis (alias Decathlon) produit toujours du matériel de qualité et à des prix défiants toute concurrence.
Il faut donc se poser la question des actions de la Fédération Française de Golf dans ce momentum crucial qui ne se représentera pas deux fois… Que fait vraiment cette instance pour développer notre sport !!
Eh alors, ces fameux billets !?
Alors oui, nous autre licenciés, nous les initiés, nous avons eu droit à des privilèges sur les fameux billets de la Ryder Cup. Il a fallut s’inscrire sur un site pas vraiment didactique qui démontre sans doute les problèmes rencontrés par la Fédération à communiquer avec les nouveaux outils numériques… Mettre ou ne pas mettre sa photo… et attendre. Une fois le GO de la fédération, deux surprises et de taille :
bien qu’averti et en alerte derrière nos PC, file d’attente… et ce pendant un bon moment, résultat des courses tu rates une bonne partie des options sur les billets. Puisqu’entre temps, tu dois travailler et quand tu reviens il reste les miettes…. Après un petit sondage, auprès des aficionados il apparaît que la seul façon d’avoir le choix dans les billets était de rester derrière son PC en permanence… Bref, ne pas travailler ce jour là. Très pratique !!
la deuxième claque, ce sont les prix, Pascal Grizot et les organisateurs ont pris les licenciés pour des « Touristes Japonais ». Le billet moyen oscille entre 120 et 150€. Ou va cette argent ? Une grande partie des licenciés considèrent que ces tarifs sont prohibitifs et ne viendront pas à cause de ça… Quel dommage ! On peut aussi se demander que sont devenus les 3 ou 5 € que tout les licenciés ont cotisé à chaque renouvellement de licence qui étaient prévus pour financer la Ryder Cup…
Bref, les organisateurs ont perdus des candidats en route (ex : les licensiés) et pour les autres français (non pratiquant), il risque de ne pas avoir beaucoup d’élus. Alors oui, les étranger, et tant mieux pour le tourisme seront présents, il n’y a pas de problème. Mais eux sont déjà accro au golf…
Un histoire à méditer, la famille de Jon Rahm raconte avoir découvert le golf grâce à l’édition de la Ryder Cup à Valderrama en 1997. Est-ce qu’il y aura plein de petit et petites françaises lors de l’édition au National ? Il faut l’espérer.
Les diffuseurs…
Après l’imbroglio billets, on peut se demander qui va diffuser les images de la Ryder Cup ?!
La réponse est simple : CANAL+ > GOLF + !!!
Ce qui représente un nombre très restreint de téléspectateurs et déjà séduit par le golf…
La Ryder Cup n’est pas encore dans les plans d’un diffuseur en clair et/ou public. Si France Télévision avait la riche idée de diffuser des « golden » moments sur son réseau, la publicité du golf serait assuré. Mais pour l’instant rien…
Il va falloir un joueur français dans l’équipe…
La présence d’un joueur français est un facteur de réussite non négligeable pour cette Ryder Cup. En effet, quoi de mieux que de s’identifier à un champion de golf « frenchie » pour les jeunes français et françaises…
Mais la possibilité d’en voir un, dans l’équipe européenne, semble s’amenuiser au fil du déroulement de la saison. Les chances de voir Victor Dubuisson dans cette équipe se sont definitivement envolées avec ses problèmes de santé. Certes, il reste Alexander Levy qui fait un début de saison remarquable (5ème victoire sur l’European Tour) mais il n’arrive pas à confirmer dans les grands rendez-vous comme le Player (CUT loupé) ou encore à l’US Open (CUT loupé)… Je dis bien, pas encore, car ça reste la seule chance française… Une bonne performance à The Open et la place dans l’équipe ne sera pas loin.
Enfin, il n’y a plus de suspens, puisque Thomas Levet n’a pas été retenu comme vice-capitaine par Thomas Bjorn. En effet, les vice-capitaines sont pratiquement tous britannique ou irlandais le seul intrus est un suédois. Ces choix seront très certainement justifiés par le Capitaine de la Ryder Cup mais se passer d’un Français qui à joué la Ryder Cup et gagner au National, c’est incompréhensible… Et le golf européen n’est pas uniquement britannique, il y a aussi les latins !!
Ah, si, il y aura deux français dans l’encadrement, les adjoints du capitaines qui feront … nous n’avons pas bien compris…
Les américains et le parcours !!
Ne nous cachons pas, depuis que l’on sait que la Ryder Cup va se dérouler au National on entend tout et n’importe quoi sur la difficulté de ce parcours. Pour certains, il sera le « Vietnam » des américains, les raisons, il est étroit, long et avec un rough difficile…. Bon, très bien, pourquoi pas, ce sont des arguments valables.
Mais est-ce que l’on ne serait pas en train de mettre à un niveau le Golf National qui n’est pas le sien ? C’est sans aucun doute l’un des parcours français les plus difficiles. Mais le golf se joue dans d’autre pays… Alors quand tu vois un Brooks Koepka se balader sur le parcours du Forh Worth Invitational (2ème derrière… un européen) qui très similaire au National, on se dit que le mythe va vite tomber….Ou encore lors du dernier US Open… Le Koepka envoi des sacs loins et droit….
Bref, tous ça pour dire, que nous ne sommes pas sur que le parcours National fasse si peur que ça aux Américains….
