La vie fait une pause, le golf aussi. C’est donc l’occasion de prendre du recul et de découvrir plus en détails le déroulement des trois denières saisons (2017 -2019) sur le Tour Européen.
Nous avons souhaité faire un focus sur les français évoluant sur le Tour Européen. En effet depuis quelques mois nos « frenchies » ont brillé et font montre d’une plus grande constance dans leur performance. Il était temps pour nous d’analyser leurs performances.
Comment ?
En récupérant les données du Tour Européen sur les trois dernières saisons (2017, 2018, 2019). Ce qui représente une quarantaine de tournois par an (41 en 2017, 44 en 2018, 43 en 2019) soit 128 tournois moins les tournois en « Match Play » qui n’ont pas été retenus dans cette analyse.
Que s’est-il passé sur ces 3 dernières saisons ?
Les « frenchies » se sont présentés sur environ 1000 tournois du Tour Européen. Ce qui représente beaucoup de voyage, de nuits d’hôtels…
Mais c’est moins que nos voisins les « Brits » avec 2600 et quelques tournois et un peu mieux que les Espagnols (777), les Suédois (874) et les Italiens (476).
Et les « frenchies » ont passé combien de fois le CUT ?
Les « frenchies » ont donc partipé à 1000 compétitions sur ces 3 saisons. Les gros compétiteurs font plus de 50 tournois par an, ci-dessous le Top 10 :
Nombre de tournois joués par les français sur les saisons 2017 – 2019
La participation n’est pas vraiment ce qui intéresse nos « frenchies »… C‘est de s’imposer dans un de ces tournois qui les motive !!
Mais avant, il faut passer le CUT.
Alors sur ces trois dernière années, qui a passé le plus de CUT ?Et par conséquent, quel est le « frenchie » le plus régulier ?
Taux de « régularité » des français sur les saisons 2017-2019.
Il faut donc féliciter Mike Lorenzo-Vera, qui est le « frenchie » le plus régulier de ces trois dernières années. Ca ce traduit pas forcément de cette façon dans les classement mondial mais les chiffres sont là, 84% de CUT passés pour le basque !
Benjamin Hebert
Victor Perez
Ensuite, on voit juste après le , Benjamin Hebert (avec 76% des CUT franchis) et sur la dernière place du podium, Victor PEREZ (29 compétitions réalisés sur les 3 dernières saisons) pour 22 CUT franchis, le français qui monte. Mais ces chiffres montrent aussi, que des gars comme Romain Langasque ou Adrien Saddier à chaque fois qu’ils se sont présentés à une compétition, sur les trois dernières saisons, avaient plus d’une chance sur deux de franchir le CUT!!!
Et si on compare tous ça aux « Brits » ?
Les résultats font mal mais ils sont plus nombreux. Alors même, si certain d’entre eux évoluent maintenant sur le PGA Tour, les plus réguliers sont :
Taux de « régularité » des joueurs anglais sur les saisons 2017 – 2019.
Il sont connus et reconnus du grand public. Certains d’entre eux étaient même vice-capitaine de la dernière Ryder-Cup (2018) ou faisaient parties de l’équipe. Leur taux de régularité sont un peu plus élevés que les « frenchies » surtout pour les cinq premiers.
L’intérêt d’avoir un taux de « régularité » suffisament élevé est d’être assuré de marquer des points et d’avoir régulièrement un « prize money ».
Qu’est ce qu’il en est de la véritable performance des « frenchies » ?
Dans le Sport, pour mesurer la performance des protagonistes, on regarde le palmarès, c’est à dire le nombre de victoire. Mais en golf, gagner c’est excessivement difficile. Alors ce critère ne nous semble pas suffisant pour évaluer la performance des « frenchies ».
Cependant, pour commencer il n’est pas inutile de rappeler les 4 victoires françaises sur ces trois dernières saisons :
Les quatre victoires françaises sur les saisons 2017 – 2019
Par conséquent, le marseillais Alexander Levy est donc le plus performant en termes de victoires (2) sur les 3 dernières saisons. Mais ce n’est pas suffisant de notre point de vue. Comme déjà dit plus haut, la victoire sur le Tour est particulièrement difficile. Il y a certains joueurs qui ne gagnent pas pendant plusieurs mois, voir des années, sans pour autant être moins performant.
Alors comment fait-on ? Comment évalue-t-on la performance de nos « frenchies » ?
On regarde le nombre de TOP 10 par saison des joueurs français sur le Tour et ça donne les résultats suivants:
Nombre de TOP 10 réalisés par les français les 3 dernières années.
Encore une fois, le basque Mike Lorenzo-Vera est le français qui ressort du lot avec 14 TOP 10 sur les trois dernière saisons. Il est suivi d’Alexander Levy, le recordman ex aequo en terme de victoires sur le Tour, avec 11 TOP10. Enfin, viennent Hebert et Pavon avec 8 TOP 10.
Le meilleur français du classement mondiale, Sébastien Perez (41), n’apparait qu’à la septième place puisqu’il n’a commencé à « performer » qu’en 2019.
Ces résultats illustrent la régularité au plus haut niveau du français Mike Lorenzo-Vera. Même si c’est une performance d’être aussi constant, il faut relativiser avec les grosses pointures mondiales. En effet, Rory Mcilroy fait en moyenne 15 TOP 10 par an sur le PGA Tour ou encore Rickie Fowler qui fait 20 TOP 10 par an sur le PGA Tour. Ce sont des chiffres stratosphériques… mais qui rendent plus facile les possibles victoires.
Et si on regarde chez nos voisins « brits » ?
Nombre de TOP 10 réalisés par les anglais sur les saisons 2017 – 2019
Le deux quatrième (O.Fisher et E.Pepperell) sont aux niveau de Mike Lorenzo Vera. Les « Brits » sont à nouveau les plus forts !!
Enfin, quelles sont les performances des « frenchies » en Majeurs ?
Ces tournois font rêver nos « frenchies » et sont le très haut niveau mondial du Golf. Les critères de sélection sont difficiles et tous nos « frenchies » n’y participent pas. Seulement, après avoir examiné les performances de nos « frenchies » aux travers des TOP 10 réalisés, il faut regarder la marche suivante :
Les résultats dans les Majeurs (2017-2019) de nos frenchies.
En termes de participation à ces grands évènements c’est le marseillais Alexander Levy qui est devant avec 6 participations. Pour ce qui est des résultats, le niveau étant élevé, les « frenchies » n’ont passé que 4 fois le CUT pour 15 participations sur les trois dernières saisons. Et il n’y a eu aucune participation des « frenchies » au Masters…
Le Basque repart de l’US PGA (Bethpage – 2019) avec un beau top 20.
Les deux meilleurs résultats sont la superbe 16ième place de Mike Lorenzo-Vera à l’US PGA (2019) et la belle 25ième place de Matthieu Pavon à l’US Open (2018). Le basque avait déjà fait une performance en passant le CUT à l’Open de 2017 et en terminant à la 62ième place.
Certes, on est loin des TOP10 du Tour Européen pour les « frenchies » mais le niveau est supérieur. C’est, de notre point de vue, l’étape suivante que doit franchir le golf français. Lors des prochaines saisons, il faudrait qu’ils participent plus régulièrement à ces tournois pour ensuite avoir une chance d’y briller…
Pour finir, quel est le meilleur « round » sur ces trois dernières saisons ?
Benjamin Hebert (Scottish Open 2019)
C’est Benjamin Hébert qui a réalisé un superbe 62 lors du dernier tour du Scottish Open de 2019. Cette performance va lui permettre de remonter 13 place au classement mais ne sera pas suffisante pour l’emporter. Il sera finalement battu en « playoff » par l’autrichien Bernd Wiesberger qui a réalisé une saison 2019 remarquable.
Conclusion
Il y a de plus en plus de « frenchies » sur le Tour Européen, moins que les « brits », mais les français sont bien représentés. Ces trois dernières saisons ont montré une sacré progression des « frenchies ». Des CUT franchies très régulièrement et des TOP 10 plus nombreux. Le nombre de victoires est encore trop faible (ex : une en 2019 – V.Perez) mais il y a eu des occasions sérieuses de quadrupler la mise avec Benjamin Hébert ou encore Mike Lorenzo-Vera. C’est très encourageant pour la suite et c’est le « sur kiff » de voir des « frenchies » animer les derniers jours des tournois du Tour. Les « frenchies » doivent améliorer encore leurs performances sur le Tour Européen pour se faciliter l’accès aux tournois majeurs.
Nous avons testé le WHOOP, le très populaire bracelet de suivi d’activité, étrangement similaire à une montre, que vous voyez chez une grande partie des joueurs professionnels de golf.
Nous précisions que nous avons achetez les bracelets et nous n’avons aucun accord avec le fournisseur. En même temps, il connait pas The Golfiest...
Alors qu’est ce donc ?
L’élément le plus « chaud » parmi les professionnels des Tours (PGA et Européen) cette année n’est pas le dernier « driver » ou la balle qui va le plus loin. En effet, ce produit n’aide pas les golfeurs à mieux frapper leurs coups. Mais ça en fait de meilleurs athlètes et des golfeurs plus concentrés. Le WHOOP 3.0 est sur le poignet de plusieurs vainqueurs des Tours, ainsi que des foules d’autres pros – dont aucun (à priori) n’est payé pour le porter.
Xander et Rory avec leur petit WHOOP (bracelet noir)
JT avec son bracelet WHOOP (un peu fashion)
Il faut considérer ce bracelet comme un « tracker » d’état de forme de la dernière génération.
Oui, mais pourquoi ?
Ce « tracker » a d’abord été développé pour les sportifs professionnels.
Ensuite, il y a trois ans, il a commencé a être adopté par certains golfeurs professionnels. En effet, ils voyagent et s’entraient beaucoup, leurs corps sont donc soumis à un stress important. Dès le début, ces joueurs professionnels ont compris l’utilité de ce « tracker », un outil incroyable pour évaluer leur processus de préparation et évaluer leur état de forme régulièrement. Le prix prohibitif des premiers modèles (V2) en a fait rapidement un usage réservé aux professionnels. Mais avec la V3.0, ce « tracker » est maintenant disponible au plus grand nombre.
Mais encore …
Là où les bracelets de suivi d’activité classique suivent les pas réalisés, ou le rythme cardiaque. Le WHOOP, en plus de suivre toutes les activités physiques possibles (i.e. du Golf au Gaming en passant par la méditation) détermine votre niveau de récupération. C’est grâce à cette capacité qu’il se différencie du reste du marché. En effet, il mesure votre taux quotidien de récupération (« Recovery »), il vous le donne sous la forme d’un pourcentage (entre 0 et 100%) indiquant dans quelle mesure votre corps est prêt à fonctionner ce jour-là :
Votre niveau de récupération (« Recovery ») détermnier quotidiennement par le WHOOP
Ah bon et comment ?
Comme évoqué plus haut, ce qui séduit aussi tous les golfeurs, est cette possibilité de suivre leur capacité de récupération quotidiennement. Ci-dessous, un exemple de taux de récupération hebdomadaire, suivi via l’application mobile :
Le suivi hebdomadaire de votre taux de récupération (« Recovery »).
Pour cela, le WHOOP le détermine en s’appuyant sur la mesure des 3 paramètres (in English) suivants :
« HRV (Heart Rate Variability) : c’est la mesure de la variation de temps entre chaque battement cardiaque. Ce paramètre est un des plus utiles pour déterminer les « charges » d’entrainement optimales. En effet, un cœur normal et sain ne fonctionne pas de la même manière qu’un métronome, mais au lieu de cela en regardant les millisecondes entre les battements cardiaques, on observe une variation constante. En général nous ne sommes pas très conscients de cette variation ; ce n’est pas la même chose que la fréquence cardiaque qui augmente et diminue au fur et à mesure de nos activités quotidiennes. Dans une situation normale et saine, le HRV augmente pendant les activités de détente, par exemple la méditation ou le sommeil. D’un autre côté, l’HRV diminue naturellement pendant le stress, lors d’un effort… Le WHOOP mesure se paramètre et traduit ces données en recommandations exploitables (via l’application mobile).
« RHR » (Reasting Heart Rate) : paramètre beaucoup plus classique, le RHR représente le nombre de battements cardiaques par minutes pendant que vous êtes au repos. C’est un instantané, en temps réel, du fonctionnement de votre muscle cardiaque. Le bracelet mesure ce paramètre pendant votre sommeil chaque nuit pour des lectures cohérentes et contrôlés. Au fil du temps, vous pouvez surveiller les changements de RHR pendant que vous vous entrainez. La encore le WHOOP tout en mesurant ce paramètre, traduit ces données en recommandations exploitables.
« Sleep » : si vous avez un défaut de sommeil, cela vous affecte quasi automatiquement sur le parcours. Le WHOOP évalue la quantité, la qualité et l’efficacité de votre sommeil. Il vous suggère aussi combien de temps vous devez dormir pour être en meilleur forme. En effet, la « dette » de sommeil chronique réduit votre capacité mentale et physique, ce qui par conséquent réduit votre capacité à bien jouer au golf… De plus, le WHOOP suit vos cycles de sommeil, chaque nuit, en vous indiquant combien de temps vous passez dans chacun.
Votre performance quotidienne au lit…
Votre performance hebdomadaire au lit…
A partir de ces trois paramètres « HRV », « RHR » et « Sleep » , le WHOOP détermine (selon un calcul bien à lui), la mesure de votre récupération. Ainsi, l’utilisation de cette mesure, par les golfeurs, leur permet de savoir qu’ils sont dans les bonnes conditions lorsque c’est le plus important.
Et quoi d’autres?
Le WHOOP mesure aussi la charge cardiovasculaire (« Strain ») que vous mettez sur votre corps lors de vos différentes activités sportives. Il vous permet de voir à quelle vitesse vous consommez votre « carburant » lors de ces activités ainsi que le niveau d’effort que vous devriez atteindre. La gestion et la compréhension de cette charge (« Strain ») doit vous permettre de réduire toute incertitude autour de votre niveau de performance.
On peut comparer sa performance Vs sa récupération
Votre niveau de « charge » (« Strain ») quotidien
Votre niveau de « charge » (« Strain ») hebdomadaire
Bien sûr, comme tous les bracelets de ce type, une application et un site web sont disponibles pour consulter les données collectées, prendre connaissance des recommandations… gérer ses phases d’entrainements.
