L’histoire du sport est une succession de personnalités ; attachantes, irritantes, séduisantes… Lydia Ko fait partie de ces personnalités particulièrement attachantes. C’est aussi un des plus grands palmarès du golf. Beaucoup de gens, y compris moi, avait un peu oublié cette golfeuse jusqu’à ce qu’elle se rappelle à nos bons souvenirs, lors des dernières olympiades parisiennes.
L’émotion Parisienne
L’émotion de Lydia Ko sur le podium des JO 2024, m’a particulièrement ému. On n’est pas vraiment habitué à cela sur les podiums golfiques. Cette grande championne montrait, au monde entier, ce que représente une médaille d’or olympique dans un sport aussi professionnel que le golf.
Mais c’est bien mal connaître cette immense championne, qui avait glané lors des précédentes olympiades (Rio 2016, Tokyo 2021), respectivement la médaille d’argent et de bronze. Elle connaissait donc, la dureté de la tâchem pour s’imposer dans une épreuve comme celle-ci et remporter l’or olympique.
Cette émotion, a sans doute aussi, été décuplée par le fait que cette victoire la faisait rentrer dans le « Hall of Fame » du golf tout juste 27 ans.
Elle a commencé la saisons 2024, par une victoire (Hilton Grant Vacations Tournement of Champions). La suite a été beaucoup plus plus fade : seulement 2 TOP 10, loin des standards de Lydia KO…
Lydia KO a sans doute retrouvé son petit jeu et son putting lors de sa semaine parisienne. Elle n’a pas vraiment d’équivalent dans ce secteur de jeux. Pour moi, c’est la meilleure du monde au putting. Elle a patiemment construit sa victoire, en partageant le leader board (2ième) avec la suissesse Morgane Metro, notamment en faisant un superbe birdie au 17 et en ayant une balle de birdie au 18. La championne était prête pour le dernier tour.
Elle sera aidée par Morgane Metro qui va craquer rapidement en début de partie. Elle prendra la tête, dès le trou 7 grâce à une magnifique ficelle. Même si elle a trouvé l’eau au 13, elle arrive au 18 avec un coup d’avance, elle conclura victorieusement par un birdie au 18. L’émotion de Lydia Ko était déjà palpable sur le green du 18, elle savait trop bien ce que représentait cette victoire.
Sur sa lancé, quelques semaines plus tard, elle remportera son troisième titre du majeur, l’Open britannique (sur le Old Course de St Andrew). Dans une séance de jeux, sur le 18, bien connue de Lydia Ko ; un coup de moins 100 mètres pour déposer la balle et faire le birdie de la victoire.
Un palmarès hors norme
30 victoires professionnelles, dont trois majeurs, propulse naturellement Lydia Ko au « Hall of Fame » du golf. Elle est par ailleurs la 3ième golfeuse à être restée le plus longtemps numéro un mondiale (85 semaines consécutives) et la plus jeune à le devenir.
Il n’y a donc rien à rajouter ce palmarès, tout simplement incroyable. Si peut être, Lydia Ko a perpétuellement le sourire…
Une personnalité attachante et brillante
Les golfeuses professionnelles sont unanimes, Lydia Ko est grandement appréciée. Elle est toujours de bonne humeur et avec tous le monde. Bref une très belle ambassadrice du golf.
Le plus marquant, c’est lorsque l’on « rencontre » ce genre de personnalité, nos impressions sont confirmées. En effet, lors du dernier Evian Championship (2024), j’ai eu la chance de suivre Lydia Ko sur plusieurs tours ; c’était tout simplement impressionnant. Au-delà, de la qualité de son jeu, son attitude sur le parcours est remarquable. Elle s’excuserait presque d’être là.
Enfin, en 2015, Lydia Ko fascinée par la psychologie a décidé de passer une License de psychologie. On imagine assez bien la suite de la carrière de Lydia Ko, même si, à titre personnel, je souhaite qu’elle arrête le plus tardivement possible.
« Je suis fasciné par la psychologie sociale, qui se concentre sur les raisons pour lesquelles les gens se comportent d’une manière particulière dans un environnement défini. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de passer quelques semaines à suivre un cours d’hiver exclusivement axé sur ce domaine d’études spécifique. C’est sans conteste l’un des cours les plus agréables de mes études. J’ai toujours voulu en savoir plus sur la façon dont les gens interagissent, alors je me suis dit : pourquoi ne pas étudier quelque chose qui m’intrigue ? En fait, je n’ai pas encore terminé mes études, j’espère donc pouvoir appliquer ce que j’ai appris dans ce cours à d’autres disciplines, comme la psychologie du sport. » (Lydia Ko)