Enfin, les organisateurs de l’HNA Open attendaient avec impatience la venue des américains en 2018 (année de la Ryder Cup). Malheureusement, seul Justin Thomas est venu pour terminer à la 8ème place… en battant le parcours lors des trois premiers tours et en étant dans le par lors du quatrième… Et le garçon a très poliment répondu que le parcours était pas évident. Il sont très polis ces américains !!
Pour terminer, les dernières semaines ont vu l’arrivé d’une partie de l’équipe américaine venue reconnaître le Golf National avec leur capitaine. Un exercice de « team-bulding » et une reconnaissance en bonne et due forme du parcours. Les américains sont « ready », c’est sur !!
L’accès au site
S’il y a bien un point sur lequel nous sommes inquiet, c’est celui là. Pour aller chaque année, voir l’HNA Open de France en transport en commun, c’est la galère…. Le RER C est vraiment le train de banlieue le plus irrégulier et très souvent, il y a des incidents… Après les navettes, pour aller sur le site, vous pouvez les attendre longtemps. Tous cela avec une moyenne de spectateur de 20 000 à 40 000 sur une semaine…
Nous vous laissons imaginer les problèmes avec les 60 à 70 000 spectateurs attendus pas jour lors de la Ryder Cup….
La encore, les organisateurs ont essayé de trouver la parade en mettant en place des parking à des tarifs…non on va pas dire le prix… Puis quelque temps après, Pascal Grizot a expliqué un peu partout dans les médias qu’il fallait surtout pas venir en voiture et utiliser les transports en commun…
Il reste encore du temps pour trouver des solutions pérennes mais le temps presse !!
L’US Open 2018 s’est déroulé du 11 au 17 juillet au Schinnecock Hills Golf Club. dans la banlieue de New-York. Pour ce deuxième Majeur de la saison, toutes les attentes étaient permises. Mais la surprise a été de taille puisque vainqueur de l’édition 2017, Brooks Koepka, s’est a nouveau imposé. Un exploit de taille, déjà réalisé il y a maintenant une trentaine d’année par un certain Curtis Strange.
Mais quant est-il des autres « candidats » ? Est-ce que Tiger Woods a été à la hauteur de ses bons résultats lors de ses dernières sorties ? Est-ce que Dustin « Groovy » Jonhson était prêt a montrer que son retour sur la plus haute marche n’était pas du à un hasard ? Est ce que Rory Mcllroy et les européens ont réussi une performance ? Est ce que les « Young Guns » américains ont pris le contrôle ? Et les deux seuls « frenchies », qu’ont-ils fait ?
Quand Brooks Koepka calme tout le monde !!
Le petit Brooks au départ…
On avait perdu le garçon depuis sa blessure au poignet de début de saison, il en avait même raté le Masters. Il est revenu doucement pour faire un très bon résultat au Texas au Fort Worth Invitational en terminant deuxième derrière le « british », Justin Rose. Au vu de ce résultat, on savait qu’il était en grande forme. En effet, le parcours de Fort Worth est particulièrement exigeant (un peu comme le National…).
Après on connait les qualités du garçon, une puissance d’extra terrestre qui lui permet d’envoyer des coups à des distances incroyables (mais droits) et surtout un caractère à toutes épreuves. Sans doute, une confiance à la Floridienne !!
Il n’en fallait pas plus pour que le Brooks après un premier tour difficile plante un 66 lors du deuxième tour :
Avec un tel jeu de fer et un putting à toute épreuve, il ne pouvait plus rien lui arriver… Sauf un troisième tour cauchemardesque en 78, à cause d’un vent plus que capricieux et des drapeaux positionnés (par l’USGA) de façon très limites. Mais on va pas revenir sur ce débat, puisque l’idée même de l’USGA, c’est que personne ou presque ne batte le parcours lors de la semaine de l’US Open.
Le dernier tour a été une démonstration de Brooks Koepka et une victoire sur son pote DJ (Dustin « Groovy » Johnson) qui n’a pas réussit à rentrer les putts importants.
Au delà de ses qualités de frappeurs, l’américain a montré une qualité de petit jeu exceptionnel. Il s’est sortie de situations plus que compliquées en réalisant des approches ou des sorties de « rough » hors normes. Pour enfoncer le clou, il a rentré un nombre de putt très important… Bref, dès la mi parcours, on a sentie que les jeux étaient fait et que Brooks Koepka avait prie l’ascendant sur son pote DJ, sur les éventuels autres prétendant (ex: Tony Finau, Daniel Berger) et sur le parcours. Résultat un nouvel US Open mais avec le style et la classe :
Le garçon a donc fait mentir ses derniers détracteurs qui ne voyaient qu’en lui un « bourrin » uniquement capable d’envoyer des missiles avec son Drive… Il a clairement envoyé un message et risque de gagner d’autres « Majeurs » dans les prochaines années. Mais surtout, il va être l’une des pièces mairesses de l’équipe américaine de Ryder-Cup. Il risque de ne faire qu’une bouché du parcours du Golf National…
En effet, il connait très bien le golf européen puisqu’il n’a pas hésité à se former sur le Challenge Tour puis l’European Tour pour finir sur le PGA Tour. Il a bien évidement aussi fait pas mal de musculation et augmenter son volume musculaire depuis ses jeunes années européennes (regarde la « diff » au niveau de bras du garçon…) :
Le petit Brooks lorsqu’il jouait en Europe….