Il y a aussi le design bien pensé qui le différencie des autres « trackers » et qui en fait entre autre un objet agréable à porter. Par ailleurs, la grande multitude de bracelet disponibles est un avantage indéniable. En effet, ca nous change des éternels bracelets noirs…
Les bugs, le fonctionnement….
Commençons par les mauvaises nouvelles. Avant de pouvoir utiliser les données de ce joujou. Il a fallut renvoyer deux modèles qui ne marchaient pas correctement… En effet, les données n’étaient pas correctement collectées et/ou il ne détectait pas les phases de sommeil… Mais il est a noté que le support est assez pragmatique et efficace, ils ont renvoyé, a chaque fois un nouveau WHOOP !!
Le WHOOP fonctionne mieux lorsqu’il est connecté (via Bluetooth) a l’application de votre téléphone. En effet, il collecte plus facilement les données. Vous pouvez par ailleurs, vous assurez de sa bonne connexion via l’écran suivant de l’application :
Ecran de l’application qui synthétise les différents paramètres et la connection du WHOOP au téléphone
Le chargement du WHOOP n’est pas forcément ce qu’il y a de plus pratique. En effet, a taille du bracelet ne permet pas de brancher directement un chargeur. Il faut donc d’abord charger une espèce de batterie via un cordon USB et ensuite « plugger » la batterie sur le WHOOP (ci-dessous le matériel de charge avec la housse…). Il faut donc anticiper le chargement de la batterie pour ensuite charger le WHOOP :
Le matériel de chargement et la housse du WHOOP
Le prix ?
Ce « tracker » a un prix… Mais attention, tout comme le WHOOP est original, sa facturation l’est aussi. On vous rassure toute suite, ca reste abordable. Mais encore ? Le principe est le suivant : vous ne payez pas le WHOOP (i.e. le tracker, un bracelet, le chargeur)… mais vous payez un abonnement mensuel pour traitement de vos données. Cet abonnement varie entre 20 et 30€ par mois (en fonction des promotions). Ce n’est pas forcément très bon marché. En plus, dès que vous voulez changer de bracelet ou obtenir un chargeur supplémentaire, vous passer à nouveau à la caisse. On peut dire que le modèle marketing est particulièrement bien pensé.
Conclusion
Au delà des problèmes initiaux (échange de deux WHOOP), le produit est agréable visuellement et l’application très bien pensée. Les données récoltées et les recommandations aident à gérer son état de forme. Par conséquent, il est plus facile de savoir quand il est bénéfique de faire un parcours (9 ou 18), du practice ou rien. On va voire sur la durée si cela se confirme et on hésitera pas à vous faire par de nos remarques dans les prochains mois.
Diriger depuis 2015, par Keith Pelley, le Tour Européen a évolué ces dernières années pour essayer d’être plus attractif. Malgré cela, le Golf Français a pris de plein fouet la dernière réorganisation du calendrier : programmation de l’Open de France à une date peu propice à son développement (octobre 2019). Pour couronner le tout, les dernières déclarations, du patron du Tour Européen, lors d’un entretien à l’Equipe (30 octobre), laisse planer le doute sur l’avenir de l’Open de France.
Au-delà de cette inquiétude légitime, nous nous interrogeons sur : qui est Keith Pelley ? Qu’a-t-il apporté au Tour Européen ? Quel est sa vision pour l’Open de France ? Est-ce qu’il y a un véritable espoir de revoir cet Open parmi les Rolex Series ?
Keith qui ? Keith Pelley, le patron du Tour Européen…
Ce Canadien s’est très tôt intéressé au monde de la télévision. Dès ses études terminées, il a exercé plusieurs postes au sein de la chaîne du câble canadien, « The Sport Network ». Elle diffuse (en langue anglaise) des retransmissions sportives, des « talks-shows » … Il a ensuite été le patron de l’équipe des « Toronto Argonauts » (football américain) entre 2000 et 2007. Pendant son mandat, les « Toronto Argonauts » remporteront la « 92nd Grey Cup » (Championnat Canadien de football américain). Ensuite, entre 2007 et 2010, il prend la direction du consortium médiatique en charge de la retransmission des JO de Vancouver de 2010. En septembre 2010, il deviend président de « Rogers Media » et réussit à négocier un important contrat de diffusion des images de la NFL pour le Canada. Bref, un homme de TV et un fin négociateur. A priori, cet homme a le profil idéal pour faire passer le Tour Européen dans une autre dimension. En effet, il allie une bonne connaissance du « sport business » et de la télévision…
Le bilan, hyper rapide, du Keith !!
Dès sa prise de fonction en 2015, il annonce la couleur, le Tour doit évoluer notamment pour garder ses stars Européennes. En effet, celles-ci sont de plus en plus enclin à lorgner du côté du PGA Tour notamment à cause des gains beaucoup plus important. Les résultats sont mitigés…
Les tuiles
Un nouveau système de « ranking » est mis en place dès 2017… Cependant, ce nouveau système ne fait pas long feu. En 2019, on revient à un classement plus simple mais avec une répartition des points mieux équilibré entre les joueurs qui jouent les « Rolex Series » et ce qu’ils ne les jouent pas ;
La mise en place des « GolfSixes » qui est un mélange de Stroke Play et de Match Play – un format de jeu sur 6 trous. Une idée qu’il aurait « voler » à un ancien joueur professionnel, John McHenry avec qui il est en procès…. Au-delà de ce petit conflit, les frais de gestion de ce type d’évènement sont assez conséquents pour un retour sur investissement assez faible. Il y a donc un risque que ces événements ne perdurent pas dans le temps…
La première nouvelle version du site Web de l’European Tour. Après, seulement quelques semaines, la direction décide de faire un retour arrière pour revenir à l’ancienne version. En effet, la nouvelle version déclenche un tollé chez les « fans » : peu ou pas didactique, des bugs…
Sa communication vers les instances du Golf Français… une catastrophe !!
Les réussites
Sa décision de passer à 3 tournois pour les « Final Series », est plutôt bien accueilli ;
La mise en place de tournois richement dotés, les « Rolex Series » a pendant un temps permis de garder les Stars Européennes sur le circuit. Mais aussi, d’attirer les gros bonnets du PGA Tour, comme Patrick Reed, Dustin Johnson… Mais ce n’est pas encore la panacée. Il suffit de regarder les absents du prochain « Nedbank Golf Challenge » (Jon Rahm, Rory,…);
Par ailleurs, les joueurs du Tour sont gagnants. En 2016, le 100ème joueur du Tour avait touché 275 000€ et en 2018, il touchait 400 000 €;
Enfin, du côté des médias, un contrat avec « GolfTv » a été signé pour la diffusion des épreuves, des interviews des joueurs pendant leur tours sont maintenant possibles…. Bref tout un tas d’innovations médiatiques pour attirer le chaland !
Le caillou français dans la chaussure de Keith Pelley …
The Open enfin l’autre…
La piètre méthode du Tour Européen pour annoncer la fin du partenariat de HNA avec l’Open de France, reste dans les mémoires comme une véritable déclaration de guerre. Tout le monde était au courant sauf les instances Golf Français…Le tout, l’année de la Ryder Cup en France. Bref de la colère et de l’émotion à tous les étages !! Le bouquet final et logique, est la reprogrammation de l’Open de France, devenu tournoi de seconde zone, en Octobre… Avec une affluence en forte baisse (24 000 Vs 48 000 en 2018) alors que le champ de joueur n’était pas trop mal. Pour se faire pardonner, mais surtout parce qu’il n’y a toujours pas de partenaire à la hauteur, le Tour Européen continue de supporter financièrement l’Open France.
La dernière sortie de Keith Pelley dans l’Equipe du 30 Octobre
« Ce serait génial de jouer l’Open de France ailleurs ». Notre réaction a été unanime, sont-ils devenus fous au Tour Européen ? On a l’impression qu’ils ne savent plus comment faire et qu’ils sont dans un sauve-qui-peut ? L’idée du « staff » en place est d’avoir une réflexion globale sur l’Open de France pour le dynamiser. Il faut, semble-t-il, ne pas prendre uniquement en compte le parcours dans l’équation… On parle, notamment, de Terres Blanches mais rien ne semble encore décidé.
Pourquoi ?
Sans doute par ce que les frais financiers d’organisation de l’Open de France au Golf National sont trop importants. En effet, l’absence de partenaire majeur ne permet pas au Tour Européen de rentrer dans ces frais et donc d’être rentable.
Oui mais…
On ne comprend pas comment le Tour Européen, après cette fantastique Ryder-Cup, n’arrive pas à capitaliser sur cet évènement pour faire venir un partenaire à la hauteur. Sont-ils trop anglo-saxons dans leur attitude ? N’ont-ils pas assez de contacts, relais… dans le milieu des affaires ?
C’est particulièrement étonnant car les entreprises florissantes sur le territoire français sont légions. Par ailleurs l’investissement ne serait pas très important au regard d’autre sports.
Il faut faire vite !!
L’opportunité est là, sachant qu’en 2020, l’Open de France se déroulera en Juillet. Une créneau beaucoup plus intéressante en termes d’exposition.
C’est même assez urgent, puisque comme l’indique Keith Pelley : « Je crois que pour les deux prochains calendriers, 2021 et 2022, en dehors des Majeurs et des WGC, seules trois épreuves ont des dates bloquées par contrat. Nous n’avons pas non plus de flexibilité de date concernant le Dunhill Links (Écosse), car les trois parcours nous sont ouverts à cette date et pas à une autre. Donc non, l’Open de France n’a pas une date fixe pour les prochaines années. ».
Ça ne sent pas bon du tout pour l’Open de France !! Si, aucun partenaire de taille respectable s’intéresse à cet Open ; il repartira dans une programmation en octobre…
Enfin, le bon vieux Kieth à même insister :
« Pourquoi ne pas poursuivre cette ouverture, pourquoi ne pas faire bouger le tournoi à travers le pays, comme les font pas mal d’autres Opens nationaux ? ».
Keith Pelley (L’Equipe du 30 Octobre 2019)
A quoi, on lui répond dans un grand sourire « Et si on jouait le PGA BMW Championship sur un autre parcours que Wentworth ? ». Rien que pour voir la tête du partenaire majeur BMW.
Pour sauver l’Open de France, il est urgent que les instances du Golf Français agissent pour trouver un partenaire majeur pour cet Open qui fait partie de l’histoire du Tour Européen. Il suffit de regarder les noms des anciens vainqueurs : Ballesteros (4 fois), Faldo (3 fois) Norman, Langer, Goosen (2 fois), Kaymer, Fleetwood, McDowell…
Les golfeurs renouvellent régulièrement leur clubs et bien souvent pour la bonne cause, la performance. C’est effet est mesuré plus précisément au travers du taux de renouvellement (vocabulaire utilisé par les fabricants). Il est en moyenne pour nous « frenchy » de 60%.
D’où les questions : comment font les golfeuses et golfeurs pour choisir leur futurs clubs ? Est-ce qu’ils appuient sur des analyses objectives ? Sur des publicités ? Sur les conseils d’autres golfeurs ? De leur pros?
On s’est donc mis dans la peau d’un golfeur qui recherche des informations pour faire le bon choix. Voici nos résultats (qui peuvent être complétés/commentés par vos soins) :
Les publicités, bonnes conseillères…
Elles sont très belles, nous font rêver, surtout entre deux tours de Majeurs… On s’imagine battre le record de notre parcours favoris avec le dernier Driver à la mode et les derniers Wedges. Les résultats sont souvent douloureux pour le score et surtout notre portefeuille.
Michel, lorsqu’il enchaîne son huitième 3 putts avec son nouveau putter…
Enfin, il y a aussi les pseudos essais sur le Net qui vous redirigent vers les ventes de sites en lignes de vos marques favorites.
Bref, aucune information objective permettant de faire le bon choix.
Les tests à la française
Si, si ça existe! Ils sont rares mais ils ont le mérite d’exister, c’est un bon début. On a trouvé des choses intéressantes (il y a en plein d’autres) :
Avisgolf : deux passionnés font des vidéos, notamment sur des essais de matériel de golf. Ces essais sont essentiellement basés sur les sensations de nos deux testeurs. Ce qui est déjà bien. Mais cela ne reposent pas encore sur des mesures précises ou des comparatif entre marque. On notera quand même, un essai plus qu’intéressant (pour les joueurs confirmés ) sur les fers PXG. Bref, vous l’aurez compris ces essais portent sur des marques bien connues et restent de l’ordre du partage de sensations. C’est un bon début mais ça peut provoquer des déceptions…
Jeux de Golf : des tests un peu plus poussé avec vraisemblablement des analyse de données…. Ils semblent être les tests les plus aboutis mais nous n’avons aucune certitude puisque les articles sur ce site sont payants…
Golf facile : un site original qui fait la part belle aux clubs dits génériques. Ce sont des tests un peu plus poussés que juste un retour sur les sensations du testeur. Avec deux particularités, les résultats sont orientés par niveau de golfeur et on trouve des tests sur des clubs de très bon rapport qualité prix (voir : Nordicagolf).
Nous n’avons pas fait une analyse exhaustive de tous les sites. Mais seulement les plus populaires remontés par Google… Il y en a d’autres.
De façon général, il n’existe pas d’analyses précises (sauf peut être Jeux de Golf) dans les tests français sur le Web qui permettent de faire un choix rationnel ….
Bien, mais que fait-on ? Surtout s’il on doit investir entre 400€ et 1000€ dans du nouveau matériel. De façon assez classique, on se tourne vers les cousins américains….
Les tests à l’américaines….
Pourquoi les USA ? Par ce que beaucoup de choses (i.e. nouvelles, innovantes…) liés aux matériels de golf viennent de ce pays. Rien de plus normal au vu de nombre de pratiquants et de son industrie liée au golf.
