Nocera et Levet, pour un golf français compétitif !!

Une championne pour aider la Fédérations Française de Golf !

 

La Ryder Cup 2018 a été une véritable réussite MONDIALE, nous ne reviendrons pas là dessus, la « Planète Golf » est unanime à ce sujet. Cet événement majeur pour le golf Français et Européen a constitué un levier important pour notre sport en France. Il faudra aussi, à moyen terme, compter sur les Jeux Olympique de 2024. Mais l’ambiance risque d’être sacrément moins euphorique…

Seulement, cette euphorie générale a été de courte durée. En effet, même si c’était déjà plus ou moins dans les tuyaux, l’Open de France a été dégagé manu-militari des « Rolex Series ». La cause principale est le retrait précipité du fameux sponsor Chinois (HNA). Ce même sponsor chinois avait été amené par Keith Pelley le patron de l’European Tour… qui n’a pas pris la peine de prévenir en amont les différentes instances françaises… La classe !!

Enfin, les mauvaises nouvelles ont continué avec les très mauvais résultats des jeunes dans les épreuves mondiales: aucun français dans l’équipe de Junior Ryder Cup, 38ème au dernier Championnats du Monde chez les garçons et 20ème chez les filles…

On peut donc légitiment se demander, quel est le projet de la Fédération Française de Golf pour réussir au plus haut niveau ? Quels ont été les moyens mis en place par cette fédération ? Qu’attend la Fédération pour intégrer ses anciens champions et les utiliser de la meilleur façon ? Existe-t-il des initiatives similaires dans les autres Fédérations ?

Le projet fédéral 2017-2020 : la réussite sportive au plus haut niveau…

Le projet fédéral de l’équipe (de la fédération) en place pour la période 2017-2020 sur le haut niveau est présenté de la façon suivante (source site de la FFG) :

« À l’issue d’une Olympiade qui a connu d’excellents résultats amateurs (en individuel et en équipe) et professionnels, notre objectif est de renforcer la qualité de notre filière sportive, en particulier lors de la période de transition amateur-professionnel.

De l’école de golf au plus haut niveau, le but est de former des joueuses et joueurs professionnels, intégrant le top 50 mondial, que la France soit représentée, avec un potentiel de médailles, aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo et d’avoir au moins 1 sélectionné(e) lors des prochaines éditions de Ryder Cup et de Solheim Cup.

Avec les Ligues et Comités Départementaux, apporter notre soutien aux clubs qui mènent une politique en faveur des jeunes avec des supports et outils pédagogiques améliorant le fonctionnement de l’école de golf.

> Poursuivre les formations à l’entraînement et au coaching de la filière sportive.
> Continuer de s’appuyer sur les pôles pour fixer les standards de l’entraînement de haut niveau et aider l’ensemble des acteurs engagés dans la démarche de la performance.
> Aider et assister les nouveaux professionnels dans leur transition amateur-pro et dans la réalisation de leurs objectifs professionnels.
> Poursuivre le développement de la relation avec PGA France afin d’atteindre ces objectif partagés. »

Au delà de la formation des entraîneurs de haut niveau et de la mise en place de structures spécifiques dans les clubs, les résultats sont clairement pas bons :

  • Aucun français dans le Top 50 mondial (le premier français est Alexander Levy 97ème );
  • Aucunes française dans le Top 50 mondiale;
  • Aucun sélectionné français en Ryder-Cup ;
  • On aura peut-être une bonne surprise pour la prochaine Solheim Cup du 13 au 15 septembre 2019 à Gleneagles en Eécosse…

Sur les éléments tangibles et mesurables, les objectifs ne sont pas atteints !!

Alors bien sur, il reste du temps jusqu’à la fin de la mandature de l’équipe en place (2020) et les résultats des quelques ovnis français (Boutier, Klatten, Levy, Verra, Dubuisson…) sont les arbres qui cachent le désert de performance au plus au niveau mondiale….

Les structures en place et les efforts de la FFG

Les personnes en charges du haut niveau sont clairement identifiées (de ce que l’on en comprend) dans l’organigramme de la Fédération Française de Golf. En effet, le Directeur Exécutif Christophe Muniesa est en fait le DTN (Directeur Technique de la fédération) de la fédération. Par conséquent, il est responsable de l’organisation sportive amateur et professionnel ainsi que de la filière haut niveau. Il est aidé dans cette mission par Maitena ALSUGREN (future capitaine de la Solhein Cup en 2019), la DTN adjointe.  Ces DTN supervisent une organisation complexe qui va du Medecin Féderal aux Entraineurs Nationaux (ex: Olivier Léglise) en passant par les différents pôles « Haut Niveau » sur le territoire ou encore la structuration sportive territoriale…. Ces équipes sont en charges de la détection et de la formation des futures élites golfiques françaises, qui avant de passer professionnels devront s’aguerrir dans la filière amateur mondiale.

Au vu du nombre de français et françaises sur les différents Tour (sur les saisons 2016 – 2018) on ne peut pas dire que cette structure soit inefficace, surtout par rapport aux nombres de licenciés. Cependant, on peut s’inquiéter au vu des résultats récents chez les jeunes…

Ensuite la fédération a essayé de mettre en place un programme pour envoyer les jeunes espoirs dans les universités américaines. Malheureusement, cette initiative pour plusieurs raisons (principalement budgétaire) n’a pas fait long feu. Pour autant, les espoirs français peuvent rejoindre les universités américaines directement après leur Bac ou juste après avoir rejoint les Pôles France adulte.