Malgré les critiques incessantes sur les golfeurs qui font de la musculation, les gens commencent à comprendre qu’ils font ça pour être plus performants sur les parcours de plus en plus difficiles et exigeant physiquement (ex: distances plus importantes, « rough » très épais). Mais surtout, ça ne leur enlève pas leur feeling autour des greens, la preuve en est, Brook Koepka et ses approches magiques ou ses putts de fous. Donc, il est possible d’avoir un physique de troisième ligne et de jouer plus que correctement au golf !!
Tiger Woods n’a pas fait le poids…
Tiger in the dark zone !!
Le parcours a clairement gagné dans cette confrontation et dès le premier trou du premier tour, le Tigre était en difficulté. Il ressort du trou n°1 avec un TRIPLE BOGEY !! Suivi d’un DOUBLE… Bref, il ne reviendra jamais dans la course et finira assez éloigné du CUT avec un +10.
Un US Open 2018 a oublié pour le Tigre sauf peut être au niveau de l’ambiance et l’accueil du public.
Pourtant, les statistiques des deux tours ne sont pas mauvaises sauf pour les greens en régulations :
71% de fairway touchés (la moyenne du champs de joueurs est à 70%) ;
44% de greens en régulation (contre 53% pour le champs de joueurs );
308 yards ( xx mètre) de distance au driving (contre 298 pour le champs de joueurs);
nombre de putts 1.61 (contre 1,75)
Bref un résultat très loin des attentes au vu des dernières sorties du Tigre….
Rory Mcllroy sombre à Schinnecock !!
Le naufrage….
Le nord irlandais n’a pas été l’ombre d’une menace pour ce parcours. Malgré une campagne de communication très bien orchestrée, le résultat est catastrophique. Même s’il a expliqué avoir un plan de jeu très bien défini (i.e. plutôt conservateur). Il ne passe pas le CUT. Quel aurait été le résultat s’il avait attaqué ? On ne sera jamais. Mais il termine avec un +10 !!
On peut seulement se demander si Rory Mcllroy s’est bien remis de son échec au Masters. Et on reviendra pas sur le fait qu’il ne semble toujours pas vouloir changer de caddie…
Bref, un naufrage !!
Tommy Fleetwood, le flamboyant 63 !!
La deception du Tommy sur le 18 lors du dernier tour !
Il avait annoncé la couleur avec un 66 planté lors du deuxième tour. Il était ainsi revenu dans le TOP 10. Bien évidement, il a subit comme les autres le troisième tour mais restait à porté des leaders à la veille du dernier tour.
Le dimanche a été brillant, des coups superbes et des « ficelles » rentrées dans tous les sens. Le résultat, il lui restait en arrivant au 18 à faire un « birdie » pour revenir à +1 et pousser éventuellement l’américain Brooks Koepka en « playoff ».
Grace à un coup d’approche impressionnant au 18, un « draw » de 180 mètres, planté à moins de trois mètres du drapeau les espoirs étaient permis. Malheureusement, l’anglais ne rentrera pas le dernier « putt » synonyme de prolongation :
Il restera à Tommy Fleetwood une impressionnante ovation du public sur le 18 pour ce superbe tour. C’est sur, ce garçon va gagner un majeur, la seul incertitude est quand…
Bravo Monsieur Fleetwood, voila un vrai plus pour l’équipe européenne !!
Dustin « Groovy » Johnson craque dans le dernier tour…
L’outil de malheur de Dustin, le putteur !
Il avait impressionné et rassuré le public avec ses deux premiers tours sous le par. Il était d’ailleurs le seul à avoir réalisé cette performance. Annoncé donc comme le grand favori pour le « moving day »… On connait la suite, du vent, des drapeaux placés dans des endroits très limites avec pour résultat, la majorité des joueurs qui exploseront en vol. Donc, malgré un troisième tour, comme les autres, mauvais. Il avait toutes ses chances de pouvoir s’imposer le dimanche en partageant les premières places et en partant avec son pote, Brooks Koepka.
Mais, il n’a pas fait illusion bien longtemps en ratant les putts qu’il fallait rentrer et en ayant des coups d’approche moyens… La messe était dite au trou n°16 (par 5) où il a un troisième coup facile pour faire birdie et essayer de troubler Brooks Koepka… Malheureusement, son coup est trop court de quelque mètre et ressort du green, il ne fera que par et abandonnera toutes chances de s’imposer…
Cependant, il faut constater que le nouveau numéro 1 mondial est à nouveau présent avec un podium l’US Open 2018 et une victoire juste avant.
Bravo Dustin « Groovy » Johnson ! Et maintenant, il faut retourner au putting green…
Les « young guns » américains !!
Faut pas chauffer le Patrick … surtout le dimanche !!
On attendait, Jordan Spieth, Justin Thomas, Rickie Fowler… mais c’est le texan Patrick Reed qui a sonner la charge !! Et de quelle manière, 5 birdies sur le 7 premiers trous… De quoi donner des sueurs froides aux floridiens Koepka et Jonhson !! En fait plus c’est difficile, plus Patrick Reed est bon, l’adversité il adore ça !!
Capt’ain America a impressionné par son niveau de jeu lors du dernier tour avec des drive monstrueux, des long fers énormes, le wedging comme d’habitude… et un putting de fou. Merci Capt’ain America pour ce spectacle !!
Pour les autres, ont a donc frôlé la grosse « marade ». En effet, Jordan Spieth n’a pas passé le CUT à cause d’une approche-putt très mal négocié au 18 lors du deuxième tour. Et son pote, Justin Thomas, a livré une semaine bien fade puisqu’il termine à la 25ème place. Enfin, Rickie Fowler à fait le « yoyo » avec sa carte de score; 73 – 69 – 84 – 65. Les chiffres parlent d’eux même.