Dans ce pays raide dingue de golf, notre choix s’est porté sur deux sites Web. L’un est clairement assez classique et conventionnel l’autre est sans doute ce que l’on recherche lorsqu’on veut changer de matériel:
Les « Hot Lists » du Golfdigest
La HOT LIST 2019
Ce site est connu pour ses articles de fonds sur le PGA Tour, le monde professionnel, les voyages de golf…
Mais chaque année, il lance des tests de matériels et publie ses « Hot Lists » par type de matériels : drivers, fers, wedges, putters…
Ces tests sont réalisés dans tous le pays par des licenciés de différents niveaux sur 222 « candidats » (i.e. drivers, fers, wedge, putters) selon les critères suivants :
45% de l’évaluation se fait sur la performance du club
30% sur l’innovation du club (i.e. la technologie, le fitting eventuel…)
20% sur le look, le feeling du club, le bruit à l’impact…
5% sur la réputation du club
Les clubs sont ensuite notés sur 100 sur les 222 testés initialement seuls 129 passent le CUT et ainsi les produits sont notés comme suit :
GOLD s’ils sont évalués avec une note entre 93 et 100
SILVER s’ils sont évalué avec une notre entre 88 et 92.99
On a donc des clubs testés dans tous les sens par des golfeurs différents et ça chaque année. Vous trouverez ICI la HOT-LISTS 2019.
Ces tests sont bien évidement tournés vers des marques connues mais la sélection qui est faite assure une relative indépendance et aide le golfeur à faire son choix. On a par exemple, en plus des résultats, des vidéos qui aident le golfeur à choisir son futur club en fonction de la caractéristique principales rechercher : tolérance, peu de spin, distance …
L’indépendance à tout prix de GOLF SPY
GolfSpy veut le meilleur pour les golfeurs
Le slogan de ce site est simple et direct, presque une « punchline » : « LET’S REPLACE HYPE WITH COLD HARD DATA ».
Son fondateur, Adam Beach, est un passionné de golf qui a un temps été désigner de clubs (putter et driver). Il a lancé GolfSpy, il y a plus de 10 ans ans maintenant, pour aider les golfeurs à faire les bons choix. Il pense que l’on ne doit pas dépenser un dollar de plus (un euro) si cela n’améliore pas la performance…
Les balles testés par GolfSpy (source : GolfSpy)
Son dernier coup de force est le test des BALLES (2019 Golf Ball Buyer’s Guide), ça n’avait pas encore été fait. Les principaux résultats sont les suivants :
Wedge Spin : 1) Volvik S4 / 2) KirKland Signature 3pc / 3) Mizuno RB Tour X
etc…
Bref des résultats excessivement détaillés sur plusieurs dizaine de balles… Tester sur les parcours avec un Driver, un Fer 7 et un putteur. Ces tests « Outdoor » ont été complétés par des tests avec un robot qui reproduit un Swing identique. Ces swings robotisés permettent de réaliser des tests de balles avec plusieurs vitesses de swings …
Les données des essais (i.e. du vol de la balle, spin, vitesse…) sont collectées à l’aide d’un Trackman. Ils ont même poussé les tests en réalisant des « shots » avec des balles aspergées d’eau….
Le résultat ne s’est pas fait attendre, une bronca des fabriquants de balles remettant en cause les tests… et des bravos de milliers de golfeurs qui avaient enfin des données fiables sur les balles.
Et pour compltéter ces tests vous trouverez aussi un Buyer’s Guide qui vous permet de choisir le meilleur sac, la meilleurs lunette de visée, le meilleur parapluie….
Bref, GolfSpy est un paradis pour les golfeuses et golfeurs en quête d’informations précises et indépendantes pour choisir leur matériel. So go !!
Conclusion
L’important, c’est ton choix…
Notre revue de quelques sites français montre que les tests ne sont pas encore poussés et on reste sur des sensations partagées par certains passionnés ou pros. Pour nous, ce n’est pas suffisant. Surtout lorsque l’on connait l’investissement que ça peut représenter.
Heureusement, le Web (US, UK,…) permet d’obtenir des informations détaillées et indépendantes récupérés lors d’essais particulièrement poussés. A ce jour, nous n’avons pas trouvé meilleur que GolfSpy. En effet, le protocole de réalisation des tests est systématiquement expliqué, les résultats sont très détaillés et par conséquent ils se positionnent sans concession sur les différents matériels testés.
Bob Parsons (devant le centre de fitting PXG au Japon)
Bob Parsons a l’habitude, lorsqu’il rencontre quelqu’un qu’il ne connait pas, de se présenter comme vendeur de tomates. Entre nous, ce vendeur de tomates à plutôt bien réussit…
Il a changé le paradigme du « business » du golf. Mais qui est vraiment Bob Parsons, au delà de sa boutade ? D’où vient-il ? Comment est-il venu au golf ? Comment a-t-il fondé PXG (Parsons Xtreme Golf) ?
Marine au sein de la Delta Company du Premier Bataillon de la 26ème !
BoB Parsons (jeune GI)
Lorsque l’on écoute ses différents interviews, ce qui caractérise le bonhomme c’est son passage chez les Marines. Mais aussi son expérience du Vietnam (1969) dont il reviendra blessé.
Avant cette période, il se définit lui même comme un pauvre gars très mauvais à l’école… Cette période l’a semble-t-il structuré et l’a aidé a s’accomplir complètement. Il a compris la discipline. Bref, si vous avez un engagement, peu importe que cela vous prenne du temps ou que ça ne vous plaise pas, vous le réalisez !!
Ses études à Baltimore (Maryland)
A cette époque, les anciens du Vietnam, bénéficiaient d’études gratuites à l’université. Le Boby n’hésite pas un instant et fonce à l’université de Baltimore. Il est le premier de sa famille a aller à l’université. Bon en calcul et en math, il choisit de faire de la comptabilité et il deviendra Comptable…
L’informatique
Au cours de ses voyages pour son travail, il apprendra a programmer et réalisera son premier programme de gestion de comptes. En 1984, son programme devient suffisamment bon pour le commercialiser (« Money Count »).
Il avait alors 15 000 $ en poche, toutes ses économies, il les met dans cette affaire. Son logiciel est lancé au prix (du marché actuel) 149 $. Mais, il perd la totalité de ses 15 000 $. L’année suivante, il continue à améliorer son logiciel et dans le même temps il réussit à rassembler 25 000 $ qu’il met encore dans cette entreprise. Il baisse alors le prix à 49 $. Il perd à nouveau tout…
C’est alors qu’un petit magazine d’informatique local (Computer Bargain Line – FortDoge / Iowa) lui propose de faire une publicité en première page. Le Bobby n’hésite pas et saisit l’occasion (même s’il n’a plus vraiment de cash). Il prend l’affaire pour $ 5000 et balance le slogan suivant « L’argent compte, mais cela ne coûte que 12 dollars ». Il baisse le prix de son logiciel à 12$ et autorise tous les futurs acheteurs à faire des copies, des modifications de code… Résultat, cela fonctionne, son « business » est lancé !!
En 1984, il gagne 287 000 $. Il quitte alors son poste de comptable et commence à travailler à temps plein sur son « business »
Le « MoneyCounts6.0 » vintage software….
Dix ans plus tard, il vendra sa société ($64 millions) , qui comptait 1000 personnes pour un chiffre d’affaires de 100 millions de dollars. Mais un divorce plus tard, il laisse la moitié de son butin et déménage en Arizona en 1997.
GoDaddy !!
Il démarre alors une nouvelle affaire dans l’Internet. Il s’aperçoit que les noms de domaines (internet) son chers. Bingo ! Il se lance dans ce « business ». Pour ce démarquer, il décide, d’appeler son entreprise GoDaddy.com. Un coup de génie mais qui ne va pas payer tout de suite…
En effet, la route va être encore être longue, il ne voit pas de lumière au bout du tunnel… Ces confortables économies fondent à vue d’œil (il passe d’environ 35 millions de dollars à 6…) !! Il envisage même de fermer son entreprise.
Mais, la chance sourit au audacieux. La bulle Internet éclate. Alors que les compagnies tombaient comme des mouches, GoDaddy était là et assurait le service. Même si les temps sont durs, en Octobre 2000, la société est toujours debout. Et depuis, la société n’a jamais manqué un mois de rentabilité.
Mais ce qui va faire passer GoDaddy dans une autre sphère est une publicité refusée par la NFL (National Football League) lors de la diffusion du fameux « Super Bowl »…. Alors que sa société à un trésor de guerre de 10 000 000 $ pour se développer. Il décide de faire une publicité diffusée lors de ce « Super Bowl ». La première annonce est lancé lors de la retransmission. Mais après réflexion la NFL décide de ne pas diffuser la deuxième l’a trouvant trop sexiste. Il l’a remplace par un bande annonce. Bob Parson saisit cette opportunité unique, écrit un post sur son blog au sujet de ce refus de dernière minute. Ces propos sont alors repris en boucle dans tous les médias. Mais surtout, tous les médias re-diffusent le fameux spot censuré. C’est le super bingo, GoDaddy est connu et reconnu de tous !!!
La part de marché de GoDaddy dépasse aujourd’hui les 70% dans le monde. Plus de 30 de ses employés ont gagné plus d’un million de dollars.
Parsons Xtreme Golf !!!
Le Bobby dans son jardin.
Il a toujours été un fanatique de golf. Son père était un joueur « scratch ». Quand il a commencé à avoir de la réussite, il rejoue plus régulièrement avec certains de ses collègues, il devient 10 de handicap.
Mais ce sont ses rencontres avec de nombreux « businessman » pour lesquels le jeux est vraiment important qui vont l’intéresser au « business » du Golf. En effet, au cours de ces rencontres, il remarque qu’ils étaient près à dépenser beaucoup d’argent pour avoir du matériel qu’ils leurs fassent gagner quelques mètres… Il pense alors qu’il y a quelque chose à faire dans ce domaine.
Contrairement à ses amis qui ont des voitures de luxes ou qui sont des gros joueurs (de casino). Lui préfère dépenser son argent dans les clubs de golf .
Il lui arrivait de dépenser entre 200 et 250 000$ en matériel de golf. L’année précédant la fondation PXG, il a même été jusqu’à 300 000$ !!! Mais il a constaté que tous ces clubs ne tenaient pas vraiment leur promesse… C’est là qu’il commence à se pencher sérieusement sur le sujet en étudiant plus particulièrement les matériaux, la balistique, l’aérodynamique…
Enfin, il constate aussi que l’une des problématiques majeur dans l’industrie du golf est la course au temps. En effet, les différentes compagnies doivent sans cesse sortir de nouveau modèle (chaque année). Par conséquent, les équipes de R&D et les ingénieurs n’ont pas vraiment le temps de développer leur idée, il doivent répondre à des nouveaux défis chaque années pressurisés par les délais…
Bob Parson décide alors de recruter deux ex-Ping (Mike Nicolette, ancien joueur du PGA dans les années 80 et developpeur des blades irons; Brad Schweigert le lead designer de Ping) et lance PXG. Mais la première année, ses deux recrues n’ont pas le droit de faire des travaux de design à cause d’une clause de non concurrence. Ils se lancent alors dans la conception de balles mais se rendent vite à l’évidence que les meilleurs balles sont les Titleist Pro v1x !!
Une fois la clause de non concurrence passée, la conception des clubs commencent par des fers. Le cahier des charges sera définit par Bob Parson lui même : « Je veux un fer qui ressemble à une lame, qui a peu d’offset, très sexy à regarder. Il devra envoyer la balle plus loin, mais sans que les lofts soient modifiés exagérément, avec des trajectoire plus haute. Il devra être un très bon compromis et il doit être incroyablement indulgent. »
Le FER 7 selon PXG !!
Certes ces clubs sont une réussite mais il sont sur une gamme de prix élevée voir très élevée. Mais les résultats sont là, les fers, les wedges, les drivers… se démarquent par un design remarquable et des performances qui ne le sont pas moins.
Les Wedges comme les autres clubs PXG sont racés !!
Résultats, les « happy few » débarquent en masse au centre « PXG_Xperience » (Scottsdale, Arizona) pour essayer les joujoux et se faire fitter une série sur mesure. Le succès est mondiale !!
La force de PXG ne s’arrête pas là, puisqu’il ne tarde pas à se faire une place au soleil dans l’élite mondiale du Golf :
PGA Tour : Zach Johnson, Pat Perez, Charl Shwartzel, James Hanhn, Scott Langley et Whydham Clarc
LPGA Tour : Lydia KO, Anna Nordqvist, Katherine Kirk, Austine Ernst, Christina Kim, Brittany Lang, Alison Lee, Ryan O’Toole, Gerina Piller…
Et cocorico, la française Celine Boutier fait partie de la team !!
La française Céline Boutier fait partie du team PXG !
Bref, PXG est très bien lancé, même si ça reste du matériel onéreux !! La dernière percée de PXG est son nouveau Driver qui est sollicité par la presse spécialisée (GolfDigest par exemple), les sites indépendants….
Le dernier DRIVER PXG encensé par le GolfDigest (US).
A défaut d’avoir les moyens de s’offrir ces clubs, on peut toujours se rabattre sur les casquettes de PXG…
La casquette de golf selon Bobby !!
The Golfiest
PS: 1) Ce portrait n’est en rien une campagne de publicité. En effet, nous n’avons pas encore essayé ces clubs. Ce qui nous passionne c’est l’histoire incroyable de ce « businessman » qui débarque d’un seul coup dans le monde du golf et par conséquent secoue le milieu… 2) Ce portrait est largement inspiré des nombreux interviews donnés par Bob Parsons 3) Si vous voulez en connaitre un peu plus sur le Bob, nous vous conseillons le podcast du célèbre Erik Anders Lang Show !!
Une championne pour aider la Fédérations Française de Golf !
La Ryder Cup 2018 a été une véritable réussite MONDIALE, nous ne reviendrons pas là dessus, la « Planète Golf » est unanime à ce sujet. Cet événement majeur pour le golf Français et Européen a constitué un levier important pour notre sport en France. Il faudra aussi, à moyen terme, compter sur les Jeux Olympique de 2024. Mais l’ambiance risque d’être sacrément moins euphorique…
Seulement, cette euphorie générale a été de courte durée. En effet, même si c’était déjà plus ou moins dans les tuyaux, l’Open de France a été dégagé manu-militari des « Rolex Series ». La cause principale est le retrait précipité du fameux sponsor Chinois (HNA). Ce même sponsor chinois avait été amené par Keith Pelley le patron de l’European Tour… qui n’a pas pris la peine de prévenir en amont les différentes instances françaises… La classe !!