Dans les deux cas, les frais de scolarité seront à leur charges ou financés via une bourse américaine. A ce jour, il y a une cinquantaine (53 garcons) de français qui sont scolarisés dans les universités américaines pour apprendre à devenir de meilleurs golfeurs. Cependant, pour eux, rien n’est joué. En effet, il sont en formation et n’ont encore rejoint aucun circuit professionnel !

French Boys … in USA !! (source FFG)

Enfin, s’il on veut des champions, il faut aussi jouer sur l’effet volume. La fédération l’a bien compris, en développant les petites structures golfiques (9 trous, Pitch and Putt) à travers le pays en s’inspirant bien sur de nos « amis » les anglais… On sait de source sûre que l’effet ne s’est pas fait attendre, puisque environ 40 000 nouveaux golfeurs sont arrivés via ses nouvelles structures !!!

Bref, des efforts sont réalisés dans pas mal de domaines mais pour l’instant, si l’on puis dire, la quantité prévaut sur la qualité. Plusieurs responsables de la fédération française expliquent cela, notamment par une nécessaire maturité pour devenir un grand champion de golf. L’exemple qui revient le plus souvent est l’anglais Justin Rose. En effet, il a mit environ dix ans a gagner son premier titre Majeur (US OPEN 2013). Cependant, Justin Rose à gagné des titres, rapidement après être passé professionnel (1998) sur plusieurs Tours différents…

Qu’attendons nous pour utiliser les Gwladys et Thomas qui savent gagner ?!?

Un Winner qui pourrait faire du bien à la Fédération Française de Golf !

Alors, oui, la maturité est nécessaire pour s’imposer dans les épreuves Majeurs du golf mondial. Mais ne pourrait-on pas faire en sorte d’accélérer cette maturité chez certains des jeunes et moins jeunes ? Par exemple, en utilisant les connaissances de nos anciens champions ? Avant qu’elles ne soient utilisées par d’autres …

Pourquoi utiliser les anciens champions :

  • Pour leurs connaissances des différents circuits, ces deux anciens champions Français ont bourlingué sur un grand nombre de circuits mondiaux, ils sont donc à même de conseiller les espoirs français sur la façon de gérer, de planifier, de s’organiser sur ces circuits, pour être dans les meilleurs conditions de gagner… Mais aussi comment, se comporter et s’organiser lors des semaines sur le circuit lorsque l’on est loin de sa base. Tous cela compte énormément dans la mise en condition du golfeur de haut niveau qui arrivera dans de bien meilleurs disposition pour gagner ;
  • Pour transmette leur idées sur la préparation, l’entrainement, la stratégie… bref trouver les clés et aussi les bonnes personnes pour constituer leur « staff » autours des joueurs (entraîneur, préparateur physique, mental…). En effet, on sait qu’aujourd’hui, tous les joueurs sont excellents, ce qui fait la différence c’est le « staffing »;
  • Pour leurs transmettre la « gagne ». Ces deux champions ont les palmarès les plus étoffés du golfs français, ils connaissent donc les petites choses qu’il faut avoir, sentir, rajouter pour gagner !!

Pourquoi ne pas utiliser ces anciens champions :

  • Nous ne voyons pas de raisons logiques sauf bien sur pour des raisons politiques… Mais là, il y a urgence !

Et sinon, dans les autres fédérations, comment ca se passe ?

La Fédération Française de Basket-Ball

Le « petit » Boris qui va travailler pour la FFB…

Depuis Octobre 2018, le petit Boris Diaw était resté en contact avec la FFBB afin de définir un rôle et des missions qu’il pourrait accomplir au service de l’Équipe de France et de la fédération…Finalement, l’ancien capitaine des Bleus deviendra Manager General adjoint, au côté de Patrick Beesley, à compter de janvier 2019.

Son rôle sera de « Il sera en charge des relations avec les joueurs du Team France Basket et leurs clubs respectifs, notamment en NBA et en Euroleague. Il poursuivra la mise en œuvre des relations avec la NCAA et les universités américaines. Il interviendra également au Centre Fédéral (CFBB) à l’Insep. » (source FFBB).

Tiens ça pourrait être un rôle pour Thomas Levet et Gwladys Nocera au sein de la Fédération Française de Golf !! Comme par exemple superviser les jeunes qui sont dans les différentes universités américaines…

La Fédération Française de Tennis

Thierry Champion va aider la fédération de tennis.

 

La mission de l’ancien joueur est simple (après il lui faudra un sacré optimisme…), « il doit faire soulever au français les plus prestigieux trophées » (source la FFT)…

Thierry Champion, l’ancien joueur professionnel et entraîneur de plusieurs joueurs français a intégré le giron de la Fédération Française de Tennis (FFT) depuis octobre 2018. Il occupe le poste de Directeur du Pôle Haut niveau de la FFT. Selon un communiqué de la FFT, Champion devra « créer les conditions qui permettront à l’élite des joueuses et joueurs français de soulever les plus prestigieux trophées.»