Mais c’est sans compté sur l’immense réservoir du golf américain. En effet, les deux « petits » nouveaux ,Tony Finau et Daniel Berger (le fils du Tennis Man et qui envoie la balle a des kilomètres…), ont réalisé un troisième tour de qualité (66) qui leur a donné la possibilité de se mêler à la bataille du dimanche. Malheureusement, ils n’ont pas fait vraiment illusion face au monstre floridien.
Enfin, on ne va pas reparler du Phil Mickelson Gate… et qui n’a pas été disqualifié à cause d’une mystérieuse raison. Par conséquent, il a pu jouer le dimanche avec le petit Rickie :
Si t’es pas disqualifié le samedi.. tu peux jouer le dimanche !!
Les autres européens.
Au delà, de la performance de classe mondiale de Tommy Fleetwood, d’autres européens se sont distingués. Ce qui est de bonne augure pour la prochaine Ryder Cup étant donné la force actuelle de l’armée américaine.
La première surprise est venue de Mister Ryder Cup, Ian Poulter, qui a occupé la premier place de l’US Open jusqu’au n°8 du deuxième tour… Où là, une horrible sortie de bunker lui a coûté un triple « bogey » et il ne s’en est jamais remis. Il terminera à la 25ème place de cet US Open si brillamment commencé. Mais l’homme est en forme !!
En parlant de Ryder Cup, la paire Justin Rose-Henrik Stenson a de nouveau terminé dans le TOP 10 d’un Majeur. C’est d’abord le britannique qui a perdu son fantastique putting des deux premiers tours au plus mauvais moment et ensuite le suédois n’a pas non plus été en réussite dans ce secteur de jeux lors du dernier tour.
Le putting je te dis, le putting !!!
Mais l’autre bonne surprise, vient encore d’un britannique, Tyrrell Hatton, qui termine à la 6ème place !! Sans s’énerver, il est en train de s’installer progressivement mais surement dans le « gratin » des joueurs européens !!
Et les frenchies…
Commençons par le sujet qui fâche, Alexander Levy !!
Il était qualifié directement, grâce à son classement. On espérait donc une performance à la hauteur de ses espoirs de selection en équipe européenne de Ryder Cup… En effet, il a démontré sa capacité à être performant sur le circuit européen (5 victoires déjà) mais il fallait absolument qu’il arrive à « performer » au niveau supérieur, c’est à dire dans les événements du type Majeur !!
Est-ce que l’enjeu était trop important ? Est ce qu’il n’était pas bien physiquement ? Le résultat n’est clairement pas à la hauteur, CUT manqué et de beaucoup puisqu’il termine à +17 (le CUT était à +8). Ce résultat arrive au plus mauvais moment. C’est maintenant le « money time » pour la sélection. Il y aura sans doute d’autre moment mais çà risque d’être difficile après cette déception et celle du PLAYERS.
La bonne surprise vient du bordelais Mathieu Pavon (le fils du footballeur) qui termine 25ème !! Après s’être qualifié en Angleterre, il a réussit l’exploit d’être le seul français a passer le CUT et finit dans les 30 premiers. C’est simplement extraordinaire. Au delà, de son niveau de jeu que l’on connait et qu’il est capable d’élever pour jouer les troubles fêtes sur le Tour Européen. C’est l’interaction qu’il a eu avec le public de cet US Open 2018. Il semblait enjouer de jouer devant un tel publique. Bravo Monsieur Pavon !!
Un petit cadeau pour finir : les meilleurs coups de l’US Open 2018 !
Les golfeurs européens n’ont laissé que des miettes à leur collègues américains, Sud-Africains… En effet, cette semaine de compétition a vue deux européens s’imposer sur les deux plus gros circuits l’European Tour et le PGA Tour. Ce sont des nouvelles plutôt rassurantes pour les prochains tournois du Grand Chlem et la prochaine Ryder Cup. Des deux côtés de l’atlantique la bataille a été intense mais elle n’a pas forcément livrée les vainqueurs attendus… Par ailleurs, est-ce que d’autre golfeurs se sont révélés ? Est ce que les têtes d’affiches ont répondu présent ? Quid des petits frenchies ? La réponse de suite…
La fête du golf européen, remporté par Francesco Molinari !
Le BMW PGA Championship était le premier tournoi des Rolex Series de la saison 2018, il fait partie des 8 tournois les plus dotés du Tour. Tout le gratin de l‘European Tour était présent sauf Justin Rose et Jon Rahm engagés sur le PGA Tour. Même Ian Poulter était là alors qu’il n’aime pas particulièrement ce parcours de la banlieue ouest de Londres.
L’événement revêt une tel importance pour le Tour que le capitaine de la Ryder Cup en a profité pour faire des petites annonces… Ses vices capitaines sont donc… que des britaniques (sauf un suédois pour l’ambiance de la back-room) :
Les anglais en force… qui pensent à Thomas Levet !!