Enfin, les mauvaises nouvelles ont continué avec les très mauvais résultats des jeunes dans les épreuves mondiales: aucun français dans l’équipe de Junior Ryder Cup, 38ème au dernier Championnats du Monde chez les garçons et 20ème chez les filles…
On peut donc légitiment se demander, quel est le projet de la Fédération Française de Golf pour réussir au plus haut niveau ? Quels ont été les moyens mis en place par cette fédération ? Qu’attend la Fédération pour intégrer ses anciens champions et les utiliser de la meilleur façon ? Existe-t-il des initiatives similaires dans les autres Fédérations ?
Le projet fédéral 2017-2020 : la réussite sportive au plus haut niveau…
Le projet fédéral de l’équipe (de la fédération) en place pour la période 2017-2020 sur le haut niveau est présenté de la façon suivante (source site de la FFG) :
« À l’issue d’une Olympiade qui a connu d’excellents résultats amateurs (en individuel et en équipe) et professionnels, notre objectif est de renforcer la qualité de notre filière sportive, en particulier lors de la période de transition amateur-professionnel.
De l’école de golf au plus haut niveau, le but est de former des joueuses et joueurs professionnels, intégrant le top 50 mondial, que la France soit représentée, avec un potentiel de médailles, aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo et d’avoir au moins 1 sélectionné(e) lors des prochaines éditions de Ryder Cup et de Solheim Cup.
Avec les Ligues et Comités Départementaux, apporter notre soutien aux clubs qui mènent une politique en faveur des jeunes avec des supports et outils pédagogiques améliorant le fonctionnement de l’école de golf.
> Poursuivre les formations à l’entraînement et au coaching de la filière sportive. > Continuer de s’appuyer sur les pôles pour fixer les standards de l’entraînement de haut niveau et aider l’ensemble des acteurs engagés dans la démarche de la performance. > Aider et assister les nouveaux professionnels dans leur transition amateur-pro et dans la réalisation de leurs objectifs professionnels. > Poursuivre le développement de la relation avec PGA France afin d’atteindre ces objectif partagés. »
Au delà de la formation des entraîneurs de haut niveau et de la mise en place de structures spécifiques dans les clubs, les résultats sont clairement pas bons :
Aucun français dans le Top 50 mondial (le premier français est Alexander Levy 97ème );
Aucunes française dans le Top 50 mondiale;
Aucun sélectionné français en Ryder-Cup ;
On aura peut-être une bonne surprise pour la prochaine Solheim Cup du 13 au 15 septembre 2019 à Gleneagles en Eécosse…
Sur les éléments tangibles et mesurables, les objectifs ne sont pas atteints !!
Alors bien sur, il reste du temps jusqu’à la fin de la mandature de l’équipe en place (2020) et les résultats des quelques ovnis français (Boutier, Klatten, Levy, Verra, Dubuisson…) sont les arbres qui cachent le désert de performance au plus au niveau mondiale….
Les structures en place et les efforts de la FFG
Les personnes en charges du haut niveau sont clairement identifiées (de ce que l’on en comprend) dans l’organigramme de la Fédération Française de Golf. En effet, le Directeur Exécutif Christophe Muniesa est en fait le DTN (Directeur Technique de la fédération) de la fédération. Par conséquent, il est responsable de l’organisation sportive amateur et professionnel ainsi que de la filière haut niveau. Il est aidé dans cette mission par Maitena ALSUGREN (future capitaine de la Solhein Cup en 2019), la DTN adjointe. Ces DTN supervisent une organisation complexe qui va du Medecin Féderal aux Entraineurs Nationaux (ex:Olivier Léglise) en passant par les différents pôles « Haut Niveau » sur le territoire ou encore la structuration sportive territoriale…. Ces équipes sont en charges de la détection et de la formation des futures élites golfiques françaises, qui avant de passer professionnels devront s’aguerrir dans la filière amateur mondiale.
Au vu du nombre de français et françaises sur les différents Tour (sur les saisons 2016 – 2018) on ne peut pas dire que cette structure soit inefficace, surtout par rapport aux nombres de licenciés. Cependant, on peut s’inquiéter au vu des résultats récents chez les jeunes…
Ensuite la fédération a essayé de mettre en place un programme pour envoyer les jeunes espoirs dans les universités américaines. Malheureusement, cette initiative pour plusieurs raisons (principalement budgétaire) n’a pas fait long feu. Pour autant, les espoirs français peuvent rejoindre les universités américaines directement après leur Bac ou juste après avoir rejoint les Pôles France adulte.
Dans les deux cas, les frais de scolarité seront à leur charges ou financés via une bourse américaine. A ce jour, il y a une cinquantaine (53 garcons) de français qui sont scolarisés dans les universités américaines pour apprendre à devenir de meilleurs golfeurs. Cependant, pour eux, rien n’est joué. En effet, il sont en formation et n’ont encore rejoint aucun circuit professionnel !
French Boys … in USA !! (source FFG)
Enfin, s’il on veut des champions, il faut aussi jouer sur l’effet volume. La fédération l’a bien compris, en développant les petites structures golfiques (9 trous, Pitch and Putt) à travers le pays en s’inspirant bien sur de nos « amis » les anglais… On sait de source sûre que l’effet ne s’est pas fait attendre, puisque environ 40 000 nouveaux golfeurs sont arrivés via ses nouvelles structures !!!
Bref, des efforts sont réalisés dans pas mal de domaines mais pour l’instant, si l’on puis dire, la quantité prévaut sur la qualité. Plusieurs responsables de la fédération française expliquent cela, notamment par une nécessaire maturité pour devenir un grand champion de golf. L’exemple qui revient le plus souvent est l’anglais Justin Rose. En effet, il a mit environ dix ans a gagner son premier titre Majeur (US OPEN 2013). Cependant, Justin Rose à gagné des titres, rapidement après être passé professionnel (1998) sur plusieurs Tours différents…
Qu’attendons nous pour utiliser les Gwladys et Thomas qui savent gagner ?!?
Un Winner qui pourrait faire du bien à la Fédération Française de Golf !
Alors, oui, la maturité est nécessaire pour s’imposer dans les épreuves Majeurs du golf mondial. Mais ne pourrait-on pas faire en sorte d’accélérer cette maturité chez certains des jeunes et moins jeunes ? Par exemple, en utilisant les connaissances de nos anciens champions ? Avant qu’elles ne soient utilisées par d’autres …
Pourquoi utiliser les anciens champions :
Pour leurs connaissances des différents circuits, ces deux anciens champions Français ont bourlingué sur un grand nombre de circuits mondiaux, ils sont donc à même de conseiller les espoirs français sur la façon de gérer, de planifier, de s’organiser sur ces circuits, pour être dans les meilleurs conditions de gagner… Mais aussi comment, se comporter et s’organiser lors des semaines sur le circuit lorsque l’on est loin de sa base. Tous cela compte énormément dans la mise en condition du golfeur de haut niveau qui arrivera dans de bien meilleurs disposition pour gagner ;
Pour transmette leur idées sur la préparation, l’entrainement, la stratégie… bref trouver les clés et aussi les bonnes personnes pour constituer leur « staff » autours des joueurs (entraîneur, préparateur physique, mental…). En effet, on sait qu’aujourd’hui, tous les joueurs sont excellents, ce qui fait la différence c’est le « staffing »;
Pour leurs transmettre la « gagne ». Ces deux champions ont les palmarès les plus étoffés du golfs français, ils connaissent donc les petites choses qu’il faut avoir, sentir, rajouter pour gagner !!
Pourquoi ne pas utiliser ces anciens champions :
Nous ne voyons pas de raisons logiques sauf bien sur pour des raisons politiques… Mais là, il y a urgence !
Et sinon, dans les autres fédérations, comment ca se passe ?
La Fédération Française de Basket-Ball
Le « petit » Boris qui va travailler pour la FFB…
Depuis Octobre 2018, le petit Boris Diaw était resté en contact avec la FFBB afin de définir un rôle et des missions qu’il pourrait accomplir au service de l’Équipe de France et de la fédération…Finalement, l’ancien capitaine des Bleus deviendra Manager General adjoint, au côté de Patrick Beesley, à compter de janvier 2019.
Son rôle sera de « Il sera en charge des relations avec les joueurs du Team France Basket et leurs clubs respectifs, notamment en NBA et en Euroleague. Il poursuivra la mise en œuvre des relations avec la NCAA et les universités américaines. Il interviendra également au Centre Fédéral (CFBB) à l’Insep. » (source FFBB).
Tiens ça pourrait être un rôle pour Thomas Levet et Gwladys Nocera au sein de la Fédération Française de Golf !! Comme par exemple superviser les jeunes qui sont dans les différentes universités américaines…
La Fédération Française de Tennis
Thierry Champion va aider la fédération de tennis.
La mission de l’ancien joueur est simple (après il lui faudra un sacré optimisme…), « il doit faire soulever au français les plus prestigieux trophées »(source la FFT)…
Thierry Champion, l’ancien joueur professionnel et entraîneur de plusieurs joueurs français a intégré le giron de la Fédération Française de Tennis (FFT) depuis octobre 2018. Il occupe le poste de Directeur du Pôle Haut niveau de la FFT. Selon un communiqué de la FFT, Champion devra « créer les conditions qui permettront à l’élite des joueuses et joueurs français de soulever les plus prestigieux trophées.»
La tâche est conséquente tant le tennis tricolore accumule ces dernier mois les mauvais résultats. Chez les hommes, plus aucun joueur n’appartient au TOP 15… Ca vous rappel quelque chose…
Bernard Giudicelli, le président de la FFT se dit ravi de son choix. « Recruter Thierry Champion, c’est faire le choix de la compétence, de l’expérience, de la performance et du partage, explique-t-il. Ses années sur le circuit en tant que joueur et entraîneur, son regard sur l’évolution du jeu et des exigences du circuit professionnel le désignaient tout naturellement pour accompagner le projet fédéral « Agir et Gagner » et permettre à nos meilleurs jeunes d’accéder au Top 100 mondial puis de s’épanouir pour rivaliser avec les tout meilleurs. C’est une chance pour notre fédération que Thierry ait accepté cette belle mission. » (source FFT)
Pour conclure
Au vu des exemples ci-dessus, il serait vraiment trop idiot de la part de la Fédération Française de Golf de se passer de ces deux superbes « actifs » du Golf Français, Thomas Levet et Gwladys Nocera. Ils sont peu nombreux à avoir atteint un tel niveau et a être encore crédible dans le monde du golf actuel.
Il faut les intégrer dans cette fédération, et rapidement, pour qu’ils diffusent cette culture du professionnalisme et de la gagne à tous les niveaux. Ainsi, les jeunes espoirs français pourront s’appuyer et s’inspirer de fortes personnalités qui connaissent particulièrement bien le monde du golf professionnel !!!
Oui, on a craqué, juste après la Ryder Cup et des billets qui ont laissé des traces dans le budget golf… Alors faire une nouvelle dépense, n’était pas la meilleure idée. Mais c’est plus fort que nous, on a pas pu s’en empêcher. L’objet de nos désirs, le livre de ThomasLevet, « Le golf de Thomas Levet, My golf », tout simplement !!
Il s’agit encore de lui, après l’avoir chaleureusement remercié pour son implication dans et pour la Ryder Cup « Made in France ». On va encore parler de lui, en fait de son livre. Commandé via notre boutique en ligne préférée, l’objet est arrivé, on vous laisse le découvrir ici. Comme Noël approche, ça peut être une idée si tu vois ce que je veux dire…
La couve de the Livre !!
Après l’ouverture du colis, la taille et le poids du « bébé » sont saisissant, on l’a bien en main !!! C’est un bel objet, on est séduit par la réalisation et l’aspect extérieur.
Une fois plongé dedans, on ne relève plus la tête (on est fan donc…) pour parcourir l’histoire d’un des pionniers du golf français.
Mais avant d’aller plus loin, il faut faire un petit mot sur l’auteur (ou la deuxième main, c’est pas vraiment précisé), Francois Trillo. Ancien champion de France de rugby avec Bègles-Bordeaux et la bande à « Bernie le Dingue », il a ensuite embrassé une carrière de journaliste dans le Rugby pour dernièrement réaliser, avec Thomas Levet, le livre dont on vous parle.
Préfaces et enthousiasmes
Que le président de la FFG écrive une des préfaces du livre est logique, notamment pour ce que représente Thomas Levet dans le paysage du golf français.
Mais l’autre préface, écrite par Bernard Langer, resitue d’abord la période d’activité du golfeur français et apporte ensuite des précisions sur la personnalité attachante de Thomas Levet. Cette préface amène encore une fois la preuve de la grande réussite du Golfeur Français. Enfin, on retiendra les mots du grand champion allemand « Pour moi, le présent livre est à la fois divertissant et intéressant, car écrit du point de vue du golfeur ».
Il est indéniable que les points communs de ces deux textes d’introductions sont l’enthousiasme et la motivation permanente de Thomas Levet.
Le Palmarès du Golf Français
Nous savons, de par sa personnalité, que Thomas Levet n’aurait pas forcément aimé que l’on retienne ça. Mais, aujourd’hui, il reste le plus beau et le plus important palmarès du golf français. En effet, il aurait très certainement aimé être dépassé mais ce n’est pas encore le cas… Ça serait pour lui et pour nous une preuve de la bonne santé du golf de haut niveau en France !
Ces victoires sur le Tour (6 victoires) sont bien évidement évoquées. Elles sont d’ailleurs abordées du point de vue du compétiteur qu’est Thomas Levet. Il explique assez bien le processus qui vous amène à la victoire mais surtout qu’elle tient souvent à pas grand chose. Pour nous ses deux plus belles victoires sont celles du Barclay Scottish Open en 2004 et celle de l’Open de France en 2011.
Mais la beauté et l’intérêt de ce livre est de nous rappeler ses très belles performances en Majeurs.
Sa performance à The Open en 2002 (2ème) est très bien expliquée et met en évidence le niveau de jeu qu’il a du atteindre pour la réaliser. On retiendra, « the putt » sur le 17 qui lui a permit d’obtenir le « playoff » avec Ernie Els et trois autre compères.
La réaction du Levet après le putt du 17 !!