La tâche est conséquente tant le tennis tricolore accumule ces dernier mois les mauvais résultats. Chez les hommes, plus aucun joueur n’appartient au TOP 15… Ca vous rappel quelque chose…

Bernard Giudicelli, le président de la FFT se dit ravi de son choix. « Recruter Thierry Champion, c’est faire le choix de la compétence, de l’expérience, de la performance et du partage, explique-t-il. Ses années sur le circuit en tant que joueur et entraîneur, son regard sur l’évolution du jeu et des exigences du circuit professionnel le désignaient tout naturellement pour accompagner le projet fédéral « Agir et Gagner » et permettre à nos meilleurs jeunes d’accéder au Top 100 mondial puis de s’épanouir pour rivaliser avec les tout meilleurs. C’est une chance pour notre fédération que Thierry ait accepté cette belle mission. » (source FFT)

Pour conclure

Au vu des exemples ci-dessus, il serait vraiment trop idiot de la part de la Fédération Française de Golf de se passer de ces deux superbes « actifs » du Golf Français, Thomas Levet et Gwladys Nocera. Ils sont peu nombreux à avoir atteint un tel niveau et a être encore crédible dans le monde du golf actuel.

Il faut les intégrer dans cette fédération, et rapidement, pour qu’ils diffusent cette culture du professionnalisme et de la gagne à tous les niveaux. Ainsi, les jeunes espoirs français pourront s’appuyer et s’inspirer de fortes personnalités qui connaissent particulièrement bien le monde du golf professionnel !!!

The Golfiest

On a craqué…. encore une fois !!!

Oui, on a craqué, juste après la Ryder Cup et des billets qui ont laissé des traces dans le budget golf… Alors faire une nouvelle dépense, n’était pas la meilleure idée. Mais c’est plus fort que nous, on a pas pu s’en empêcher. L’objet de nos désirs, le livre de Thomas Levet, « Le golf de Thomas Levet, My golf », tout simplement !! 

Il s’agit encore de lui, après l’avoir chaleureusement remercié pour son implication dans et pour la Ryder Cup « Made in France ». On va encore parler de lui, en fait de son livre. Commandé via notre boutique en ligne préférée, l’objet est arrivé, on vous laisse le découvrir ici. Comme Noël approche, ça peut être une idée si tu vois ce que je veux dire…

La couve de the Livre !!

Après l’ouverture du colis, la taille et le poids du « bébé » sont saisissant, on l’a bien en main  !!! C’est un bel objet, on est séduit par la réalisation et l’aspect extérieur.

Une fois plongé dedans, on ne relève plus la tête (on est fan donc…) pour parcourir l’histoire d’un des pionniers du golf français.

Mais avant d’aller plus loin, il faut faire un petit mot sur l’auteur (ou la deuxième main, c’est pas vraiment précisé), Francois Trillo. Ancien champion de France de rugby avec Bègles-Bordeaux et la bande à « Bernie le Dingue », il a ensuite embrassé une carrière de journaliste dans le Rugby pour dernièrement réaliser, avec Thomas Levet, le livre dont on vous parle.

Préfaces et enthousiasmes

Que le président de la FFG écrive une des préfaces du livre est logique, notamment pour ce que représente Thomas Levet dans le paysage du golf français.

Mais l’autre préface, écrite par Bernard Langer, resitue d’abord la période d’activité du golfeur français et apporte ensuite des précisions sur la personnalité attachante de Thomas Levet. Cette préface amène encore une fois la preuve de la grande réussite du Golfeur Français. Enfin, on retiendra les mots du grand champion allemand « Pour moi, le présent livre est à la fois divertissant et intéressant, car écrit du point de vue du golfeur ».

Il est indéniable que les points communs de ces deux textes d’introductions sont l’enthousiasme et la motivation permanente de Thomas Levet.

Le Palmarès du Golf Français

Nous savons, de par sa personnalité, que Thomas Levet n’aurait pas forcément aimé que l’on retienne ça. Mais, aujourd’hui, il reste le plus beau et le plus important palmarès du golf français. En effet, il aurait très certainement aimé être dépassé mais ce n’est pas encore le cas… Ça serait pour lui et pour nous une preuve de la bonne santé du golf de haut niveau en France !

Ces victoires sur le Tour (6 victoires) sont bien évidement évoquées. Elles sont d’ailleurs abordées du point de vue du compétiteur qu’est Thomas Levet. Il explique assez bien le processus qui vous amène à la victoire mais surtout qu’elle tient souvent à pas grand chose. Pour nous ses deux plus belles victoires sont celles du Barclay Scottish Open en 2004 et celle de l’Open de France en 2011.

Mais la beauté et l’intérêt de ce livre est de nous rappeler ses très belles performances en Majeurs.

Sa performance à The Open en 2002 (2ème) est très bien expliquée et met en évidence le niveau de jeu qu’il a du atteindre pour la réaliser. On retiendra, « the putt » sur le 17 qui lui a permit d’obtenir le « playoff » avec Ernie Els et trois autre compères.

 

La réaction du Levet après le putt du 17 !!