Le « cocu » de l’histoire est donc le golfeur français le plus expérimenté, Thomas Levet. Nous avons une pensé pour lui cas nous pensons qu’il a beaucoup fait pour le golf et la Ryder Cup en particulier. Mais bon, Thomas Bjorn en a décidé autrement et il a donné une petite pièce aux français en nommant deux assistant français qui n’ont par vraiment le palmarès de Thomas Levet…
Mais revenons à la compétition. Rory Mcllroy était attendu comme le messie et il n’a pas déçu sur les deux premiers tours (67 et 65) avant de marquer le pas lors du troisième tour en voyageant dans le « rough » et bien évidement en faisant des petites virgules au putting :
L’objectif était bien évidement de laisser revenir dans la course l’autre homme en forme du moment, l’italien Francesco Molinari, qui réalise un somptueux troisième tour (66) avec des approches et un petit jeu magnifique :
Malgré un troisième tour très médiocre Rory allait donc aborder le dimanche dans la dernière partie avec Francesco Molinari. Malheureusement, il n’a jamais vraiment fait illusion et est resté sur son jeu du troisième tour et par conséquent n’a pas pu empêcher l’italien de l’emporter :
Avec cette victoire l’italien :
remporte son cinquième titre (en 310 participations sur le Tour);
il va intégrer le TOP 20 mondial;
sa première victoire depuis celle de l’open d’Italie en 2016.
Par opposition, le « pauvre » Rory n’y arrive toujours pas le dimanche et ce malgré une très belle chemise rose…
C’est rose pour Rory le dimanche… mais ça marche pas !!
Et sinon les autres …
Le gars Noren, tenant du titre, termine troisième pendant que le Thailandais, Kiradech Aphibarnat termine cinquième avec le surpuissant sud africain, Branden Grace.
On observe aussi quelque revenant dans le TOP20 comme Rafa-Cabrera Bello (8 ème), Graeeme McDowell (12 ème) et Shane Lowry (15ème)… Bref des bons golfeurs que l’on avait perdu de vu depuis un certain moment et qui reviennent progressivement sur le devant de la scène. A cause de la Ryder Cup ? May be !
Pour le reste, le champs de joueur étant énorme, on retiendra la petite déception Tommy Fleetwood après un deuxième tour en 66, l’espoir était là. Mais un vilain troisième tour (77) a définitivement gâché les chances du joueur anglais. Tout comme l’ancien, Lee Westwood, qui n’avait plus joué depuis plusieurs mois (impératifs familiaux) était lui dans le TOP10 samedi soir et avant de finir avec très mauvais quatrième tour (74) et terminé en 27ème position…
Enfin, le Ian Poulter, qui n’apprécie vraiment pas le parcours a terminé à 20ème place !!
What about les frogs ?!?
Douze français engagés dans ce tournoi. Seul 50% du cheptel a passer le CUT :
Sebastien GROS, 27 ème : grosse performance du français malgré deux derniers tours moyens…
Adrien SADDIER, 35ème : un 69 pour le dernier tour pour un solide performance ;
Mike LORENZO-VERA, 43ème : eh bien voila, le Mikey a passé le CUT à Wenworth !! Bravo !
Alexander LEVY, 52ème : c’est la déception, et pas vraiment une bonne nouvelle pour une éventuelle sélection ;
Matthieu PAVON, 64ème : un retour dans le grand bain après quelque CUT manqué (5). Bravo !!
Le reste est resté devant sa TV avec ou sans bière à regarder les autres. Eh oui, les Bourdy, Jacquelin, Havret,… ont raté la marche !!
Les bidons de la semaine
L’inquiétude est grande pour le belge Nicolas COLSAERTS qui ne passe plus de CUT, ne parlons plus de l’anglais Danny WILLETT qui lui s’enfonce de plus en plus, pas de CUT non plus…
Par ailleurs, Martin KAYMER, Joost LUITEN et Tyrell HATTON rejoignent le peloton des bidons, il n’ont pas non plus passé le CUT.
Eh c’est qui qui WIN, c’est Rosey !!
Pendant ce temps là, sur le PGA Tour, Justin Rose remporte son neuvième titre !!
Le FORT WORTH INVITATIONAL est le tournoi qui conclut le TEXAS SWING (série de 3 tournois se déroulant au Texas). Il a été fondé en 1946 ce qui lui donne un peu de légitimité. Mais surtout, c’est le parcours de l’immense champion Ben Hogan le local de l’étape qui a remporté ce tournoi seulement cinq fois…
Le petit Ben et son club !!
Une autre particularité de ce tournoi du PGA Tour est qu’il a autorisé la joueuse Annika Sörenstam à le jouer en 2003. Elle n’a malheureusement pas passé le CUT. Enfin, ce tournoi est hébergé sur le même parcours depuis le début. Ce par 70 d’un peu plus de 6,4 km a été « désigné » par les architectes John Bredemus et Perry Maxwell. C’est un parcours à l’ancienne avec des petits greens très bien défendus et qui ne nécessitent pas de sortir la « babatte » à chaque mise en jeux.
Deux stars du circuit européens étaient engagés sur ce tournoi, l’anglais Justin Rose et l’espagnol Jon Rahm. Le reste du champs de joueurs était majoritairement américains avec les quelques Sud-Africain habituels.
Le suspens n’a pas durée longtemps, l’anglais a rapidement pris les commandes du tournoi en appliquant son plan de jeu (i.e. les fairways et les fairways). Ces scores (66-64-66-64) reflètent qu’il ne s’est pas trompé. Par ailleurs, ses statistiques sur la semaine révèlent une qualité de jeu exceptionnelle : 306 yards de distance moyenne au drive (279 mètres), 80% de greens en régulation…
Il a donc conclut sa victoire par un quatrième tour magnifique :
Justin Rose égale le record de victoire sur le PGA Tour d‘un certain Nick Faldo… Il remonte à la troisième place du classement mondiale et n’est finalement jamais sorti du TOP20 mondial depuis 2012. La balade du Rosey !!!