Ce « playoff » est d’ailleurs très bien expliqué. Il n’y a pas eu d’autre « playoff » de ce genre depuis… C’est en quelque sorte, ce qu’on retenu les spectateurs de cet Open avec cette fin complètement dingue et l’hommage de Thomas Levet à the Big Easy (Ernie Els).
Il réitérera ce type de performance puisqu’il terminera 5ème de The Open à Troon en 2004 !!
Ses 3 participations au Masters (2003, 2005, 2006) sont expliquées en détails. Là encore, il nous rappel sa fantastique performance, en 2005, lorsqu’il terminera 13ème et fera un 68 lors du troisième tour. Les deux autres participations (2003,2006) restent moins réussies. Mais il reste le français à avoir participé 3 fois aux Masters !!
Ce sont ces performances en Majeur que ce livre remet au gout du jour et font, qu’il est de loin, le Palmarès du Golf Francais.
Pour finir, en 2009, il passera le CUT dans les 3 majeurs auxquels il a participé (US Open, The Open, USPGA).
On espère que cette partie du livre titillera un peu les golfeurs français et qu’ils feront ce qu’il faut pour dépasser Thomas Levet.
La Ryder Cup
Depuis fin septembre, on comprend mieux l’amour que porte Thomas Levet à cette épreuve…
Après une très belle saison 2004 (notamment victoire à l’Open d’Ecosse), Thomas Levet est automatiquement sélectionné pour l’édition de la même année à Détroit (Michigan). Son rêve de gamin se réalise !!
Le rôle prépondérant de l’esprit d’équipe est parfaitement expliqué dans les différents paragraphes relatifs à cette édition. On apprend aussi l’importance des piliers Européens (Darren Clarke, Lee Weestwood, Ian Poulter…), des épouses… et bien sur du capitaine. Même si lors de ces deux apparitions en double avec la « Machina » (Miguel Angel Jimenez) ils n’ont pas rapporté de point. Il se rattrapera en simple le dimanche en s’imposant face à Fred Funk (1 up).
Alors que l’Europe remporte la Ryder Cup de 2004(18 1/2 Vs 9 0/2) face au USA, Thomas Levet sera envahit (et pas que) d’une joie indescriptible …
L’état juste après avoir remporté la Ryder Cup !!
Le virus de la Ryder Cup était déjà largement inoculé dans les veines de Thomas Levet. Mais toujours porté par cet enthousiasme qu’on lui connait. Le Golfeur Français s’est investit comme beaucoup d’autres dans le dossier « Ryder Cup à Paris ». Là encore la démarche et les différents acteurs sont rappelés pour notre plus grand bonheur.
Son Enthousiasme et sa Motivation
Dans tout ce livre, l’enthousiasme et la motivation de Thomas Levet ne font pas défaut.
Le format et la mise en page aide a très bien retranscrire cette énergie qui le caractérise.
C’est un vrai bonheur pour le lecteur qui peut passer d’un paragraphe à l’autre sans être véritablement perdu.
Son PGA Tour
Une fois de plus dans ce secteur, le français est un pionnier. Après avoir fait son trou sur le Tour Européen, il comprend très vite qu’il faut aller se mesurer aux meilleurs joueurs américains.
Il fera deux incursions sur ce circuit (1994, 2003), la deuxième sera la plus réussit. Mais il est a noté que la première fois, il est passé par les cartes et l’obtient son sésame en terminant 7ème. Ce qui lui permettra de faire une grande partie de la saison 1994 sur le circuit américain. Une expérience très difficile, d’après Thomas Levet, mais qu’il lui a beaucoup appris.
La deuxième incursion (grâce à ces performances en Ryder Cup) lui donne plus de plaisirs avant que des problèmes de santé ne le rattrapent…
On espère que cette partie du livre va encore inspirer les golfeurs français. Ils seraient bien qu’ils soient un peu plus nombreux à tenter l’aventure américaine…
Pour l’instant seul Romain Wattel a tenté les cartes américaines sans succès.
Ses coachs et sa technique
On imagine bien que Thomas Levet a croisé plusieurs noms illustres dans sa carrière.
C’est le cas, au delà de son père qui a été son premier « coach ». Le premier entraîneur a avoir aidé le français, n’est autre que le mentor de Butch Harmon, l’anglais John Jacobs. Ce fameux « coach » a visiblement marqué Thomas Levet, mais il l’a surtout aidé à simplifier son swing.
Ensuite, il a quelque fois travaillé avec David Leadbetter. Et bien évidement, il a croisé la route du « gourou » du putting, Harold Swatch.
Toutes ces expériences ont surtout aiguisé sa curiosité sur les différente approches techniques du golf. Elles ont sans aucun doute forgé son identité technique qu’il développe dans ce livre. Elle reste simple et basée sur des grands principes que l’on connait (vitesse, équilibre, amplitude, rythme). Au travers de ses différentes explications techniques, on comprend que sa technique est finalement une recherche permanente chez lui. Comme un véritable passionné, il ne cesse de se remettre en cause pour trouver la technique qui lui convient.
Son parcours idéal
L’idée n’est pas nouvelle mais venant d’un golfeur qui a parcouru le monde, elle est intéressante et enrichissante. On ne va pas vous dévoiler les 18 trous, mais nous ne pouvons pas résister a vous révéler ceux qui nous ont marqué :
Le trou numéro 1 n’est autre que le 18 du Golf National….autant vous dire que ce 18 en a calmé plus d’un ! Alors commencer son parcours idéal par celui-là démontre un sacré caractère…
Le trou numéro 3 est le 17 du TPC Sawgrass… là encore c’est grandiose. Thomas Levet n’a d’ailleurs jamais mis la balle dans l’eau sur ce trou ;
Le trou numéro 8 est le petit par 3, le 17, du Golf de Dinard. Très court mais extrêmement impressionnant ;
Le trou numéro 18 est le 18 du Fox Club (par 5) que l’on ne connaissait pas mais qui a adapté une règle très originale pour déterminer le gagnant lors d’égalité (on vous laisse la découvrir).
Ce qu’il vous reste à faire
Il n’y a qu’une chose à faire.
C’est de rentre hommage à Thomas Levet en offrant (ou en vous achetant) ce superbe livre. Comme l’a très justement remarqué, Bernard Langer, dans sa préface, c’est l’un des premiers livre pensé du point de vue du golfeur.
Au delà des nombreuses histoires, idées, anecdotes, … relatés dans ce livre, c’est un occasion de se rendre compte des résultats obtenus par Thomas Levet. Il est vrai que la jeune génération de golfeurs tricolores actuelle (A.Levy, ML.Verra, R.Langasque, V.Dubuissson,…),brille parfois par ses résultats sur le Tour. Mais ils sont encore loin d’obtenir les résultat d’un Thomas Levet notamment sur la durée mais surtout en Majeurs…
La folie golfique s’est donc terminée, mais il faut reconnaître qu’il est bien difficile de s’en remettre… Partager notre passion avec autant de monde et voir ces champions a été un immense privilège. Il n’y a aucun doute, cette RyderCup 2018 est une réussite !! Jamais autant de spectateurs ne se seront massés pour voir et supporter leur champions dans une ambiance aussi incroyable. Le tout sur un site qui s’y prêtait parfaitement.
Ensuite, le scénario de cette compétition a été complètement fou, avec une première domination des USA pour voir ensuite un retour de l’Europe. Pour finir, un Dimanche comme on les aime avec une dernière charge américaine mais finalement éteinte par l’Europe.
Enfin, que dire du plateau de joueurs, complété au dernier moment par « The Big Cat » alias Tiger Wood.
Alors oui, il faut prendre le temps de remercier toutes les personnes qui on rendu possible la réalisation d’un tel élèvement ! Nous entendons bien sur revenir aussi sur les petits couacs…
Merci Thomas Levet !!!
L’enthousiasme de Thomas Levet a été présent dès le début du projet.
Lui même, encore joueur professionnel à l’époque de la genèse du projet (2007), il ne pouvait que nourrir un enthousiasme de dingue à l’idée de voir organiser une Ryder Cup dans son pays. En effet, en 2006, le mécanisme de sélection de cette compétition a été modifié. Ainsi, un pays serait privilégié à l’image de ce qui se pratique pour les Jeux Olympiques. C’est alors que quelques illuminés comme Thomas Levet et son ami Patrice Barquez, avec l’aide de la fédération de golf, se sont jetés à fond dans cette candidature… On connait la suite.
Ensuite, il n’a jamais relâché ses efforts et a laissée exploser sa joie lors de l’attribution de cette Ryder Cup à la France.
Enfin, il n’a jamais cessé de rappeler à tout le monde, lors de ses nombreuses interventions télévisés, l’ambiance des différentes Ryder Cup et au combien le site du Golf National était fait pour ce genre de compétition.
Le seul petit bémol, sans doute, sa non sélection comme vice-capitaine…mais il a eu la classe de ne jamais s’épancher sur ce sujet. Mais comme les européens ont gagné la Ryder Cup, le capitaine Thomas Bjorn avait raison !
Mais nous n’oublierons pas le rôle de Thomas Levet dans cette Ryder Cup. Il l’a popularisé en la vendant de la meilleur façon.
Merci Pascal Grizot !!
L’organisateur !!
Cet homme d’une discrétion incroyable a réussit à organiser un événement d’une portée mondiale !!! Même les américains rencontrés sur site, étaient bluffés…
Nous avons été critique, notamment, sur les accès au site… Quelle erreur avons nous fait !! Le système mit en place a été incroyablement efficace.
Une armée de volontaires était présent sur les deux points d’accès (St-Quentin-en-Yvelines et Massy-0Palaiseau) pour indiquer l’emplacement des navettes à la sortie des stations de RER. Et si jamais, vous aviez raté un des volontaires (il fallait être dans un sale état), un marquage au sol était présent. Bref, aucune chance de ne pas trouver les navettes.
Même la SNCF était de la partie !!
Ensuite, le nombre de navette (impressionnant) et l’organisation mise en place a permis de gérer le débit particulièrement important du vendredi, samedi et dimanche.
Un fois sur site le système de queue était assez rapide avec une sécurité presque au point…
Ensuite la magie du site et et l’événement ont fait le reste.
Le théâtre de nos rêves…
Bref, un grand merci à Pascal Grizot pour avoir eu cette vision et l’avoir décliner pour organiser la plus grande Ryder Cup Européenne.
L’après, pour le National, reste un mystère voir une inquiétude… mais peut être que Pascal Grizot à une idée !!
Merci Thomas Bjorn et l’équipe européenne !
Le leader européen !!
La aussi nous devons reconnaître que nous n’avons pas bien senti le coup…
Le capitaine Thomas Bjorn a géré son affaire d’une main de maître. Il a su prendre les décisions (i.e.changement des paires) qui s’imposaient pour finir en beauté le dimanche. Merci Monsieur Bjorn !! On avait aussi critiqué son choix des vices capitaines. Mais la aussi, en suivant les différents matchs, on a bien vu qu’ils ont été largement à la hauteur et ont distillé de sérieux conseils aux joueurs.
Le capitaine a été bien aidé par un Francesco Molinari d’exception. Il a été simplement dans la continuité de sa saison, impérial. Bien sûr, la paire « Molliwood » a fait des merveilles, mais le match de dimanche de Francescocontre Phil Mickelson… Un modèle du genre.
Tommy le petit nouveau qui a calmé tout le monde…
Tommy Fleetwood, le petit nouveau de la Ryder Cup, a été impressionnant. Dans ce genre d’épreuve, le risque est de voir les nouveaux se faire « manger » par l’événement. Mais lui, rien de tout ça.
Il semblait être habité par l’événement. Bref 4 points inscrits sur 5 matchs disputés… La seule petite déception est sa défaite en simple le dimanche. Mais il avait sans doute laissé tellement d’énergie le vendredi et samedi….
Le reste de l’équipe a « performé » aux moments importants. En effet, pour certain, il n’ont pas été à la fête lors des matches en équipes du vendredi et du samedi mais ils se sont rattrapés en simple le dimanche.
On pense bien sur à cette superbe victoire de Thorbjorn Olesen sur Jordan Spieth. Il lui a montré comment ça fait mal de voir son adversaire rentrer des ficelles de n’importe quel endroit…
Enfin, une mention spéciale au deux espagnols de l’équipe : Jon Rahmet Sergio Garcia.
Pour avoir suivi, plus particulièrement, le match de Jon Rahm Vs Tiger Woods, la tension était à son comble. L’espagnol était comme habité, on le voyait faire des exercices de respiration entre chaque trous… Mais la fin, sur le 17 a été quelque chose d’exceptionnel. Certes, Tigersemblait franchement fatigué mais l’intensité était là !!
La victoire de Jon Rahm sur le 17, le dimanche !!
Enfin, Sergio Garcia, malgré sa méforme qu’il traîne depuis le début de la saison, a été impressionnant. Il termine avec le record de point marqué en Ryder Cup pour un Européen. Tout un symbole !!
Merci les jardiniers, les volontaires et commissaires !
On ne pouvait pas passer à côté du travail réalisé par l’équipe de « Greenkeeper » !!
Dès les premiers jours de cette compétition, un grand nombre de spectateurs habitués de ce parcours ne pouvaient que constater la qualité de la préparation et l’embellissement de celui-ci.
Le travail réalisé est absolument gigantesque, une préparation qui a « bluffé » plus d’un joueur. Sauf peut être le fantomatique Phil Mickelson…
Voir le travail réalisé et les « Greenkeeper » s’activer pendant toute la compétition pour faire de ce parcours un bijoux a été quelque chose d’exceptionnel.
Les boys en action !!
Enfin, tout ça n’aurait pas été possible sans l’aide des nombreux volontaires et commissaires qui se sont démenés pendant toute la compétition pour faire respecter les consignes, les cheminements de spectateur…
Bon… et les couacs alors !?!
Comme dirait ce bon Michel, il est finalement assez classique…
Non ce ne sont pas les supporters (Britishs ou Américains) qui étaient bien éméchés vers midi. Ils étaient, bien sur, un peu lourd mais peu nombreux.
Non c’est pour nous beaucoup plus basique : le manque de poubelle ou des poubelles efficaces avec un trie… Le résultat était en fin de journée vraiment moche :
Après la soirée…
Il faudrait s’inspirer de ce qui est réalisé au Waste Management Phoenix Open avec un système de trie de déchet…. et des contrôles alcoolémie sur les parking !!