Ce « playoff » est d’ailleurs très bien expliqué. Il n’y a pas eu d’autre « playoff » de ce genre depuis… C’est en quelque sorte, ce qu’on retenu les spectateurs de cet Open avec cette fin complètement dingue et l’hommage de Thomas Levet à the Big Easy (Ernie Els).

Il réitérera ce type de performance puisqu’il terminera 5ème de The Open à Troon en 2004 !!

Ses 3 participations au Masters (2003, 2005, 2006) sont expliquées en détails. Là encore, il nous rappel sa fantastique performance, en 2005, lorsqu’il terminera 13ème et fera un 68 lors du troisième tour. Les deux autres participations (2003,2006) restent moins réussies. Mais il reste le français à avoir participé 3 fois aux Masters !!

Ce sont ces performances en Majeur que ce livre remet au gout du jour et font, qu’il est de loin, le Palmarès du Golf Francais.

Pour finir, en 2009, il passera le CUT dans les 3 majeurs auxquels il a participé (US Open, The Open, USPGA).

On espère que cette partie du livre titillera un peu les golfeurs français et qu’ils feront ce qu’il faut pour dépasser Thomas Levet.

La Ryder Cup

Depuis fin septembre, on comprend mieux l’amour que porte Thomas Levet à cette épreuve…

Après une très belle saison 2004 (notamment victoire à l’Open d’Ecosse), Thomas Levet est automatiquement sélectionné pour l’édition de la même année à Détroit (Michigan). Son rêve de gamin se réalise !!

Le rôle prépondérant de l’esprit d’équipe est parfaitement expliqué dans les différents paragraphes relatifs à cette édition. On apprend aussi l’importance des piliers Européens (Darren Clarke, Lee Weestwood, Ian Poulter…), des épouses… et bien sur du capitaine. Même si lors de ces deux apparitions en double avec la « Machina » (Miguel Angel Jimenez) ils n’ont pas rapporté de point. Il se rattrapera en simple le dimanche en s’imposant face à Fred Funk (1 up).

Alors que l’Europe remporte la Ryder Cup de 2004 (18 1/2 Vs 9 0/2) face au USA, Thomas Levet sera envahit (et pas que) d’une joie indescriptible …

L’état juste après avoir remporté la Ryder Cup !!

Le virus de la Ryder Cup était déjà largement inoculé dans les veines de Thomas Levet. Mais toujours porté par cet enthousiasme qu’on lui connait. Le Golfeur Français s’est investit comme beaucoup d’autres dans le dossier « Ryder Cup à Paris ». Là encore la démarche et les différents acteurs sont rappelés pour notre plus grand bonheur.

Son Enthousiasme et sa Motivation

Dans tout ce livre, l’enthousiasme et la motivation de Thomas Levet ne font pas défaut.

Le format et la mise en page aide a très bien retranscrire cette énergie qui  le caractérise.

C’est un vrai bonheur pour le lecteur qui peut passer d’un paragraphe à l’autre sans être véritablement perdu.

Son PGA Tour

Une fois de plus dans ce secteur, le français est un pionnier. Après avoir fait son trou sur le Tour Européen, il comprend très vite qu’il faut aller se mesurer aux meilleurs joueurs américains.

Il fera deux incursions sur ce circuit (1994, 2003), la deuxième sera la plus réussit. Mais il est a noté que la première fois, il est passé par les cartes et l’obtient son sésame en terminant 7ème. Ce qui lui permettra de faire une grande partie de la saison 1994 sur le circuit américain. Une expérience très difficile, d’après Thomas Levet, mais qu’il lui a beaucoup appris.

La deuxième incursion (grâce à ces performances en Ryder Cup) lui donne plus de plaisirs avant que des problèmes de santé ne le rattrapent…

On espère que cette partie du livre va encore inspirer les golfeurs français. Ils seraient bien qu’ils soient un peu plus nombreux à tenter l’aventure américaine…

Pour l’instant seul Romain Wattel a tenté les cartes américaines sans succès.

Ses coachs et sa technique

On imagine bien que Thomas Levet a croisé plusieurs noms illustres dans sa carrière.

C’est le cas, au delà de son père qui a été son premier « coach ». Le premier entraîneur a avoir aidé le français, n’est autre que le mentor de Butch Harmon, l’anglais John Jacobs. Ce fameux « coach » a visiblement marqué Thomas Levet, mais il l’a surtout aidé à simplifier son swing.

 Ensuite, il a quelque fois travaillé avec David Leadbetter. Et bien évidement, il a croisé la route du « gourou » du putting, Harold Swatch.

Toutes ces expériences ont surtout aiguisé sa curiosité sur les différente approches techniques du golf. Elles ont sans aucun doute forgé son identité technique qu’il développe dans ce livre. Elle reste simple et basée sur des grands principes que l’on connait (vitesse, équilibre, amplitude, rythme). Au travers de ses différentes explications techniques, on comprend que sa technique est finalement une recherche permanente chez lui. Comme un véritable passionné, il ne cesse de se remettre en cause pour trouver la technique qui lui convient.