Quid des autres ?
La première bonne surprise vient de Brooks Koepka qui revient à son meilleur niveau après sa blessure (292 mètres en distance de driving moyenne, 59% de précisions au driving et 70% de greens en régulation). Le floridien s’est baladé, il n’y a qu’a regardé son deuxième tour (63) :
Malgré un quatrième tour brillant (encore 63) il n’a pas pu empêcher l’anglais de s’imposer.
La deuxième surprise est sud américaine, il y a d’abord Emiliano Grillo l’argentin n’est plus vraiment un nouveau sur le PGA Tour et termine à la troisième place. Il a été à la lutte jusqu’au bout mais l’anglais était trop fort. Et la petite dernière merveille chilienne, Joaquim Niemann (ancien n°1 amateur) qui termine à la 8ème place. Ce fantastique résultat lui permet de se qualifier pour le Mémorial, le tournoi de Jack Niklaus qui commence cette semaine.
Enfin, le Rambo Jon Rahm termine à la 5ème place mais avec beaucoup trop de déchets pour espérer l’emporter.
Et les bidons de la semaine sont…
Plusieurs vainqueurs des semaines précédentes n’ont pas réussit à passer le CUT, sans soute un relâchement naturel : Aaron Wise, Webb Simpson, …
Enfin Zach Johnson n’a pas non plus réussit à passer le CUT alors que ce parcours est plutôt fait pour son type de jeux.
Webb Simpson remporte, avec une avance confortable, The Players !
C’est la grand messe du PGA Tour voir le cinquième Majeur pour certain. En effet, The Players (TPC Saw Grass – Floride) par sa dotation globale de plus de 10 millions de dollars et son nombre de spectateurs (plus de 200 000 sur la semaine) est un tournoi « majeur » pour de nombreux américains. Enfin, le champs de joueur est particulièrement impressionnant puisque pratiquement tous les 50 meilleurs joueurs mondiaux étaient là.
Cette édition était très attendue puisque le Tigre y faisait son grand retour après un Wells Fargo assez décevant. Par ailleurs, nous autre gaulois avions le regard tourné vers notre seul représentant, Alexander Levy. En effet, celui-ci ayant intégré le TOP 50 mondial à l’issu de sa dernière victoire sur l’European Tour et intégrait donc directement le champs des participants.
La victoire sans appel de Webb Simpson.
Un petit rappel sur le Webb… Quatre victoires sur le PGA Tour et un Majeur, l’US Open en 2012 !!
Mais surtout, ce qui caractérise ce joueur au Swing si atypique est qu’il faisait partie de cette « secte » des utilisateurs des « Belly Putter » (i.e. long putter que l’on pouvait encrer sur le plexus solaire…). Malheureusement pour cette « secte », ils ont été interdit en 2016. Le résultat ne s’est pas fait attendre pour Webb Simpson, un sortie du TOP 50 mondial… Et puis, plus rien, l’ancien brillant joueur n’est plus… En 2016, il termine à la 174ème place au putting…
Heureusement, à force de travail et d’une remise en question grâce à son caddie, Sam Tesori, il se lance dans la reconstruction de son putting. Ensuite, en 2017, les résultats vont s’enchaîner avec 10 TOP 10, jusqu’à la victoire au Players :
Drive for show and putt for dough !!
Webb Simpson n’est pas le joueur le plus long. En effet, sa longueur moyenne lors du Players est 280 yards (soit 256 mètres) ce qui le situe derrière (de 13 yards, soit 11 mètres) la moyenne des joueurs du champs. Mais là ou il calme tous le monde c’est sur sa précision avec un taux de 82,14% de fairways touchés sur la semaine. Eh oui, 82,14% de fairways touchés, tu as bien lu !! Et après, bien évidement, Web Simpson a eu un putting de fou, puisqu’il était le premier dans ce secteur lors du Players.
Alors, bravo Webb Simpson !! Voila un américain que l’on devrait voir fin septembre à Paris et qui sera redoutable.
L’echec d’Alexander Levy
Pendant ce temps là, la France que dis-je, les abonnées de Golf+, scrutaient leur écrans pour voir d’éventuelles images des premiers tours d’Alexander Levy. Malheureusement, aucune image et un CUT râté. On ne sait pas qui remercier pour le manque d’image Golf+ ou les américains…
On imagine assez bien la déception du Français, qui misait sur une performance dans ce type de tournoi pour augmenter ses chances de sélection à la Ryder Cup. Il n’en à rien été, le Marseillais n’a pas réussit à mettre la balle régulièrement sur le fairway (40% de fairway touchés), il n’y a donc pas eu de week-end en Floride. En fait, si, mais sur le practice !!
Nous l’avion déjà évoqué, Alexander Levy est la meilleur chance française pour la Ryder Cup, après le forfait de Victor Dubuisson, mais il n’arrive toujours pas à performer sur le sol américain…
Le retour du Tigre
Le retour de notre petit chat rouge !!
Il était bien évidement attendu, le double vainqueur du Players. Mais ses deux premiers tours ont été poussif et il a passé le CUT de justesse.