Mais on ne pas finir sans vous remercier, MERCI AU PUBLIC !!Une ambiance de dingue !!
Alors que la Ryder Cup n’est plus qu’une question de jours, on s’impatiente, on piaffe… de voir s’affronter en France les meilleurs golfeurs du moment. Alors, bien évidement, on se laisse emporter par un semblant de chauvinisme européen (si si, ça peut exister) et on rêve d’une victoire Européenne sur les stars américaines. Avec comme acteur principal, « notre » parcours du National !!
Nous ne sommes bien évidement pas convaincu de ce scénario. Au vu des forces américaines en présence, il faudra bien plus qu’un parcours préparé spécialement « contre » eux. Cette équipe sera menée par un stratège golfique, Jim Furyk, et ses valeureux et très expérimentés vice-capitaines (David Duval, Zack Johnson, Matt Kuchar, Davis Love III, Steve Stricker). De l’autre côté, le capitaine Thomas Bjorn, a une équipe redoutable avec l’un des meilleurs golfeur du moment l’italien Francesco Molinari. Cette équipe sera aussi accompagné de nombreux et expérimentés vice-capitaines (Luke Donald, Padraig Harrington, Robert Karlgsson, Graeme McDowelle, Lee Westwood) puisque le capitaine n’a pas souhaité retenir notre Thomas Levet…. Mais allons au delà de nos rancœurs et essayons de vous présenter les force en présence :
La dream team des USA !!
On le sait depuis la dernière Ryder Cup, les américains ont bien compris l’importance de l’EQUIPE pour s’imposer dans cette épreuve. Rien d’étonnant donc, d’avoir nommer, un joueur du PGA Tour reconnu et apprécié de ses paires mais aussi un fin stratège, Jim Furyk (15 victoires sur le PGA Tour et 1 majeur).
Ce bon vieux Jim, va avoir une équipe de premier ordre (oui, au moment de la photo Tony Finauétait aux toilettes) :
La petite équipe américaine…
Brooks Koepka, le pénible…
Le petit Brooks
Autant le dire tout de suite, même dans un moment d’euphorie, aucun d’entre nous n’aurait envie de se frotter au Brooks en Match Play…
Sa saison 2018 est simplement phénoménal :
3 participations en Majeur (heureusement, il était blessé pour Augusta); deux victoires (US Open et PGA Championship) et une 39ème place à The Open;
1 participation en WGC; un TOP 5 pour le Brooks au Bridgestone invitational ;
PGA Tour; une deuxième place derrière Justin Rose au Fort Worth Invitational.
Voila la « petite » saison du floridien qui n’a pas pu complètement s’exprimer, à cause de sa blessure au poignet en début de saison.
Lors de la dernière édition de la Ryder (2016), il avait remporté avec Brandt Snedeker tout ses matches.
En simple, il avait disposé tranquillement du pâle Danny Willett...
Les forces du Brooks :
Envoie la balle loin voir très loin et droit !!
Petit jeu et putting sans grande faiblesse (voir le dernier US Open);
Connait bien l’Europe et le golf européen (à évoluer sur le Challenge et l’European Tour);
Semble toujours calme et tranquille.
Les faiblesses du Brooks :
Non applicable.
Dustin « Groovy » Johnson !!
Dustin « Groovy » Johnson quand il rentre le putt de la victoire…
Le pote de Brooks, il s’entraîne avec le même préparateur physique, est un joueur qui va être difficile a manier lors de cette Ryder Cup.
Il n’est plus numéro 1 à cause de Justin Rose mais il est toujours aussi bon.
Le floridien le plus cool de la planète avec (Brook Koepka) fait une saison 2018, elle aussi remarquable :
PGA Tour,3 victoires en 2018 (Sentry Tournament of Champions, FedEx St Jude Classic, RBC Canadian Open), ce qui lui permet de s’approcher des 20 victoires (19 pour Dustin) sur le PGA Tour synonyme de membre à vie….
Majeurs : 1 Top 10 au Masters et 3ème à l’US Open ;
En ce qui concerne, ses performances en Ryder Cup (sa quatrième à Paris), elles sont la aussi remarquable (sauf peut être en 2012 où il perd ses matches en double) mais il n’a jamais perdu en simple.
Les forces du Dustin :
Envoi loin ses balles;
La « pression » ne semble pas avoir d’effet sur le garçon;
N’a jamais perdu en simple.
Les faiblesses du Dustin :
Un des américains qui ne connait pas le National. Mais on peut facilement imaginer que le bon vieux Jim va lui faire un débrief.
Justin Thomas connait le National….
Justin Thomas n’a pas peur du National….
Un autre candidat qu’il ne va pas être facile à manœuvrer lors de cette Ryder Cup, le Justin !!!
Au vu du « petit » palmarès et de sa saison 2018 impressionnante :
PGA Tour, vainqueur du Honda Classic sur un des parcours les plus sélectif du circuit;
WGC, victoire au WGC-Bridgestone-Invitational avec 4 coups d’avances.
Et la cerise sur le « piece of cake », le garçon a fait le déplacement pour le dernier HNA Open de France.
Résultat, il a indiqué que le parcours n’est pas décevant et il l’a battu lors des trois premiers tours et fait le par lors du derniers.
Certes, il n’a pas d’expérience en Ryder Cup, puisque ça sera sa première fois à Paris. Mais sa haine de la défaite et sa capacité à bien jouer sous pression vont lui être d’une grande aide.
Les forces de Justin :
Il est aussi un gros frappeur ;
Un putting diabolique;
Il sait gagner.
Les faiblesses de Justin :
Première fois en Ryder Cup à l’extérieur.
Patrick Reed n’a peur de rien !!
Faut pas le chauffer le Patrick !!
On connaissait déjà le talent du Texan.
Il a confirmé en début d’année en remportant le Master contre Rory Mcllroyet contre l’Amérique entière. En effet, le garçon n’est pas vraiment aimé au USA. En cause, quelque casseroles universitaires qu’il traînerait. Mais peut importe, ce joueur sait se sublimer quand tout le monde est contre lui…
Après sa victoire au Masters, malgré la difficulté de « digérer » se genre d’événement, il a fait 2ème au Valspar Championship et 4ème à l‘US Open. Cette dernière performance reflète tous son talent. Alors que les cadors étaient à la ramasse (sauf Brooks Koepka) il a sorti un dernier tour en 68 sur le terrible parcours de Schinnecock Hills.
Enfin, son talent en Ryder Cup, n’est plus a démontrer. Lors de la dernière édition, il a remporté son match contre Mcllroyet a électrisé le public.
Les forces de Captain America :
Un golfeur exceptionnel avec un mental hors norme;
Un « wedging » impressionnant;
Plus c’est dur, plus il est bon. Le challenge du National devrait lui plaire.
Les faiblesses de Captain America :
S’il est pas dans une bonne semaine…
Bubba Watson, le retour du génie !
Bubba !!
On aime ou pas. Mais la question n’est pas vraiment là. Il faut reconnaître que ce golfeur produit un jeu complètement hallucinant avec des trajectoires hors normes et un feeling de folie autour des greens.
Il avait un peu disparu des radars à cause de plusieurs problèmes personnels. Cependant son retour est tout feux tout flammes :
PGA Tour, 2 victoires en 2018 (Genesis Open, Travelers Championship);
WGC, 1 victoires (WGC-Dell Technologies);
Majeurs, un seul T5 au Masters (pas de CUT passé pour les autres).
Certes, il est moins en vu actuellement, mais on a retrouvé le Bubba qui est capable de ce sublimer.
A contrario, la Ryder Cup n’est pas vraiment sa tasse de thé. En effet lors de l’édition de 2014, il avait seulement joué en simple et s’était incliné contre Martin Kaymer. Enfin, le National ne lui a pas laissé un grand souvenir lors de son passage en 2011 à l’Open de France…
Les forces de Bubba :
De nouveau en confiance ;
Un golfeur difficile à battre lorsqu’il est en confiance ;
Envoie la balle loin….
Les faiblesses de Bubba :
N’est pas fan des ambiances un peu hostile qu’il risque de rencontrer au National ;
N’aime pas le vent…
Jordan Spieth, il était une fois un tueur de sang froid…
Jordan…Spieth !
Moins en vu que les dernières saisons mais ses trois meilleurs résultats 2018 devrait en calmer quelqu’un :
3ème au Masters;
3ème à l’Houston Open;
9ème à The Open;
On peut rajouter sa 12ème place au PGA championship. Certes, il n’a pas gagner depuis 2017 mais il reste un golfeur avec une intelligence de jeu hors norme et un putting de folie.
La Ryder Cup, il connait, il avait fait des étincelles lors de la dernières éditons en double avec son compère Patrick Reed. Il n’a pas gagné en simple puisqu’il a perdu contre Henrik Stenson.
Les forces de Jordan :
Une intelligence de jeu qui devrait s’exprimer au National (qu’il a reconnu en Juillet avec son capitaine);
Un petit jeu et un putting impressionnant.
Les faiblesses de Jordan :
N’a pas complètement retrouvé son Top niveau…Mais il faudrait pas qu’il le retrouve au National…
Rickie, t’es trop sympa !!
Rickie….
Il y a une interrogation sur sa participation à la Ryder Cup. En effet, il est dans les points et donc qualifié d’office. Mais il vient de se retirer de la deuxième épreuve des « palyoffs » de la FedExCup à cause d’une blessure aux obliques (muscles latéraux au niveau des abdominaux).
Mais en attendant, le Rickie fait une saison 2018 mitigée. Il n’a pas encore gagné cette année mais a fait des performances remarquées dans les majeurs :
Masters, 2ème;
US Open, 20ème ;
The Open, 28ème ;
PGA Championship, 12ème.
Et sur le PGA Tour, il termine 2ème au OHL Classic et 4ème au Sentry Tournament of Champions. Bref, moins en vu que les saisons précédentes (saison 2014, 4 TOP 10 dans les Majeurs) mais il reste un joueur toujours aussi dangereux.
Ça sera sa quatrième Ryder Cup (s’il est rétablit) après sa participation aux éditions de 2010, 2014 et 2016. La aussi des résultats mitigés dans cette épreuve mais une expérience importante.
Les forces de Rickie :
Il est sympa et il joue bien ;
Il aime jouer dans le vent.
Les faiblesses de Rickie
Une participation à confirmer ;
Il ne connait pas le National.
Webb Simpson, le discret vainqueur du Players 2018 !!!
Webb Simpson et son épouse lors de sa victoire au Players 2018
Encore un golfeur revenu après une période difficile. En effet, la fin des « Belly Putter » l’avait contraint à changer de technique de putting et par conséquent il avait dégringolé au classement mondial….
Jusqu’à cette victoire au Players 2018 avec 4 coups d’avances…. Et avec des statistiques impressionnantes :
Driving Accuracy (moyenne sur la semaine) 85%
Greens in Regulation (moyenne sur la semaine) 77%
Sur un parcours comme le TPC Sawgrass, ca calme. Le garçon a donc signé son retour au plus haut niveau. Il avait déjà donné quelque signe en terminant 4ème du Sony Open (Hawai) et il a confirmé en faisant 2ème au Whyndham Championship.
Ensuite en Majeurs, ses performances sont constantes :
Masters, 20 ème;
US Open, 10 ème;
The Open, 12 éme;
PGA Championship, 19 ème.
Enfin, il connait la Ryder Cup puisqu’il a participé aux éditions 2012 (2 points – 2 victoires – 2 défaites) et 2014 (0.5 point – 0 victoire – 1 nul – 1 défaite).
Les forces de Webby :
Joueur précis surtout au Driving et avec ses Hybrides ;
Il aime les parcours difficiles (TPC Sawgrass, Schninnecock Hill,…) .
Bon putter malgré l’abandon du Belly Putter
Les faiblesses du Webby :
Ne connait pas le national ;
Expérience mitigé de la Ryder Cup
Les captain’s pick du bon vieux Jim
La presse américaine n’a pas été surprise un poil de voir choisit (au moment de la mise en page, seulement 3) : Bryson Dechambeau, Tiger Woods et Phil Mikelson.
Le bon vieux Jim avait sans doute brouillé les pistes en emmenant, lors de sa reconnaissance du National (Juillet 2018), les Kevin Kisner et compagnie… Mais finalement, il est resté très classique.
Bryson DeChambeau, l’ingénieur du golf !
Bryson et sa casquette vintage !!
Le garçon à fait du chemin depuis son match-play perdu contre Romain Langasque pour l’Open Britanique Amateur. Eh oui, il n’a pas traîné le Bryson !! La comparaison avec l’ex prodige du golf français, Romain Langasque, fait mal !!
Tout de suite remarqué avec ses fers à longueur unique et se swing si particulier. Mais aussi son hyper technicité dans tout ce qu’il entreprend dans le golf (putter fait maison, compas utilisé pour lire le carnet de green,…). Il aussi été décrié. Mais aujourd’hui les résultats sont là :
3 victoires sur le PGA Tour :
Vainqueur du tournoi Memorial Tournament de Jack Nicklaus ;
Vainqueur du The Northen Trust premier tournoi de la FedEx Cup;
Vainqueur du Dell Technologies Championship deuxième tournoi de la FedEx Cup.
Sur les Majeurs :
Masters, 38ème;
US Open, 25ème;
The Open, 50ème,
PGA Championship, CUT.
La carrière du Bryson est donc lancée. Il sera l’un des « rookies » de la Ryder Cup mais on parle déjà d’une possible association avec The Tiger. En effet, il joue avec les mêmes balles.
Les forces du Bryson :
Un état de forme remarquable ;
Un hyper préparation des événements.
Les faiblesses du Bryson :
Un première Ryder Cup et à l’extérieure…
Un putting parfois erratique.
Le Tiger is back !!
Le Tigre est de retour.
Inutile de faire un point sur son palmarès, l’intérêt n’est pas là. Les armoires sont pleines de trophées.
On piaffait d’impatience pour son retour mais lui même ne savait pas s’il en serait capable. En effet, ses multiples opérations du dos et son manque de compétition ne laissaient présager rien de bon.
Mais c’était sans compter sur sa détermination.