Son parcours idéal

L’idée n’est pas nouvelle mais venant d’un golfeur qui a parcouru le monde, elle est intéressante et enrichissante. On ne va pas vous dévoiler les 18 trous, mais nous ne pouvons pas résister a vous révéler ceux qui nous ont marqué :

  • Le trou numéro 1 n’est autre que le 18 du Golf National….autant vous dire que ce 18 en a calmé plus d’un ! Alors commencer son parcours idéal par celui-là démontre un sacré caractère…
  • Le trou numéro 3 est le 17 du TPC Sawgrass… là encore c’est grandiose. Thomas Levet n’a d’ailleurs jamais mis la balle dans l’eau sur ce trou ;
  • Le trou numéro 8 est le petit par 3, le 17, du Golf de Dinard. Très court mais extrêmement impressionnant ;
  • Le trou numéro 18 est le 18 du Fox Club (par 5) que l’on ne connaissait pas mais qui a adapté une règle très originale pour déterminer le gagnant lors d’égalité (on vous laisse la découvrir).

Ce qu’il vous reste à faire

Il n’y a qu’une chose à faire.

C’est de rentre hommage à Thomas Levet en offrant (ou en vous achetant) ce superbe livre. Comme l’a très justement remarqué, Bernard Langer, dans sa préface, c’est l’un des premiers livre pensé du point de vue du golfeur.

Au delà des nombreuses histoires, idées, anecdotes, … relatés dans ce livre, c’est un occasion de se rendre compte des résultats obtenus par Thomas Levet. Il est vrai que la jeune génération de golfeurs tricolores actuelle (A.Levy, ML.Verra, R.Langasque, V.Dubuissson,…),brille parfois par ses résultats sur le Tour. Mais ils sont encore loin d’obtenir les résultat d’un Thomas Levet notamment sur la durée mais surtout en Majeurs…

The livre de derrière…

The Golfiest

 

Merci Thomas, Pascal, Francesco… pour cette Ryder Cup 2018 !!!!!

Cette ambiance…

La folie golfique s’est donc terminée, mais il faut reconnaître qu’il est bien difficile de s’en remettre… Partager notre passion avec autant de monde et voir ces champions a été un immense privilège. Il n’y a aucun doute, cette Ryder Cup 2018 est une réussite !! Jamais autant de spectateurs ne se seront massés pour voir et supporter leur champions dans une ambiance aussi  incroyable. Le tout sur un site qui s’y prêtait parfaitement. 

Ensuite, le scénario de cette compétition a été complètement fou, avec une première domination des USA pour voir ensuite un retour de l’Europe. Pour finir, un Dimanche comme on les aime avec une dernière charge américaine mais finalement éteinte par l’Europe.

Enfin, que dire du plateau de joueurs, complété au dernier moment par « The Big Cat » alias Tiger Wood.

Alors oui, il faut prendre le temps de remercier toutes les personnes qui on rendu possible la réalisation d’un tel élèvement ! Nous entendons bien sur revenir aussi sur les petits couacs…

Merci Thomas Levet !!!

L’enthousiasme de Thomas Levet a été présent dès le début du projet.

Lui même, encore joueur professionnel à l’époque de la genèse du projet (2007), il ne pouvait que nourrir un enthousiasme de dingue à l’idée de voir organiser une Ryder Cup dans son pays. En effet, en 2006, le mécanisme de sélection de cette compétition a été modifié. Ainsi, un pays serait privilégié à l’image de ce qui se pratique pour les Jeux Olympiques.  C’est alors que quelques illuminés comme Thomas Levet et son ami Patrice Barquez, avec l’aide de la fédération de golf, se sont jetés à fond dans cette candidature… On connait la suite.

Ensuite, il n’a jamais relâché ses efforts et a laissée exploser sa joie lors de l’attribution de cette Ryder Cup à la France.

Enfin, il n’a jamais cessé de rappeler à tout le monde, lors de ses nombreuses interventions télévisés, l’ambiance des différentes Ryder Cup et au combien le site du Golf National était fait pour ce genre de compétition.

Le seul petit bémol, sans doute, sa non sélection comme vice-capitaine…mais il a eu la classe de ne jamais s’épancher sur ce sujet. Mais comme les européens ont gagné la Ryder Cup, le capitaine Thomas Bjorn avait raison !

Mais nous n’oublierons pas le rôle de Thomas Levet dans cette Ryder Cup. Il l’a popularisé en la vendant de la meilleur façon.

Merci Pascal Grizot !!

L’organisateur !!

Cet homme d’une discrétion incroyable a réussit à organiser un événement d’une portée mondiale !!! Même les américains rencontrés sur site, étaient bluffés…

Nous avons été critique, notamment, sur les accès au site… Quelle erreur avons nous fait !! Le système mit en place a été incroyablement efficace.

Une armée de volontaires était présent sur les deux points d’accès (St-Quentin-en-Yvelines et Massy-0Palaiseau) pour indiquer l’emplacement des navettes à la sortie des stations de RER. Et si jamais, vous aviez raté un des volontaires (il fallait être dans un sale état), un marquage au sol était présent. Bref, aucune chance de ne pas trouver les navettes.

Même la SNCF était de la partie !!

Ensuite, le nombre de navette (impressionnant) et l’organisation mise en place a permis de gérer le débit particulièrement important du vendredi, samedi et dimanche.

Un fois sur site le système de queue était assez rapide avec une sécurité presque au point…

Ensuite la magie du site et et l’événement ont fait le reste.