Il ne fallait pas énerver le TIGRE, le lendemain il éclatait son record sur un tournoi du PGA Tour en signant un 65 :
Ce qui le remettait dans le « mix » comme disent les américains, c’est à dire dans le haut du « leaderboard ». Et le lendemain, il réalisait une charge comme il en a le secret pour essayer de prendre seul la deuxième place…puisque Webb Simpson était à moins 19… Cette charge était parfaite jusqu’au 17 (première fois que Tiger met la balle dans l’eau sur ce trou) :
Il finira finalement 11 ème, ce qui est une réussite après les deux premiers tours du Players très moyens. Le Tigre a envoyé un message à tous le monde, il est de retour pour se mêler à la gagne.
Le bidon de la semaine…
Il est européen et pas français, il s’agit de Rory Mcllroy. Il n’a pas du se remettre complètement de sa défaite au Masters et n’a pas passé le CUT au Players. Son driving manquait clairement de précision et il est toujours accompagné du même caddie…
Le nouveau Suedois à la mode…
Un jeune suédois s’impose en Sicile et remporte le Rocco Forte Sicilian Open…
devant le français Mike Lorenzo-Vera en « playoff ». Il aura fallut un unique trou de « playoff » pour que le jeune suédois s’impose :
Les français
Belle semaine pour deux de nos frenchies :
Mike Lorenzo-Vera termine 2 ème;
Julien Guerrier termine 6 ème.
Nos deux bleus ont animé la semaine. D’abord Julien Guerrier a occupé les premières places du « leader board » puis Mike Lorenzo-Vera a prit, seul, la tête du tournoi le samedi soir.
Mikey !!
Juju !
Malheureusement, la victoire nétait pas au bout : « J’ai eu ma chance mais Joakim a tout simplement été meilleur que moi. Je ne me suis sans doute pas mis assez près des drapeaux, c’était donc compliqué de scorer bas. À moi de travailler encore plus, pour être capable de finir le job. »déclarait Mike Lorenzo-Vera (source European Tour).
En ce qui concerne, Julien Guerrier, il empoche 35 000 euros et signe aussi son 3 ème top 10 cette saison. Après sa 3eme place à Oman et son joli 9ème rang en Espagne le mois dernier, Guerrier intègre dès aujourd’hui le top 50 européen (il passe 49e, deux rangs derrière MLV) !!!
Bravo les gars !!
Le bidon de la semaine
Il est aussi français, Julien Quesne, qui termine à +11 et ne passe donc pas le CUT….
Jason Day revient fort et s’impose au Wells Fargo Champonship !!
Alors que tous le monde attendait le retour de Tiger Woods, après son Masters très moyen, c’est son fils spirituel qui s’est imposé !!
On a retrouvé le véritable Jason Day, avec un driving redoutable, une petit jeu diabolique et un putting de fer :
un distance moyenne (au driving) sur la semaine de 325 yards, soit 297 mètres !!!
avec deux drives à 380 yards, soit 347 mètres, un lors du 3ème tours et un lors du 4ème tours ;
des sorties de bunker magnifiques, bref un petit jeux solide. Il a cette capacité à mettre beaucoup d’effet dans sa balle sans pour autant utiliser ses poignets ;
plus de 60% des greens en régulations lors du 2ème et 3ème tours;
un putting de fou qui lui permet d’être le premier au « PUTT PER GIR » sur les quatre tours, ça calme !!
Voila ce que ça donne un Jason Day un peu énervé :
Et sinon…
Un petit prometteur, Aaron Wise !!
Un petit nouveau, Aaron Wise, jeune américain née et élevé en Afrique du Sud (Cape Town) a tenu la distance jusqu’à la fin…Le petit est passé professionnel en 2016 après avoir remporté en individuel et par équipe les championnats universitaires. Un garçon calme et avec des nerfs d’acier qui va faire de grandes choses sur le circuit US.
Son quatrième tour en images :
Le gamin a fait son quatrième tour avec Paul Casey(dit PoPeye) le seul européen dans le TOP 10 !! En effet, Rory Mcllroy termine à la 16ème place à cause d’un putting défaillant et d’un caddie toujours pas à la hauteur.
Le bidon de la semaine…
Plusieurs européen qui n’ont pas passé le CUT comme Alex Noren, Tommy Fleetwood… Mais surtout, Tiger Woods qui n’a fait qu’un seul troisième tour correct (68). La cause, un putting véritablement mauvais.
Tiger lors du seul bon « round », le troisième !!
L’Irlande s’impose dans la nouvelle compétition par équipe du Tour Européen, les GolfSixes !!
Les irlandais (Moynihan et Dunne) se sont imposés face au français représentés par Mike-Lorenzo Vera et Romain Wattel, les images de la finales :
Bravo les petits français qui ont successivement éliminé les anglais (super important) puis les australiens (en demi) pour atteindre la finale !!
« That was very tough, » a déclaré Wattel. « Congratulations to Ireland. We beat them earlier yesterday but today, that was the damage. » « It was really fun to play with Mike. Thank you, Mike. »
Lorenzo-Vera a ajouté: « On the second I was just walking to the green and I turned and I’m like, ‘whoa, that’s much more people than I thought’. That’s nice, having the people next to you and you’re really not thinking about asking for silence or whatever. You just have to focus. Anything can happen. That’s really cool. » (source European Tour).
Billy Horshel et son pote Scott Piercy remportent le Zurich Classic à la Nouvelle Orléans !!
Cette nouvelle édition du Zurich Classic (Nouvelle Orléans) était toute nouvelle…
Une compétition par équipes de deux, une première sur le PGA Tour. Comment ça marche ?