Résultats, on a senti que quelque chose était en marche lors de ses premières sorties mais il n’y avait pas encore la consistance nécessaire pour convaincre. Ce sont des dernière performances en Majeurs qui ont achevé la démonstration (6ème à The Open et 2ème au PGA Championship).
Malgré ça, on sait que son bilan dans cette épreuve (la Ryder Cup) est plutôt négatif (13 victoires en 33 matches en simple, 5 victoires en 8 foursomes, 4 victoires, 8 défaites et 1 nul en fourballs). Alors, est-ce que le retour du Tigre en Ryder sera une bonne chose pour la US Team ?
Les forces du Tigre :
Etre le Tigre ;
Un jeu et une envie retrouvés.
Les faiblesses du Tigre :
La Ryder n’est pas son dada ;
Il jouera avec qui ?
Phil Mickelson, le fantasque gaucher !
Phil dit le gauché fou !!
Mis a part la presse américaine, qui croyait à ce pick ?!
Même si le Phil avait remporté le WGC-Mexico Championship en début d’année et ensuite terminé 2ème au AT&T Pebbel Beach Pro Am et 3ème au Safeway Openet. La suite n’a pas été vraiment à la hauteur du bonhomme… On s’attendait à ce qu’il joue les premières places dans les Majeurs où il n’a pas fait mieux qu’une 24ème place à The Open.
Mais le bon vieux Jim a sans doute voulu éviter de se mettre le public à dos (le Phil est adoré) et renforcer son équipe avec un bon vieux routier de la Ryder-Cup (38 rencontres – 14 victoires / 6 nuls / 18 défaites).
Après, le Captain’ Pick ne t’assure pas de jouer mais donne à l’équipe américaine un atout supplémentaire.
Les forces du Phil :
Une expérience en Ryder-Cup ;
Une présence golfique qui peut impressionner.
Les faiblesse du Phil :
Un niveau de jeu qui parfois peu interpeller ;
Un golfeur qui ne joue jamais en Europe (sauf pour The Open).
Alors cette American Team !?!
Si cette équipe a des faiblesses ça serait plutôt du côté de Bubba Watson (par rapport à son rendez-vous manqué avec le National), Jordan Spiethdu fait de ses performances récentes et enfin Rickie Fowlerqui ne semble pas dans une forme Olympique. Pour le reste, c’est du costaud et ce sont des garçons aguerries aux combats type Match Play et qui ne sont pas vraiment impressionné par les distances proposés par le National… Certains comme Brooks Koepka et son pote Dustin Johnson, ne devraient même pas être impressionné tout court, par le public ou le parcours.
L’équipe européenne va devoir redoubler d’ingéniosité et de courage pour s’imposer.
On le sait depuis peu, le dernier à rejoindre cette dream team n’est autre que Tony Finau (encore un gros frappeur). Un gars solide qui a eu de très bon résultats sur les Majeurs cette année…
Bref, ne vous enfuyez pas tout de suite et prenez connaissance de l’équipe des héros européens.
La team des héros européens !!
Le capitaine Thomas Bjorn, on l’a déjà évoqué, a choisit en majorité des vice-capitaines britanniques et n’a pas souhaité s’appuyer sur l’expérience de Thomas Levet… Mais, comme Jim Furyk, il n’a pas à rougir de son équipe. Avec notamment, un petit italien que l’on peut considéré comme le meilleur joueur de cette saison 2018 :
L’équipe, la seule, que l’on se doit de soutenir !!
L’immense Francesco Molinari !!
Eh Francesco !!
Il a depuis quelque temps, décidé de se concentrer sur le PGA Tour, bien lui en a pris. Après quelque mois d’adaptation, l’italien installé à Londres, réalise des performances impressionnantes :
4 TOP 10 sur le PGA Tour dont une victoire au Quicken Loan National ;
Vainqueur de The Open;
European Tour : vainqueur du BMW PGA Championship et de l’Italian Open.
Ça calme les cons ce genre de performances, il gagne sur les deux Tours et en plus gagne le Majeur The Open. Bref, il est le meilleur golfeur européen du moment et il sait battre les américains chez eux.
Enfin, il connait bien la Ryder Cup…. Il va participer à sa troisième édition après 2010 (0.5 points 0 victoires – 2 nulls – 1 défaite) et 2012 (0.5 points 0 victoire – 2 nuls – 1 défaite).
Les forces de Francesco Molinari :
Avec ses performances, il va porter l’équipe européenne;
Pas de faiblesse identifiés sur les derniers mois.
Les faiblesse de Francesco Molinari :
NA.
Le Numero 1, Justin Rose !!!
Justin the machine..
Cet anglais est une machine, qui réalise des performance à la fois sur le PGA Tour et le Tour Européen.
PGA Tour, 1 victoire en 2018 (Forth Worth Invitational devant le Brooks Koepka) ;
Majeurs:
Masters 12ème ;
US Open 10ème;
The Open 2ème;
PGA Champonship 19ème
European Tour, 2 TOP 10 (Aberdeen Standard Investissemet ….)
Un pilier de l’équipe européenne depuis bien longtemps. Ce garçon connait très bien la Ryder Cup, ça sera sa cinquième édition. Il détient un record de point en Ryder Cup, 12 points (2008 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 4 points ; 2016 – 2 points).
Les forces de Rosey :
Pas vraiment de faiblesse des performances constantes depuis des années;
Une expérience de la Ryder Cup inestimable;
Un leader pour l’équipe.
Les faiblesses de Rosey :
Il est anglais, mauvaise blague…
NA
Tyrell Hatton, the crazy one !!
Le psychopathe du golf…
On ne peut pas dire que le garçon est un élément typiquement britannique. Son attitude sur un parcours va quelque fois à l’encontre du célèbre flegme britannique… Il parle, crie, s’énerve sur un parcours sans compter le nombre de fois où il maugrée suite à des putts qui ne rentrent pas. Son caddie doit en voir de toutes les couleurs… Bon c’est un pote d’enfance mais quand même !!
Bref, une partie avec le bonhomme est quelque chose de rafraîchissant. L’homme est bouillant et dans une épreuve comme la Ryder Cup ça peut être intéressant…
Malgré ce caractère bien trempé les résultats sont là et bien là en 2018 :
Majeurs (en 2017, il n’avait pas passé le CUT dans aucun des 4 majeurs…)
Masters 44ème
US Open 6ème
The Open 51 ème
PGA Championship 10ème
WGC
Mexico Golf Championship T3
Dell Technologies Match Play – T9
European Tour
Aberdeen Standard Investments Scottish Open, 9ème ;
HNA Open de France, 16ème ;
Abu Dhabi HSBC Championship presented by EGA, 15ème.
Les résultats parlent pour lui. Certes il n’a aucune expérience en Ryder Cup mais au vu de ses performances en Majeurs ça devrait l’aider. Par ailleurs, avec l’armada de vice-capitaine, il devrait être au point pour le rendez-vous.
Les forces du gaillard :
Un tempérament de feux ;
On se demande parfois de qui a peur Tyrell ;
Un jeu de fer au point.
Les faiblesse du gaillard :
Première Ryder Cup ;
Un tempérament de feux.
Tommy Fleetwood, l’homme qui aurait pu battre Brooks Koepka….
Tommy dans le rôle de Robinson…
Installé depuis presque un an en Floride avec sa petite famille, l’anglais n’est pas passé loin de remporter son premier Majeur lors du dernier US Open (Schinnecock Hill). En effet, jusqu’au 18ème trou il était en mesure de pousser le Brooks en « playoff » après, qui sait…
Avec son style reconnaissable à des kilomètres (grip court, coups tenus) cet anglais est un véritable « robot » lorsqu’il s’agit des mises en jeu. Il a complété cette force par une maîtrise du putting… Lors du dernier US Open, on l’a vu rentrer des ficelles monstrueuses.
Il a commencé la saison 2018 en s’imposant de nouveau au Abu Dhabi HBSC Championship puis :
Majeurs
Masters 17ème;
US Open 2ème;
The Open 12ème;
PGA Championship 35ème.
WGC (World Golf Championship)
Mexico Championship, 14ème;
Match Play, 17ème;
Bridgestone Invitational, 14ème.
Et comme sa volonté est de s’installer sur le PGA Tour, eh bien le garçon à terminé 4ème du Honda Classic (Gros teste du PGA Tour) et 4ème du Zurich Classic of New Orleans….
Certes, il n’a encore jamais participé à une Ryder Cup mais il a gagné sur le National et ses performances en Majeurs démontres ses qualités.
Les forces de Robinson :
Une machine au driving;
Un putting de classe mondiale;
Il connait le National.
Les faiblesses de Robinson :
Première Ryder Cup…
Jon Rahm, la nouvelle star du golf européen ?
La nouvelle star !!
On le sait, ce golfeur a un talent de dingue et les américains ne sont pas tromper en n’en faisant une de leur tête de gondole pour leur PGA Tour…
Le garçon a gagné deux fois cette année et sur chacun des deux tours :
PGA Tour:CarreerBuilder Challenge;
European Tour : Open de Espana.
Ses performances dans les Majeurs ont été plus irrégulière même s’il elles restent très bonnes :
Masters, 4ème ;
US Open, CUT;
The Open Championship, CUT;
PGA Championship, 4ème.
Enfin, ses performances en WGC sont plus ternes puisqu’il n’a jamais fait mieux que la 17ème place mais à passé à toujours passé le CUT.
Sa puissance et son petit jeu mais surtout son esprit de compétition lui permette de s’imposer contre n’importe qui et n’importe où. Après, il peut comme à The Open cette année complètement perdre les pédales et perdre son golf très rapidement….
Les forces de la nouvelle star :
Une puissance et un petit jeu impressionnant ;
Un esprit de compétition, un grinta comme dirait les fouteux, hors norme.
Les faiblesses de la nouvelle star:
Une capacité à péter un plomb qui peut inquiéter ;
Première participation à la Ryder.
Rory Mcllroy, le patient nord irlandais…
Ou es tu Rory ?
Le talent du nord irlandais n’est plus a démontré mais depuis son loupé du Masters, il semble perdu… Nous pensons qu’il lui faudrait un vrai caddie…
Son échec au Masters ne semble pas avoir été digéré. Depuis, les résultats sont assez erratiques. A tel point, que le Captain Thomas Bjorn a du déclarer que Rory reste son meilleur joueur, histoire de le protéger.
Pourtant, le début de saison a été couronné de succès par une victoire au Arnold Palmer Invitational qui laissait entrevoir une saison brillante. Mais le Texan Patrick Reed est venu gâcher la fête.
La suite a vu « seulement » une deuxième place à The Open, mais pour un joueur de ce calibre c’est largement insuffisant.
Le nord irlandais connait bien évidement la Ryder Cup et y a été initié par le grand Graeme McDowell. Et de quelle manière puisqu’il a gagné en 4 participations un total de 11 points (2010 – 2 points ; 2012 – 3 points ; 2014 – 3 points ; 2016 – 3 points). C’est donc une pièce maîtresse de l’équipe européenne.
Les points forts du Rors :
Lorsqu’il drive normalement, il est injouable (demander à Rickie…);
Ses performances en Ryder-Cup.
Les points faibles de Rors :
Un putting qui peut être vraiment mauvais;
Des résultats qui laisses perplexes.
Le stakhanoviste du Golf, Alex Noren !!
Alex Noren, le travailleur !!
Cet homme ne s’arrête jamais de travailler et les résultats finissent par tomber en 2017 puis sont confirmés 2018 :
European Tour:
1 victoire au HNA Open de France
PGA Tour :
2ème au Farmers Insurance Open (après un paly off d’anthologie avec Jason Day)
3ème au Honda Classic
WGC :
3ème au Dell Technologies Match Play
Bref, un golfeur européen capable de s’imposer n’importe où.
Sa sera sa première Ryder Cup mais au vu de ses performances en match play lors du WGC sa devrait aller.
Les forces du Noren :
Des performances constantes sur les deux tours ;
Un européen qui aime le match play;
Un gros caractère.
Les faiblesses du Noren :
Il en a pas montré dernièrement ;
Sa premier Ryder Cup.
Thorbjorn Olesen, le promesse européenne…
La promesse…
Le golfeur danois est la promesse d’un golf européen florissant, passé professionnel en 2009 et passé par le Challenge Tour, il s’est rapidement installé dans l’élite du golf Européen. Il avait du sauver sa carte, il y a deux ans mais semble habité par une nouvelle dynamique et une plus grande implication dans son golf…
Pas de grosse performance dans les Majeurs cette année excepté une 12ème place à The Open. Mais une victoire dans un Rolex Series, l’Italian Open et des bons résultats sur le Tour Européen ont scellés sa qualification direct dans les huit.
Çà sera aussi sa première participation à la Ryder Cup.
Les forces du Danois :
Un jeu qui semble être plus constant ;
Une résistance à la pression ;
Il connait le National.
Les faiblesses du Danois :
Sa première Ryder Cup.
Les captain’s pick du Thomas
Il restait un espoir pour qu’un frenchie se glisse dans la dernière porte ouverte. Mais, c’était en vain…
L’homme à déclaré, en direct de Londres (sic), qu’il cherchait de l’expérience. Donc à part Ian Poulter pour lequel il n’y avait pas de doute (victoire cette année sur le PGA Tour), les trois autres sont des concentrés d’expérience de Ryder Cup; Paul Casey, Sergio Garcia et Henrik Stenson.
Myster Ryder-Cup, Ian Poulter !!
Myster Ryder-Cup !!
Cet homme est un symbole pour toute l’Europe du golf !! Jamais nous douterons de l’engagement sans limite de Ian Poulter pour la Ryder Cup.
Depuis son installation en Floride et sa blessure à l’épaule ses performances n’étaient pas suffisantes mais sa saison 2018 signe sans doute un retour au plus haut niveau :
PGA Tour
1 victoire à l’Houston Open
7ème place au RBC Heritage
WGC
Dell Technologies Match Play, 5ème
Malheureusement, dans les Majeurs les résultats n’ont pas été à la hauteur. C’est pour ça que le garçon n’était pas initialement dans les huit. Mais avoir une telle expérience de la Ryder-Cup et être capable de s’imposer chez les américains, ça a de la valeur. Voila donc les principales raison de son « pick ».
Les forces de Ian Poulter :
C’est le Myster Ryder-Cup ;
De belles performances sur le circuit américain.