Le théâtre de nos rêves…

Bref, un grand merci à Pascal Grizot pour avoir eu cette vision et l’avoir décliner pour organiser la plus grande Ryder Cup Européenne.

L’après, pour le National, reste un mystère voir une inquiétude… mais peut être que Pascal Grizot à une idée !!

Merci Thomas Bjorn et l’équipe européenne !

Le leader européen !!

La aussi nous devons reconnaître que nous n’avons pas bien senti le coup…

Le capitaine Thomas Bjorn a géré son affaire d’une main de maître. Il a su prendre les décisions (i.e.changement des paires) qui s’imposaient pour finir en beauté le dimanche. Merci Monsieur Bjorn !! On avait aussi critiqué son choix des vices capitaines. Mais la aussi, en suivant les différents matchs, on a bien vu qu’ils ont été largement à la hauteur et ont distillé de sérieux conseils aux joueurs.

Le capitaine a été bien aidé par un Francesco Molinari d’exception. Il a été simplement dans la continuité de sa saison, impérial. Bien sûr, la paire « Molliwood » a fait des merveilles, mais le match de dimanche de Francesco contre Phil Mickelson… Un modèle du genre.

Tommy le petit nouveau qui a calmé tout le monde…

Tommy Fleetwood, le petit nouveau de la Ryder Cup, a été impressionnant. Dans ce genre d’épreuve, le risque est de voir les nouveaux se faire « manger » par l’événement.  Mais lui, rien de tout ça.

Il semblait être habité par l’événement. Bref 4 points inscrits sur 5 matchs disputés… La seule petite déception est sa défaite en simple le dimanche. Mais il avait sans doute laissé tellement d’énergie le vendredi et samedi….

Le reste de l’équipe a « performé » aux moments importants. En effet, pour certain, il n’ont pas été à la fête lors des matches en équipes du vendredi et du samedi mais ils se sont rattrapés en simple le dimanche.

On pense bien sur à cette superbe victoire de Thorbjorn Olesen sur Jordan Spieth. Il lui a montré comment ça fait mal de voir son adversaire rentrer des ficelles de n’importe quel endroit…

Enfin, une mention spéciale au deux espagnols de l’équipe : Jon Rahm et Sergio Garcia.

Pour avoir suivi, plus particulièrement, le match de Jon Rahm Vs Tiger Woods, la tension était à son comble. L’espagnol était comme habité, on le voyait faire des exercices de respiration entre chaque trous… Mais la fin, sur le 17 a été quelque chose d’exceptionnel. Certes, Tiger semblait franchement fatigué mais l’intensité était là !!

La victoire de Jon Rahm sur le 17, le dimanche !!

Enfin, Sergio Garcia, malgré sa méforme qu’il traîne depuis le début de la saison, a été impressionnant. Il termine avec le record de point marqué en Ryder Cup pour un Européen. Tout un symbole !!

Merci les jardiniers, les volontaires et commissaires !

On ne pouvait pas passer à côté du travail réalisé par l’équipe de « Greenkeeper » !!

Dès les premiers jours de cette compétition, un grand nombre de spectateurs habitués de ce parcours ne pouvaient que constater la qualité de la préparation et l’embellissement de celui-ci.

Le travail réalisé est absolument gigantesque, une préparation qui a « bluffé » plus d’un joueur.  Sauf peut être le fantomatique Phil Mickelson

Voir le travail réalisé et les « Greenkeeper » s’activer pendant toute la compétition pour faire de ce parcours un bijoux a été quelque chose d’exceptionnel.

Les boys en action !!

Enfin, tout ça n’aurait pas été possible sans l’aide des nombreux volontaires et commissaires qui se sont démenés pendant toute la compétition pour faire respecter les consignes, les cheminements de spectateur…

Bon… et les couacs alors !?!

Comme dirait ce bon Michel, il est finalement assez classique…

Non ce ne sont pas les supporters (Britishs ou Américains) qui étaient bien éméchés vers midi. Ils étaient, bien sur, un peu lourd mais peu nombreux.

Non c’est pour nous beaucoup plus basique : le manque de poubelle ou des poubelles efficaces avec un trie… Le résultat était en fin de journée vraiment moche :

Après la soirée…

Il faudrait s’inspirer de ce qui est réalisé au Waste Management Phoenix Open avec un système de trie de déchet…. et des contrôles alcoolémie sur les parking !!

Mais on ne pas finir sans vous remercier, MERCI AU PUBLIC !! Une ambiance de dingue !!

Cette ambiance !!

The Golfiest

 

On en est où mon Jacky de la Ryder Cup ?!?

The place to be !!

La France va bientôt être « The Big Thing…in Golf ». En effet, la Ryder Cup va se dérouler fin septembre sur le parcours du Golf National en Île de France. On le sait, la France est un petit pays de Golf. Même si certains joueurs (ex : Alexander Levy, Victor Dubuisson) brillent par moment sur les différents circuits mondiaux, ce sport a du mal à prendre. Nous pouvons donc, légitimement, nous demander :

  • Comment cet événement mondial du golf va s’intégrer dans le paysage français ?
  • Est-ce que les licenciés ont répondu présent ?
  • Est-ce qu’il y a une chance de voir un joueur français dans l’équipe ?
  • Est-ce que le parcours sera un avantage (pour les européens) ?
  • Ou encore est ce que le site est facile d’accès ?