Premier et troisième tour, en quatre balles (MatchPlay en duo, donc 2 contre 2. Chaque joueur de la paire joue sa balle et seul le score le plus bas de chaque équipe est retenu);
Deuxième et quatrième tour, en « Foursomes » (Deux camps (équipes) de deux joueurs s’affrontent mais chaque camp ne joue qu’une seule balle. Les deux joueurs de chaque camp jouent alternativement la balle jusqu’au trou et ainsi de suite de trou en trou).
La champ de joueur cette année était de nouveau en hausse avec de grands noms. Avec Justin Thomas, Jordan Spieth, Jon Rahm et Justin Rose, il y avait quatre des cinq meilleurs joueurs du monde à la Nouvelle-Orléans. Brooks Koepka (en reprise), Patrick Reed, Sergio Garcia, Tommy Fleetwood, Jason Day, Henrik Stenson et Bubba Watson étaient parmi les 20 meilleurs joueurs du monde !! Les principales paires « médiatiques » étaient les suivantes :
Sergio Garcia et Rafael Cabrera Bello (les « spaniards »);
Ian Poulter et Grahem McDowell (un double possible pour la Ryder Cup);
Justin Rose et Henrik Stenson (un air de Ryder Cup);
Bubba Watson et Matt Kuchar (une association possible sur le National);
Charl Schwartzel et Luis Oosthuizen (les SudAfs).
Bref, des belles parties avec de bons joueurs sur un parcours du TPC Louisiana désigné par Pete Dye, un grand spectacle qui a ravie les spectateurs et téléspectateurs !!
On a longtemps cru que la victoire se dessinerait pour la paire Kevin Kisner et Scott Brown mais le quatrième tour n’a pas été à la hauteur et la paire Billy Horshel et Scott Piercy en a profité à partir du trou n°10 pour ne plus lâcher jusqu’à la fin :
Et sinon…
La paire Jason Dufner et Patt Perez y a cru jusqu’au bout puisque Dufner avait un putt pour aller en playoff… mais qu’il a raté…
Des grosses pointures sont restés à quai (i.e. manqué le CUT), Sergio Garcia, Jon Rahm, Jordan Spieth, Justin Thomas. Aucun français n’a manqué le CUT, normal il y en avait pas au départ de cette compétition.
Le nouveau petit suédois qui s’est imposé en chine !!
Alexander Bjork, un suédois s’impose pour la première fois sur l’Européan Tour !!
Alors que plusieurs français étaient bien placés à l’issue du troisième tour (si si…), c’est un ancien vainqueur du Vaudreuil Golf Challenge (en 2016) qui a remporté le Volvo China Open. Cet inconnu Suédois, ou presque, avait aussi occupé, un moment la tête de l’Open de France en 2017…
Mais cette fois ci, il s’est imposé chez les grands en prenant le dessus sur deux anglais (Matt Wallace et Jordan Smith) et deux espagnols (Jorgé Campillo et Adrian Otaegui). Comment ? En produisant un dernier tour de folie (65) :
Ce suédois intègre donc le TOP 100 mondial (74 ème) et intègre le TOP 10 de la Race To Dubai.
Il faut savoir que Bjork a été le premier golfeur à se financer (sa campagne sur le circuit professionnel) via la plateforme « Trade in Sport » en promettant 10% de gains aux investisseurs… Sa victoire est donc la bienvenue !
Et sinon…
On a cru, jusqu’au troisième tour, à une nouvelle victoire française… En effet, trois français étaient particulièrement bien placés à la veille du troisième tour (Alexander Levy, Julien Guerrier et Clément Sordet). La performance était encore à mettre au profit d’un autre Alexander. Levy en l’occurrence, puisqu’il a réalisé un troisième tour de fou (65). Et cela, malgré un intoxication alimentaire la veille. Malheureusement, le dernier tour n’a pas été aussi brillant et ils terminent tous assez loin :
Alexander Levy (T14)
Julien Guerrier (T20)
Clement Sordet (T45)
Le bidon de la semaine
Et encore, Nicolas Colsaerts qui ne passe toujours pas le CUT (devenir papa doit fatiguer) et Gregory Bourdy qui ne le passe pas non plus. Que se passe-t-il du côté du bordelais ?
La petite NeoZ est de retour !
Lydia Ko est de retour !!
Après une période un peu compliqué (changement de caddie, de coach et d’équipement), la prodige de Nouvelle Zélande, s’est de nouveau imposée en remportant le Mediheal Championship en Californie. Cette victoire s’appuie sur un petit jeux retrouvé et surtout un magnifique coup de bois 3 sur le 18 lors du dernier tour…pour arracher un playoff et s’imposer.
Sa principale concurrente, Minjee Lee (Australie) a réussit à rattraper Lydia Ko mais a perdu en playoff lors du premier trou…
Nous vous laissons apprécier le dernier tour de Minjee Lee :
Pour Lydia Ko, c’est la troisième fois qu’elle s’impose sur ce parcours. En effet, elle avait déjà remporté les éditions de 2014 et 2015 à « Daly City ». Enfin, cette victoire met fin à un disette qui durait depuis 2016…
Et sinon…
Celine Boutier termine à la 15ème place !! Bravo !!
Et Celine Herbien termine à la 28ème place !! Bravo pour la deuxième fois !! Elle n’avait pas passé le CUT depuis plusieurs tournois…
Et aussi Perinne Delacourt qui termine à la 58ème place !!! Bravo pour la troisième fois !!!
Enfin, Karine Isher termine beaucoup plus loin à la 73ème place…
Les françaises se sont particulièrement bien comportées sur ce tournoi. Mais malheureusement, on a pas d’image…