Les faiblesses de Ian Poulter :
NA en Ryder-Cup.
Paul Casey, l’européen du PGA TOUR
Paul Casey !!
La encore un joueur qui sait « performer » sur les deux circuits bien qu’il soit installé depuis longtemps sur le circuit américain :
PGA Tour :
une victoire au Valspar Championship devant le Tigre ;
deuxième au Travelers Championship ;
cinquième au Wells Fargo Championship.
European Tour:
neuvième à l’Abu Dhabi HSBC Championship;
septième au Porsche European Open.
WGC :
T12 au Mexico Championship
T17 au Match Play Dell Championship
Bien évidement, les performances de l’anglais en majeur n’ont pas vraiment été à la hauteur de ses attentes à part une 15ème place au Masters. C’est la aussi pourquoi, il n’était pas dans les huit.
Mais l’anglais connait bien la Ryder Cup, ça sera sa troisième édition.
Les forces du Paul Casey :
Un grosse frappe de balle;
Golfeur européen qui s’est déjà imposé face aux américains;
Expérience de la Ryder Cup.
Les faiblesses Paul Casey :
Est capable de passer complètement à coté…
Ne connait pas le National.
Le frère de Sergio Garcia…
Le frère de Sergio Garcia …
Sur le coup, ce pick nous étonnes, voir nous fait un peur. En effet, les résultats de l’espagnol en 2018 sont catastrophiques…
Aucun CUT passés dans les Majeurs en 2018 !! Certes des places d’honneur sur le PGA Tour et quelque lumières lors des WGC. Mais pour le reste, Sergio Garcia est fantomatique et traverse cette saison comme un zombie.
Il est maintenant Papa et a de nouvelles responsabilités mais son niveau de jeux est particulièrement inquiétant.
Les forces du frère de Sergio :
Un joueur de classe mondiale ;
Une expérience et une « grinta » très utile en Ryder.
Les faiblesse du frère de Sergio :
Une saison 2018 catastrophique ;
Un niveau de jeu qui ne semble pas se redresser.
Henrik Stenson, dit Ice man !!
Ice Man !!
Un des pilier de l’équipe européenne mais qui n’était pas dans les points donc rattrapé par le Captain…
Après une victoire à The Open en 2017 et une opération au genou en fin de saison dernière, sa saison 2018 est plus difficile.
Cependant, il termine en Majeurs 5ème au Masters et 6ème à l’US Open. Il a confirmé ces bons résultats avec une 4ème place au Arnold Palmer Invitational et une 2ème place au WGC HSBC Champions.
Enfin, il a gagné un total de 8 points en Ryder-Cup, depuis sa première participation en 2006.
Les forces du Ice Man :
Un niveau de jeu plus que bon;
Un expérience de la Ryder-Cup ;
Il connait le National.
Les faiblesse du Ice Man :
Est-ce qu’il sera en forme ?
Alors ces héros européens, il te donne envie ?!?
Cette équipe est véritablement impressionnante avec le meilleur joueur du monde en 2018, Francesco Molinari. Elle est très bien complétée par des gars plus que solide, Justin Rose, Tyrell Hatton, Tommy Fleetwood, Jon Rahm ou encore Alex Noren. Certes, il n’ont pas tous l’expérience de Justin Roseen Ryder Cup mais ils sont capables de tenir la dragée haute aux joueurs américains. Est-ce que sa sera suffisant ?
La réponse pourrait se trouver dans les éléments suivants :
Si Rory Mcllroy arrive a retrouver un niveau de jeu plus proche de son standing ça devrait grandement aider et être bénéfique aux joueurs européens ;
Le rôle des Captain’s Pick seront déterminant, comment vont ils être utilisés ? Est ce qu’il seront là pour coacher, conseiller ou jouer ? Au risque de créer des tensions dans l’équipe ?!? Si Ian Poulter joue, c’est un des huit qui ne jouera pas…
Enfin, la gestion et la stratégie de l’équipe seront aussi déterminantes.
Alors que se déroule, cette semaine, le dernier Majeur de la saison (PGA Championship 2018) à Bellerive (Saint-Louis / Missouri) avec la présence de deux français (si je t’assure) : Mike Lorenzo-Vera et Alexander Levy !! Et qu’Aexander Levy est 71ème au classement mondiale. On peut se demander où en sont les performances des golfeurs français. En effet, nous avions déjà montré en octobre 2017 que la France produisait un grand nombre de joueur sur le Tour Europeén par rapport à son nombre de licencié. La France était à l’époque deuxième derrière l’Angleterre… Mais qu’en est-il en terme de performances à la fois sur l’European Tour et le Challenge Tour ? Quels sont les joueurs français qui réalisent des performances derrière l’indéboulonnable Alexander Levy ?
Contexte
La saison de golf est maintenant bien entamé puisqu’il ne reste plus qu’un Majeur à disputer (PGA Championship) et les playoffs FedEX et/ou la finale de la Race to Dubai. Nous avons donc selectionné 25 tournois sur l’European Tour et 14 tournois sur le Challenge Tour pour ensuite analyser la performance des golfeurs français. Certains tournois comme les WGC ou Augusta n’ont pas été pris en compte pour les performances de l’European Tour puisqu’aucun français n’était présent…
Comment ?
En regardant, pour chacun des tournois choisis, le nombre de français engagé, le nombre de français qui passe le CUT (ou pas), le nombre de français réalisant un TOP 10 et le nombre de français réalisant un TOP 20.
Les résultats sont les suivants :
Performances des golfeurs français sur l’European Tour
Les Français présents sur l’European Tour
Sur les 25 tournois analysés (dont les Rolex Series, The Open,…), 217 joueurs étaient présents et pour une moyenne de 12 français par épreuve.
Parmi tous ces prétendants, on observe qu’en moyenne 51% des golfeurs français passent le CUT, 9% font des TOP 10 et 3% des TOP 20 !!
Les mauvais élèves…
En effet, parmi les 49% des golfeurs français qui ne passent pas le CUT, il y a des joueurs qui sont en souffrances :
Raphael JACQUELIN, 6 CUT manqués ;
Grégory HAVRET, 4 CUT manqués ;
Grégory BOURDY, 4 CUT manqués ;
Adrien SADDIER, 4 CUT manqués.
Ces résultats ne sont pas vraiment une surprise pour les « anciens » (les dinosaures si tu préfères…) comme R. JACQUELIN, G.HAVRET et G.BOURDY. Il faut, cependant, les mettre en perspective avec les dernières performances qu’ont pu réaliser ces golfeurs :
Raphael JACQUELIN à réalisé 2 TOP 10 (Irish Duty Free Open, Shot Clock Austria) ces dernières semaines;
Gregory HAVRET à réalisé un TOP 10 (Commercial Bank of Qatar) en début de saison;
Adrien SADDIER a réalisé un TOP 10 et un TOP 20.
Cependant, les CUT manqués de Grégory BOURDY ne sont compensés par aucun TOP 10 et TOP 20. Il faut sauver le soldat Grégory BOURDY !!!
Et donc, les bons élèves…
On le sait déjà, le meilleur golfeurs français en activité est Alexander Levy. Il a remporté un cinquième titre sur l‘European Tour (Trophé Hassan II). C’est une performance phénoménale et il est en passe de dépasser le meilleur golfeur français de l’histoire, Thomas LEVET.
Sinon, les performances d’Alexander LEVY ça donne :
4 TOP 10 dont une victoire (Trophé Hassan II);
1 TOP 20
Là encore, il ne s’agit pas de remettre en cause les performances du français mais il n’a jamais passé le CUT dans les Majeur ou le Players… S’il pouvait nous démontrer le contraire au PGA Championship cette semaine…
Ensuite, qui sont les français les plus performants :
Julien GUERRIER avec 3 TOP 10 et un TOP 20;
Mike LORENZO-VERA avec 2 TOP 10 et 2 TOP 20;
Matthieu PAVON avec 2 TOP 10 et 1 TOP 20.
Il faut encore mettre ces résultats en perspectives avec par exemple les 3 CUT manqués de Julien GUERRIER (côté sombre de la force) et la PERFORMANCE de Matthieu Pavon à l’US Open (22ème). Ou encore le meilleur français à l’HNA Open de France, en l’occurrence ce bon vieux Michel (i.e. Mike Lorenzo-Vera)!!!
Après, les performances sont plus disparates, il y a 7 joueurs qui ont réalisé un TOP 10. Bien évidement, comme évoqué plus haut, le dinosaure Lyonnais termine bien puisqu’il réalise deux TOP 10 ces dernières semaines.
Alexander Levy est un peu seul… et pas assez de performance dans les Majeurs !!
Le meilleur Français !!
Alexander LEVY est pour l’instant et de loin le meilleur golfeur français. Il a très bien commencé l’année en faisant régulièrement des TOP 10 pour décrocher sa cinquième victoire… Ensuite, ça s’est un peu gâté, il n’a pas réussit à faire de bonne performance dans les Majeurs (ou The Players) puisqu’il n’a jamais passé le CUT dans ces événements !
Après les bonnes surprises sont la confirmation d’un joueur comme Mike LORENZO-VERA qui réalise plus régulièrement de bon résultats. Mais aussi, le retour en forme de Julien GUERRIER, qui a après une descente sur le Challenge Tour est de retour avec de bons résultats (rien n’est donc perdu pour Romain LANGASQUE). Enfin et bien évidement les performances de Matthieu PAVON. On ne peut pas oublié sa performance à l’US Open !! Il faut maintenant confirmer ces bons résultats.
On aurait aimer voir un « affrontement » Victor DUBUISSON Vs ALexander LEVY mais malheureusement, ça ne sera pas le cas pour les raisons que l’on connait. C’est sans doute ce qui manque dans le golf français, une saine émulation entre différents leaders golfiques, pour avoir à termes plus de joueurs installés dans le TOP 100 mondial. Enfin, il faudra aussi et assez rapidement des performances dans les Majeurs et pas uniquement passer le CUT…
Performances des golfeurs français sur le Challenge Tour
Les français présent sur le Challenge Tour
Sur les 14 tournois analysés, 235 joueurs étaient présent et pour une moyenne de 16 français par épreuve.
Parmi tous ces prétendant, on observe qu’en moyenne 46% des golfeurs français passent le CUT, 14% font des TOP 10 et 15% des TOP 20 !!
On peut d’ores et déjà dire que les golfeurs français du Challenge Tour sont plus performants que leur collègue de l‘European Tour…mais il est vrai que le niveau n’est pas le même !
Les mauvais élèves…
En effet, parmi les 54% des golfeurs français qui ne passent pas le CUT, il y a des joueurs qui sont en souffrances :
Edouard ESPANA, 8 CUT manqués;
Damien PERRIER, 7 CUT manqués;
Ugo COUSSAUD, Adrien BERNARDET, Julien BRUN ont tous les trois manqués 6 CUT;
Robin ROUSSEL, Jerome LANDO-CASANOVA et Victor RIU ont tous les trois manqués 5 CUT ;
Malgré cela, il faut reconnaître qu‘Edouard ESPANA a été blessé très longtemps et Damien PERRIER a réussit deux TOP 10 !! Ainsi que Victoir RIU qui réalise un TOP 10.
On verra si Edouard ESPANA (169ème à la Road To Ras Al Khaimah) arrive à renverser la tendance dans les prochains mois. Enfin, il ne faut pas oublier l’ex-prodige (annoncé par la France « golfique »), Romain LANGASQUE, qui a manqué 3 CUT sur le Challenge Tour et 2 sur l’European Tour. La saison suivant sa descente de l’European Tour n’est pas aussi brillante que prévue…
Et donc, les bons éléves…
Le Challenge Tour est beaucoup moins médiatique que son aîné, il est donc plus difficile de bien connaître les golfeurs français. Hors, bien évidement, les personnalités médiatiques comme Romain LANGASQUE, Victor RIU, Damien PERRIER…
En regardant donc les TOP 10 et TOP 20 les surprises sont de tailles :
Robin SCIOT-SIEGRIST est donc le golfeur français le plus performant sur le Challenge Tour avec deux TOP 10 et deux TOP 20 (35ème à la Road To Ras Al Khaimah) ;
Thomas LINARD arrive après avec 2 TOP 10 et un TOP 20 (49 ème à la Road To Ras Al Khaimah);
Victor PEREZ ensuite avec un TOP 10 et un TOP 20 (45ème à la Road To Ras Al Khaimah).
Ensuite arrivent Jerome Lando CASONAVA, Victor RIU et Antoine ROZNER. Mais surtout Antoine ROZNER qui fait récemment 4ème au Vaudreuil Golf Challenge et est 33ème à la Road To Ras Al Khaimah.
La confirmation, Robin SCIOT-SIEGRIST et la surprise, Antoine ROZNER
Antoine ROZNER le premier français à l’ordre du mérite sur le Challenge Tour !
Robin SCIOT-SIEGRIST l’autre français qui performe sur le Challenge Tour !!
Ces deux golfeurs sortent du lot par leur performance et donc au classement de la Road To Ras Al Khaimah. Ce sont les deux premiers français.
Robin SCIOT- SIEGRIST (golfeur de Saint-Nom la Bretech) passé professionnel en 2016 par les Q-School confirme ses belles performances de 2017. En effet, il avait déjà réalisé 4 TOP 10 en 2017 !!!
Antoine ROZNER (golfeur du RCF Boulie) passé par l’Université du Missouri (Kansas City) est à priori devenu professionnel en 2017 (pas plus d’information sur le site de l’European Tour) a fait 2 TOP 10 à l’Open Du Portugal et au Vaudreuil Golf Challenge. Il pourra peut être jouer crânement sa chance lors des 10 tournois avant la finale à Al Khaimah.
Au delà de ces deux satisfactions, on constate qu’il y a beaucoup de joueur français sur le Challenge Tour mais les performances ne sont pas suffisantes pour intégrer le TOP 15 synonyme de montée directe sur l’European Tour. Les choses vont peut être évoluer dans les prochains mois mais pour l’instant les performances françaises, sur le Challenge Tour, sont insuffisantes.
Enfin, les résultats de Romain LANGASQUE sont inexplicables. En effet, après ce qu’il avait montré sur l’European Tour, on se demande comment il en est arrivé là.