Les efforts marketing pour faire de la Ryder Cup (en France), un événement, sont sans commune mesure !!

La Ryder en veux-tu en voila… Rien n’est plus beaux en ce moment que la Ryder Cup balladée à travers toute la France. On la ballade comme une vieille relique, on la montre aux chalands …

 

Les bronzés font du ski avec la Ryder Cup !!!

Mais la moitié du public ne comprend pas de quoi il s’agit. Est ce que c’est la nouvelle coupe du monde ? Est ce que c’est la nouvelle coupe de Roland-Garros ? Non c’est la Ryder Cup, une petite coupette pour laquelle les meilleurs joueurs mondiaux vont s’affronter sur 3 jours dans la banlieue parisienne…

Le président de la FFG, la Ministre des Sports et le Grand Gourou de la Ryder Cup, Pascal Grizot ne ménagent pas leur efforts pour faire parler de l’événement. Le succès de leur actions est mitigé ou alors les moyens de communication pour les relayer ne sont pas les bons. Certes, depuis deux ans lors de chaque HNA Open de France, de grosses opérations sont organisées mais leur résultats semblent limités.

Il est vrai que des médias plus traditionnels comme RMC se sont récemment intéressés au golf en faisant, par exemple, la promotion du golf avec la venue de Justin Thomas à l’HNA Open de France. Ou encore France Info qui fait quelque chroniques golfiques en prévision de l’événement.

Il n’en reste pas moins que le nombre de licencié baisse et que les actions de développement de notre sport restent assez sporadiques.

Jusqu’à maintenant, l’action la plus médiatique était l’apprentissage du golf par les écoliers des Yvelines à cotés du National… Ça manquait d’ambition !! Mais il semble que la Fédération Française de Golf est décidée de changer de braquet, une opération de plus grande ampleur a été lancée :

Les dates qu’il ne faut pas manquer !!

Ce Ryder Cup Golfs Tour investira les centres villes de 12 grandes agglomérations françaises (là sont les étapes) et proposera des animations, autour d’ateliers de putting et d’initiations au swing. Une opération de découverte gratuite et tous publics ! Petits et grands pourront ainsi goûter aux joies du golf.

On assiste donc à un léger mieux… Mais est-ce que cela sera suffisant ? A voir sur l’après Ryder-Cup.

Mais parallèlement, il faudrait essayer de développer les petites structures de golf, de proposer des activités golfiques à certaines écoles qui sont proches des parcours, trouver le prochain Jon Rahm français…

La dernières sortie, du joueur professionnel Michael Lorenzo-Vera, sur la Ryder Cup en France est sans appelle : « People don’t care about the Ryder Cup. Honestly, nobody knows there’s going to be a Ryder Cup in France. Only the golfers know. »

Bien sur, les dernières vidéos de la FFG avec Danny Boum, Stéphane Pizza ou encore Khade Maislepar sont rigolotes mais on est encore loin de convaincre les grandes masses. Est ce que l’on par de trop loin ?

Il faut se rendre à l’évidence. Ce sont les acteurs privés qui font tout pour tirer le golf vers le haut. Les exemples sont nombreux : journées découvertes (gratuites) du golf, organisation d’academy pour les débutants, organisations de compétitions… Bien évidement sous couvert de faire du « Business » mais les différents réseaux commerciaux permettent de faire du golf à des tarifs raisonnables. Enfin, Inesis (alias Decathlon) produit toujours du matériel de qualité et à des prix défiants toute concurrence.

Il faut donc se poser la question des actions de la Fédération Française de Golf dans ce momentum crucial qui ne se représentera pas deux fois… Que fait vraiment cette instance pour développer notre sport !!

Eh alors, ces fameux billets !?

Alors oui, nous autre licenciés, nous les initiés, nous avons eu droit à des privilèges sur les fameux billets de la Ryder Cup. Il a fallut s’inscrire sur un site pas vraiment didactique qui démontre sans doute les problèmes rencontrés par la Fédération à communiquer avec les nouveaux outils numériques… Mettre ou ne pas mettre sa photo… et attendre. Une fois le GO de la fédération, deux surprises et de taille :

  • bien qu’averti et en alerte derrière nos PC,  file d’attente… et ce pendant un bon moment, résultat des courses tu rates une bonne partie des options sur les billets. Puisqu’entre temps, tu dois travailler et quand tu reviens il reste les miettes…. Après un petit sondage, auprès des aficionados il apparaît que la seul façon d’avoir le choix dans les billets était de rester derrière son PC en permanence… Bref, ne pas travailler ce jour là. Très pratique !!
  • la deuxième claque, ce sont les prix, Pascal Grizot et les organisateurs ont pris les licenciés pour des « Touristes Japonais ». Le billet moyen oscille entre 120 et 150€. Ou va cette argent ? Une grande partie des licenciés considèrent que ces tarifs sont prohibitifs et ne viendront pas à cause de ça… Quel dommage ! On peut aussi se demander que sont devenus les 3 ou 5 € que tout les licenciés ont cotisé à chaque renouvellement de licence qui étaient prévus pour financer la Ryder Cup…

Bref, les organisateurs ont perdus des candidats en route (ex : les licensiés) et pour les autres français (non pratiquant), il risque de ne pas avoir beaucoup d’élus. Alors oui, les étranger, et tant mieux pour le tourisme seront présents, il n’y a pas de problème. Mais eux sont déjà accro au golf…

Un histoire à méditer, la famille de Jon Rahm raconte avoir découvert le golf grâce à l’édition de la Ryder Cup à Valderrama en 1997. Est-ce qu’il y aura plein de petit et petites françaises lors de l’édition au National ? Il faut l’espérer.

Les diffuseurs…

Après l’imbroglio billets, on peut se demander qui va diffuser les images de la Ryder Cup ?!

La réponse est simple : CANAL+ > GOLF + !!!

Ce qui représente un nombre très restreint de téléspectateurs et déjà séduit par le golf…

La Ryder Cup n’est pas encore dans les plans d’un diffuseur en clair et/ou public. Si France Télévision avait la riche idée de diffuser des « golden » moments sur son réseau, la publicité du golf serait assuré. Mais pour l’instant rien…

Il va falloir un joueur français dans l’équipe…

La présence d’un joueur français est un facteur de réussite non négligeable pour cette Ryder Cup. En effet, quoi de mieux que de s’identifier à un champion de golf « frenchie » pour les jeunes français et françaises…

Mais la possibilité d’en voir un, dans l’équipe européenne, semble s’amenuiser au fil du déroulement de la saison. Les chances de voir Victor Dubuisson dans cette équipe se sont definitivement envolées avec ses problèmes de santé. Certes, il reste Alexander Levy qui fait un début de saison remarquable (5ème victoire sur l’European Tour) mais il n’arrive pas à confirmer dans les grands rendez-vous comme le Player (CUT loupé) ou encore à l’US Open (CUT loupé)… Je dis bien, pas encore, car ça reste la seule chance française… Une bonne performance à The Open et la place dans l’équipe ne sera pas loin.

Enfin, il n’y a plus de suspens, puisque Thomas Levet n’a pas été retenu comme vice-capitaine par Thomas Bjorn. En effet, les vice-capitaines sont pratiquement tous britannique ou irlandais le seul intrus est un suédois. Ces choix seront très certainement justifiés par le Capitaine de la Ryder Cup mais se passer d’un Français qui à joué la Ryder Cup et gagner au National, c’est incompréhensible… Et le golf européen n’est pas uniquement britannique, il y a aussi les latins !!

Ah, si, il y aura deux français dans l’encadrement, les adjoints du capitaines qui feront … nous n’avons pas bien compris…

Les américains et le parcours !!

Ne nous cachons pas, depuis que l’on sait que la Ryder Cup va se dérouler au National on entend tout et n’importe quoi sur la difficulté de ce parcours. Pour certains, il sera le « Vietnam » des américains, les raisons, il est étroit, long et avec un rough difficile…. Bon, très bien, pourquoi pas, ce sont des arguments valables.

Mais est-ce que l’on ne serait pas en train de mettre à un niveau le Golf National qui n’est pas le sien ? C’est sans aucun doute l’un des parcours français les plus difficiles. Mais le golf se joue dans d’autre pays… Alors quand tu vois un Brooks Koepka se balader sur le parcours du Forh Worth Invitational (2ème derrière… un européen) qui très similaire au National, on se dit que le mythe va vite tomber….Ou encore lors du dernier US Open… Le Koepka envoi des sacs loins et droit….

Bref, tous ça pour dire, que nous ne sommes pas sur que le parcours National fasse si peur que ça aux Américains….

Enfin, les organisateurs de l’HNA Open attendaient avec impatience la venue des américains en 2018 (année de la Ryder Cup). Malheureusement, seul Justin Thomas est venu pour terminer à la 8ème place… en battant le parcours lors des trois premiers tours et en étant dans le par lors du quatrième… Et le garçon a très poliment répondu que le parcours était pas évident. Il sont très polis ces américains !!

Pour terminer, les dernières semaines ont vu l’arrivé d’une partie de l’équipe américaine venue reconnaître le Golf National avec leur capitaine.  Un exercice de « team-bulding » et une reconnaissance en bonne et due forme du parcours. Les américains sont « ready », c’est sur !!

L’accès au site

S’il y a bien un point sur lequel nous sommes inquiet, c’est celui là. Pour aller chaque année, voir l’HNA Open de France en transport en commun, c’est la galère…. Le RER C est vraiment le train de banlieue le plus irrégulier et très souvent, il y a des incidents… Après les navettes, pour aller sur le site, vous pouvez les attendre longtemps. Tous cela avec une moyenne de spectateur de 20 000 à 40 000 sur une semaine…

Nous vous laissons imaginer les problèmes avec les 60 à 70 000 spectateurs attendus pas jour lors de la Ryder Cup….

La encore, les organisateurs ont essayé de trouver la parade en mettant en place des parking à des tarifs…non on va pas dire le prix… Puis quelque temps après, Pascal Grizot a expliqué un peu partout dans les médias qu’il fallait surtout pas venir en voiture et utiliser les transports en commun…

Il reste encore du temps pour trouver des solutions pérennes mais le temps presse !!